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    Coulibaly pourrait être lié à l'agression d'un joggeur

    mercredi soir

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-01-10T14:30" itemprop="datePublished" pubdate=""> 10/01/2015 à 14:30</time> - Modifié le <time datetime="2015-01-10T14:37" itemprop="dateModified"> 10/01/2015 à 14:37</time>

    Un homme a été grièvement blessé par des tirs d'arme automatique mercredi soir à Fontenay-aux-Roses, où habitait le preneur d'otages.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La police enquête sur un éventuel lien entre Amedy Coulibaly et l'agression d'un joggeur, mercredi soir. <figcaption>La police enquête sur un éventuel lien entre Amedy Coulibaly et l'agression d'un joggeur, mercredi soir. © DR </figcaption> </figure>
     
     
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    La police enquête sur un éventuel lien entre Amedy Coulibaly et l'agression d'un joggeur grièvement blessé mercredi soir à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), a-t-on appris samedi de sources proches de l'enquête. Un homme âgé de 32 ans a été blessé par balle mercredi vers 20 h 30 alors qu'il faisait son jogging sur la promenade de la coulée verte dans cette commune des Hauts-de-Seine. Il a été touché à une jambe et dans le dos par plusieurs tirs d'arme automatique. Vendredi, son pronostic vital était engagé.

    "Les policiers étudient la piste d'un lien entre cette agression et Amedy Coulibaly", selon une source proche de l'enquête. Le preneur d'otages du supermarché casher de la porte de Vincennes "habitait dans cette même commune de Fontenay-aux-Roses et l'agression au eu lieu le jour de l'attentat de Charlie Hebdo", a expliqué une autre source.

    Amedy Coulibaly, délinquant multirécidiviste déjà condamné dans une affaire d'extrémisme islamiste, est soupçonné d'être l'auteur d'une fusillade mortelle jeudi matin à Montrouge (Hauts-de-Seine), au cours de laquelle une policière municipale a été tuée et un agent de la voirie grièvement blessé. Son ADN a été recueilli sur une cagoule laissée sur place, d'après le procureur de la République de Paris, François Molins. Sa compagne, Hayat Boumeddiene, est toujours activement recherchée.

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      Près de 23 000 personnes ont défilé ce matin à Nice en soutien aux victimes des terroristes. - AFP

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    Charlie Hebdo : rassemblements monstre dans toute la France

    Les Echos | <time datetime="2015-01-10T13:21:21+01:00">Le 10/01 à 13:21, mis à jour à 14:29</time>

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0204070529640-charlie-hebdo-rassemblements-dampleur-en-province-1081932.php?Cf8iAA11iy7g5oMw.99

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    Précédent

    Plusieurs villes n’ont pas attendu dimanche pour manifester en soutien aux victimes des terroristes. Plus de 100 000 personnes ont déjà défilé dans toute la France, à Nice, Pau, Orléans, Caen, Saint Nazaire, Martigues...

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    Le grand rassemblement républicain, en hommage aux victimes des actions sanglantes de trois jihadistes, notamment contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo, aura lieu dimanche à Paris. Exceptionnellement, il aura à sa tête une cohorte de dirigeants européens au premier rang desquels le chef de l’Etat François Hollande. Une manifestation qui s’annonce monstre.

    Mais dans plusieurs villes de provinces, des marches de grande ampleur sont organisées dès aujourd’hui. Tour d'horizon.

    A Nice, près de 23.000 personnes, selon la police, et 25.000 à 30.000, selon les organisateurs, se sont rassemblées. Un rassemblement important pour cette ville qui compte 350.000 habitants, la 5e de France. En silence, sans discours, la marche s’est étirée sur environ un kilomètre, sur la Promenade des Anglais, pour s’achever devant le monument aux morts où une gerbe a été déposée, en présence des représentants religieux de toutes les confessions.

     
     

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    Véritable marée humaine à pour la marche silencieuse

    A Pau, au moins 30 000 personnes, près de 40.000, selon la mairie organisatrice du rassemblement, ont participé samedi à la mi-journée à une marche silencieuse dans le centre de Pau, en hommage aux victimes des attentats à Paris. "C'est un formidable mouvement populaire (...) C'est beau et significatif, infiniment précieux", a déclaré à l'AFP le maire MoDem François Bayrou, à l'issue de la marche à travers le centre-ville, derrière une large banderole proclamant "Nous sommes tous Charlie", tenue par des lycéens.

