• Tsonga: "Il a été meilleur, simplement"

    Publié le 01/06/2014 | 21:05, mis à jour le 01/06/2014 | 21:18     lien

    Tsonga: "Il a été meilleur, simplement"

    Jo-Wilfried Tsonga (PASCAL GUYOT / AFP)

    Etrillé par Novak Djokovic en 8e de finale de Roland-Garros (6-1, 6-4,

    6-1), Jo-Wilfried Tsonga admettait sans peine la supériorité de son adversaire à l'issue de la rencontre. De son propre aveu, le Manceau s'est senti impuissant face à la force de frappe du Serbe.

    Comment avez-vous vécu ce match de l'intérieur ?
    Jo-Wilfried Tsonga : Pas très bien, forcément. C'était compliqué. Ce ne sont pas les moments les plus drôles.

    C'était dur. Il m'a enlevé du temps. Je ne jouais pas très, très bien. J'ai mal démarré mon match. Après, contre ce genre de joueur, c'est l'engrenage. Lui jouait de mieux en mieux. Moi, c'était de plus en plus dur parce qu'il jouait

    de mieux en mieux, il m'enlevait du temps au fur et à mesure.

    Nicolas Escudé (son entraîneur) avait dit qu’il était important de bien débuter le match. Comment expliquez-vous votre mise en route compliquée ?
    JWT : Je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais les coups droits sont sortis. Voilà. Dans ce genre de match, le début de match est important. Après, cela continue, il y a encore un match. Ce n'est pas parce qu'à certains moments j'en ai mis un peu plus... Il a été meilleur, tout simplement.

    "Un sentiment d'impuissance"

    Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez vu les jeux défiler ?
    JWT : Un sentiment d'impuissance qui n'est pas très agréable. J'ai vécu ces choses-là plus d'une fois dans ma carrière, je me dis toujours qu’il faut s’accrocher et continuer. On essaie de faire ce qu'on peut, en espérant qu'à un moment donné cela sourit.

    Souhaitez-vous changer des choses après cette déroute ?
    JWT : Honnêtement... Ce qui s'est passé aujourd'hui... Les dernières fois que j'ai joué contre Novak, j'ai perdu. Que ce soit 7-5 au troisième ou au cinquième, en ayant des balles de match ou pas, j’ai perdu. Je ne vais pas tout remettre en cause parce que j'ai perdu ce match contre Novak étant donné que j'ai perdu les derniers. Il faut continuer. Il y a du mieux dans ce que je fais ces dernières semaines. Je vais continuer là-dessus, on verra où cela me mènera.

    "Aujourd'hui Djokovic était excellent"

    Même si Djokovic était vraiment fort, on ne vous a pas reconnu…
    JWT : Rien à voir. Ce n'est pas une question de cela. Le tennis, c'est un sport d'opposition. Quand je mets 6-0, 6-1 à un gars, on a l'impression qu'il n'est pas bon et que j'étais excellent. Aujourd’hui, on a eu l'impression que je n'étais pas bon parce qu’il était excellent. C'est le tennis qui veut cela.

    Vidéo: Tsonga analyse sa défaite contre Djokovic

     

    Vidéo: Djokovic facile vainqueur de Tsonga

     
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    Roland-Garros : Federer sorti avant les quarts

    pour la première fois depuis 2004

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-01T17:57" itemprop="datePublished" pubdate="">01/06/2014 à 17:57</time> - Modifié le <time datetime="2014-06-01T18:09" itemprop="dateModified">01/06/2014 à 18:09</time>

    Le tennisman suisse, tête de série n° 4, a échoué en huitième

    de finale face au Letton Ernests Gulbis, tête de série n° 18,

    en cinq sets.

