• Internet : sale temps pour les pirates

    Créé le 03-03-2012 à 17h11 - Mis à jour à 18h04      5 réactions

    La fin de Megaupload et le succès des offres payantes viennent contredire les arguments des adeptes du téléchargement illégal.

     

    Kim Dotcom, fondateur de Megaupload (AFP)

    Kim Dotcom, fondateur de Megaupload (AFP)

     

    Trois événements - trois avertissements - viennent contredire enfin les idées reçues teintées d’ultra-libéralisme qui prévalaient jusqu’à présent sur la toile à propos du téléchargement illégal.

    La fermeture de Megaupload, d’abord. Ce site de téléchargement frauduleux a été interrompu il y a six semaines par le FBI et son fondateur, Kim Dotcom, emprisonné en Nouvelle-Zélande en vertu d’accords entre autorités américaines et néo-zélandaises. Dotcom (c’est un pseudo) a été libéré depuis mais ses avoirs sont saisis et il se retrouve menacé d’une peine pouvant aller jusqu’à vingt ans d’emprisonnement.

    En creusant l’affaire, on s’est aperçu que cet olibrius se livrait à ses activités illicites, non pas en vertu d’un idéal de partage de la culture à l’échelle mondiale, mais tout bonnement pour s’enrichir aux dépens des créateurs.

    Surtout, contrairement à la prédiction habituelle des thuriféraires du piratage – "on ne peut rien sanctionner sur le Net puisque la toile est mondiale et qu’un site fermé est aussitôt remplacé par un autre" – la fin de Megaupload est en passe de modifier dans des proportions notables le paysage mondial du téléchargement.

    Les sites analogues, bien loin de défier les autorités comme l’avait fait Megaupload, ont mis fin à leurs activités frauduleuses ou bien ont limité leur offre à ce qui est conforme au droit d’auteur. Manifestement, aucun de leurs dirigeants n’est prêt à risquer le sort de Kim Dotcom, le louche faiseur de fric qui dirigeait la multinationale du piratage.

    La résistance annoncée n’a pas eu lieu

    Quant aux internautes, privés de Megaupload, ils ont pour une bonne part rejoint les sites légaux de téléchargement payant ou bien ils se sont tournés vers les offres de VOD également payantes. Autrement dit, contrairement au cliché indéfiniment colporté sur la Toile, il est possible, en usant de la salutaire peur du gendarme, de réguler le fonctionnement d’Internet quand il menace telle ou telle législation démocratiquement votée.

    Les internautes, au demeurant, ne sont pas des irresponsables. Ils comprennent facilement que la consommation gratuite, massive et illégale de culture finit par nuire gravement aux créateurs. Ils sont d’accord pour participer à leur rémunération, à condition bien sûr que l’offre légale soit suffisamment riche et attractive. Sur ce premier front les pirates ont donc échoué.

    Le deuxième front est constitué par la législation ACTA en discussion à l’échelle européenne. Cette proposition de répression de la contrefaçon – et donc du téléchargement illégal – suscite de nombreuses critiques, souvent justifiées. Elle a été élaborée dans des conditions d’opacité suspectes ; elle pourrait contrevenir à certains principes de protection de la vie privée et de respect des libertés publiques. Le débat est en cours.

    La régulation se renforce

    Mais force est de constater que les lois de régulation du Net et de protection des droits d’auteur, loin de tomber en désuétude sous l’effet d’un piratage insaisissable et d’une progression irrésistible de la gratuité, se renforcent partout dans le monde démocratique. La France et plusieurs autres pays ont adopté un dispositif de type Hadopi ; l’Europe veut réprimer de manière plus efficace le téléchargement illégal, par le truchement d’ACTA ou d’un autre dispositif ; les Etats-Unis élaborent une législation protectrice, elle aussi controversée, mais qui traduit de toute évidence un souci plus marqué de préservation du copyright.

    Ainsi il apparaît qu’aucun Etat démocratique n’est prêt à abandonner le principe du droit d’auteur, essentiel pour protéger la création, ni à capituler devant les coups de force répétés des adeptes du piratage massif. Il n’y a là rien de surprenant : le partage de la culture est un immense progrès, à condition qu’il ne vienne pas menacer cet acquis deux fois séculaire selon lequel les artistes doivent vivre, non de la générosité de l’Etat ou des libéralités de tel ou tel mécène, mais tout simplement de leur travail.

    Dernier signal de cette prise de conscience : le débat présidentiel. Alors que Nicolas Sarkozy en tient mordicus pour la loi Hadopi, conformément à la demande des producteurs de musique et de films, François Hollande a déclaré qu’il annulerait ce dispositif, qu’il juge trop intrusif et incapable de procurer des ressources nouvelles aux filières de la musique, du cinéma ou de l’édition.

