• 07 juin 2013 - 22H17  lien

     

    Tammy, fourmilier du zoo de Londres, a droit à une baby-sitter

    Tammy, un fourmilier de 12 ans à la fourrure flamboyante or et noire du zoo de Londres, s'est vu adjoindre une baby-sitter pour ne pas se faire piétiner par les visiteurs nocturnes du zoo.

    Tammy, un fourmilier de 12 ans à la fourrure flamboyante or et noire du zoo de Londres, s'est vu adjoindre une baby-sitter pour ne pas se faire piétiner par les visiteurs nocturnes du zoo.

    AFP - Tammy, un fourmilier de 12 ans à la fourrure flamboyante or et noire du zoo de Londres, s'est vu adjoindre une baby-sitter pour ne pas se faire piétiner par les visiteurs nocturnes du zoo.

    Cette charmante femelle est connue pour son tempérament amical et son penchant pour aller déambuler dans les allées du zoo après les heures d'ouverture du parc.

    Mais, dotée d'une mauvaise vue, elle a tendance à être maladroite, ce qui a incité le zoo à prendre des mesures particulières pour lui éviter des ennuis nocturnes.

    "Les fourmiliers accrobranche sont plus actifs le matin et le soir, ce qui fait des sessions nocturnes du zoo le meilleur moment pour les visiteurs qui veulent voir Tammy grimper aux branches et se promener dans sa maison", a expliqué Caroline Westlake qui s'occupe de l'animal.

    "Afin de s'assurer qu'elle peut vaquer à ses occupations, nous fournissons à Tammy sa propre baby-sitter pour la guider tranquillement au milieu de nos visiteurs nocturnes", a-t-elle ajouté.

    "Nous croisons les doigts pour que ce privilège de star ne la conduise pas à adopter une attitude de diva", a-t-elle ironisé.

    Les visites nocturnes du zoo de Londres commencent vendredi soir et dureront tout l'été. Elles sont réservées aux adultes.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-06-02T23:59" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/06/2012 à 23:59</time> - Modifié le <time datetime="2013-06-02T23:59" itemprop="dateModified"> 02/06/2013 à 23:59</time>

    Durant des décennies, l'alpiniste et politique français fait figure de héros, rejetant son compagnon de cordée dans l'ombre. Réhabilitation.

     

     

     

     

     

     

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> 3 juin 1950. Maurice Herzog vainc l'Annapurna grâce au courage héroïque de Louis Lachenal. <figcaption>

     

    </figcaption></figure>

     

     

     

     

     

     

     

    Louis Lachenal n'a pas vraiment le temps ni le coeur à se réjouir d'avoir atteint le sommet de l'Annapurna. Il domine le monde de 8 091 mètres, mais il reste soucieux. Il ne sent plus ses pieds, ses orteils sont certainement gelés, il va les perdre. Mais son compagnon de cordée, Maurice Herzog, tient à savourer l'instant. Ils sont les deux premiers hommes à vaincre un sommet de plus de 8 000 mètres. Il se sent dans la peau d'un Copé ayant enfin pris la tête de l'UMP... Momo veut une photo pour immortaliser ce moment. Il fait signe à Louis de préparer son appareil tandis qu'il se confectionne un petit drapeau tricolore pour l'attacher à son piolet. Il le brandit triomphant. C'est lui le vainqueur. À peine s'il pense à la présence de Louis. Du reste, il ne le prendra même pas en photo !

    Le mystique Herzog savoure cet instant unique, aboutissement de plusieurs mois d'efforts surhumains. Il plane au-dessus de l'humanité. Il ne veut plus redescendre. Une heure s'écoule au grand dam de Lachenal dont les pieds se transforment en deux glaçons qui raviraient un amateur de whisky on the rocks. Mais le chef de l'expédition n'y prête guère attention, n'est-il pas en train de bâtir sa légende ? Dans le livre qu'il publiera à son retour, vendu à des millions d'exemplaires, Maurice Herzog occupe le premier rôle. De même, le film de l'expédition n'est tourné qu'à sa seule gloire. Il est temps de parler des combattants de l'ombre.

    Les géants himalayens, ces inconnus

    La bataille de l'Annapurna commence sitôt après la Seconde Guerre mondiale. Épuisée, vidée, déprimée, la France a besoin de se trouver des victoires et des héros. Être la première nation à vaincre un sommet de plus de 8 000 mètres dans l'Himalaya serait susceptible de redonner le moral aux Français. D'autant que plusieurs expéditions européennes viennent de s'y casser les dents. La Fédération française de la montagne confie la direction de l'expédition à Maurice Herzog, chasseur alpin, résistant, et excellent alpiniste. Lequel fait immédiatement appel aux meilleurs guides alpins de l'époque : Louis Lachenal, Lionel Terray, Gaston Rébuffat. Il recrute également un cinéaste, un médecin et un diplomate. Après quelques mois de préparation, les membres de l'expédition s'envolent pour la région centrale du Népal sans avoir encore choisi le sommet à vaincre. À l'époque, le royaume népalais vient tout juste de s'ouvrir au reste du monde et Google n'a pas encore ratissé chaque centimètre carré de la planète. Les géants himalayens sont de parfaits inconnus.

