• Dernière modification : 25/05/2012 

    À Kaboul, François Hollande défend le retrait des troupes françaises d'Afghanistan

     

    Le président français s'est rendu à Kaboul avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères. Expliquant les raisons du départ anticipé des troupes, il a affirmé vouloir donner "une dimension civile" à la présence française en Afghanistan.

    Par Antoine MARIOTTI (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Le président français François Hollande a souhaité vendredi à Kaboul que la France reste présente en Afghanistan après le retrait de ses troupes du pays, mais "différemment", dans une dimension plus "civile" ou "économique".

    Le chef de l'Etat, grâce aux investissements français à venir, a indiqué qu'il voulait permettre "aux Afghans d'être auto-suffisants". Il s'exprimait lors d'une conférence de presse au côté du président afghan Hamid Karzaï, au cours d'une visite surprise de quelques heures en Afghanistan.

    "Nous n'aurons plus de forces combattantes en Afghanistan après le 31 décembre 2012" F. Hollande - 25/05
     

    M. Hollande avait auparavant rendu visite aux soldats français dans une de leurs bases.

    La France souhaite donner une "dimension civile" à sa coopération, via "l'éducation", "la culture" ou encore l'"archéologie", un domaine dans lequel la France est en pointe en Afghanistan depuis de nombreuses d'années, a expliqué le président français.

    Il a également mentionné des "perspectives" au niveau "économique", comme dans "le logement, les énergies renouvelables, les recherches pétrolières ou l'agriculture", ceci pour que l'Afghanistan s'en sorte par lui-même.

    "Nous voulons que la France reste en Afghanistan différemment que dans le passé", a affirmé François Hollande. La mission de lutte contre le terrorisme "est sur le point d'être accomplie, c'est une grande fierté", a-t-il lancé.

    Fin 2012, a répété le chef de l'Etat, "il n'y aura plus de troupes combattantes. Nous rapatrierons (dans les sept mois à venir) 2.000 personnes. Début 2013, il n'y aura plus que le personnel en charge de rapatrier notre matériel", que l'armée française évacuera "par les routes qui (lui) seront proposées".

    Avec 3.550 militaires, la France est le 5e contingent de la coalition de l'Otan en Afghanistan, très loin derrière les Etats-Unis (90.000) ou la Grande-Bretagne (9.500).

    Malgré 130.000 militaires étrangers en appui de quelque 340.000 soldats et policiers afghans - les forces afghanes monteront à 352.000 éléments à l'automne -, la rébellion dirigée par les talibans est loin d'être battue. Plus de 3.000 civils sont morts en 2011 des suites du conflit.
     


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  • Vincent Peillon publie 17 rapports "cachés" sur le système éducatif

    Créé le 25/05/2012 à 15h05 - Mis à jour le 25/05/2012 à 16h48

    Vincent Peillon pour sa première visite dans une école primaire

    Vincent Peillon pour sa première visite dans une école primaire / AFP

    Opération transparence à l'éducation nationale. Depuis vendredi matin, le grand public peut avoir accès à 17 rapports des inspections générales menées en 2011, sur l'école maternelle, le remplacement des enseignants, la réforme du baccalauréat professionnel ou encore sur la réforme de la formation des enseignants. Autant de mines d'information sur le fonctionnement du système éducatif, qui peuvent être consultés sur le site du ministère de l'Education nationale. Vincent Peillon avait annoncé cette semaine que les rapports "cachés ces dernières années" seraient publiés, reprenant ainsi à son compte des critiques faites par plusieurs organisations, notamment les parents d'élèves de la FCPE, sur la rétention par le précédent gouvernement de droite de notes et rapports.

    Des rapports désormais systématiquement publics

    Par souci de "transparence"
    et pour "contribuer utilement au débat public", le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a fait publier vendredi 17 rapports des inspections générales qui sont autant de mines d'informations sur le système éducatif.

    Tous datés de 2011, ces rapports abordent l'école maternelle, le remplacement des enseignants, les premiers internats d'excellence, le suivi de la réforme du baccalauréat professionnel ou encore la mise en oeuvre de la très controversée réforme de la formation des enseignants.

    Le ministère a expliqué qu'il publiait ces rapports pour "se mettre en conformité avec un engagement du président (François Hollande) pour une République exemplaire" et "instaurer une nouvelle relation de confiance entre l'Ecole et la nation". Désormais, tous les rapports des inspections générales ont d'ailleurs "vocation à être publiés", selon le ministère, les 17 étant "les plus récents" mais "les plus anciens seront publiés dans les jours qui viennent".

    Ces rapports publiés sur le site
    www.education.gouv.fr donnent un aperçu des problématiques qui sous-tendent le milieu scolaire et donnent une base de travail à la nouvelle équipe en place rue de Grenelle. Ils évoquent pêle-mêle le problème des remplacements, la nécessité d'une formation "adaptée" pour les professeurs de maternelle, les risques de sortie du système éducatif après la classe de seconde professionnelle ou encore le coût des internats d'excellence. En voici quelques morceaux choisis.

