• Otage américain décapité : Washington, Londres et Paris jugent «écoeurante» la vidéo

     

    Publié le 02.09.2014, 20h12 | Mise à jour : 22h49   lien 

    Londres, lundi 1er septembre 2014. Le premier ministre britannique David Cameron souhaite renforcer l'arsenal législatif contre les jihadistes originaires du royaume.

    Londres, lundi 1er septembre 2014. Le premier ministre britannique David Cameron souhaite renforcer l'arsenal législatif contre les jihadistes originaires du royaume. | (AFP PHOTO/PRU.)

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    Les Etats-Unis ont jugé «écoeurante» la vidéo diffusée par l'Etat islamique montrant la décapitation d'un deuxième otage américain, Steven Sotloff. La porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a précisé que l'administration américaine était en train d'«authentifier» ce document vidéo diffusé peu de temps auparavant sur Internet. <btn_noimpr>
     
     
    </btn_noimpr>Si ce meurtre est avéré, les Etats-Unis en seraient «écoeurés», a-t-elle dit.

    Dans la soirée, des parlementaires américains ont réclamé au président Barack Obama la mise en place urgente d'un plan pour vaincre l'Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. Le secrétaire d'Etat John Kerry sera ainsi convoqué prochainement à la Chambre des représentants pour une audition, a annoncé mardi le président de la commission des Affaires étrangères, Ed Royce.

    «Tout le monde estime que l'administration a besoin d'une stratégie, que le président doit expliquer aux Américains et au Congrès comment nous allons lutter contre cette menace», a-t-il déclaré. «Le leadership américain est essentiel. Ça ne veut pas dire l'envoi de soldats sur le terrain, mais des frappes aériennes et par drones, et beaucoup de diplomatie, ce qui continue à manquer», a dit le républicain. «Nous ne pouvons pas tergiverser, a ajouté le démocrate Eliot Engel. Nous devons agir, et nous devons agir vite». Barack Obama est critiqué à la fois par des membres de son camp démocrate et par des républicains pour avoir dit, la semaine dernière, que les Etats-Unis n'avaient «pas encore de stratégie» contre l'EI.

    Paris dénonce un «crime abominable» 

    De son côté le Premier ministre britannique David Cameron a, lui aussi, qualifié d'«absolument écoeurante et ignoble» cette vidéo. David Cameron a annoncé qu'il ferait une déclaration plus tard, alors que l'EI a également menacé de tuer un otage britannique. A la fin de cette nouvelle vidéo, un homme cagoulé menace d'exécuter un otage britannique, qu'il nomme David Haines, et met en garde les gouvernements contre tout soutien à « l'alliance diabolique de l'Amérique contre l'Etat islamique ».

    David Cameron a déclaré que Londres travaillait «dur pour assurer la sécurité des citoyens britanniques et nous allons continuer à faire tout ce que nous pouvons pour protéger notre pays et notre population de ces terroristes barbares». Il a annoncé qu'il allait réunir le comité d'urgence du gouvernement mercredi matin pour étudier les derniers événements.

    A Paris, le président français «condamne avec horreur, si elle est confirmée, une exécution abominable». François Hollande ajoute «cet acte barbare, après l'assassinat d'un autre journaliste (américain) James Foley, révèle la nature ignoble» de l'Etat islamique. Pour le chef de la diplomatie française cet assassinat «constitue, s'il est confirmé, un crime abominable». Dans un communiqué diffusé ce soir, Laurent Fabius ajoute: «C'est une nouvelle illustration de la barbarie sans limite de ce califat de la terreur qui doit être combattu avec la plus grande détermination».

    En visite à Paris, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a appelé mardi à une «approche collective et internationale» pour en finir avec la «barbarie» des groupes jihadistes en Irak et en Syrie. «Nous avons besoin d'une approche collective et internationale, qui prenne en compte les différents éléments nécessaires pour combattre ce phénomène : politique, militaire et social», a t-il affirmé.