    Le projet Hollande, bien moins flou qu’on veut bien le dire

    Mais il ne s’en suit pas que les sectateurs du téléchargement illégal ont obtenu gain de cause, bien au contraire. En l’absence d’Hadopi, c’est la législation courante sur la répression de la contrefaçon qui s’applique, y compris au téléchargement illégal. Elle prévoit des peines de prison pour les contrevenants… Bien sûr la justice aura d’autres chats à fouetter que de réprimer des jeunes qui s’échangent des chansons à petite échelle. Mais pour les pirates en gros ou pour les émules de Kim Dotcom, l’épée de Damoclès de la sanction reste suspendue au-dessus de leurs têtes…

    Pour le reste, le projet Hollande, bien moins flou qu’on veut bien le dire, consiste à rechercher dans la concertation un moyen de développer les offres légales, aujourd’hui insuffisantes en raison de la frilosité des majors du disque et du cinéma, tout en dégageant de nouvelles ressources pour le financement de la création, par exemple, en taxant les fournisseurs d’accès, qui ont tant profité du partage de fichiers musicaux et vidéos sur le Net. La licence globale, jusque-là défendue par le PS et qui consiste à légaliser le téléchargement en échange d’une cotisation forfaitaire payée par l’internaute, a été écartée. A moins de placer le montant de la cotisation à un niveau très élevé, que les internautes refuseront, elle ne peut suffire, en effet, à financer la production de musique et de films dans une proportion suffisante.

    Autrement dit, Hadopi continuera si Sarkozy est réélu. Et si Hollande l’emporte, un nouveau système verra le jour, fondé sur l’offre légale payante, qui commence à se développer, même si beaucoup d’efforts restent à fournir. Mais dans ce deuxième cas aussi, la sanction de la contrefaçon sera maintenue et le droit d’auteur protégé.

    En tout état de cause, donc, le Net sera légitimement régulé et les pirates pourchassés. Sur la Toile aussi, les militants du drapeau noir ont fait chou blanc.

     

    Laurent Joffrin

     

    Par Laurent Joffrin
    Directeur du Nouvel Observateur


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  • Téléphonie: L'Arcep confirme que Free respecte ses engagements

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    Créé le 28/02/2012 à 18h42 -- Mis à jour le 29/02/2012 à 18h22
     
    <aside>Free Mobile a lancé ses offres le 10 janvier 2012

    Free Mobile a lancé ses offres le 10 janvier 2012 PRM/SIPA

    </aside>

    TELEPHONIE - Jean-Ludovic Silicani, le président de l'autorité de régulation des télécoms, a livré mardi en exclusivité les résultats de son second contrôle devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale...

    N’en déplaise aux opérateurs historiques, le réseau de  Free couvre bien les 27% de la population française comme l’y oblige sa licence de téléphonie mobile 3G.

    753 sites en fonctionnement effectif

    Le président de l’Arcep l’a confirmé mardi devant les députés à l’issue d’une seconde opération de contrôle lancée en février en vue d’apaiser les esprits.

    Cette inspection a révélé que le groupe dispose à ce jour de 950 stations en état de service dont  753 sont en fonctionnement effectif. «Une augmentation importante par rapport au mois de décembre», a noté Jean-Ludovic Silicani, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). «L’obligation réglementaire est donc bien atteinte » a-t-il conclu.

    L'utilisation du réseau de Orange, une affaire de droit privé

    Concernant l’utilisation supposée abusive du réseau d’Orange, avec lequel Free a conclu un accord d’itinérance, le rapport de l’Arcep est plus nuancé. Les contrôles sur les zones ciblées par les autres opérateurs «ont effectivement montré que le réseau de Free n’était pas assez utilisé» explique Jean-Ludovic Silicani. Mais la part du trafic qui transite par le réseau de Orange dans le cadre du réseau d’itinérance «est sensiblement moins importante qu’à la mi-janvier, ce qui montre bien que Free continue à déployer son réseau» ajoute-t-il.

    Par ailleurs l’Arcep a mis les choses au clair face aux accusations des concurrents: l’utilisation abusive ou non du réseau d’Orange ne relève en rien d’une obligation réglementaire mais du respect ou non d’un contrat de droit privé conclu entre Free et Orange. «Si le contrat n’est pas respecté libre à eux de le modifier par un avenant, d’aller devant le tribunal de commerce ou de saisir l’autorité de régulation» a expliqué Jean-Ludovic Silicani. «Or à ce jour je n’ai pas reçu de saisie de Free et de France Télécom et nous croyons savoir que des discussions son en cours pour tenir compte du trafic plus important que prévu».

    Il a également précisé que compte tenu des 30 millions d'abonnés de Orange et du nombe d'abonnés de Free estimé au plus entre «1,5 et 2 millions», cette utilisation «n'est pas de nature à bouleverser l'économie technique du réseau mais plutôt le modèle économique du contrat».

