• Le récit poignant d’un père sur les dangers

    du cytomégalovirus

    Le récit poignant d’un père sur les dangers du cytomégalovirus
    29/06/2015

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    Dans une tribune publiée sur Slate, un père en colère alerte sur les dangers du cytomégalovirus (CMV), virus transmis au fœtus pendant la grossesse. Son petit Aubin, âgé de cinq semaines, n’y a pas survécu.

    Yann Champion est un père en deuil. Il y a cinq ans, il a perdu son petit garçon âgé de 5 semaines. L’enfant avait contracté durant la grossesse un virus, le cytomégalovirus (CMV). D’abord sur Facebook, puis sur le site Slate, ce père meurtri a exprimé sa colère au sujet de cette infection dont personne ne parle mais qui a tué son bébé. « POURQUOI tant de gynécologues continuent-ils de considérer le CMV comme un truc anodin, pas dangereux ? (allez voir les enfants touchés, sérieusement... surdité, cécité, handicaps mentaux et moteurs... j'ai vu une petite fille qui était sourde ET malvoyante ET handicapée moteur à cause du CMV... c'est anodin, ça. », s’insurge-t-il. Le cytomégalovirus est l’une des plus fréquentes infections virales congénitales dans les pays développés. Elle se manifeste par des symptômes grippaux (rhume, fièvre peu élevée), mais passe parfois inaperçue. La contamination a souvent lieu pendant la petite enfance et les enfants en collectivité y sont très exposés. A l’instar d’autres maladies comme la toxoplasmose ou la listériose, les risques du CMV sont très importants chez la femme enceinte qui peut transmettre le virus à son futur bébé. Aujourd’hui, aucun dépistage n’est systématiquement effectué pendant la grossesse, sauf dans certains cas. Ce que déplore Yann Champion. « POURQUOI dépiste-t-on la toxoplasmose et pas le CMV en France ? (Il existe des traitements. Expérimentaux, certes, mais sans doute pas moins efficaces que celui contre la toxo) ».  Il termine : « Si vous connaissez des femmes enceintes, n'hésitez pas à leur en parler, je vous en prie, c'est important. Faites passer le message. » Le message de ce père en colère a été partagé près de 200 000 fois.

    Source : Slate


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  • L'Assurance maladie souhaite enrayer

    l'allongement des arrêts maladie

    Le 03 juin 2015 à 14h00 - par lien

    L'Assurance maladie prépare un plan d'action pour enrayer l'augmentation des indemnités journalières, due en grande partie à l'allongement des arrêts maladie. Renforcer l'accompagnement des médecins prescripteurs, améliorer la réinsertion professionnelle et mieux cibler les contrôles font partie des mesures envisagées.

     

    Selon un document interne consulté par l'AFP, l'Assurance maladie prépare actuellement un plan d'action afin d'enrayer l'augmentation des indemnités journalières, en grande partie due à l'allongement de la durée des arrêts maladie.

    Le renforcement de l'« accompagnement » des médecins prescrivant trop d'arrêts, une campagne de prévention en faveur de la réinsertion professionnelle ou encore un meilleur ciblage des contrôles sont des pistes préconisées par la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts).

    En 2013, plus de 203,6 millions de journées ont ainsi été indemnisées pour 4,7 millions de personnes, ce qui équivaut à un coût de 7 milliards d'euros, précise le document de l'Assurance maladie.

    Très majoritaires, les arrêts maladie de moins de 30 jours ne représentent que 20% des dépenses. En revanche, les arrêts maladie d'une durée d'un à six mois représentent 41% des dépenses. Quant aux arrêts supérieurs à six mois, ils totalisent 39% des dépenses.

    Les troubles musculo-squelettiques et les troubles mentaux (essentiellement des épisodes dépressifs) comptabilisent à eux seuls 55% du nombre de journées indemnisées pour ces longs arrêts maladie.