     

     

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    Pour l'économiste Paul Krugman, la France est un malade imaginaire

    Par , publié le <time datetime="2014-08-29 09:24:00" itemprop="datePublished" pubdate="">29/08/2014 à 09:24</time><time datetime="2014-08-29 17:46:17" itemprop="dateModified">, mis à jour à 17:46   </time>lien 

    L'économiste américain Paul Krugman, dans une contribution au site du New York Times, estime que la situation économique en France est loin d'être catastrophique. Des propos qui n'auraient pas détonné dans la bouche d'Arnaud Montebourg. 

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    </aside><figure>Pour l'économiste Paul Krugman, la France est un malade imaginaire<figcaption>

     

    Paul Krugman est un économiste américain, prix Nobel d'Economie en 2008.

     

     

    REUTERS/Tim Shaffer

     

    </figcaption></figure></header>

    "L'hypocondrie de la France l'amène à accepter des remèdes de charlatans, devenant la véritable cause de sa détresse." Non, la phrase n'est pas d'Arnaud Montebourg, mais bien de Paul Krugman, économiste américain, prix Nobel d'économie 2008, difficilement soupçonnable de gauchisme forcené. Et pourtant, l'analyse qu'il livre sur la situation économique de la Francen'aurait pas dénoté dans la bouche du désormais ancien ministreévincé de Bercy.  

    D'ailleurs, Montebourg citait justement l'économiste pour appuyer son propos dans l'interview accordée à nos confrères du Monde la semaine dernière. Oui, celle-là même qui avait précipité sa chute, enclenché la crise gouvernementale et provoqué le remaniement ministériel. Car voilà un moment que Paul Krugman met en doute l'efficacité des politiques d'austérité en Europe, allant jusqu'à faire dire au site Business Insider que l'Américain est en fait le principal responsable de la chute du gouvernement Valls I. 

     

    Sans aller jusqu'à revendiquer cet hypothétique coup d'éclat, Paul Krugman persiste et signe ce mercredi dans une contribution publiée sur le site du New York Times sobrement intitulée "quel est le problème avec la France?". Il y développe un argumentaire en trois points, graphiques à l'appui, pour démonter le pessimisme qui domine de ce côté de l'Atlantique. 

    La faute à Hollande

    A ses yeux, le taux d'emploi en France n'a rien à envier à celui qui est observé aux Etats-Unis. Mieux, il lui est supérieur. Et tant pis si pour étayer sa démonstration, Krugman ne se base que sur le taux d'emploi des 25-54 ans quand le problème majeur du marché du travail en France concerne justement les jeunes et les séniors. Il ajoute que les déficits français ne sont pas plus catastrophiques que ceux observés aux Etats-Unis.  

    Enfin, il enfonce le clou en démontrant que la tendance déflationniste est avant tout un problème européen avant d'être hexagonal. Il pointe au passage la responsabilité de l'Allemagne, où les salaires n'augmentent pas assez vite, et celle des pays du sud, où ils ont au contraire baissé trop rapidement.  

    Pour Paul Krugman, "les données ne reflètent absolument pas l'histoire qui nous est racontée", mais ce n'est pas parce que les Etats-Unis ou l'Europe (qui présentent des symptômes et des problèmes très différents) ne vont pas mieux que la France va bien. Et pour Krugman, le responsable est tout trouvé: "Jusqu'à présent, la priorité de Hollande est de se serrer la ceinture (...) et le résultat est une sorte d'effet multiplicateur de l'austérité qui conduit la croissance à faiblir, aggravant les déficits et conduisant à toujours plus d'austérité." Vous ne rêvez pas, on dirait bien du Montebourg dans le texte. 


     


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  • Décapitation présumée d'un second otage

    américain: Paris dénonce «un crime abominable»

     

    Créé le 02/09/2014 à 22h12 -- Mis à jour le 02/09/2014 à 22h45  lien 
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    • Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius lors d'une conférence de presse à Bagdad le 10 août 2014
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    Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius lors d'une conférence de presse à Bagdad le 10 août 2014ALI AL-SAADI AFP

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    PROCHE-ORIENT - EI a publié ce mardi la vidéo de la décapitation d'un homme, qui pourrait être Steven Sotloff, journaliste américain kidnappé en août 2013 en Syrie...

    «L'assassinat du journaliste américain Steven Sotloff par les terroristes de l'Etat Islamique, quelques jours après celui de James Foley, constitue, s'il est confirmé, un crime abominable», a déclaré mardi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. «C'est une nouvelle illustration de la barbarie sans limite de ce califat de la terreur qui doit être combattu avec la plus grande détermination», a ajouté le ministre dans un communiqué.