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Le tennisman suisse Roger Federer réagit lors de son match contre le Letton Ernests Gulbis.<figcaption>Le tennisman suisse Roger Federer réagit lors de son match contre le Letton Ernests Gulbis. © DOMINIQUE FAGET / AFP</figcaption></figure>
     
     
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    Pour la première fois depuis 2004, Roger Federer ne participera pas aux quarts de finale de Roland-Garros, après sa défaite dimanche en huitième face au Letton Ernests Gulbis en cinq sets 6-7 (5/7), 7-6 (7/3), 6-2, 4-6, 6-3. Le Suisse, tête de série n° 4, restait sur neuf qualifications consécutives pour les quarts dans ce tournoi qu'il a remporté en 2009, et où il a été finaliste en 2006, 2007, 2008 et 2011.

    Federer est tombé sur un grand Gulbis (n° 18), dont la puissance l'a beaucoup gêné. Le Letton de 25 ans, insouciant et dilettante, a longtemps égaré son talent, avant de décider depuis deux ans de se consacrer à fond à son sport. Gulbis, qui atteint pour la deuxième fois de sa carrière seulement les quarts d'un tournoi du grand chelem - la première avait aussi eu lieu à Roland-Garros en 2008 - est l'un des hommes en forme du moment.

    Gulbis, pas impressionné par Federer

    Le Letton, qui affrontera en quart le Tchèque Tomas Berdych (n° 6), a remporté son premier titre à Nice, la semaine précédant Roland-Garros. Comme il l'avait promis, il ne s'est pas laissé impressionner par Federer. Très solide défensivement, il a aussi agressé son adversaire à la moindre opportunité avec son coup droit à la longue préparation.

    Le sort de ce match s'est peut-être décidé sur un point: un smash mal placé de Federer sur la première de ses deux balles de set à 5-3 pour lui dans la deuxième manche. Gulbis en a été relancé. Même s'il a ensuite piétiné furieusement sa raquette après avoir gâché deux balles de break à 5-5, le très ambitieux Letton a été le maître du jeu dans le tie-break, puis dans le troisième set.

    Pas affecté par le soutien du public à Federer

    Federer s'est repris dans le quatrième pour réussir un double break (5-2). Gulbis, se plaignant apparemment du bas du dos, a alors pris un temps mort médical. La coupure a été profitable au Letton, car il est passé à deux points de refaire son retard. Et c'est encore lui qui a attaqué le plus fort dans le cinquième set en réussissant le break le premier (2-0).

    Déterminé et pas trop affecté par le soutien inconditionnel accordé par le public parisien à Federer, Gulbis a réussi à préserver cette avance, pour infliger au Suisse sa première défaite en cinq sets à Roland-Garros (6 victoires sur 6 matches en 5 sets jusque-là).

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    L'Elysée réagit aux attaques de Guéant

    Par Marie-Laure Combes avec AFP

    Publié le 1 juin 2014 à 17h45Mis à jour le 1 juin 2014 à 17h45

     
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    Affaire Tapie : Sarkozy est "serein"

    © Reuters

    Claude Guéant a dénoncé un scandale d'Etat sur Europe 1. La présidence de la République assure avoir "agi dans le strict respect de la loi".

    "Strict respect de la loi". Il n'a pas mâché ses mots dimanche matin sur Europe 1. Invité du Grand Rendez-vous, Claude Guéant a accusé l'Élysée d'être à l'origine d'"un scandale d'État" en transmettant des archives de l'ancien président Sarkozy à la justice, dans l'affaire de l'arbitrage Tapie-Adidas. Dans l'après-midi, la présidence de la République a répondu à ces attaques en affirmant avoir "agi dans le strict respect de la loi et des réquisitions de l'autorité judiciaire".

    Le palais de l'Elysée précise que "dans le cadre de l'instruction suivie par le juge Tournaire et sur la demande expresse de ce dernier, elle lui a communiqué les seuls éléments d'information requis qui se trouvaient disponibles dans les services de l'Élysée".