    Si le nombre de bénéficiaires d'indemnités liés à une maladie a baissé de 2,7% durant les dix premiers mois de 2014, le nombre de jours indemnisés a augmenté de 2,8%, tout comme le nombre de jours indemnisés par arrêt maladie (+5,1%).

    Pour enrayer ce phénomène, l'Assurance maladie préconise d'identifier les médecins prescrivant « à la fois plus d'arrêts et des arrêts plus longs que leurs confrères, à patientèle comparable ». Il s'agira alors de leur proposer un accompagnement renforcé dès juin 2015, ou tout simplement de les rappeler à l'ordre. « Si ces médecins baissent de 1 jour la durée de prescription d'IJ de leurs patients, cela représente 33 millions d'euros d'économies », souligne la Cnamts.

    Pour prévenir la désinsertion professionnelle engendrée par de longs arrêts de travail, l'Assurance maladie suggère la mise en place d'un « agent facilitateur » après des patients pour les accompagner vers la reprise d'activité.

    Au total, 12,8 milliards d'euros d'indemnités journalières ont été accordées en 2013, si l'on compte les arrêts maladie, les congés maternité et les accidents du travail.


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  • Prime pour mieux prescrire : de plus en plus de médecins concernés

    Le Monde | <time datetime="2015-04-27T17:42:00+02:00" itemprop="datePublished">27.04.2015 à 17h42</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-27T17:50:36+02:00" itemprop="dateModified">27.04.2015 à 17h50  lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Dans un cabinet médical de Godewaersvelde (Nord), en 2013. <figcaption class="legende" data-caption="Dans un cabinet médical de Godewaersvelde (Nord), en 2013. "></figcaption> </figure>

    Les médecins généralistes qui font des efforts pour mieux prescrire ont touché environ 6 200 euros dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), a indiqué, lundi 27 avril, l'Assurance-maladie. Le montant de cette prime annuelle, en vigueur depuis janvier 2012, et le nombre de ses bénéficiaires sont en hausse.

    C'est le signe que les médecins libéraux volontaires qui touchent ce complément de revenus remplissent davantage les indicateurs de santé publique qui la conditionnent : prévention, prescription, vaccination, suivi des pathologies chroniques ou encore organisation du cabinet.

    Au total, l'Assurance-maladie a déboursé 376 millions d'euros pour 2014 pour ce dispositif, une dépense en hausse par rapport à 2012 et 2013 (respectivement de 294,4 millions et 351,9 millions), ce qui traduit une « évolution positive des indicateurs de santé publique, d'efficience et de modernisation du cabinet ».

    Quelque 89 000 médecins (toutes spécialités confondues) viennent de toucher 4 215 euros en moyenne au titre de l'année 2014. La somme est plus rondelette pour les 51 526 généralistes concernés par le dispositif qui ont perçu 6 264 euros en moyenne (contre 5 774 euros en 2013).

    • Meilleur suivi des diabétiques

    Le suivi est meilleur pour les diabétiques (plus de 3 millions de personnes), avec notamment la progression de 7,5 points sur la part des patients ayant réalisé un certain nombre de dosages sanguins (HbA1c).

    • Meilleure prescription

    Le nombre de prescriptions d'antibiotiques aux patients adultes est en baisse, de même que celui de benzodiazépines (somnifères ou médicaments contre l'anxiété) pour les plus de 65 ans.

    Quant à la progression de la prescription en génériques, elle est « spectaculaire », se réjouit Nicolas Revel, directeur de la Caisse nationale de l'assurance maladie, dans un entretien au Quotidien du Médecin.

    • Régression en dépistage et vaccination

    Les résultats sont nettement moins bons pour le dépistage et la vaccination. Les indicateurs sont en régression pour la part des patients de plus de 65 ans vaccinés contre la grippe (– 5,7 points) et pour celle des patientes ayant pratiqué un frottis au cours des trois dernières années (– 2,2). « C'est préoccupant et nous devons agir. Cette réflexion dépasse le cadre de la ROSP », commente M. Revel.

