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    Tsipras veut la majorité absolue pour renégocier

    la dette

    en position de force

    <time>Publié le 23-01-2015 à 16h32 Mis à jour à 23h57  </time>
     
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    lien Des participants à un meeting électoral de Syriza, le 22 janvier 2015 à Athènes
 (c) Afp

    Des participants à un meeting électoral de Syriza, le 22 janvier 2015 à Athènes (c) Afp

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    Athènes (AFP) - Alexis Tsipras, président du parti de gauche grecque Syriza, favori des législatives dimanche, a appelé vendredi les Grecs à lui donner "une majorité absolue" afin de pouvoir avoir "les mains libres pour négocier" avec les créanciers du pays.

    "Nous savons que nous sommes à un pas de la majorité absolue au parlement", qui est "une nécessité si l'on veut avoir les mains libres et un fort pouvoir de négociation", a déclaré M. Tsipras lors d'une conférence de presse avec les médias grecs.

    Pour lui, "le 25 janvier sera un jour historique si le peuple grec le veut; on ne veut pas seulement que le résultat électoral soit une simple victoire de Syriza mais un triomphe historique du peuple", a-t-il indiqué.

    M. Tsipras a répété que Syriza respecte "les institutions européennes et les traités qui découlent de ces institutions mais pas la troïka qui ne fait pas partie de ce traité".

    "Au lendemain des élections il n'y aura ni +mémorandum+ d'austérité, ni troïka, ni (Antonis) Samaras (le Premier ministre conservateur actuel, ndlr), ni les puissances politiques qui ont engagé le peuple grec dans un processus de désastre", a déclaré Alexis Tsipras.

    Les "mémorandum" sont les conventions de prêts signés avec la troïka (le groupe constitué de membres des principaux créanciers du pays, UE, BCE, FMI) qui a prêté 240 milliards d'euros à la Grèce depuis 2010 en échange de mesures économiques très dures.

    Alexis Tsipras, qui veut négocier avec l'Europe la réduction de l'énorme dette du pays, (175% du PIB), a reconnu que "la voie de négociation ne sera pas facile".

    "Il faut de la détermination, l'unité nationale, une alliance sociale large pour que le pays puisse de nouveau rester debout (...), regagner sa dignité et jouer un rôle sur un pied d'égalité en Europe", a-t-il dit.

    Il s'est félicité des mesures de rachat de la dette souveraine annoncées jeudi par la BCE présidée par Mario Draghi. Selon lui, il y a ainsi "deux logiques" en Europe.

    D'abord, celle du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et de la chancelière allemande Angela Merkel, "la logique protestante, à savoir +Nous avons des règles, les règles ne sont pas modifiables, qu'elles conduisent à des résultats positifs ou négatifs, et nous mettons en œuvre les lois, qu'elles soient efficaces ou pas+", a-t-il dit.

    "L'autre logique", a poursuivi M. Tsipras, est celle du président de la BCE Mario Draghi, "qui a déclaré il y a deux ans qu'il ferait +whatever it takes+, ce qu'il faudra, y compris changer les règles si c'est pour sauver l'Europe".

    "Moi, a remarqué le président de Syriza, j'élargis ce principe: nous ferons ce qu'il faut pour sauver la cohésion sociale et la dignité de nos peuples".

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  • Le roi saoudien Abdallah est mort, Salmane lui succède

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    Ryad - Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est décédé vendredi après avoir régné de facto pendant 20 ans sur la première puissance pétrolière mondiale, et son demi-frère le prince Salmane, 79 ans, lui a aussitôt succédé sur le trône.

    Abdallah, âgé d'environ 90 ans, a été enterré dans l'après-midi à Ryad après la prière à la mosquée Imam Turki en présence de dignitaires arabes et étrangers dont le président turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, les dirigeants du Soudan et d'Ethiopie ainsi que des chefs d'Etat du Golfe.

    La dépouille recouverte d'une étoffe jaune a été transportée sur un brancard porté par des membres de la famille royale et déposée à même le sol avant qu'un responsable religieux n'entame la prière par Allah Akbar (Dieu est grand). Elle a ensuite été inhumée dans le cimetière voisin.

    Le palais royal a annoncé vendredi dans un communiqué le décès à 01H00 locales d'Abdallah et la nomination du prince héritier Salmane, 79 ans, comme son successeur. Souffrant d'une pneumonie, le feu roi était hospitalisé depuis le 31 décembre et son état de santé avait nécessité la mise en place d'un tube pour l'aider à respirer.

    Aussitôt après l'annonce de son décès, des dirigeants du monde entier ont rendu hommage à l'action de celui qui aura réussi à maintenir la stabilité du premier pays exportateur de brut, même si sa politique en matière des droits de l'Homme reste critiquée par les organisations non gouvernementales.

