• Grippe : le plan Orsan est activé

     

    La grippe a frappé fort cet hiver. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la région la plus touchée, le nombre de décès chez les personnes âgées a bondi de 20% depuis le début de l'année.

    (FRANCE 3)

    Francetv info

    Mis à jour le 21/02/2015 | 00:18 , publié le 21/02/2015 | 00:13

     

    Cinq semaines après le début de l'épidémie de grippe, le gouvernement lance le plan Orsan pour contrer la maladie. Cette année, le virus est particulièrement agressif et deux millions de personnes ont été touchées. 728 cas graves de grippe ont été avérés en France. 72 personnes sont mortes. Le plan Orsan comprend le report des interventions non urgentes, le déploiement de lits supplémentaires et la réquisition de personnel. Le pic ne serait pas encore atteint selon le ministère de la Santé. C'est la grippe la plus virulente de ces cinq dernières années.

    Une situation de crise

    Partout, les services d'urgences sont saturés. Dans les couloirs, les patients attendent de longues heures faute de place. Certains soirs, on manque de brancards. "Ce n'est pas agréable", déplore une malade. À l'hôpital Georges Pompidou à Paris, le nombre d'hospitalisations a été multiplié par trois en quelques semaines. Les hôpitaux ont de moins en moins l'occasion de réagir à ces situations d'encombrement. 

    Pour nombre de médecins, le ministère a réagi trop tard. "Ce plan arrive, mais on aurait aimé l'avoir depuis trois semaines. Le personnel est crevé, usé. Il y a des situations de burn-out", s'agace Philippe Juvin, chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Dans les maisons de retraite, le personnel prend toutes les précautions pour éviter que le virus ne se propage. Le virus a été particulièrement virulent cette année.


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  • L’ANSM lance une procédure de suspension, à compter du 18 décembre, de 25 médicaments commercialisés en France - Point d'Information

    05/12/2014 lien
    Une inspection par l’ANSM d’un site de la société GVK Bio qui réalise des essais cliniques parmi lesquels des essais de bioéquivalence en Inde, a mis en évidence des irrégularités dans des documents associés à ces essais sur lesquels s’appuient les AMM (autorisation de mise sur le marché) de plusieurs médicaments. Même si ces documents ne sont pas indispensables à la démonstration de la bioéquivalence, l’ANSM a décidé, par mesure de précaution, de suspendre les AMM de 25 médicaments génériques commercialisés. 
    Cette décision est prise à titre de précaution. Aucun élément n’a, à ce jour, conduit a établir un risque avéré pour la santé humaine ou un manque d’efficacité de ces médicaments. Ces suspensions ne touchent que certaines spécialités des marques concernées par ces irrégularités. Il n’y a pas de risque d’interruption de traitement dans la mesure où ces médicaments sont disponibles sous d’autres marques. 
    Les autorités européennes ont été saisies par la France et, dans l’attente de leur décision finale,  l’Allemagne,  la Belgique et le Luxembourg ont également décidé de suspendre les AMM des médicaments concernés.

    Lors d’une inspection sur le site de la société GVK Bio d’Hyderabad en Inde, les inspecteurs de l’ANSM ont mis en évidence des anomalies dans les procédures d’enregistrement électrocardiographiques réalisés lors d’essais cliniques de bioéquivalence conduits entre 2008 et 2014. 

    Les électrocardiogrammes, en eux-mêmes, ne servent pas à démontrer la bioéquivalence du médicament générique, mais ils permettent le suivi des sujets inclus dans les essais cliniques de bioéquivalence. Cependant, ces anomalies caractérisent un manque de respect des Bonnes Pratiques Cliniques concernant ces études de bioéquivalence.

    A l’Agence européenne du médicament (EMA), le Comité des médicaments à usage humain (CHMP), saisi par la Commission européenne, a décidé en septembre dernier d’engager une révision du rapport bénéfice/risque de tous les médicaments pour lesquels le dossier d’AMM comportait des essais cliniques de bioéquivalence réalisés par GVK Bio sur son site d’Hyderabad. L’instruction par le CHMP est en cours et devrait s’achever début 2015.

    L’ANSM a décidé, par précaution et dans l’attente de la décision des autorités européennes, de suspendre les AMM de 25 spécialités dès lors qu’il n’y avait pas dans leur dossier d’autres éléments permettant de justifier la démonstration de la bioéquivalence. Pour chacune de ces spécialités il existe d’autres marques permettant aux patients de poursuivre leur traitement.

    A ce jour, la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg ont pris comme la France la décision de suspendre les AMM des médicaments concernés.

     

    Certains industriels ont d’ores et déjà pris l’initiative de lancer de nouveaux essais qui permettront, s’ils s’avèrent favorables, le retour sur le marché des spécialités correspondantes.


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  • La pilule est dure à avaler

    Publié le : Vendredi 21 Novembre 2014 - 09:54
    Dernière mise à jour : Vendredi 21 Novembre 2014 - 09:58 lien

    Hépatite C: le Sovaldi, ce médicament à plus de 13.000 euros la boîte

    Après négociations, la Sécu a réussi à ramener le prix des 12 semaines de traitement contre l'Hépatite C par le médicament Solvaldi de 57.000 à 41.000 euros. En échange, ce médicament présenté comme révolutionnaire sera remboursé à 100%.
     
