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    Défense : après les attentats, Hollande allège

    les coupes prévues

    Les Echos | <time datetime="2015-01-21T14:32:33+01:00">Le 21/01 à 14:32, mis à jour à 15:47  lien </time>
    Francois Hollande salue des officiers de police lors d'une cérémonie à la Préfecture de Paris le 8 janvier 2015. - AFP PHOTO/POOL/ Remy de la Mauviniere
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    La Défense supprimera 7.500 postes de moins que prévu sur la période 2015-2019, dont 1.500 dès 2015, a annoncé mercredi le président de la République.

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    Plus question, après les attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier, de continuer à passer le rabot sur les effectifs de la Défense. Surtout après que les équipes du Raid, du GIGN, du GIPN, tout comme les militaires appelés en renfort dans le cadre du Plan Vigipirate relevé au niveau "alerte attentat", ont retrouvé la faveur, voire la ferveur, des Français.

    Lors d'un conseil de défense à l'Elysée, le président de la République, François Hollande "a décidé de réduire de 7.500 les déflations d'effectifs prévues pour le ministère de la Défense sur la période de 2015 à 2019 par la loi de programmation militaire, dont 1.500 dès l'année 2015", a indiqué l'Elysée dans un communiqué publié mercredi. A cette fin, la loi de programmation militaire sera actualisée "d'ici à cet été" à la demande du président.

     

    Les effectifs maintenus "permettront de renforcer la protection intérieure et de contribuer au renforcement du renseignement et de la cybersécurité", a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

    Rythme revu et adapté

    Cette annonce confirme un engagement pris dès le 14 janvier. Venu présenter ses voeux aux forces armées sur le porte-avions « Charles-de-Gaulle » en partance pour le Golfe, François Hollande avait annoncé qu'il comptait mettre un frein à la restructuration en cours au sein des armées « La situation exceptionnelle que nous connaissons doit nous conduire à revenir sur le rythme des réductions d'effectifs qui avait été programmé dans la loi de programmation militaire sur les trois prochaines années. Ce rythme doit être revu et adapté », avait-t-il déclaré devant plusieurs centaines de marins.

     

    Il était temps de conforter la Grande Muette, ébranlée par des restructurations à répétition. Nicolas Sarkozy avait en effet décidé de supprimer 54.000 postes, François Hollande a alourdi la facture de 25.800. Cette année, 7.500 postes devaient être supprimés, puis 7.500 en 2016, 7.300 en 2017 et 3.500 en 2018.

    A la fin de 2013, l'armée française comptait 278.000 personnels civils et militaires. Dans un entretien aux "Echos", le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a appelé ce matin à renforcer ses effectifs .

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  • Terrorisme : Cazeneuve veut

    « responsabiliser » les géants du Web

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-01-20T16:45:36+01:00" itemprop="datePublished">20.01.2015 à 16h45</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-20T18:51:38+01:00" itemprop="dateModified">20.01.2015 à 18h51</time> | Par

    « Responsabiliser les acteurs de l'Internet » : c'est le message qu'a martelé Bernard Cazeneuve, mardi 20 janvier, au Forum international de la cybersécurité à Lille, quelques jours après les attentats qui ont frappé la région parisienne. « Ils doivent avoir un rôle de vigilance », a précisé le ministre de l'intérieur :

    « Quand je vois sur certains réseaux sociaux des propos qui sont de véritables appels à la haine, de l'antisémitisme mais aussi de l'islamophobie, je me demande, pourquoi laisser ces phrases qui blessent ? »

    Bernard Cazeneuve avait annoncé la semaine dernière qu'il se rendrait « prochainement » aux Etats-Unis pour « sensibiliser » les grands opérateurs d'Internet comme Google, Facebook ou encore Twitter.

    « EMBRIGADEMENT »

    Actuellement, ceux-ci suppriment les contenus contraires à la loi ou à leurs conditions d'utilisation, sur demande des autorités ou après signalement des internautes. Mais cela peut parfois prendre du temps. Qui plus est, certains contenus, comme cette vidéo appelant à commettre des attentats en France, ne vont « pas à l'encontre des standards de la communauté [Facebook] » et restent donc en ligne.

