• 06/10/2012 à 16:13

    Abou Hamza et ses quatre co-accusés entre les mains de la justice américaine

    L'islamiste radical Abou Hamza et quatre co-accusés extradés de Grande-Bretagne sont arrivés samedi aux Etats-Unis, où ils devaient tous comparaître dans la journée devant un juge, nouvel épisode d'une saga judiciaire transatlantique qui dure depuis huit ans.

     
    photo : Justin Tallis, AFP

    Habou Hamza, 54 ans, l'ancien imam manchot et borgne de la mosquée londonienne de Finsbury Park, devait comparaître devant un magistrat à New York, la ville où il avait été inculpé en avril 2004, notamment d'activités terroristes et prise d'otages.

    L'acte d'accusation lui sera ensuite lu mardi, lors d'une autre comparution, ont annoncé les services du procureur à New York.

    Deux autres des quatre hommes extradés avec lui, Adel Abdul Bary, un Egyptien de 52 ans, et Khaled Al- Fawwaz, Saoudien de 50 ans, seront eux formellement mis en accusation samedi à New York, selon la même source.

    Les deux derniers, Babar Ahmad, 38 ans, et Syed Talha Ahsan, 33 ans, tous deux Britanniques, arrêtés respectivement en 2004 et 2006, relèvent des tribunaux du Connecticut (nord-est), et ont comparu samedi matin à New Haven.

     

    Les cinq hommes avaient été extradés dans la nuit de vendredi à samedi dans deux avions vers les Etats-Unis, quelques heures après le rejet d'un ultime recours devant la Haute Cour de justice de Londres.

    La ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a jugé "frustrant", samedi le délai de huit années qu'a pris la procédure d'extradition, et déclaré qu'il était "nécessaire de faire des changements": "C'est frustrant, je pense que tout le monde est frustré du temps que cela a pris pour extrader ces personnes", a-t-elle déclaré sur BBC Radio 4.

    Abou Hamza, né en Egypte et naturalisé britannique, est visé par onze chefs d'accusation aux Etats-Unis.

    Prêches enflammés suivis par Reid et Moussaoui

    L'ancien imam est notamment accusé d'avoir contribué à l'enlèvement de 16 touristes occidentaux au Yémen en 1998, dont quatre avaient été tués lors d'une opération militaire pour les libérer.

    Ses prêches enflammés avaient en leur temps été suivis à Londres par le Britannique Richard Reid, condamné et emprisonné aux Etats-Unis pour avoir tenté de faire exploser un avion de ligne avec des chaussures piégées en décembre 2001.

    Le Français Zacarias Moussaoui, également condamné aux Etats-Unis en liaison avec les attentats du 11-Septembre, aurait lui aussi été l'écouter à Londres.

    Qualifié de "facilitateur terroriste à la portée internationale" par les autorités américaines, Habou Hamza est également accusé d'avoir été impliqué dans un projet de camp d'entraînement dans le nord-ouest aux Etats-Unis en 1999, et d'avoir aidé à financer des candidats au jihad désireux de se rendre en Afghanistan.

    L'avocat d'Abou Hamza avait en vain demandé un report de l'extradition, afin de faire pratiquer une IRM sur son client pour établir s'il souffrait ou non d'une maladie dégénérative.

    Les deux hommes extradés vers le Connecticut, dont Babar Ahmad, informaticien britannique qui a été incarcéré huit ans au Royaume-Uni sans jugement, sont accusés d'avoir participé à une publication londonienne qui aurait notamment soutenu "les moujahidines tchétchènes et les talibans", selon les autorités judiciaires du Connecticut.

    La semaine dernière, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait ouvert la voie à ces extraditions en rejetant les recours des cinq hommes.

    Adel Abdul Bary, 52 ans, égyptien, et Khaled Al-Fawwaz, 50 ans, saoudien, ont eux été inculpés pour leur implication présumée dans les attentats contre les ambassades américaines de Dar-es-Salaam et Nairobi en 1998, qui avaient fait plus de 220 morts


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  • Qui est le nouveau chef d'Aqmi au Sahara ?

    Par , publié le <time datetime="2012-10-05 18:51:32" itemprop="datePublished" pubdate="">05/10/2012 à 18:51   </time>lien <time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

     

    L'organisation terroriste vient de désigner son nouveau chef pour la zone sahélo-saharienne. Vieux routier du djihad, Yahya Abou El-Hammam succède à un autre algérien, tué dans un accident de voiture le 10 septembre dernier. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Qui est le nouveau chef d'Aqmi au Sahara ? <figcaption>

    AQMI - L'organisation terroriste menace de tuer quatre otages français au Niger.