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    : 35 000 personnes à selon la mairie. photos @SamouraiSister

     
     

    Plus de 22 000 personnes se sont également rassemblées à Orléans. Plusieurs personnalités politiques étaient présentes, dont les présidents du conseil régional du Centre, François Bonneau (PS), et du conseil général du Loiret, Eric Doligé (UMP), et le maire d'Orléans, Serge Grouard (UMP). Sur une banderole, on pouvait lire "Je Tu Il Elle, nous sommes tous Charlie". De nombreuses personnes brandissaient des pancartes "Je suis Charlie" et des crayons. La foule a défilé de la mairie à la place du Martroi, la grande place du centre ville où est érigée la statue équestre de Jeanne d'Arc. Selon une correspondante de l'AFP sur place, la foule voulait aussi rendre hommage aux otages tués vendredi dans l'épicerie casher, porte de Vincennes à Paris.

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    Plus de 22000 personnes aujourd'hui à pour Soutenir @Charlie_Hebdo_

     
     

    Les rassemblements prévus ce week-end en France (carte)

     

     

     

    Charlie Hebdo : les rassemblements ce week-end en France
     
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    Les rassemblements prévus ce week-end en France (carte)

     

    A Caen, environ 6.000 personnes se sont rassemblées devant le mémorial pour la Paix, selon une source proche du Mémorial. Les manifestants ont entonné sous la bruine la chanson « Ma liberté » de Serge Reggiani en brandissant des fleurs ou des crayons, devant le Mémorial.

    </section>Le député du Calvados Philippe Duron, le maire UMP de Caen Joël Bruneau, le président PS de la région Basse-Normandie Laurent Beauvais, étaient présents. Le directeur du mémorial de Caen Stéphane Grimaldi a anoncé que les 5è Rencontres internationales du dessin de presse auraient lieu du 10 au 12 avril prochains en présence de 40 dessinateurs du monde entier.
     
     
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    . Rassemblement au Mémorial de : nous sommes Charlie.

    <time class="dt-updated" datetime="2015-01-10T11:29:50+0000" pubdate="" title="Heure d'envoi : 10 Janv 2015, 11:29:50 (UTC)">12:29 - 10 Janv 2015</time> CitoyensDeLinfo

    ochains en présence de 40 dessinateurs du monde entier.

     

     

    A Lannion (Côtes d’Armor), le rassemblement a réuni quelque 3.500 personnes. A Bourges (Cher), ils étaient 4.000, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) entre 5.000 (police) et 10.000 (organisateurs).

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    : 10 000 personnes rassemblées ce matin à http://www.lechodelapresquile.fr/2015/01/10/charlie-hebdo-10-000-personnes-rassemblees-a-saint-nazaire/ 

     

    A Martigues (Bouches-du-Rhône) 4.000 personnes ont participé à une marche, selon la police municipale, dans cette commune de 47.000 habitants. A Miramas, selon la municipalité, « plus d’un millier de personnes se sont réunies ».

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    Rassemblement monstre à !

     
    Avec AFP

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  • La France n'en a pas terminé avec les menaces, prévient Hollande

    Source : Reuters 09/01/15 à 20:22

    Mis à jour le 09/01/15 à 21:07

     
    La France n'en a pas terminé avec les menaces, ont déclaré vendredi François Hollande et Manuel Valls après l'épilogue de trois journées meurtrières qui ont fait au moins 17 victimes et se sont soldées par la mort des trois meurtriers. /Photo prise le 9 janvier 2015/REUTERS/Youssef Boudlal
     

    La France n'en a pas terminé avec les menaces, ont déclaré vendredi François Hollande et Manuel Valls après l'épilogue de trois journées meurtrières qui ont fait au moins 17 victimes et se sont soldées par la mort des trois meurtriers.

    Lors d'une allocution solennelle, le chef de l'Etat a confirmé que la prise d'otages survenue vendredi à Paris dans une supérette casher avait fait quatre morts, qui s'ajoutent aux 12 morts de Charlie Hebdo mercredi et au décès d'une policière municipale jeudi à Montrouge (Hauts-de-Seine).

    Le meurtrier présumé de cette dernière, Amedy Coulibaly, est à l'origine de la prise d'otages de vendredi et a été tué lors de l'assaut des forces de l'ordre, quasi-simultané avec l'intervention des policiers et des gendarmes en Seine-et-Marne contre les auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo, Chérif et Saïd Kouafi, qui ont également été tués.