    Le 13 janvier, Manuel Valls avait demandé à Bernard Cazeneuve de faire des propositions « dans les huit jours » sur le contrôle d'Internet et des réseaux sociaux, « plus que jamais utilisés pour l'embrigadement, la mise en contact et l'acquisition de techniques permettant de passer à l'acte ». Pourtant, la radicalisation des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly n'était pas passée par le Web.

    BLOCAGE DES SITES

    Lors du prochain conseil des ministres, mercredi, Bernard Cazeneuve devrait présenter une série de mesures. Il a déjà fait savoir que le décret d'application prévoyant le blocage administratif des sites faisant l'apologie du terrorisme serait publié dans les prochains jours.

    Cette mesure fait partie de la loi antiterroriste adoptée en novembre, qui permet d'imposer aux fournisseurs d'accès à Internet de bloquer ce type de sites, sans avoir recours à un juge, comme c'était auparavant la règle. Un dispositif contesté, qu'il est relativement aisé de contourner.

    Lire : L'impossible et controversé blocage des sites Internet djihadistes

    Bernard Cazeneuve, accompagné de son homologue allemand, Thomas de Maizière, a aussi jugé « nécessaire que [la] riposte soit commune, européenne, internationale » face à l'activité en ligne des groupes terroristes. Depuis les attentats, environ 1 300 piratages de sites ont été revendiqués par des islamistes radicaux et 25 000 messages haineux ou soutenant les attentats ont été signalés sur la plate-forme Pharos, a affirmé le ministre.

    DES MESURES CONTESTÉES

    Le détail des mesures proposées ne sera communiqué que mercredi, mais le ministre de l'intérieur a déjà affiché un objectif : renforcer la coopération entre les organismes de surveillance d'Internet et de lutte contre la criminalité en ligne des différents pays, comme l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information en France, chargée de la protection de l'Etat et de ses infrastructures.

    Un positionnement qui fait frémir certains défenseurs des libertés numériques, qui dénoncent le risque d'instauration d'une censure dans le cadre d'un combat pour la liberté d'expression.

    Des critiques dont Bernard Cazeneuve se défend. Ces mesures ne sont pas là « pour faire qu'Internet soit moins un espace de liberté » mais, pour lui, « l'éthique de la responsabilité doit s'appliquer à cet espace de liberté ».

    Lire : Facebook précise pourquoi, et comment, il censure des photos et messages litigieux


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  • Aucune arme découverte lors

    de l'opération policière

    de Comines

    BELGIQUE | Mis à jour le mercredi 21 janvier 2015 à 11h30

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    Les habitants de 33 habitations de Comines ont été évacués de leur domicile ce mardi vers 17h45. L'intervention policière concernait un trafic d'armes, a-t-on appris mercredi matin auprès du parquet de Tournai. Si aucune arme ou engin explosif n'a été découvert lors de la perquisition, de nombreux objets pouvant être liés à l'affaire ont par contre été saisis.

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    Plus de 80 personnes évacuées à Comines "dans le cadre d'un opération policière" - © Tous droits réservés

     
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    Vers 17h45 mardi, la police a fait évacuer une série de maisons de la grand-rue du village de Ten Brielen, près de Comines. 82 personnes ont été dirigées vers l'office du tourisme de la Ville.

    Une fois les voisins en sécurité, la police locale, la police judiciaire fédérale et les services de déminage sont descendus sur place pour perquisitionner une habitation. L'opération s'est terminée vers 21h, ensuite les riverains ont commencé à pouvoir rentrer chez eux.

    On sait que l'opération menée se déroulait dans le cadre d'une commission rogatoire internationale délivrée notamment par les autorités françaises.   Ces dernières avaient requis les autorités judiciares belges afin de procéder à une perquisition au sein de l'habitation.  Ce dossier est lié à un commerce illégal d'armes.