    « C'est de plus en plus difficile d'inciter les patients » à se vacciner contre la grippe ou à faire des dépistages pour le cancer du col de l'utérus, commente le président de MG-France (premier syndicat de généralistes), Claude Leicher. Si « certains critères sont à discuter », d'autres à « rajouter, sur le tabac », M. Leicher salue toutefois dans la ROSP un dispositif qui a le mérite d'« améliorer le système de santé publique » tout en permettant de dégager des économies.

    Quel avenir pour cette prime ?

    Pour rendre le dispositif plus efficace, la Cour des comptes préconise de le rendre obligatoire et d'« introduire une solidarité entre les indicateurs pour que les résultats insuffisants viennent réduire la rémunération finale ».

    Pas question pour les médecins de toucher à cette « rémunération complémentaire légitime et méritée » qui n'est « en aucun cas un 13e mois », selon M. Leicher, encore moins au moment où ils mènent la fronde pour obtenir des revalorisations tarifaires.

    Lire aussi : Les professionnels de santé en grève contre la loi Touraine

    La question de l'évolution de cette prime « se posera dans la future convention médicale », en 2016, indique M. Revel, toutefois convaincu que la ROSP a « vocation à demeurer un élément central et durable de la rémunération des médecins ».


     

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    Ebola : Médecins sans frontières fustige la réponse trop lente de l'Organisation mondiale de la santé

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-03-23T00:58:37+01:00" itemprop="datePublished">23.03.2015 à 00h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-23T11:39:50+01:00" itemprop="dateModified">23.03.2015 à 11h39  lien </time>

    Médecins sans frontières (MSF) lance une charge envers la gestion de l'épidémie d'Ebola par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), accusée d'avoir ignoré ses appels à l'aide et trop tardé à réagir, dans un rapport publié lundi 23 mars.

    Lire (édition abonnés) : Les carences de l’OMS au miroir d’Ebola

    En première ligne dans la lutte contre Ebola, avec le déploiement de plus de 1 300 volontaires internationaux et plus de 4 000 employés locaux, MSF a tiré très tôt la sonnette d'alarme, jugeant dès mars 2014 que l'épidémie était « sans précédent ».

    Peu de partage d'informations

    Pourtant ce n'est que le 8 août que l'OMS a décrété une « urgence de santé publique mondiale » et demandé une « réponse internationale coordonnée ». « A ce moment-là, plus d'un millier de personnes étaient déjà mortes. Qu'est-ce qui a finalement déclenché ce passage à un mode de réponse d'urgence ? », s'interroge l'organisation non gouvernementale dans ce rapport publié un an après la notification officielle de l'épidémie par l'OMS.

    Médecins sans frontières explique que jusqu'à l'été, il y avait peu de partage d'informations entre les pays concernés (Liberia, Guinée et Sierra Leone), les autorités comptant sur l'OMS pour faire la liaison entre eux. Ce n'est qu'en juillet qu'une nouvelle dynamique a été amorcée dans les bureaux locaux de l'OMS et qu'un centre régional d'opérations a été établi à Conakry pour superviser le soutien technique et opérationnel aux pays touchés.

    Lire aussi : A l'OMS, le virus Ebola sonne l’heure des grandes réformes

    « Au lieu de limiter son rôle à fournir un soutien consultatif aux autorités nationales pendant des mois, l'OMS aurait dû reconnaître beaucoup plus tôt que cette épidémie nécessitait un déploiement plus adapté », dénonce MSF.

    L'institution internationale n'a « pas identifié assez tôt le besoin de davantage de personnel », ni « mobilisé des ressources humaines supplémentaires et investi assez tôt dans la formation » des soignants, dont peu avaient de l'expérience dans le traitement de la fièvre hémorragique Ebola.