    "C'est bien un acte antisémite effroyable qui a été commis", a déclaré François Hollande à propos de la prise d'otages de Paris.

    Le président français a appelé à la vigilance, à l'unité et au refus de tout amalgame.

    "Ces illuminés, ces fanatiques n'ont rien à voir avec la religion musulmane", a-t-il souligné, exhortant à être "implacable" contre le racisme et l'antisémitisme.

    "La France, elle a fait face", a insisté François Hollande, qui défilera dimanche aux côtés des principaux dirigeants européens lors d'une "marche républicaine" à Paris.

    NE PAS BAISSER LA GARDE

    Pour le Premier ministre Manuel Valls, "il y aura un avant et un après".

    "Jamais la France n'avait connu trois attaques en trois jours, avec tant de morts, depuis des décennies", a-t-il poursuivi, précisant que François Hollande avait pris la décision du double assaut.

    "Il fallait agir de manière simultanée et assez rapidement. Ça aurait pu être plus long et encore plus dramatique", a-t-il déclaré sur TF1.

    Lui aussi a mis en garde contre de possibles nouvelles actions.

    "Nous pouvons encore subir ces attaques. (...) Nous ne devons pas baisser la garde", a-t-il dit.

    "Nous avons toujours considéré qu'à un moment ou l'autre nous pourrions être frappés. Nous avons déjoué des attentats mais, oui, il y a évidemment face à ce risque toujours des possibilités d'avoir des failles, de ne pas pouvoir suivre telle ou telle équipe, c'est pour cela que nous devons en tirer les leçons, analyser de près ce qui s'est passé", a-t-il commenté.

    François Hollande, a-t-il indiqué, a invité le gouvernement et les parlementaires à réfléchir à de nouveaux dispositifs contre ce défi sans précédent.

    "Nous avons engagé une guerre contre le terrorisme, pas contre une religion", a dit le chef du gouvernement.

    Dans un communiqué diffusé après l'intervention de François Hollande, Nicolas Sarkozy estime que "la guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, à la République par des barbares qui nient l’idée même de civilisation et les valeurs universelles de l’humanisme".

    (Sophie Louet et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

    © 2015 Reuters - Tous droits de reproduction réservés par Reuters.

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  • Charlie Hebdo: double assaut,

    agresseurs abattus,

    des otages tués

    Source : Reuters 09/01/15 à 18:36

    Mis à jour le 09/01/15 à 19:20

     
    A Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Les deux suspects de la tuerie de Charlie Hebdo ainsi que le preneur d'otages d'une supérette casher de Paris, Amedy Koulibaly, ont été tués vendredi lors d'assauts des forces de l'ordre. Au moins quatre otages ont été tués et cinq autres blessés dans la supérette et une personne qui se trouvait dans l'imprimerie où Saïd et Chérif Kouachi avaient trouvé refuge est sorti sain et sauf du bâtiment. /Photo prise le 9 janvier 2015/REUTERS/Christian Hartmann

    Les deux suspects de la tuerie de Charlie Hebdo et un preneur d'otages qui leur était lié ont été tués vendredi lors de deux assauts des forces de l'ordre, avec un bilan provisoire de quatre otages morts, a-t-on appris de sources policières.

    "Je salue la maîtrise, la compétence et le sang-froid des forces de l'ordre (...) qui ont permis l'efficacité dans l'intervention", a dit le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avant de se rendre sur le terrain.

    Chérif et Saïd Kouachi, en fuite depuis l'attaque mercredi de l'hebdomadaire satirique dans laquelle 12 personnes ont été tuées, s'étaient barricadés vendredi matin dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à 40 kilomètres au nord-est de Paris.

    Ils ont été tués lorsqu'ils sont sortis les armes à la main du bâtiment après un premier assaut mené par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et du Raid peu avant 17h00, dit-on de source policière.

    Une personne, cachée au premier étage du bâtiment où avaient trouvé refuge les suspects, est sortie saine et sauve de l'imprimerie, a-t-on appris auprès des gendarmes sur place.

    L'assaut de la supérette casher, dans le XXe arrondissement de Paris, est survenu une quinzaine de minutes plus tard, peu avant 17h15, à l'initiative du Raid et de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI).