    Les enquêteurs belges sont intervenus à la suite d'une commission rogatoire réclamée par le parquet de Lille. Celle-ci date d'avant les événements de Charlie Hebdo, a souligné le substitut tournaisien en charge du dossier.

    Flou total

    Les informations communiquées hier soir étaient très floues concernant ce dossier "Nous devons réunir tous les éléments auprès de différentes sources. Nous ne souhaitons pas communiquer actuellement car, en concertation avec le procureur du Roi, nous avons décidé de donner une information complète mercredi", avait expliqué le substitut Frédéric Bariseau à Belga, ne souhaitant pas confirmer qu'il s'agissait ou non d'une opération anti-terroriste.

    "L'opération a impliqué de nombreux services de police et nous ne communiquons pas sur des rumeurs", a-t-il conclu.

    Le parquet fédéral n'a pas été mis au courant de l'intervention.

    "Ils ont été évacués dans un centre mis à leur disposition. Nous étions en nombre et tout s'est déroulé dans le calme, l'ordre et la manière" commentait alors le commissaire Dauchy.

    L'opération a évidemment bien secoué ce petit village proche de la frontière.

    RTBF avec Belga

    </article>

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  • DIRECT.

    Lutte contre le terrorisme :

    Valls annonce

    la création de 2 680 emplois

    Cette annonce intervient alors que le nombre de personnes susceptibles de "passer à l'acte" sur le sol français a bondi de 130% en un an, selon le Premier ministre.

    lien

     

    <figure></figure> <section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-01-21T11:27:14+01:00" itemprop="dateModified">21/01/2015 | 11:27</time> , publié le <time datetime="2015-01-21T10:03:09+01:00" itemprop="datePublished">21/01/2015 | 10:03</time>

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    2 680 emplois supplémentaires vont être consacrés à la lutte contre le terrorisme, a annoncé le Premier ministre, Manuel Valls, au cours d'une conférence de presse à l'Elysée, mercredi 21 janvier. Parmi ces 2 680 emplois supplémentaires, 1 400 seront dédiés dans les trois prochaines années aux services de renseignement.

    Cette annonce intervient alors que 1 300 individus impliqués dans des filières jihadistes, et présents sur le sol français, doivent actuellement faire l'objet d'une surveillance renforcée, selon le chef du gouvernement. Ce nombre de personnes susceptibles de "passer à l'acte" est en augmentation de 130% sur un an.

    Manuel Valls a également formulé d'autres propositions, le tout pour un montant global de 450 millions d'euros en trois ans. Francetv info a retenu les principales :

    Un nouveau fichier de renseignement recensant les personnes condamnées pour terrorisme ou "membre d’un groupe de combat" va être créé. Les personnes seront contraintes à déclarer leur domicile et à se soumettre à des obligations de contrôle.

    • Lutter contre l’endoctrinement en prison. Des quartiers spécialement dédiés aux islamistes radicaux vont le jour dans les établissements pénitentiaires, à l'image de l'expérience menée à Fresnes (Val-de-Marne) depuis quelques mois. Le nombre d'aumôniers musulmans sera par ailleurs augmenté de 30%.

    La surveillance d’internet. Davantage de moyens vont être accordés aux services de l’Etat afin de lutter contre la propagande et l’embrigadement, aujourd'hui très présents sur les réseaux sociaux.

    Un meilleur équipement pour les forces de l’ordre est aussi à l’ordre du jour. L’Etat devrait ainsi acquérir de nouvelles armes pour lutter contre les terroristes qui utilisent désormais des armes lourdes.

    • La création d'une peine d'indignité nationale fera l'objet d'une "réflexion transpartisane", confiée par le Premier ministre au Parlement. Cette réflexion devra aboutir à des propositions d'ici à début mars. 

    Retrouvez ici l'intégralité de notre live #TERRORISME

    11h23 : Le nombre d'individus, qui se sont radicalisés et qui sont prêts à agir sur notre territoire, ne cesse d'augmenter, selon le Premier ministre. Manuel Valls estime qu'il faut surveiller au total 3 000 personnes sur le territoire.