    "Instrumentalisation de la justice". Claude Guéant a été entendu la semaine dernière dans l'enquête sur l'arbitrage Tapie-Adidas. Sorti après 30 heures de garde à vue mercredi, il doit être convoqué ultérieurement par les juges. Sur Europe 1, l'ancien secrétaire général de l'Elysée et ancien ministre de l'Intérieur a notamment dénoncé la transmission aux juges par la présidence de la République d'archives de l'ancien président. "Nous savons qu'il y a au sein de l'Etat, une utilisation de l'Etat, une structure, une organisation qui est faite à coups de violations de secrets de l'instruction et de l'enquête et à coups d'instrumentalisation de la justice pour dénigrer Nicolas Sarkozy, pour le détruire, et avec lui ses principaux collaborateurs", a-t-il déclaré.

    Des documents fournis. Selon une source proche du dossier, les juges d'instruction ont demandé à l'Élysée, en mars 2013, de leur envoyer "tous documents" conservés à la présidence de la République en lien avec le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Toujours selon la même source, l'Élysée répondait en avril 2013 que concernant Claude Guéant, son "fonds d'archives papier" n'avait pas été versé aux Archives nationales et qu'il n'en avait pas été trouvé trace à la présidence de la République. Mais la présidence de la République a bien fait parvenir aux juges divers documents, comme ceux-ci le lui demandaient.


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  • Affaire Tapie : Guéant se dit victime

    d'« un scandale d'Etat »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-01T11:34:30+02:00" itemprop="datePublished">01.06.2014 à 11h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-01T17:43:34+02:00" itemprop="dateModified">01.06.2014 à 17h43</time>

     

     

     

    Quatre jours après la levée de sa garde à vue dans le cadre de l'affaire Tapie, l'ancien ministre de l'intérieur Claude Guéant a affirmé dimanche 1er juin, au micro d'Europe 1être victime d'un « scandale d'Etat ».

    Selon lui, les documents qu'on lui a montrés lors des interrogatoires de garde à vue ont été produits par « l'Elysée d'aujourd'hui ». Les « archives de Nicolas Sarkozy appartiennent à celui qui les a faites et aux Archives nationales » et ne doivent, selon lui, pas être divulguées par l'exécutif actuel.

    « DISTILLATION DE PSEUDO INFORMATIONS » 

    « C'est une violation du secret de l'instruction et de l'enquête pour dénigrer Nicolas Sarkozy », a-t-il affirmé. Cette « distillation des pseudo informations sur des pseudo affaires [sert à] faire diversion à des moments précis de la vie politique »,a-t-il expliqué.

    Il a donné pour exemple « la divulgation [par l'Elysée] du contenu des conversations téléphoniques [de Nicolas Sarkozy] enregistrées dans un cadre judiciaire avant les élections municipales ».

    « STRICT RESPECT DE LA LOI » 

    Dans un communiqué publié dimanche en fin d'après-midi, l'Elysée a rappelé avoir « communiqué les seuls éléments d'information requis qui se trouvaient disponibles dans les services de l'Élysée  » et « avoir agi dans le strict respect de la loi et des réquisitions de l'autorité judiciaire ». 

    Lire les décryptage : Les sept affaires qui menacent Claude Guéant


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  • Entre François Hollande et sa majorité,

    il y a comme un (gros) doute

     

    Créé le 01/06/2014 à 17h02 -- Mis à jour le 01/06/2014 à 17h10      lien

    <aside>François Hollande le 30 mai 2014 à Rodez.

    François Hollande le 30 mai 2014 à Rodez. P. PAVANI / AFP

    </aside>

    POLITIQUE - Désormais, certains n'hésitent plus à imaginer une primaire en 2017 pour éliminer François Hollande de la course à la présidentielle 201...

    «Avouons-nous que la relation de François Hollande avec les Français pose un problème». Par cette simple phrase lâchée mardi dernier lors de la réunion du groupe PS, le député du Nord Guy Delcourt a ouvert la boîte de Pandore. Même Claude Bartolone, le lendemain, a dû valider cette analyse sur France Inter, reconnaissant un «problème» entre le chef de l’Etat et les Français.