    Occidentaux touchés, le tournant

    Finalement, la donne a vraiment changé lorsque des Occidentaux ont été touchés par Ebola, telle l'aide-soignante espagnole qui a traité un missionnaire mort d'Ebola à Madrid, première personne contaminée connue hors d'Afrique. Elle a été déclarée guérie.

    « Quand Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale et plus une crise humanitaire touchant une poignée de pays pauvres en Afrique de l'Ouest, finalement le monde a commencé à se réveiller », résume Mme Joanne Liu, présidente internationale de MSF.

    « L'OMS aurait dû combattre le virus, pas MSF », tacle Christopher Stokes, directeur général de l'ONG. L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, partie du sud de la Guinée, a été la plus grave de l'histoire, causant plus de 10 000 décès selon l'OMS.

    Lire l'interview : Matshidiso Moeti : « Ebola a agi comme un révélateur pour l’OMS »

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  • Prothèses et cancer : pas d'"inquiétude

    excessive" selon Touraine

    <time datetime="2015-03-17T12:06:26Z" itemprop="datePublished">Publié à 12h06, le 17 mars 2015</time><time datetime="2015-03-17T14:37:30Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 14h37, le 17 mars 2015</time>

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    Prothèses et cancer : pas d'"inquiétude excessive" selon Touraine

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    <figcaption> © afp </figcaption></figure>

    Une nouvelle maladie, le lymphome anaplastique, a fait son apparition chez quelques femmes portant des prothèses mammaires.

    S'agit-il d'un nouveau cancer ? Un cancer particulier lié au port d'implants mammaires a fait son apparition en France, avec dix-huit cas recensés depuis 2011, révèle Le Parisien.

    Une forte progression en 2014. Selon un avis d'experts rendu le 4 mars, l'Institut national du cancer a mis au jour une nouvelle maladie : le lymphome anaplastique à grandes cellules. La spécificité de cette nouvelle forme de cancer ? Il est associé à un implant mammaire (lymphome AGC-AIM). D'après l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), "il y a eu un premier cas en 2011, deux en 2012, quatre en 2013 et onze en 2014. Une personne est décédée".

    "Avertir les femmes du risque". "Nous sommes particulièrement vigilants sur le suivi de l'affaire des prothèses mammaires, car c'est la santé des femmes qui est en jeu", a déclaré au Parisien, François Hébert, directeur général adjoint de l'ANSM. "Dans un premier temps, il a été décidé que les femmes qui se font poser des implants mammaires doivent être obligatoirement averties de ce nouveau risque, même s'il est faible", a-t-il ajouté, précisant que "des lettres d'information et de mise en garde ont été envoyées aux professionnels de santé" et qu'une réunion d'experts étaient prévue fin mars. "S'il faut prendre des mesures, si on doit les interdire, nous le ferons", a affirmé François Hébert.

    La recommandation de Touraine. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déclaré mardi que les femmes porteuses de prothèses mammaires n'avaient pas besoin de se les faire retirer, malgré le signalement en France de nouveaux cas de cancers chez certaines d'entre elles. "Il n'est pas recommandé aux femmes porteuses de prothèses mammaires de se les faire retirer", a dit la ministre au cours d'une conférence de presse, soulignant que celles-ci ne devaient "pas céder à une inquiétude excessive".

    Quelques cas sur des centaines de milliers. 400.000 Françaises portent actuellement des implants mammaires : 83% pour des motifs esthétiques et 17% pour une chirurgie de reconstruction. Avec 18 cas de lymphome anaplastique recensés, le risque apparait donc comme très faible pour les porteuses d'implants mais il ne suscite pas moins l'attention des autorités de santé. Contrairement au scandale des prothèses PIP qui étaient frelatées, le problème viendrait du revêtement des prothèses. Des expériences menées sur des souris ont montré que la surface texturée de certaines prothèses généraient des bactéries donnant lieu à une inflammation chez les petits rongeurs.


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