    Au moins quatre otages ont été tués et cinq autres blessés, dont deux grièvement, sur une quinzaine de personnes retenues dans la supérette depuis 13h00, selon une source policière.

    FILIÈRE DJIHADISTE

    Le preneur d'otages, Amedy Koulibaly, 32 ans, meurtrier présumé d'une policière municipale jeudi à Montrouge (Hauts-de-Seine), a été tué dans l'assaut.

    "On soupçonne qu'il a tué plusieurs otages avant l'assaut", a-t-on dit de même source, ce qui pourrait expliquer pourquoi les forces de l'ordre sont intervenues aussi rapidement.

    Trois policiers ont été blessés lors de l'intervention, a-t-on précisé de source syndicale.

    Les trois meurtriers présumés se connaissaient, a-t-on confirmé de source policière, et appartenaient à la même filière djihadiste dite des "Buttes-Chaumont", un quartier de Paris.

    Selon des témoins et une source policière, Amedy Coulibaly a déclaré qu'il exigeait que les forces de l'ordre cessent leur opération en Seine-et-Marne avant de relâcher les otages qu'il détenait.

    Si le plus jeune des frères Kouachi, Chérif, avait été condamné en France pour avoir fait partie d'un réseau djihadiste-il avait été interpellé en 2005 alors qu'il s'apprêtait à se rendre en Irak pour y combattre, les autorités françaises n'ont pas fait état du même parcours pour l'aîné, Saïd.

    Mais des sources européennes et américaines proches de l'enquête ont déclaré jeudi à Reuters que Saïd Kouachi s'était rendu au Yémen en 2011 pour s'entraîner avec des militants islamistes liés à Al Qaïda.

    UN ENTRAÎNEMENT AU YÉMEN?

    Il serait resté plusieurs mois au Yémen pour s'entraîner avec les militants d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

    Un haut responsable des services de renseignement yéménites a précisé vendredi que Saïd Kaouchi avait rencontré l'ancien prédicateur d'Al Qaïda Anouar al Aoulaki lors de son séjour.

    Mais il n'a pas confirmé qu'il avait suivi un entraînement militaire, évoquant des études religieuses. Anouar al Aoulaki a été tué en septembre 2011 dans une frappe de drone américain.

    A Paris, les élèves de dizaines d'écoles, collèges et lycées ont été confinés dans le cadre du dispositif "alerte attentat". La mairie du IVe arrondissement avait demandé à titre préventif la fermeture de tous les commerces de la rue des Rosiers, coeur du quartier juif de la capitale et cible d'un attentat en 1982.

    Lors d'une réunion avec des préfets, le Premier ministre Manuel Valls a fait savoir qu'il serait "sans doute nécessaire de prendre de nouvelles mesures" pour répondre aux menaces.

    L'attaque de Charlie Hebdo est la plus meurtrière commise en France depuis les vagues d'attentats islamistes à Paris en 1986 (12 morts dans une dizaine d'attentats) et 1995 (huit morts et près de 120 blessés dans le RER B à la station Saint-Michel.

    (Avec Nicolas Bertin et le service français, édité par Yves Clarisse)

    © 2015 Reuters - Tous droits de reproduction réservés par Reuters.

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    "Charlie Hebdo" : la presse rend hommage au journal satirique

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-01-08T03:18" itemprop="datePublished" pubdate=""> 08/01/2015 à 03:18</time> - Modifié le <time datetime="2015-01-08T03:57" itemprop="dateModified"> 08/01/2015 à 03:57</time>

    Face au choc ressenti après l'attaque visant "Charlie Hebdo", les journaux consacrent leur une aux victimes et appellent à défendre la liberté d'expression.            lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La page d'accueil du Point.fr rend hommage aux journalistes de Charlie Hebdo assassinés mercredi 7 janvier. <figcaption>La page d'accueil du Point.fr rend hommage aux journalistes de Charlie Hebdo assassinés mercredi 7 janvier. © DR </figcaption> </figure>
     
     
     
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    Le choc ressenti après la sanglante attaque contre Charlie Hebdo se traduit à la Une des journaux jeudi qui appellent à faire front face à la "barbarie" et à la "liberté assassinée". Des fonds noirs et des dessins rendent hommage aux douze morts, dont des dessinateurs renommés, de l'attentat à la kalachnikov commis mercredi à Paris contre le journal satirique. "Nous sommes tous Charlie", titre Libération. La mention, brandie par de nombreux manifestants mercredi soir partout en France, se retrouve très souvent en manchette des quotidiens.