    Les membres de l'expédition consacrent leurs premières semaines à explorer la région. Ils hésitent entre plusieurs sommets. Finalement, c'est le cinéaste de l'expédition, Marcel Ichac, qui trouve le passage menant au massif à conquérir. Le choix définitif se porte sur l'Annapurna. Pas d'hélico disponible à l'époque pour amener le matériel, ni de route et de camion. Une armée de sherpas transporte les lourdes caisses de l'expédition. Il faut se presser, car la mousson guette. La marche d'approche est longue. Ensuite, il faut installer plusieurs camps, de plus en plus haut. Finalement, le 3 juin à l'aube, c'est l'ultime coup de reins à donner pour vaincre le monstre himalayen.

    "Dernières forces"

    Par miracle, ce matin-là, le soleil se lève sur un ciel dégagé, mais il fait terriblement froid. Maurice désigne Louis Lachenal pour l'accompagner dans l'ascension finale. À cette altitude, chaque pas demande un effort colossal et une volonté de fer. Chaque goulée d'air est une torture. Les pieds et les mains s'engourdissent à cause du froid intense. Durant six heures, les deux hommes s'acharnent à grimper vers le sommet qui paraît maintenant si proche. Il faut encore franchir une falaise rocheuse, ils s'engagent dans un couloir de neige. "Ils y jettent leurs dernières forces", commente Marcel Ichac, qui les filme de loin. Et de conclure aussitôt : "Et vient le moment qu'ils attendaient depuis des mois. Au-dessus d'eux, il n'y a plus rien que le ciel." Comme c'est beau.

    Mais la vraie de vraie réalité est moins héroïque. Louis Lachenal la révèle dans ses Mémoires, dont la version corrigée sera publiée post-mortem, en 1996. Lors de leur montée vers le sommet, Lachenal sent que le froid est en train de transformer ses pieds en produit Picard : "Je savais que mes pieds gelaient, que le sommet allait me les coûter. Pour moi, je voulais donc descendre. J'ai posé à Momo la question de savoir ce qu'il ferait dans ce cas, il m'a dit qu'il continuerait. Et j'estimais que, s'il continuait seul, il ne reviendrait pas. C'est pour lui et pour lui seul que je n'ai pas fait demi-tour. Cette marche au sommet n'était pas une affaire de prestige national. C'était une affaire de cordée." Louis sacrifie donc ses orteils pour offrir à Momo son statut de héros. Les Mémoires de Louis Lachenal, que voilà un beau cadeau à faire aux caciques de l'UMP...

    La descente est à nouveau un calvaire. Dans son best-seller, Herzog se donne une fois de plus le beau rôle au détriment de son camarade. Pourtant, c'est lui qui laisse tomber ses gants, ce qui lui vaut la perte de plusieurs doigts. Les deux hommes finissent par rejoindre deux de leurs camarades qui les attendent un peu plus bas. Tous quatre poursuivent la descente éprouvante, perdus dans le brouillard. Par miracle, ils retrouvent au bout de deux jours le gros de l'expédition. Lachenal et son camarade sont redescendus à dos de sherpas dans la vallée après un mois de marche. À l'époque, pas d'hélico pour reprendre les alpinistes à 500 mètres sous le sommet... Lachenal, le héros modeste de l'Himalaya, s'en tire avec une amputation d'une partie de ses pieds. L'autre, le héros de littérature, y perd plusieurs doigts et orteils, mais gagne l'immortalité.


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  • 30 mai 2013 - 17H22  lien

    Des guerriers Maoris à l'assaut d'un jardin touristique
    en Lorraine

    L'attaque a été lancée à l'aube : langues tirées et visages couverts de peintures tribales, une vingtaine de guerriers Maori ont défié les Lorrains présents jeudi à l'ouverture du premier jardin maori créé hors de Nouvelle-Zélande, à Laquenexy, près de Metz.

    L'attaque a été lancée à l'aube : langues tirées et visages couverts de peintures tribales, une vingtaine de guerriers Maori ont défié les Lorrains présents jeudi à l'ouverture du premier jardin maori créé hors de Nouvelle-Zélande, à Laquenexy, près de Metz.

    "Dans la culture maori, le jade est aussi précieux que l'or dans la culture occidentale", a précisé Pascal Garbe, le directeur des jardins fruitiers de Laquenexy, site (payant) du conseil général de Moselle qui accueille cette manifestation jusqu'au 8 juin.