    REUTERS/Stringer

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    L'organisation terroriste Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) vient de désigner son nouvel émir (commandant) pour la zone sahélo-saharienne. Selon le site d'information mauritanien Sahara Media, généralement très bien renseigné sur les groupes djihadistes armés de la région, il s'agirait de Yahya Abou El-Hammam. L'homme, qui se dénomme en réalité Djamal Oukacha, est un vieux routier du terrorisme en Algérie. Il est un ancien cadre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mouvement terroriste qui s'est transformé en Aqmi, en 2007, après avoir fait allégeance à la mouvance Al-Qaeda d'Oussama Ben Laden

    De la contrebande aux business des otages

    Né en 1978 à Reghaïa, près d'Alger, Abou El-Hammam a fait ses premières armes dans sa région natale, participant à plusieurs attaques contre les forces de sécurité algériennes. Puis, au tournant des années 2000, sur ordre du fondateur et émir suprême d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, il a migré vers le grand sud saharien, où les groupes djihadistes sont parvenus à s'implanter progressivement. Sur ces immenses territoires désertiques, ces derniers ont pris le contrôle des routes de contrebande, par lesquels transitent tous les trafics : cigarettes, produits manufacturés, armes, drogue... A cette époque, Yahya devient le bras de droit de Mokhtar Belmokhtar, alias Mr "Marlboro", vétéran algérien de la guerre en Afghanistan. Ce dernier, commandant la brigade d'Aqmi Al-Moulathimin (les hommes au turban) se lance aussi dans le très lucratif enlèvement d'otages occidentaux, libérés contre rançon. Ces dernières années, Abou El-Hammam était devenu l'adjoint d'un autre chef de brigade d'Aqmi : Abou Zeid, le "fanatique", l'homme qui avait enlevé sept otages, dont cinq français, au Niger, en septembre 2010. Quatre d'entre eux sont toujours entre ses mains. 

    La promotion d'Abou El-Hammam au rang d'émir pour toute la zone d'implantation d'Aqmi au Sahara et au Sahel _ un territoire de plusieurs millions de kilomètres carrés à cheval sur la Mauritanie, l'extrême sud algérien, le Mali, le Niger, le sud Libyen et l'ouest du Tchad _ intervient à un moment où la nébuleuse djihadiste vient d'essuyer plusieurs revers. Le 20 août dernier, Nacib Tayeb, le responsable de la "commission juridique" (en charge des questions religieuses) a été arrêté à un barrage policier en Algérie, alors qu'il faisait route vers le sud. Puis, le 10 septembre, Nabil Makhloufi, l'émir d'Aqmi pour la zone sahélo-saharienne, a trouvé la mort dans un accident de voiture, dans le nord du Mali. C'est ainsi que Yahya Abou El-Hammam vient de lui succéder, avec comme adjoint Abou Zeid, son ancien supérieur.  

    90 millions d'euros

    Alors qu'une intervention militaire internationale destinée à reconquérir le nord malien est à l'étude (pas avant le premier semestre 2013), Aqmi et les groupes djihadistes qui lui sont affiliés (Mujao, Ansar ed-Dine) ont besoin d'argent frais. Pour assurer la logistique, mais aussi pour enrôler à tour de bras des combattants, y compris des centaines d'enfants soldats payés 30 dollars (23 euros) par jour. Or, l'une des sources de revenu d'Aqmi et consorts est le business des otages. Cela explique probablement pourquoi l'organisation terroriste a récemment fait savoir au gouvernement français qu'elle souhaitait reprendre les négociations en vue de leur libération, en échange de... 90 millions d'euros environ. 

    Mais cette manne financière potentielle suscite tensions et rivalités entre les différents groupes. Notamment au sein-même d'Aqmi, entre la katiba de Mokhtar Belmokhtar et celle d'Abou Zeid. De ce point de vue, Yahya Abou El-Hammam, qui fut successivement l'adjoint de ces deux chefs, est probablement le mieux placé pour éviter les discordes. D'autant plus qu'il est maintenant le numéro 1 pour le "Grand Sahara de l'islam."


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    Al-Qaïda au Magreb islamique menace de tuer les otages français

    Par , publié le <time datetime="2012-09-19 20:28:00" itemprop="datePublished" pubdate="">19/09/2012 à 20:28</time><time datetime="2012-09-19 20:59:52" itemprop="dateModified">, mis à jour à 20:59  </time>
    lien

     

    Aqmi reproche ce mercredi à Paris "d'appeler à envahir" le Mali, alors qu'un déploiement d'une force africaine avec l'aide de la France est à l'étude. Le groupe met en jeu la vie des otages qu'il détient depuis plus de deux ans, mais se dit ouvert aux négociations. 

    <figure class="ouverture"> Al-Qaïda au Magreb islamique menace de tuer les otages français <figcaption>

    MALI - Aqmi se dit prêt à prendre la vie des quatre otages français retenus par le groupe terroriste depuis 2010, alors qu'ils travaillaient au Niger pour le compte d'Areva et d'un sous-traitant.