    - Pas de changement -

    Allié de Washington et des Occidentaux dans la lutte antijihadistes, Abdallah a officiellement gouverné le royaume ultraconservateur sunnite pendant une décennie mais il en tenait en réalité les rênes depuis l'attaque cérébrale dont avait été victime son demi-frère, le roi Fahd, en 1995.

    Dans son premier discours, le nouveau roi Salmane, qui souffre de problèmes de santé, a déclaré qu'il n'y aurait pas de changement de politique. Nous resterons, avec la force de Dieu, sur le chemin droit que cet Etat a suivi depuis sa création par le roi Abdel Aziz ben Saoud et ses fils après lui.

    Il a en outre annoncé dans un décret royal la nomination de Mohammed ben Nayef comme futur prince héritier et de l'un de ses fils, le prince Mohammed, comme ministre de la Défense.

    Après les funérailles du roi, les citoyens saoudiens seront invités à prêter allégeance au nouveau roi et au prince héritier Moqren, demi-frère d'Abdallah, au palais royal.

    Alors que le royaume tente de réaffirmer son leadership sur un marché pétrolier mondial en plein changement, le décès du roi a entraîné un sursaut en Asie des cours du brut mais à New York les prix ont ouvert en baisse, apaisées par la déclaration du nouveau roi sur une continuité dans la politique de son prédécesseur.

    Le royaume défend fermement le maintien à son niveau actuel de la production pétrolière de l'Opep, au risque de voir s'accélérer la chute des prix du brut (-50% depuis juin).

    Outre son poids pétrolier, Abdallah exerçait une très forte influence sur la politique régionale. Face à l'influence grandissante des groupes islamistes, Ryad a soutenu l'actuel président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et a joué par ailleurs un rôle clé dans le soutien à l'opposition au régime syrien, autorisant l'entraînement par l'armée américaine de rebelles sur son territoire.

    - 'Insensible aux droits de l'Homme' -

    Mais Abdallah a aussi déçu les attentes des réformateurs, notamment sur la liberté d'expression ou la place de la femme dans la société, qui ne peut toujours pas conduire.

    Amnesty International a dénoncé un régime insensible aux droits de l'Homme et accusé l'Occident de couvrir cette politique en raison du poids pétrolier du royaume et de son soutien dans la lutte antijihadistes.

    Principaux partenaires dans cette lutte, le président français François Hollande ainsi que le vice-président américain Joe Biden prévoient de se rendre en Arabie saoudite pour présenter leurs condoléances. Le prince Charles d'Angleterre et le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif y sont aussi attendus.

    Le président américain Barack Obama a été l'un des premiers à saluer la mémoire d'un ami précieux et d'un dirigeant sincère. Son homologue russe Vladimir Poutine a loué un homme politique sage et un dirigeant qui jouissait de l'amour et du respect de ses sujets. Et le Premier ministre canadien Stephen Harper a salué un ardent défenseur de la paix.

    Dans ce pays, qui a vu naître l'islam en 622 et abrite les deux principaux lieux saints musulmans à La Mecque et Médine, de nombreux Saoudiens se sont tournés vers les réseaux sociaux pour exprimer leur tristesse.

    Nous n'avons pas perdu un roi, nous avons tous perdu un père, a regretté sur Twitter une personne nommée Chaïma.


    (©AFP / 23 janvier 2015 16h02)


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  • Ligue 1 : défaite de l'OM à Nice

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-01-23T23:03:26+01:00" itemprop="datePublished">23.01.2015 à 23h03  lien </time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">La consternation d'André-Pierre Gignac, vendredi soir à Nice. </figure>

    Marseille, qui n'a plus gagné à l'extérieur depuis trois mois, s'est encore incliné à Nice (2-1) vendredi 23 janvier et pourrait même se voir déposséder de sa place de dauphin en cas de succès parisien à Saint-Etienne lors de cette 22e journée de Ligue 1.

    Les Marseillais avaient pourtant l'occasion de retrouver, certes provisoirement, une position de leader qu'ils avaient si longtemps occupée en début de saison. Mais en manque cruel d'efficacité, ils se sont laissés surprendre par les premiers buts respectifs en L1 de Romain Genevois (47e) et Niklas Hult (73e). Et donnent à Lyon l'occasion de prendre quatre points d'avance en cas de succès dimanche contre Metz.

    Quant aux Niçois, qui ont pourtant évolué en infériorité numérique pendant une grosse demi-heure après l'expulsion de Kevin Gomis (55e), ils s'offrent, mine de rien, un troisième succès consécutif en Ligue 1 et pointent en 9e position, en attendant les autres résultats du week-end.