    Médicament contre l'hépatite C, le Sovaldi est présenté comme révolutionnaire. ©DR
     

    Très exactement 13.667 euros la boîte de 28 comprimés: c'est le prix du Sovaldi, ce médicament contre l'hépatite C présenté comme révolutionnaire. Une potion un peu amère…. Et pourtant, ce prix est celui obtenu par le ministère de la Santé après négociations. Ce serait même, selon les équipes ministérielles, "le plus bas d'Europe".

    Car ce médicament commercialisé par le laboratoire pharmaceutique américain Gilead se vend normalement 19.000 euros la boîte. Ce qui fixe le prix de revient d'un traitement de trois mois à la bagatelle de 57.000 euros par patient.

    Loué pour ses vertus thérapeutiques, le Sovaldi est une petite révolution dans la lutte contre l'hépatite C. Cet antiviral à action directe serait "plus efficace" et "mieux toléré", selon le ministère de la Santé. Et, surtout, il permettrait des taux de guérison bien plus élevés: plus de 90% (alors que ses concurrents plafonnent, dans le meilleur des cas, à 75%). Le tout sans occasionner d'effets secondaires courants avec les autres molécules, comme des dépressions ou de l'épuisement.

    Merveilleux. Sauf que le Sovaldi serait sur le point d'être dépassé, assure Le Parisien. Ainsi, le même laboratoire Gilead aurait mis au point un autre médicament associant plusieurs molécules. Baptisé Harvoni, celui-ci vient de recevoir une autorisation temporaire d'utilisation. Il sera vendu 48.000 euros pour trois mois de traitement.

    En France, 200.000 personnes sont touchées par l'hépatite C. Cette maladie du foie, causée par le virus VHC, peut entraîner cirrhose ou cancer du foie et 3.000 Français en meurent chaque année. Au niveau mondial, 185 millions de personnes sont concernées, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).


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  • Santé

    MALADIE Malgré les 270 millions d'euros promis par la ministre de la Santé pour améliorer leur quotidien…

    Alzheimer: Les aidants pas vraiment aidés

    par le nouveau plan

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    La maladie d'Alzheimer touche 850.000 personnes en France en novembre 2014.

    <figcaption>La maladie d'Alzheimer touche 850.000 personnes en France en novembre 2014. - WILL OLIVER / AFP</figcaption> </figure>
    Romain Scotto
     

    Vous connaissez le prénom d’Alzheimer? Non, bah voilà, en général, ça commence comme ça. Une démence sournoise qui s’attaque au système nerveux et bouleverse considérablement le quotidien des familles de malades. 850.000 personnes souffrent aujourd’hui d’Alzheimer en France. Mais le chiffre grimpe à 3 millions si l’on englobe les proches, les «aidants», à qui le gouvernement a consacré un volet spécifique dans son plan, dévoilé ce mardi. Pour les associations, dont France Alzheimer, les bonnes intentions énoncées ne répondent pourtant pas totalement aux attentes.

    «Notre déception vient d’abord des montants. Aujourd’hui on annonce un budget global de 500 millions d’euros, sans garantie, élargi à d’autres pathologies (Parkinson et sclérose en plaques, ndlr). Donc on englobe plus avec moins», précise une représentante de l’association sous couvert d’anonymat. Au gré des 96 mesures énoncées, le plan promet de lever les freins permettant l’accès à une prise en charge hospitalière à domicile. Ou encore de contribuer à la diversification des formes d’habitat adaptées aux besoins et attentes des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie.

    Plus de répit réclamé

    «Sur les déclarations faites dans le plan, on n'est opposés à rien, mais comment ces déclarations deviennent des actions concrètes sur le terrain, visibles par les familles?» s'inquiète la représentante d'association qui attend des dispositifs qui «apportent plus de répit» aux aidants. Dans le plan, cela se traduit par la (promesse de) création de places temporaires d’hébergement pour le malade et le développement de «plates-formes de répit» apportant un soutien psychologique aux familles. Financièrement, 270 millions d’aides sanitaires et sociales sont prévues, mais aucune information sur la répartition de cette manne n’a été dévoilée.

    Jusque-là, les familles bénéficiaient de la «formation des aidants» qui consiste à apprendre à décoder les comportements des malades pour mieux les accompagner. Les systèmes d’accueil de jour, auxiliaires de vies, existent aussi. Mais le reste à charge des familles concernées s’élève toujours en moyenne à 1.000 euros par mois*. Cette somme permet de couvrir toutes les dépenses liées à la maladie, des médicaments aux couches d’incontinence.

    A l'avenir, c'est tout le financement de la dépendance qui pourrait être repensé. Au-delà de la solidarité familiale, aujourd’hui privilégiée, la question de la mise en place de partenariats publics privés a déjà été évoquée. Tout comme l'éventuelle création d'une cinquième branche de la sécurité sociale. Pour cela il faudra peut-être attendre le prochain plan Alzheimer. Le quatrième depuis 2001.

    * Chiffre dévoilé dans une étude France Alzheimer en 2010


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    Grippe aviaire: une souche "hautement pathogène" découverte aux Pays-Bas

    Une souche

    Une souche "hautement pathogène" de la grippe aviaire a été détectée dans un élevage

    aux Pays-Bas (image d'illustration). - © Koen Suyk - ANP - AFP

     

    Une interdiction temporaire du transport de volailles a été décrétée aux Pays-Bas après la détection d'une souche hautement pathogène de la grippe aviaire dans un élevage du centre du pays.

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