    Large état des lieux de l'état de l'école

    Le ministère explique par exemple que l'administration a une connaissance "très imparfaite du nombre réel des absences" des enseignants du public. Si, dans le primaire, les remplacements se font "dans des conditions satisfaisantes dès le premier jour, il n'en est pas de même" en collèges et lycées.

    L'enseignement public, où des milliers de postes de remplaçants ont été supprimés depuis 2007, "est par ailleurs confronté à une insuffisance des viviers des professeurs remplaçants que, pour le moment, ni le recours à Pôle emploi, ni l'appel à de jeunes retraités ne permettent de compenser".

    Selon un autre rapport, il faut offrir aux professeurs de maternelle une formation "importante" et "adaptée", avec une "ouverture aux autres cultures de la petite enfance", d'autant plus que la réforme de la formation a mis l'accent sur les savoirs par disciplines (français, histoire, sciences, langues...), ce qui n'est pas le plus utile pour faire classe à des élèves de trois à six ans.

    Un rapport soulève aussi le coût important des internats d'excellence, par exemple 10.000 euros par an et par interne à celui de Sourdun (Seine-et-Marne), hors masse salariale, ce qui pose la question de leur pérennité car ils ont bénéficié grâce au grand emprunt de "moyens exceptionnels" qui, par nature, ne sont pas renouvelables.

    Quant à la réforme du bac pro (passé de quatre à trois ans), elle va bien permettre à plus d'élèves de devenir bacheliers, mais "un peu plus d'un jeune sur cinq ne passe pas en première", une "hausse des sorties" qui "constitue une alerte sur le fonctionnement de la seconde professionnelle".


    (avec AFP)


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    ISF : Bercy étudierait une "contribution exceptionnelle"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-05-24T22:48:25+02:00" itemprop="datePublished">24.05.2012 à 22h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-24T22:48:25+02:00" itemprop="dateModified">24.05.2012 à 22h48</time>

     
    <figure class="illustration_haut"> Le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, Pierre Moscovici, son ministre délégué au budget, Jérôme Cahuzac. </figure>

    Le gouvernement étudierait la mise en place d'une "taxe exceptionnelle" pour l'impôt sur la fortune (ISF), dont le barême ne serait "pas modifié cette année", selon Les Echos à paraître vendredi 25 mai.

    Le quotidien économique rappelle que François Hollande avait prévu, dans la campagne électorale, de revenir à l'ancien barême de l'ISF, "bien plus onéreux pour les assujettis". Mais, ajoute-t-il, "pour des raisons juridiques et de calendrier", un retour dès cette année "paraît difficile à mettre en œuvre".

    "Bercy semble se tourner vers la mise en place d'une contribution exceptionnelle", dont le montant "devrait être égal au différentiel de taux entre les deux barêmes", poursuit le journal.

    Selon Les Echos, "si elle est validée politiquement", cette contribution "sera votée cet été et payable une fois la loi adoptée". Mais "pour l'heure, rien ne change pour les personnes passibles de l'ISF", qui "doivent faire leur déclaration normalement".

    Dans son programme présidentiel, François Hollande prévoit un relèvement des taux d'imposition des plus gros patrimoines pour revenir sur les allègements de l'ISF de 2011.

    </article>

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  • 24 mai 2012 - 21H25  

    Hollande réaffirme la force des liens de Paris avec Rabat et Alger
     

    Le président François Hollande a réaffirmé jeudi son attachement à l'amitié ancienne et à la force des liens de la France avec le Maroc et l'Algérie, en recevant le roi Mohammed VI à l'Elysée et en s'entretenant au téléphone avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.

     
    Le président François Hollande a réaffirmé jeudi son attachement à l'amitié ancienne et à la force des liens de la France avec le Maroc et l'Algérie, en recevant le roi Mohammed VI à l'Elysée et en s'entretenant au téléphone avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.

    AFP - Le président François Hollande a réaffirmé jeudi son attachement à l'amitié ancienne et à la force des liens de la France avec le Maroc et l'Algérie, en recevant le roi Mohammed VI à l'Elysée et en s'entretenant au téléphone avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.

    C'est pratiquement dans les mêmes termes que la présidence française a décrit dans deux communiqués distincts diffusés presque simultanément "l'attachement à l'amitié" unissant ces pays d'Afrique du nord et l'ancienne puissance coloniale française et leur volonté de "construire un espace euro-méditerranéen".

    François Hollande a assuré Mohammed VI, en visite privée en France, de "son attachement à l'amitié entre la France et le Maroc", à l'occasion de leur première rencontre depuis la prise de fonction du socialiste français le 15 mai.

    Il "a salué le processus de réforme démocratique, économique et sociale en cours dans le royaume à l'initiative" du roi, soulignant que "la France se tient au côté du Maroc dans la voie qu'il a choisie de modernisation économique et d'approfondissement de l'Etat de droit".

    Le Maroc est l'allié le plus proche de la France en Afrique du Nord. Le pouvoir de l'ex-président Nicolas Sarkozy avait notamment apporté ces derniers mois un soutien appuyé aux réformes politiques engagées par Mohammed VI dans le contexte des "printemps arabes".