     

     

     


     

    Le directeur de Libé commence son éditorial par un "Ils ont tué Cabu !", "ils ont tué Wolin, Charb, Tignous, Bernard Maris et les autres !" comme le "Ils ont tué Jaurès" de l'été 1914. "Nous ne sommes pas des soldats. Mais nous défendrons notre savoir-faire et notre vocation : aider le lecteur à se sentir citoyen. Ce n'est pas grand-chose mais c'est quelque chose. Avec une certitude mieux ancrée : maintenant, nous savons pourquoi nous faisons ce métier", martèle Laurent Joffrin. "La liberté assassinée", clame Le Figaro qui publie les photos de six des victimes : les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski et le chroniqueur Bernard Maris.

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    La une de @Libe daté de demain :(

     

     

     

     

    Dans un éditorial intitulé La guerre, le directeur Alexis Brézet annonce "une vraie guerre, menée non par des assassins de l'ombre, des tueurs méthodiques et organisés, dont la tranquille sauvagerie glace le sang". "C'est la liberté qu'on assassine", renchérit L'Humanité. Pour Patrick Le Hyaric, "dans ces heures tragiques, dans un contexte où les tensions ne cessent de monter, la République une et indivisible, tolérante, laïque et sociale, doit plus que jamais s'affirmer. Elle doit résister et faire front contre ces lâches et ces barbares".

    Le quotidien économique Les Échos appelle lui aussi à faire Face à la barbarie et publie le dernier dessin de Charb ainsi qu'un communiqué des éditeurs de presse "sous le choc après l'attentat d'une lâcheté et d'une gravité extrêmes". L'éditorialiste Nicolas Barré s'en prend à "des salauds cagoulés (qui) ont déclaré la guerre à la France, à notre démocratie, à nos valeurs". Barbarie sur fond noir est le titre également choisi par 20 Minutes. La Croix évoque La France meurtrie avec un dessin de Deligne représentant un encrier renversé sur la liberté d'expression représentée sous forme d'une bulle de BD. La directrice du journal catholique, Dominique Quinio, affirme que "les journalistes n'ont pas un statut d'exception devant la mort, mais s'attaquer aux médias, à la liberté d'informer (fût-ce de caricaturer), c'est refuser une société de débat, d'insolence et de pluralisme, c'est s'attaquer aux fondements de la démocratie".

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    La Croix la

     

     

     

     

    Le Parisien/Aujourd'hui en France assure pour sa part qu'"Ils ne tueront pas la liberté" avec en photo de Une des manifestants brandissant les affichettes "Je suis Charlie". "Nos seules armes face à la sauvagerie, c'est de redire, ensemble et clairement, que nous ne laisserons jamais assassiner notre liberté et nos valeurs", écrit le directeur du journal, Thierry Borsa. Dans la presse économique, L'Opinion évoque "Charlie Hebdo : l'état de choc". En région, Ouest-France dénonce "Un crime contre notre liberté". Un dessin de Chaunu dans le quotidien breton rend hommage à ses confrères représentés en suppliciés ligotés à des crayons. Pour François Régis Hutin, patron du journal breton, "l'abominable attentat qui nous meurtrit tous atteint, à travers les journalistes visés, tous ceux qui se veulent libres".

    Assassinés écrit Le Télégramme. NON dit simplement Sud-Ouest. Pour Le Maine libre, "On a voulu tuer la liberté". Un bandeau noir recouvre le titre de La Dépêche du midi, comme celui de la République des Pyrénées. Le Havre libre s'est rebaptisé Charlie libre. Paris Normandie est devenu "Charlie Normandie". Autre dessin à la Une des Dernières Nouvelles d'Alsace : un buste de Marianne et un crayon criblés de balles baignent dans une mare de sang. Le Courrier picard et Presse Océan, enfin, se risquent à l'humour noir dans le plus pur style du journal satirique : "Balles tragiques à Charlie Hebdo : 12 morts". Référence ultime à la fameuse Une de Hara Kiri sur la mort du général De Gaulle en novembre 1970 : "Bal tragique à Colombey : un mort", qui avait valu son interdiction au journal et sa renaissance sous le nom de Charlie Hebdo.

     

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    "Balles tragiques à Charlie Hebdo", la une de"Presse Océan"

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