    TROP D'OCCASIONS MANQUÉES POUR L'OM

    Humiliés 4-0 au Vélodrome lors de la phase aller, ils se sont surtout vengés en surpassant le voisin marseillais dans l'envie et l'agressivité. Absence de cadres – André Ayew et Romain Alessandrini en attaque, Benjamin Mendy, Nicolas Nkoulou et Rod Fanni en défense –, manque d'alternatives sur le banc (entrées en jeu d'Omrani et Bouttoba, comme contre Montpellier), les Marseillais ont laissé passer trop d'occasions pour espérer s'imposer à l'Allianz Riviera.



    Giannelli Imbula et frappe en force sous la barre (77e), les Marseillais n'ont pratiquement pas inquiété Mouez Hassen. L'attaque phocéenne était ainsi rendue quasi muette par la défense niçoise, à l'image d'André-Pierre Gignac mobilisé par ses tâches défensives sur les ailes.

    Et c'est la défense marseillaise qui s'est le plus mise en évidence... y compris à son désavantage. Si Brice Dja Djédjé s'en sortait plutôt bien sur son côté gauche, pressant haut et apportant de la percussion à l'attaque marseillaise, Mario Lemina se montrait d'autant moins à son avantage que Nice insistait sur son côté.

    Mais c'est sur coup de pied arrêté que les Niçois trouvaient la faille au retour des vestiaires, Romain Genevois poussant dans le but un ballon mal renvoyé par la défense marseillaise centré tendu par Valentin Esseyric. Et alors que Marseille tentait de revenir, Bauthéac lançait un contre et passait par dessus la défense pour Pléa, qui offrait le but à Niklas Hult.


     

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Le Conseil constitutionnel valide une déchéance

    de nationalité contestée

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-01-23T08:17:23+01:00" itemprop="datePublished">23.01.2015 à 08h17</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-23T11:20:42+01:00" itemprop="dateModified">23.01.2015 à 11h20  lien </time>

    L'essentiel

    • Le Conseil constitutionnel a rejeté la demande de l'avocat d'Ahmed Sahnouni qui contestait la déchéance
    • de nationalité de son client.
    • Depuis les attentats en région parisienne, le gouvernement réfléchit à inclure la mesure dans l'éventail
    • des outils de lutte contre le terrorisme.

    La façade du Conseil constitutionnel.

    L'avis était très attendu. Le Conseil constitutionnel a validé, vendredi 23 janvier, la déchéance de la nationalité française du Franco-Marocain Ahmed Sahnouni. Le Conseil avait été saisi le 31 octobre 2014 par le Conseil d’Etat, qui lui avait transmis une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

    Ahmed Sahnouni, né à Casablanca en 1970 et naturalisé français en février 2003, s'est vu retirer la nationalité française le 28 mai par un décret signé par Manuel Valls et le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve. Il avait été condamné en mars 2013 à sept ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Il est libérable à la fin de 2015.

    Un Français ne peut être déchu de sa nationalité – les traités internationaux interdisant la création d’apatrides –, mais l’article 25 du code civil permet de déchoir de sa nationalité un binational condamné pour atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation ou terrorisme. La déchéance ne peut être prononcée que dans un délai de dix ans à compter des faits, et dix ans après l’acquisition de la nationalité française – quinze ans pour terrorisme. La déchéance de nationalité a été utilisée huit fois depuis 1973.

    La décision du Conseil, dans un climat qui n’incite guère à renforcer les droits de la défense pour les personnes condamnées pour terrorisme, n’est pas une surprise. La haute juridiction avait déjà statué sur un point semblable en 1996, et considéré que la différence de traitement des personnes nées françaises ou ayant acquis la nationalité ne violait pas le principe d’égalité. Il avait seulement réservé le délai de quinze ans aux seuls faits qualifiés de terrorisme.

    Lire aussi : Les contradictions de Manuel Valls sur la déchéance de nationalité

    UN OUTIL DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME

    Le premier ministre, Manuel Valls, n'exclut pas de faire de cette mesure un outil de la lutte contre le terrorisme. « Une question légitime se pose sur les conséquences auxquelles on s'expose quand on décide de s'en prendre à la nation à laquelle on appartient, soit parce qu'on y est né, soit parce qu'elle vous a accueilli », a-t-il expliqué.

    Pour les djihadistes étrangers, M. Valls a précisé que vingt-huit expulsions administratives avaient eu lieu ces trois dernières années. Pour les djihadistes français, il a annoncé « une réflexion transpartisane sur la réactivation de la peine d'“indignité nationale” ». Et, pour les binationaux, il a rappelé que le Conseil constitutionnel se prononcerait vendredi sur la « décision individuelle prise en 2014 » par le gouvernement.