    Copie d'écran Youtube

    </figcaption> </figure> </header>

    Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) menace de tuer les otages français qu'il détient depuis plus de deux ans, dans un message publié ce mercredi sur un site mauritanien. 

    Aqmi reproche à la France d'avoir appelé à "envahir" le Nord-Mali. Le message est diffusé alors que l'Afrique de l'Ouest étudie les conditions d'un déploiement d'une force africaine au Mali, pour aider l'armée malienne à reconquérir le nord. La France a promis son appui "logistique" à cette intervention. 

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    C'est le gouvernement français qui a fermé la porte aux négociations 

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    Le groupe terroriste assure que cela risquait d'aboutir à "la mort des otages" français et à "davantage de malheurs". Mais se dit disposé à des négociations. 

    Dans ce message aux familles des quatres otages enlevés en 2010 au Niger, Aqmi reproche au gouvernement français d'avoir "l'outrecuidance d'appeler à envahir le pays des musulmans maliens". Avant de menacer: "Cette initiative folle n'aura pas seulement pour conséquence la mort des otages, mais noiera la France toute entière dans les marécages de l'Azawad (Nord du Mali), ce qui aura pour conséquence pour elle et pour son peuple davantage de malheurs et de drames." 

    "Nous attendons le premier pas du gouvernement français"

    D'emblée dans son message, le groupe se dit ouvert aux négociations. "C'est le gouvernement français qui a fermé la porte aux négociations et continue de mettre en danger la vie de vos fils [...] Au contraire, nous sommes toujours ouverts à la négociation [et] attendons de votre gouvernement qu'il fasse le premier pas, juste en prenant contact avec nous", assure l'organisation. 

    C'est la première fois qu'Aqmi s'adresse directement aux familles des salariés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés en 2010 dans le nord du Niger, retenus en otages depuis deux ans. 

    Ces otages français détenus au Sahel par Aqmi "sont toujours en vie", avait affirmé un peu plus tôt ce mercredi à Paris le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré

    Le message d'Aqmi a été publié par le site internet mauritanien Saharamedias, déjà utilisé par le passé pour diffuser des déclarations qui n'avaient pas été démenties. L'agence en ligne déclare avoir "authentifié" ce message auprès de ses réseaux. 

    Avec


     

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  • Monde

    Attaque du consulat américain en Libye : Al-Qaeda aurait cherché à venger son numéro 2

    <time datetime="2012-09-15T15:28:42+02:00" itemprop="datePublished">15 septembre 2012 à 15:28  </time>lien

    Une des pièces du consulat américain à Benghazi, le 13 septembre 2012.

    Une des pièces du consulat américain à Benghazi, le 13 septembre 2012. (Photo Gianluigi Guercia. AFP)

    Le président de l’Assemblée nationale libyenne, Mohamed al-Megaryef, a affirmé que des éléments étrangers étaient impliqués cet assaut «planifié».

     

    L’attaque contre le consulat américain à Benghazi, dans l’est de la Libye, «venge» la mort du N.2 d’Al-Qaïda, Abou Yahya al-Libi, a affirmé la branche yéménite du réseau extrémiste, rapportait samedi le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

    «La mort du cheikh Abou Yahya al-Libi (...) a stimulé l’enthousiasme et la détermination des fils d’Omar al-Mokhtar (en Libye) à se venger de ceux qui se sont moqué et ont attaqué notre prophète», écrit Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) dans un communiqué.

    Aqpa ne revendique pas directement au nom d’Al-Qaïda l’attaque qui avait coïncidé avec l’anniversaire des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et qui avait coûté la vie à quatre Américains dont l’ambassadeur John Stevens.

    Il souligne toutefois que «le soulèvement de notre peuple en Libye, en Egypte et au Yémen contre l’Amérique et ses ambassades est un signe pour signifier aux Etats-Unis que leur guerre n’est pas dirigée contre des groupes et des organisations (...) mais contre la nation islamique qui s’est soulevée contre l’injustice, la faiblesse...».

    Le chef d’Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, a diffusé lundi, veille de l’anniversaire des attentats du 11 septembre, une vidéo confirmant la mort de son bras droit, Abou Yahya al-Libi, tué en juin au Pakistan.

    Le président de l’Assemblée nationale libyenne, Mohamed al-Megaryef, a affirmé samedi dans une interview à l’AFP que des éléments étrangers étaient impliqués dans l’attaque du consulat américain à Benghazi.

    Il a affirmé aussi que l’attaque avait été «planifiée» et méticuleusement exécutée.