    (FRANCE TELEVISIONS)

     

    11h28 : Les moyens humains et matériels annoncés coûteront 425 millions sur 3 ans, compensés par des économies dans tous les ministères.
     

    11h23 : Vous êtes nombreux à vous étonner du nombre de créations d'emplois annoncés et à vous questionner sur le financement d'un tel déploiement. Notre journaliste sur place donne des pistes de réponse.



     

    11h25 : 2680 emplois supplémentaires, vous pensez que vous en avez les moyens de prendre en charge ces mecs?
     

    11h25 : 1400 nouveaux emplois, c'est vraiment beaucoup, mais je pense que vous êtes sérieux Monsieur le Premier ministre
     

    11h20 : Manuel Valls a annoncé la création de 2 680 emplois "consacrés à la lutte contre le terrorisme" au cours des trois prochaines années.




    (FRANCE TELEVISIONS)

     

    11h13 : Peine d'indignité nationale : Valls propose une réflexion transpartisane au Parlement dans un délai de 6 semaines.
     

    11h13 : Manuel Valls demande une "réflexion transpartisane" sur la mise en place d'une peine d'indignité nationale, indique notre journaliste sur place, Ilan Caro.
     

    11h11 : "Un fichier sous contrôle d'un juge de personnes condamnées pour terrorisme sera créé pour permettre leur surveillance. Elles devront déclarer leurs adresses à intervalle régulier et informer les autorités de tout départ à l'étranger."



     

    11h18 : Le Premier ministre a annoncé l'arrivée de "60 aumôniers musulmans supplémentaires" dans les prisons.
     

    11h05 : "Le Président veut faire de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme une priorité."



     

    11h02 : "Les terroristes utilisent fréquemment les mêmes réseaux sociaux que le grand public. Notre plateforme de signalement de contenus illicites [Pharos] a reçu 30 000 signalements depuis le 7 janvier, soit six fois plus que d'habitude."
     

    11h04 : "60 millions d'euros seront alloués à la prévention de la radicalisation."



     

    10h56 : "Le ministère de l'Intérieur financera des gilets pare-balles pour les policiers municipaux, qui ont le droit à la sécurité."
     

    10h58 : "Au total, il y aura 2 680 emplois supplémentaires dans les différents services régaliens et de justice pour lutter contre la menace terroriste. C'est un effort massif, mais nécessaire pour assurer la sécurité."
     

    10h53 : "1400 nouveaux emplois seront crées au ministère de l'Intérieur en trois ans. Parmi eux, 1100 seront affectés au renseignement face au terrorisme"
     

    10h58 : "Le terrorisme a frappé comme jamais il n'avait frappé sur notre sol."
     

    10h59 : "Le nombre d'individus radicalisés pouvant passer à l'acte sur notre sol ne cesse d'augmenter. (...) Il faut surveiller près de 1 300 personnes pour leurs implications dans les filières terroristes en Syrie et en Irak. C'est une augmentation de 130%" en un an.
     

    11h01 : "En tout, ce sont 122 000 personnels, gendarmes, policiers, militaires, qui assurent la sécurité des synagogues, écoles juives, mosquées, établissements scolaires musulmans, et bâtiments publics."
     

    10h42 : "Le risque zéro n'existe pas, mais notre devoir, c'est d'agir."

    Une réponse forte
    aux attaques terroristes, qui ont fait 17 morts à Paris et à Montrouge (Hauts-de-Seine), il y a deux semaines. Manuel Valls annonce en ce moment de nouvelles mesures pour lutter contre le terrorisme en France.

     

    10h53 : A l'issue du Conseil des ministres, le Premier ministre dévoile de nouvelles mesures pour faire face au terrorisme. Regardez l'annonce en direct, ici.
     

    10h30 : A 10 heures, il est temps de faire un nouveau point sur l'actualité.