    Lire aussi notre décryptage : Non, on ne peut pas déchoir de sa nationalité « toute personne qui part faire le djihad »

    « DES FRANÇAIS PLUS FRANÇAIS QUE D'AUTRES ? »

    Devant le Conseil, présidé par l'ancien premier ministre Lionel Jospin, son avocat Nurettin Meseci a plaidé le 13 janvier la rupture d'égalité entre Français de naissance et Français naturalisés introduite, selon lui, par ce texte. « Existe-t-il des Français plus français que d'autres ? », a lancé l'avocat. « Si le législateur imagine que la lutte contre le terrorisme passe par la déchéance de la nationalité, il se trompe, c'est un mauvais chiffon agité devant l'opinion publique », a-t-il aussi estimé.

    L'avocat a également dénoncé la disproportionnalité d'un texte qui a fait passer en 2006 de dix à quinze ans la période pendant lesquelles peut être prononcée une déchéance de nationalité, après son acquisition et après la commission des faits terroristes pour lesquels l'individu est condamné. Il a enfin critiqué « un détournement de procédure » visant, selon lui, « à expulser son client vers le Maroc, où il risque d'être condamné à vingt ans de prison » pour les mêmes faits.

    Intervenant ensuite pour l'association « SOS-Sans-papiers », Me Henri Braun a estimé que la déchéance de la nationalité méconnaissait le respect au droit à la vie privée car il s'accompagnait souvent d'une expulsion qui séparait les familles. Il a également considéré que le texte constituait « une atteinte injustifiée aux situations légalement acquises ».

    Lire : Déchéance de nationalité : une impossibilité juridique ?

    LE GOUVERNEMENT POUR LE REJET DE CETTE QPC

    Le représentant du gouvernement, Xavier Pottier, a estimé que les deux premiers griefs évoqués étaient « infondés », et les deux autres, « inopérants ». Il a réclamé en conséquence le rejet de la QPC.

    Le Conseil constitutionnel a déjà jugé le grief de l'inégalité et considéré en 1996 qu'« eu égard à la gravité particulière que revêtent par nature les actes terroristes, cette sanction a pu être prévue sans méconnaître les exigences des droits de l'homme », a-t-il rappelé.

    Quant à l'allongement de dix à quinze ans, il l'a justifié par « la stratégie mise en œuvre par certains réseaux terroristes consistant à implanter des “cellules dormantes” dont certains des membres s'efforcent d'acquérir la nationalité du pays d'accueil et ne passent à l'action que longtemps après ».

    Lire aussi : Indignité nationale : « La France aurait beaucoup à perdre »

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    Cazeneuve : 73 djihadistes français tués en Syrie et en Irak

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-01-22T22:28" itemprop="datePublished" pubdate=""> 22/01/2015 à 22:28</time>

    Le ministre de l'Intérieur a défendu la mesure d'interdiction de sortie du territoire, qui "sera efficace et permettra d'éviter bien des risques".

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Bernard Cazeneuve a avancé le chiffre de 73 djihadistes français tués en Irak et en Syrie. <figcaption>Bernard Cazeneuve a avancé le chiffre de 73 djihadistes français tués en Irak et en Syrie. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP </figcaption> </figure>
     
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    Soixante-treize Français ont été tués "sur le théâtre d'opérations terroristes" en Syrie et en Irak, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve jeudi soir dans l'émission "Des paroles et des actes" de France 2. Le dernier bilan fourni par le gouvernement début janvier faisait état de près de 70 djihadistes français morts dans ces pays, sur quelque 1 400 Français concernés par les départs pour le djihad.

    Grâce à la dernière loi antiterroriste votée par le Parlement à l'automne, dès lors qu'il y a une "suspicion d'engagement dans ces opérations en Irak, en Syrie ou ailleurs", on peut "mettre en place une interdiction de sortie du territoire, prendre les pièces d'identité" des djihadistes présumés, a plaidé Bernard Cazeneuve.

    Ceux qui reviennent sont "psychologiquement détruits"

    "Si nous les laissons partir, ils s'engagent dans des exactions", a expliqué le ministre évoquant les "vidéos de décapitation, de crucifixion". "Quand ils reviennent, s'ils n'ont pas été détruits physiquement sur place", les djihadistes sont "psychologiquement détruits" et "plus dangereux qu'avant qu'ils ne soient partis", a-t-il estimé. "Cette mesure sera efficace et permettra d'éviter bien des risques", a ajouté le ministre de l'Intérieur.

    Après les attentats de Paris, le gouvernement a annoncé, entre autres, la création de 1 400 postes dépendant du ministère de l'Intérieur (dont 1 100 pour le seul renseignement) et 425 millions de crédits d'investissement et d'équipement en trois ans pour améliorer les moyens et les systèmes informatiques.

    </article>

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