    (AFP)


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    Accueil > Monde > AFGHANISTAN. Les talibans tentent de tuer le prince Harry

    AFGHANISTAN. Les talibans tentent de tuer le prince Harry

    Créé le 15-09-2012 à 07h59 - Mis à jour à 09h25    lien

     

    Après l'assaut de la base dans laquelle l'héritier anglais est affecté, deux soldats américains ont été tués.

     

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    Le prince Harry au Camp Bastion en Afghanistan (Rex Features/REX/SIPA)

    Le prince Harry au Camp Bastion en Afghanistan (Rex Features/REX/SIPA)

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    Les talibans, qui avaient promis d'essayer de tuer le prince Harry de retour en Afghanistan, ont tenté de tenir parole en attaquant vendredi 14 septembre au soir la base dans laquelle il est affecté. Sans parvenir à leurs fins, ils ont toutefois tués deux soldats américains dans leur assaut.

    L'attaque à l'arme légère et à l'aide d'obus et/ou de roquettes contre le camp Bastion, situé dans la province très instable du Helmand (sud), a débuté vers minuit heure locale (20h30), a indiqué le sergent Bob Barko Jr, du centre de presse de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan. "D'après les informations en notre possession, le prince Harry, surnommé capitaine Wales, est hors de danger", a-t-il déclaré.

    Deux soldats américains ont été tués dans l'assaut, a déclaré à Washington un responsable américain de la défense, sous couvert d'anonymat. "Moins de cinq hommes", dont la nationalité n'a pas été précisée, ont également été blessés, selon le sergent Barko Jr. Plus aucune activité armée n'est actuellement recensée autour de la base britannique, située dans la province très instable du Helmand, a-t-il ajouté.

    "Nous ne cherchons pas à le kidnapper, mais à le tuer"

    Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'attaque. L'Isaf n'est ainsi pas en mesure de préciser si l'assaut a débuté contre le camp Bastion ou le camp Leatherneck, qui lui est adjacent, a déclaré le porte-parole.

    Aucune information n'est disponible sur le nombre d'insurgés ayant participé à cette action, ni sur les pertes qui leur ont été infligées, de même source.

    Les talibans afghans ont affirmé lundi être déterminés à tuer le prince Harry, pilote d'hélicoptère de combat dans l'armée britannique, de retour en Afghanistan pour une deuxième mission militaire. "Nous ne cherchons pas à le kidnapper, mais à le tuer", avait déclaré Zabihullah Mujahid, un porte-parole des insurgés, précisant que les talibans avaient mis sur pied un "plan très important" pour attaquer le troisième dans l'ordre de succession au trône britannique.

    L'assaut contre le camp Bastion pourrait de ce fait être interprété comme une bravade des rebelles, bien moins nombreux et moins équipés que les soldats de l'Isaf.

    Aucune déclaration des talibans concernant cette attaque n'a pour l'instant été mise en ligne. Leur implication est toutefois fort probable, le Helmand étant un territoire où ils sont très fortement implantés.

    Harry, pilote d'hélicoptère Apache

    Le prince Harry est arrivé la semaine dernière à Camp Bastion, dans la province du Helmand pour une mission temporaire de quatre mois comme pilote d'hélicoptère Apache, selon l'armée britannique. Cette mission est la deuxième dans ce pays pour le prince Harry, mais la première rendue publique par les autorités britanniques.

    Sa précédente venue en Afghanistan, entamée en décembre 2007, avait été soigneusement tenue secrète jusqu'à ce qu'elle soit écourtée au bout de dix semaines pour des raisons de sécurité, en mars 2008, après la divulgation par les médias de sa présence.

    Harry, 27 ans et troisième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, avait défrayé la chronique le mois dernier en apparaissant nu sur des photos prises lors d'une partie de "strip-billard" à Las Vegas, aux Etats-Unis.

    Contacté, un porte-parole de l'armée britannique s'est refusé à tout commentaire sur d'éventuelles mesures de sécurité supplémentaires prises pour protéger le prince Harry, par rapport à celles en vigueur pour ses compagnons d'arme. Le Royaume-Uni est, avec 9.500 soldats, le deuxième contributeur de l'Isaf en Afghanistan après les Etats-Unis. Il a perdu 425 hommes depuis le début du conflit en 2001. La coalition de l'Otan a chassé fin 2001 les talibans d'un pouvoir qu'ils occupaient depuis 1996. Ceux-ci mènent depuis lors une guérilla sanglante contre le gouvernement et ses partenaires internationaux.

    Quelque 117.000 militaires étrangers sont encore présents en Afghanistan. La grande majorité d'entre eux quittera le pays à la fin 2014. Lors de sa visite jeudi au camp Bastion, le ministre britannique de la Défense Philip Hammond a envisagé la possibilité d'un retrait prématuré. "Je pense que le message que j'ai clairement reçu de l'armée est qu'il pourrait être possible de retirer les troupes en 2013", a-t-il déclaré au quotidien "The Guardian".


     


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