    Un gouffre entre Valls et Hollande

    Il faut dire qu’à moins de 20% de popularité quand son Premier ministre lui est largement préféré, prétendre l’inverse tient de l’exercice d’équilibrisme. Désormais, les critiques en illégitimité de François Hollande ne sont plus circonscrites simplement à la droite, au centre, ou au FN et les langues se délient pour réclamer une primaire pour 2017 ou craindre une crise de régime… . Du Figaro, au Parisien, en passant par Le Monde, les articles se multiplient dans lequels des responsables socialistes ou des ministres, en off,  s’interrogent sur la possibilité qu’il ne finisse pas son mandat,  ou évoquent le président en 2017 en disant «s’il est candidat». Bref, «Trois ans c’est long», résume en titre de Une page le Parisien ce dimanche avec la photo d’un François Hollande perplexe.

    Et il peut. Car un sondage paru vendredi dans le Figaro montre que 81% des Français jugent que tout Président qu’il est, François Hollande devrait se soumettre à une primaire s’il souhaite concourrir pour 2017. Et  seuls 3% des sondés  souhaiteraient qu’il se présente de nouveau en 2017 contre 26% pour Manuel Valls. Chez les sympathisants socialistes, c’est 15% contre 40%... Un désaveu. Cet écart, pour ne pas dire ce gouffre de popularité entre Matignon et l’Elysée, participe d’ailleurs à accroître l’idée d’une crise de régime avec un Premier ministre qui croquerait le Président et qui pourrait le concurrencer pour 2017.

    La primaire c'est plus tabou

    Car l’organisation de cette primaire à gauche est maintenant posée sur la place publique... pour écarter François Hollande de 2017. Plusieurs ténors du PS ne cessent de plaider pour son organisation, quel que soit le choix de François Hollande. «Il n'y a aucune raison de considérer que la candidature de François à la prochaine présidentielle serait automatique parce qu'il serait le sortant», lâchait mercredi la sénatrice sénatrice Marie-Noëlle Lienneman, oubliant qu'au contraire, cela irait à l'encontre de la pratique de la Vème République. «Cette question [d’organiser la primaire ndlr] n’est pas taboue et je fais partie des parlementaires qui souhaitent une forme de sortie de la 5e République telle qu’on l'a connue, lorsqu'un monarque décide seul de se représenter ou pas», expliquait le lendemain Laurent Baumel. Ni l’un ni l’autre ne peuvent être soupçonnés de travailler pour Manuel Valls puisqu’ils font partie de ces députés frondeurs, qui ont entamé une lutte parlementaire avec l’exécutif.

    C’est bien le problème de François Hollande: depuis la claque sans précédent des municipales et le remaniement qui a suivi, et provoqué la sortie des écologistes de la majorité, il fait face à une rebellion tenace dans ses rangs. Ils n’étaient que 11, et c’était déjà énorme, à ne pas voter la confiance à Manuel Valls. Mais ils étaient 41 à ne pas voter le pacte de stabilité qui doit mettre en musique la politique de l’offre voulue par François Hollande. Enorme! Et sans quelques abstentions des rangs de la droite et du centre, le texte aurait pu être rejeté. Car outre la remise en cause de sa communication, de telle ou telle décision, ils remettent en cause ouvertement le choix de politique générale du président:la politique de l’offre.

    Des frondeurs ragaillardis

    Et loin de s’essoufler, les «frondeurs» se sentent confirmé par la nouvelle claque historique des européennes. Ils s’organisent pour proposer une nouvelle plateforme d’idées à la gauche et contestent matin, midi et soir les choix de l’exécutif dans les médias. L’objectif, c’est de contraindre le chef de l’Etat à les écouter et à changer sa politique. De fait, c’est de l’affaiblir pour mieux peser. La nouvelle bataille se jouera sur le collectif budgétaire de juin, où une partie de la majorité compte bien se muer en opposition.  

    Evidemment, dans les rangs de la majorité, même rebelle, on ne songe pas que François Hollande puisse toutefois recourir à l’arme de la dissolution. Pour la gauche, ce serait probablement fatal. Et pas sûr que l’UMP attende rééllement cette solution puisque le parti est sans dessus dessous, mais surtout sans leader ni ligne politique. Il n’y a guère que le FN pour espérer ce scénario. 


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