    "Dans la culture maori, le jade est aussi précieux que l'or dans la culture occidentale", a précisé Pascal Garbe, le directeur des jardins fruitiers de Laquenexy, site (payant) du conseil général de Moselle qui accueille cette manifestation jusqu'au 8 juin.

    AFP - L'attaque a été lancée à l'aube : langues tirées et visages couverts de peintures tribales, une vingtaine de guerriers Maori ont défié les Lorrains présents jeudi à l'ouverture du premier jardin maori créé hors de Nouvelle-Zélande, à Laquenexy, près de Metz.

    Baptisé "Te Putake" (racine, en maori) ce jardin ovale, entouré de palissades, s'inspire des traditions ancestrales des jardins maori. Il contient plusieurs trésors directement importés de l'archipel du Pacifique, et notamment un bloc de jade d'environ quatre tonnes, la plus grosse pierre de ce genre hors du territoire néo-zélandais.

    "Dans la culture maori, le jade est aussi précieux que l'or dans la culture occidentale", a précisé Pascal Garbe, le directeur des jardins fruitiers de Laquenexy, site (payant) du conseil général de Moselle qui accueille cette manifestation jusqu'au 8 juin.

    "Vous nous avez aidés à construire un jardin dans le respect de nos traditions ancestrales en dehors de nos terres", a commenté pour sa part un représentant de la communauté maori, Eru Thompson. "Cela doit nous aider à faire respecter notre culture dans notre propre pays", a-t-il ajouté.

    Il n'existe que trois jardins Maori au monde dont deux en Nouvelle-Zélande, et désormais un en France.


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  • Chine : un nouveau-né retrouvé vivant

    dans un conduit de W.C.

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 7 heures" data-original="le 28/05/2013 à 16:30" datetime="2013-05-28T16:30:20+02:00" itemprop="dateModified">le 28/05/2013 à 16:30</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 7 heures" data-original="le 28/05/2013 à 16:28" datetime="2013-05-28T16:28:09+02:00" itemprop="datePublished">le 28/05/2013 à 16:28</time>
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    <figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

    Crédits photo : REUTERS TV/Reuters

    </figcaption> </figure>

    VIDÉO - La mère de l'enfant, âgée de 22 ans, aurait caché sa grossesse à ses voisins de peur d'être mise à l'écart.

     

    L'affaire met la Chine en émoi. La police de Jinhua, dans la province orientale du Zhejiang, a fait savoir mardi qu'un nouveau-né avait été secouru vivant dans le conduit de W.C. d'un immeuble, où il est resté coincé entre deux et trois heures après sa naissance.

    Sa mère, une célibataire de 22 ans, aurait avoué avoir caché sa grossesse à ses voisins de peur d'être mise à l'écart. Elle dit avoir accouché samedi de manière inattendue alors qu'elle se rendait dans les toilettes publiques (à la turque) d'une résidence, dans lesquelles le bébé est tombé. Elle a ensuite appelé son propriétaire, assurant avoir entendu «des bruits bizarres» dans le conduit. Ce dernier a appelé la police .

    En près d'une heure, les secouristes sont parvenus à couper le conduit de 10 cm de diamètre, à l'aide de scies et de pince servant à extraire le bébé. «La femme était présente sur place durant toute l'opération de sauvetage... et a admis être la mère lorsque nous le lui avons demandé», a rapporté un policier, ajoutant que le père était toujours recherché. «Nous devons encore enquêter pour déterminer si elle avait de mauvaises intentions» et éventuellement mettre la jeune mère en examen, a ajouté l'agent. Le propriétaire conteste quant à lui la version de la mère, indiquant qu'aucun indice ne laisse penser qu'elle a accouché dans les toilettes.

    Les abandons de bébés sont fréquents dans le pays

    Le bébé, qui pèse 2,3 kg, a été conduit à l'hôpital le plus proche. Il souffre de plusieurs coupures et son rythme cardiaque s'est durant un moment ralenti, mais son état de santé n'inspire plus d'inquiétude. Sa mère, elle, se trouve dans un état grave suite à des complications, après son accouchement.

    Depuis que l'affaire a été rendue publique, de nombreux anonymes ont fait parvenir du lait en poudre, des habits et des couches pour le bébé. Des milliers d'autres expriment leur indignation sur les comptes de microblogs chinois. «Jamais je ne pourrai accepter ou pardonner une attitude consistant à abandonner un bébé, encore attaché par son cordon ombilical au placenta, dans des toilettes», confie ainsi un internaute, sous le pseudonyme de Jiding Jiajia. Les abandons de bébés ne sont pas rares en Chine, où s'applique la politique de l'enfant unique.


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