    De son côté, François Hollande a condamné «avec horreur, si elle était confirmée, l'exécution abominable d'un Américain», le journaliste Steven Sotloff, dans un communiqué publié par l'Elysée. «Cet acte barbare, après l'assassinat d'un autre journaliste (américain) James Foley, révèle la nature ignoble» de l'Etat islamique qui a revendiqué cet assassinat.

    .@fhollande condamne avec horreur, si elle était confirmée, l’exécution abominable de Steven SOTLOFF http://t.co/7qnahJJ00m

    — Élysée (@Elysee) 2 Septembre 2014


    La décapitation de Steven Sotloff, 31 ans, a été revendiqué par l'EI dans une vidéo non encore authentifiée diffusée sur Internet mardi, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

    Kidnappé en Syrie

    Porté disparu depuis douze mois, Sotloff aurait été kidnappé le 4 août 2013 à Alep, en Syrie, près de la frontière avec la Turquie. Ce fin connaisseur du Moyen-Orient couvrait depuis plusieurs années le monde musulman.

    Natif de Miami (Floride, sud-est) et diplômé en journalisme de l'Université de Central Florida, il a travaillé pour le magazine Time, l'hebdomadaire américain Christian Science Monitor, la publication Foreign Policy et, plus récemment, pour le journal World Affairs.

    Il y a deux semaines, le meurtre par l'EI du reporter américain James Foley avait fait l'effet d'un électrochoc aux Etats-Unis et avait été vivement condamné dans le monde.

     A.D. avec AFP

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  • Qui est Steven Sotloff, le journaliste américain tué par l'Etat islamique ?

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-02T21:30:52+02:00" itemprop="datePublished">02.09.2014 à 21h30</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-02T22:09:11+02:00" itemprop="dateModified">02.09.2014 à 22h09    </time>lien

     
    <figure>Steven Sotloff.</figure>

    C'était le 4 août 2013. Le journaliste américain Steven Joel Sotloff, 31 ans, venait d'entrer dans le nord de la Syrie par la frontière turque et était enlevé par des djihadistes près d'Alep, rapporte le Washington Post. Treize mois plus tard, mardi 2 septembre, l'Etat islamique a diffusé une vidéo dans laquelle un djihadiste décapite un homme identifié comme Steven Sotloff.

    Si la vidéo n'a pas encore été  authentifiée, elle présente toutefois les mêmes caractéristiques que celle montrant la mort d'un autre journaliste américain, James Foley, diffusée le 20 août. Dans cette dernière, le bourreau affirmait d'ailleurs que Steven Sotloff serait le prochain à mourir, si les Etats-Unis ne cessaient pas leurs bombardements contre les positions de l'Etat islamique (EI) en Irak.

    Difficile, pour l'heure, de trouver des éléments qui permettent d'esquisser un portrait, qu'il soit personnel ou même professionnel, de Steven Sotloff. Son nom est moins connu que celui de James Foley, notamment parce que sa famille avait choisi de taire son enlèvement, dans l'espoir qu'une moins forte médiatisation lui permettrait d'être plus en sécurité.

     

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    « UN VOYAGEUR »

    Originaire de Miami, Steven Sotloff, qui restait un fervent supporteur du club debasket des Heats, est diplomé en journalisme de l'université d'Orlando, selon son profil LinkedIn, sur lequel il se présente comme « un voyageur ». Steven Sotloff a ainsi vécu au Yémen pendant plusieurs années et parlait arabe couramment, rapporte pour sa part The Telegraph.

    Sur son compte Twitter, encore actif, Steven Sotloff se présente comme un « philosophe engagé de Miami, actuellement en Libye et ayant collaboré avec The Time, The National Interest, Foreign Policy, CSM, The Diplomat, LWJ et plus ». Il a aussi été l'invité régulier de CNN et de Fox News, note le site Heavy.com.

    Parmi ses publications notables pour le Time, un récit de l'attaque du consulat américain à Benghazi en septembre 2012, un reportage à Alep avec les civils, etun sur la Libye post-Kadhafi.