    Les accusations de distorsion de concurrence rejetées

    Ces nouvelles conclusions de l’Arcep permettront-elles de faire taire les accusations portées par les opérateurs historiques? Pas sûr. Quelques heures plus tôt, devant la même commission économique de l’Assemblée nationale, le directeur général de Bouygues Olivier Roussat, avait dénoncé «la vraie fausse couverture» de Free Mobile estimant que le groupe Iliad préférait ne pas déployer ses sites car ses bas prix ne lui permettaient pas de «mobiliser de cash pour investir». Il avait même accusé Free de «barrer» ses sites, c'est-à-dire de les rendre inactifs et d’utiliser presque exclusivement le réseau d’Orange pour éviter les coupures de communication… «Si l’Arcep accepte que l’on construise des réseaux au rabais il y aura distorsion de concurrence et cela aura des conséquences graves sur l’aménagement numérique du territoire. On est à la croisée des chemins», avait-il lancé à l’adresse de Jean-Ludovic Silicani.

    Interpellé par les députés, le président de l’Arcep a répondu chiffres à l’appui: non seulement Free a continué à investir en installant 200 nouveaux sites entre mi-décembre et février, mais ne pas le faire serait un non sens économique: «louer le réseau d’Orange lui coûte plus cher que de déployer son propre réseau et il a les moyens de le faire puisqu’il s’était porté candidat à une licence 4G qui aurait nécessité 400 millions d’euros d’investissement» a ssuré le président de l’Arcep. «Il est donc surréaliste de penser qu’un opérateur va continuer à en payer un autre indéfiniment…»

    Claire Planchard

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  • Microsoft dévoile Windows 8, pour mobiles, tablettes et ordinateurs

    Multimédia et nouvelles technologies mercredi 29 février 2012

    Ce mercredi, Microsoft a dévoilé Windows 8. Le successeur de Windows 7 sera décliné sur ordinateurs, tablettes et téléphones mobiles.

    Le groupe informatique Microsoft a dévoilé, ce mercredi au Congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone, Windows 8, la version expérimentale de son nouveau système d’exploitation. Ce nouveau système a été adapté à tous les appareils, des tablettes tactiles au PC de bureau.

    Windows 8 « permet un changement de génération tant sur le design que sur les fonctionnalités » grâce à une « expérience d’exploitation unifiée », a indiqué le président de Windows, Steven Sinofsky, lors d’une conférence de presse.

    Tablette, smartphone, PC…

    Il a particulièrement insisté sur la « fluidité et la facilité » avec laquelle le système s’adapte à un écran tactile, smartphone ou tablette, comme à un ordinateur de bureau muni d’une souris et d’un clavier, dans ses démonstrations, auxquelles assistaient aussi des analystes et des développeurs.

    Microsoft, qui fait tourner plus de 500 millions d’ordinateurs dans le monde, a raté son entrée dans l’univers des smartphones il y a deux ans, ne remportant pas le succès escompté. Il reste loin derrière les deux leaders du secteur, iOS d’Apple et Androïd de Google.

    Le lancement de Windows 8 est donc extrêmement important pour le géant de l’informatique qui doit également convaincre les développeurs de parier sur son système d’exploitation et alimenter son magasin d’applications.


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  • Un GPS mal branché aurait faussé l'observation de neutrinos plus rapides que la lumière

    LEMONDE.FR avec AFP, reuters | 23.02.12 | 08h25   •  Mis à jour le 23.02.12 | 10h48

    L'annonce de l'observation de particules pouvant se déplacer plus vite que la lumière avait ébranlé le monde de la science cet automne. L'expérience remettait en cause la théorie de la relativité générale d'Einstein.

    L'annonce de l'observation de particules pouvant se déplacer plus vite que la lumière avait ébranlé le monde de la science cet automne. L'expérience remettait en cause la théorie de la relativité générale d'Einstein.AP

    Les résultats de l'expérience Opera ("Oscillation Project with Emulsion-tRacking Apparatus"), qui avaient ébranlé le monde scientifique en mesurant fin septembre des neutrinos à une vitesse plus rapide que celle de la lumière, seraient en réalité dus à un mauvais branchement, a assuré mercredi 22 février la revue Science sur son site Internet.

    "Une mauvaise connexion entre un GPS et un ordinateur est sans doute à l'origine de l'erreur", assure la revue américaine, qui cite sans les nommer "des sources proches de l'expérience". James Gillies, porte-parole du Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), a confirmé cette information. "C'est une explication possible. Mais nous n'en saurons pas plus avant d'avoir effectué de nouveaux tests", a-t-il dit.