    • Quatre hommes, interpellés dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris, ont été
    mis en examen et écroués dans la nuit. Ils sont, "à ce stade", mis en examen pour "complicité" avec Amedy Coulibaly, a annoncé le procureur de Paris. Trois d'entre eux ont acheté du "matériel" dans des armureries pour le tueur de la prise d'otages de Vincennes.


    A 10h30, le Premier ministre doit dévoiler de nouvelles actions concrètes destinées à combattre le terrorisme. En attendant, francetv info fait
    le point sur les mesures actées et celles qui devraient voir le jour.


    • La Loire, l'Ardèche, la Drôme, la Mayenne, l'Orne et la Sarthe sont placées en vigilance orange neige et verglas par Météo France. L'Ille-et-Vilaine et la Manche ne sont plus concernées.

    • L'intersyndicale de routiers, qui mène une grève depuis dimanche soir,
    appelle aujourd'hui les salariés à "amplifier le mouvement". Elle dénonce "l'irresponsabilité" du patronat, qui refuse de revenir à la table des négociations salariales.
     

    09h50 : A 10h30, le Premier ministre doit dévoiler de nouvelles mesures concrètes destinées à combattre le terrorisme. En attendant, Francetv info fait le point sur les mesures actées et celles qui devraient voir le jour.
     

    09h44 : Le parquet a requis trois détentions provisoires et une incarcération. Les quatre suspects sont, "à ce stade", mis en examen pour "complicité" avec Amedy Coulibaly, a annoncé le procureur de Paris. Plus d'information à retrouver dans notre article.
     

    09h39 : "L'enquête a progressé sur le volet Coulibaly et non sur le volet Kouachi"
     

    09h31 : "En quatre mois, Michael A., l'un des hommes mis en examen, a échangé 362 messages et 13 appels avec Amedy Coulibaly, précise le parquet. Le 6 janvier, la veille de l'attaque contre Charlie Hebdo, 18 contacts téléphoniques ont été repérés entre les deux hommes."

    Quatre hommes interpellés dans l'enquête sur les attentats de Paris ont été mis en examen et écroués dans la nuit, a annoncé le procureur de Paris, François Molins. Les enquêteurs se sont notamment appuyés sur les contacts téléphoniques entre les suspects et Amedy Coulibaly et la géolocalisation des appareils.

     

    09h22 : Trois des quatre personnes mises en examen ont acheté du "matériel" dans des armureries pour Amedy Coulibaly, selon le procureur de Paris.



     

    09h21 : "Les quatre personnes ont été mises en examen. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs terroristes."

    Le procureur de Paris annonce que les quatre hommes âgés de 22 à 28 ans, suspectés d'avoir aidé Amedy Coulibaly, ont été placés en détention provisoire.

     

    09h19 : Les quatre hommes suspectés d'avoir aidé Amedy Coulibaly ont été placés en détention provisoire.
     

    09h11 : Levée de crayons, cette nuit, au Congrès américain lors du discours sur l'état de l'Union de Barack Obama. Le président américain a réaffirmé la solidarité et la compassion des Etats-Unis "avec toutes les personnes à travers le monde prises pour cibles par des terroristes (...) d'une école du Pakistan aux rues de Paris".

    (REUTERS)

    07h30 : "Dix jours avant, par hasard, la police contrôlait et lâchait Coulibaly", titre Le Canard enchaîné aujourd'hui. Amedy Coulibaly est au volant d'une voiture de location en compagnie d'Hayat Boumeddiene. En contrôlant ses papiers, les deux policiers découvrent la fiche active du jeune homme, signée de l'antiterrorisme. Les agents le signalent à leur hiérarchie sans que les services concernés ne réagissent.
     

    07h03 : Lutte contre le terrorisme, évolution des effectifs policiers et militaires, discours de François Hollande sur l'école : l'exécutif mène, aujourd'hui, une journée quasi intégralement consacrée aux "leçons" à tirer des attentats. Premier rendez-vous à 10h30 pour la conférence de presse du Premier ministre.