    Dans un tweet publié en septembre 2012, le journaliste expliquait avoir été la cible de tirs de l'armée syrienne, lors d'un précédent reportage dans le pays.

    UN PASSIONNÉ QUI VOULAIT UNE DERNIÈRE « BONNE HISTOIRE »

    Dans les colonnes du Daily Beast, son fixeur au moment de sa capture revenait sur ses derniers jours :

    « Il m'avait dit qu'il voulait arrêter le reportage pour quelque temps, au moins concernant les conflits au Moyen-Orient, et peut-être s'inscrire à une formation de retour en Floride. Mais il voulait d'abord en faire un dernier en Syrie. Il disait qu'il voulait une bonne histoire. »

    Ce témoin des derniers jours libres de Sotloff le dépeint comme un journaliste expérimenté et prudent, qui avait déjà été en Syrie durant la guerre, mais aussi en Libye, en Egypte et au Yémen. Une passion pour le Moyen-Orient que ses nombreux tweets sur les troubles en Libye et en Syrie viennent confirmer.


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  • Ebola: Des Japonais annoncent un test de détection efficace en 30 minutes

     

    Créé le 02/09/2014 à 09h50 -- Mis à jour le 02/09/2014 à 09h57
    <aside>lE VIRUS eBOLA SE PROPAGE.

    lE VIRUS eBOLA SE PROPAGE. NIAID/NEWSCOM/SIPA

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    EPIDEMIE - Ces chercheurs ont développé une nouvelle méthode pour détecter la présence du virus…

    Des chercheurs japonais ont indiqué mardi à l'AFP avoir développé une nouvelle méthode pour détecter la présence du virus Ebola en 30 minutes, avec une technologie qui pourrait permettre de diagnostiquer rapidement l'infection même dans des pays où les équipements font défaut.

    >> Dix questions sur le virus Ebola, à découvrir ici

    Le professeur Jiro Yasuda et son équipe de l'Université de Nagasaki (ouest) affirment que leur processus est non seulement efficace dans des délais très courts, mais également moins cher que le système actuellement utilisé en Afrique de l'Ouest où le virus a déjà tué plus de 1.500 personnes dans quatre pays.

    Gènes spécifiques du virus

    Les chercheurs ont mis au point ce que l'on nomme en biologie une «amorce» qui amplifie seulement les gènes spécifiques du virus Ebola lorsqu'il est présent.

    De l'acide ribonucléique (ARN) est extrait des éventuels virus présents dans un échantillon de sang, après la désactivation de ceux-ci.

    A partir de ces informations de codage, est créée une séquence ADN qui est mélangée à l'amorce dans une éprouvette. Le tout est ensuite chauffé à 60-65 degrés Celsius.

    La méthode actuelle prend une à deux heures

    Si Ebola s'y trouve, l'ADN spécifique au virus est amplifié en 30 minutes et, le cas échéant, le liquide dans l'éprouvette devient trouble, ce qui donne alors une confirmation visuelle de l'infection.

    Actuellement, une méthode appelée réaction en chaîne de la polymérase, ou PCR, est largement utilisée pour détecter le virus Ebola. Elle consiste à répliquer un gène plusieurs fois de suite afin d'avoir suffisamment de matière à analyser. Elle a pour inconvénient d'exiger du matériel spécifique et de prendre une à deux heures.

    «Le nouveau procédé japonais, lui, ne nécessite qu'un simple équipement de 0chauffe, alimenté par une batterie, et le tout ne coûte que quelques centaines de dollars, un prix que les pays en développement devraient être en mesure de payer», a précisé M. Yasuda.

    Prix modique

    «Nous n'avons pas encore reçu de demandes, mais serions heureux d'offrir ce moyen d'analyse qui est prêt», dit-il. L'épidémie du virus Ebola, transmis par contact avec les fluides corporels infectés, a mis le monde en alerte.

    L'organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà recensé 1.552 morts sur 3.069 cas détectés au Liberia, en Guinée, en Sierra Leone, au Nigeria et, depuis vendredi, au Sénégal où un premier patient a été confirmé, un étudiant guinéen ayant échappé à la surveillance dans son pays.

     20 minutes avec AFP

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