    Fin septembre, les spécialistes de l'expérience internationale Opera avaient annoncé avoir vu des neutrinos parcourir les 730 km séparant les installations du CERN à Genève du laboratoire souterrain de Gran Sasso (Italie) plus rapidement que ne le faisait la lumière, quoique avec une très faible avance : à peine 60 nanosecondes.

    La plupart des spécialistes n'arrivaient pas à croire qu'une particule élémentaire de la matière ait pu dépasser la vitesse de la lumière (300 000 km/s), considérée comme la "limite infranchissable" de la relativité générale d'Einstein, l'un des piliers de la physique.

    Selon Science, les 60 nanosecondes d'avance des neutrinos semblent notamment provenir d'un mauvais branchement entre une fibre optique qui connecte le GPS utilisé pour corriger le moment précis où les neutrinos arrivent et une carte électronique dans un ordinateur. De nouvelles études seront cependant nécessaires pour confirmer cette théorie.

     

    Les faits Science : La particule de la discorde


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  • L'Arcep va arbitrer le conflit entre Free Mobile et Orange

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 17/02/2012 à 17:34

    L'autorité de régulation a annoncé qu'elle allait examiner l'accord d'itinérance entre Free et Orange, alors que les polémiques se multiplient autour du nouvel opérateur.

    Xavier Niel, acclamé lors du lancement de Free Mobile le 10 janvier 2012.

    Xavier Niel, acclamé lors du lancement de Free Mobile le 10 janvier 2012.
    REUTERS/Benoit Tessier

    Le contrat passé entre Orange et Free Mobile, qui permet à celui-ci d'utiliser le réseau mobile de l'opérateur historique en attendant de développer le sien est devenu un enjeu entre les deux groupes, poussant l'autorité de régulation Arcep à annoncer vendredi son intervention.

    Free Mobile s'est engagé à couvrir 27% de la population avec son propre réseau à son lancement et a signé un contrat d'itinérance avec Orange pour couvrir les trois quarts restants, en attendant de développer son propre réseau. Mais le quatrième opérateur mobile, dont l'arrivée a provoqué un séisme dans le secteur, pourrait être victime de son succès, au grand dam d'Orange qui se retrouve à gérer le trafic de Free.

    Dès le début, les autres opérateurs ont assuré que ce dernier ne respectait pas ses obligations de couverture, sans toutefois en donner de preuves concrètes, et si aucun ne le reconnaît officiellement, plusieurs d'entre eux auraient communiqué à l'autorité de régulation du secteur, l'Arcep, des relevés de trafic montrant les manquements de Free en termes de couverture de territoire. Le plus embarrassé reste cependant Orange qui prendrait en fait en charge sur son réseau plus de 90% des appels effectués par les clients Free Mobile, selon des sources concordantes, mais qui est attaché au groupe dirigé par Xavier Niel par cet accord commercial.

    Tous les opérateurs bientôt auditionnés

    Le PDG d'Orange, Stéphane Richard, a toutefois fini par taper du poing sur la table mardi, clamant qu'il était "hors de question" que les clients mobile du groupe "subissent les conséquences" du contrat d'itinérance avec Free. "La montée en puissance du trafic de Free Mobile est très importante. Plus importante et plus rapide que ce qui avait été anticipé et annoncé par Free", a résumé M. Richard dans un entretien mercredi au point, qui a estimé que Free Mobile comptait "environ 1,5 million d'abonnés". "J'espère que nous pourrons faire en sorte que l'accord puisse continuer", a-t-il ajouté. L'Arcep, après avoir donné son approbation au lancement de Free Mobile estimant que l'opérateur respectait le niveau de déploiement 3G demandé, avait finalement décidé fin janvier de vérifier de nouveau que le quatrième opérateur respectait bien ses obligations de couverture. Un fait exceptionnel, qui survenait après plusieurs semaines de polémiques.

    L'Autorité n'a pourtant officiellement été saisie que d'une seule plainte officielle, celle des syndicats CFE-CGC et UNSA des principaux opérateurs mobiles. L'Autorité est de nouveau intervenue vendredi pour annoncer qu'elle allait "prochainement" procéder à l'audition conjointe de France Télécom et Free Mobile "notamment sur la mise en oeuvre de l'accord d'itinérance signé par les deux opérateurs".

    L'Arcep compte aussi entendre tous les opérateurs à propos de l'arrivée de Free Mobile début 2012. Bouygues Telecom sera donc également auditionné par le collège de l'Arcep à une date non précisée, tandis que SFR a "déjà été auditionné le 9 févier", a souligné l'Autorité. L'Arcep prévoit de communiquer officiellement début mars sur "le résultat des nouvelles mesures de couverture des différents opérateurs mobiles" et de "dresser un premier bilan de l'arrivée de Free Mobile sur le marché" de la téléphonie mobile.


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