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  • VU DU MONDE ARABE :

    La troisième guerre mondiale

    La violence qui s’abat sur la planète est due à de multiples échecs. Celui d’Obama et de Poutine, pas à la hauteur de leur responsabilité. Et surtout celui des Etats du Moyen-Orient incapables de s’inscrire dans la modernité.
    Dessin de Arend. Dessin de Arend.

    Rien d'étonnant à la forte participation internationale lors de la manifestation historique de Paris [du 11 janvier contre le terrorisme]. Plus personne ne peut ignorer l'étendue du problème et des dangers. Plus personne ne peut dire que le problème concerne les autres et que son propre pays restera à l'abri de cette folie meurtrière.

    Cette participation internationale s'explique par la conviction que le monde glisse vers une "troisième guerre mondiale". A moins que ce ne soit déjà chose faite. Cela peut paraître excessif. En effet, il n'y a pas de front de guerre avec armées et chars déployés de part et d'autre. Mais c'est une guerre d'un autre genre, différente de celles qui avaient ravagé le monde au cours du XXe siècle.

    Cette troisième guerre mondiale est différente parce que, désormais, les théâtres de guerre sont multiples. Parce que ce sont de petits groupes, affiliés à de petites armées qui la mènent. Des groupes qui récusent l'idée même de frontières, tout comme ils refusent la coexistence avec ceux qui revendiquent d'autres idées qu'eux. C'est une guerre qui peut aussi bien se passer à la frontière d'un pays qu'au cœur d'une capitale. Il peut suffire d'un kamikaze pour semer l'effroi et ébranler un pays.

    Transformer le mode de vie des habitants

    Aucun pays au monde ne peut surveiller toutes les sources du danger, protéger toutes les infrastructures, monuments et autres endroits sensibles. Qui plus est, des combattants en petit nombre peuvent frapper n'importe quel supermarché, n'importe quelle école ou simplement des passants dans la rue.

    Nous assistons à des choses qui ne sont pas banales. Des gorges coupées, des bombes qui explosent dans la foule, des hommes qui veulent par leurs armes transformer le mode de vie des habitants.

    Le monde paie aujourd'hui le prix d'échecs politiques. Ces échecs sont incarnés par des hommes. Le premier d'entre eux s'appelle Barack Obama. Il a bien le droit de rappeler les soldats des théâtres de guerre sur lesquels les avait envoyés son prédécesseur George Bush. Mais il n'a pas le droit d'oublier la responsabilité internationale de la seule superpuissance au monde.

    Les forces américaines ont quitté l'Irak sans la moindre garantie pour éviter la guerre civile, dont le risque n'était un secret pour personne. De même, sa façon de traiter le conflit en Syrie n'a pas été à la hauteur de la responsabilité qui est la sienne, ni de la rationalité qu'on aurait été en droit d'attendre de lui.

    Crises identitaires

    Il y a quelqu'un d'autre dont on ne peut ignorer l'échec, à savoir le nouveau tsar Vladimir Poutine, dont beaucoup de gens vantent la supposée intelligence. On peut y ajouter son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lui aussi objet d'un flot de louanges pour ses supposées qualités.

    Poutine a fait preuve d'un grand talent pour se venger des Etats-Unis et pour réagir aux "humiliations" que l'Otan aurait infligées à la Russie. Mais Poutine n'a pas été, lui aussi, à la hauteur de sa responsabilité internationale.

    Le monde paie également le prix des terribles échecs des Etats du Moyen-Orient. Ils n'ont pas été capables de s'inscrire dans la modernité. Que des dictatures produisant des flots de discours de haine de l'autre. Depuis des décennies, les écoles du Moyen-Orient enseignent le fanatisme. Sans compter les échecs économiques et les injustices, ainsi que les crises identitaires qui ont permis aux fanatiques de prendre en otage le discours public et de s'arroger le droit de parler au nom du collectif.

    Nous sommes en effet au début d'une troisième guerre mondiale. Et notre responsabilité est plus grande que celle de l'Occident et de l'Otan.


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