    Les islamistes modérés du parti Justice et développement ont remporté fin novembre 2011 les législatives anticipées et son responsable Abdelilah Benkirane a été désigné en janvier Premier ministre par le roi.

    La semaine dernière, la France a réitéré "son appui au plan d'autonomie marocain (au Sahara occidental), qui est la seule proposition réaliste aujourd'hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d'une solution dans le cadre des Nations Unies".

    Cette déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero intervenait alors que Rabat venait de retirer sa confiance à Christopher Ross, accusant l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental de mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies critique vis à vis des autorités marocaines.

    Paris avait toutefois appelé "à un règlement rapide du différend" qui oppose Rabat à Christopher Ross.

    Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat, accusées notamment de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU (Minurso) au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger.

    De ce dossier, il n'a officiellement pas été question lors de l'entretien téléphonique entre M. Hollande et le président algérien, qui a eu lieu mercredi et a été annoncé jeudi soir.

    M. Hollande a fait part à M. Bouteflika "de sa volonté de développer encore les nombreux liens existant entre la France et l'Algérie" et de renforcer le "partenariat d'exception" entre les deux pays.

    Les deux présidents sont convenus par ailleurs "de se rencontrer dans les meilleurs délais", selon l'Elysée.

    L'Algérie est l'un des partenaires privilégiés de la France en Méditerranée, mais les relations entre Paris et son ancienne colonie traversent régulièrement des zones de tension.

    Le 11 mai, la France a salué la tenue des élections législatives en Algérie, estimant qu'elles s'étaient "globalement déroulées dans le calme et sans incident majeur", sans commenter les accusations de "manipulation" lancées par les islamistes.

    Le lendemain, Paris avait simplement constaté qu'"une nouvelle législature s'ouvre en Algérie", après la proclamation des résultats qui consacraient la prééminence du Front de Libération nationale (FLN, parti au pouvoir). Les islamistes ont été relégués à la troisième place en Algérie, alors qu'ils s'étaient imposés partout dans les pays touchés par le Printemps arabe où des élections libres ont eu lieu.


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  • Smic : le coup de pouce de Sapin

     

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 24 mai 2012 à 15h08 Mis à jour le 24 mai 2012 à 15h08

     

    "Quand vous êtes une caissière à 70% du Smic, vous n'arrivez pas à vivre, il est légitime que de donner un coup de pouce au Smic", a-t-il expliqué.

    "Quand vous êtes une caissière à 70% du Smic, vous n'arrivez pas à vivre, il est légitime que de donner un coup de pouce au Smic", a-t-il expliqué.

    Le ministre du Travail affirme qu'il y aura une hausse mais pas celle réclamée par les syndicats.

    Un "coup de pouce" plutôt que des "sauts". Le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, Michel Sapin a tranché : il y aura une hausse "légitime" du salaire minimum mais il a rejeté l'idée d'une forte augmentation, comme le demandaient certains syndicats.

    "L'équilibre de votre compte"

    "Quand vous êtes une caissière à 70% du Smic, vous n'arrivez pas à vivre, il est légitime que de donner un coup de pouce au Smic", a déclaré jeudi Michel Sapin sur Canal+. "Mais quand vous êtes une petite entreprise avec des carnets de commandes difficiles, vous vous posez la question de l'équilibre de votre compte, et là on ne peut pas non plus faire des sauts sur le Smic, c'est cela qu'il faut concilier et une décision sera prise", a ajouté le ministre, en insistant sur la concertation avec les partenaires sociaux. "Il n'y a pas de bonne décision s'il n'y a pas le dialogue qui précède cette décision", a-t-il insisté.


     

    Estimant que le salaire minimum nécessite un "rattrapage", François Hollande avait affirmé durant la campagne présidentielle qu’il soit révisé chaque année en fonction des prix et de la croissance. "Cela fait partie de ce que je pense être la redistribution. Chaque fois que la croissance augmente, une part doit aller aux salariés", avait-il déclaré.

    1.700€ bruts pour la CGT, 1.340€ nets pour FO

    Depuis quelques jours, les syndicats mettent la pression sur le gouvernement avant la conférence sociale qui se tiendra mi-juillet. Deux centrales ont déjà réclamé un effort conséquent : une hausse de 300 euros bruts pour la CGT à 1.700 euros bruts mensuels, tandis que FO réclame une augmentation progressive à 1.340 euros nets contre environ 1.100 euros nets aujourd'hui. Invité à dire si le gouvernement accéderait à la revendication de Jean-Claude Mailly, numéro 1 de FO, le ministre a répondu : "il le sait lui-même".

    Dans une interview à ParisMatch, François Chérèque, le patron de la CFDT s'en était pris à la CGT et à FO sur la question de la revalorisation du Smic estimant que ces deux syndicats "ne croient même pas à ce qu’ils demandent ! Ils savent très bien que c’est inatteignable. L’évolution du Smic doit aussi être liée à la croissance. A la CFDT, nous ne fixons aucun chiffre. Discuter d’un coup de pouce est utile, mais cela ne suffit pas à régler le problème du pouvoir d’achat".


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