• Dernière modification : 26/12/2012 
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    Aqmi accuse Paris de bloquer les négociations sur les otages

    © AFP

    Dans une vidéo diffusée par l'agence de presse mauritanienne en ligne Sahara Médias, Aqmi impute à Paris la responsabilité de l'échec des négociations pour la libération des quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger.

    Par France 2 (vidéo)lien
    FRANCE 24 avec dépêches (texte)
     

    Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui détient quatre Français en otage depuis deux ans dans le Sahel, impute aux autorités françaises l'échec des négociations sur leur libération dans une vidéo diffusée mardi 25 décembre par le site mauritanien d'informations Sahara Médias.

    "Il y a un an environ, nous avons averti la France de notre disposition à négocier et depuis nous attendons sa réponse", a déclaré Abdel Hamid Abu Zeid, l'un des dirigeants d'Aqmi, selon la transcription française de ses propos publiée sur le site de l'agence. La France est responsable de l'arrêt des négociations dans le dossier des otages et Aqmi reste ouverte au dialogue, ajoute-t-il dans cette vidéo de quatre minutes.

    La France agit "dans la discrétion"

    Les quatre otages, collaborateurs de Sogea Satom, une filiale de Vinci, ont été enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger, à Arlit. Clément Legrand, un frère d'un des otages, a adressé une vidéo à Sahara Médias le 8 décembre dernier dans laquelle il interpelle la filiale régionale de la nébuleuse islamiste. "Nous ne comprenons pas pourquoi tout est bloqué", déclarait-il notamment.

    Outre les quatre collaborateurs de Sogea Satom enlevés au Niger, Aqmi détient deux géologues, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011 au Mali.

    Le septième otage, Gilberto Rodriguez Léal, a été enlevé le 20 novembre dans l'ouest malien par le Mujao, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest.

    Aqmi a prévenu en octobre la France que toute tentative visant à libérer les otages pourrait conduire à leur mort. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait alors assuré que la France agissait "dans la discrétion" pour la libération de ses ressortissants détenus au Sahel. 

    FRANCE 24 avec dépêches


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    Abdelghani Merah a "piégé" sa sœur pour dénoncer l'antisémitisme de sa famille

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-11-12T22:20:01+01:00" itemprop="datePublished">12.11.2012 à 22h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-11-12T22:20:34+01:00" itemprop="dateModified">12.11.2012 à 22h20  </time>lien <time datetime="2012-11-12T22:20:34+01:00" itemprop="dateModified"></time>

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    Abdelghani Merah, frère aîné du tueur au scooter, a déclaré lundi 12 novembre sur BFMTV avoir placé un micro pour "piéger" sa sœur Souad, sur des images tournées en caméra cachée et diffusées par M6, afin de prouver l'antisémitisme entretenu dans sa famille. Les propos de Souad Merah ont conduit le parquet de Paris a ouvrir  une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme".

    Lire : Enquête pour apologie du terrorisme visant la sœur de Mohamed Merah

    "Si j'ai voulu mettre un micro et piéger ma sœur, c'est parce que je voulais prouver mes propos (...) J'ai fait ce qu'il fallait faire, j'ai dit ce qu'il fallait dire", explique Abdelghani Merah, en rupture avec sa famille, responsable à ses yeux de la dérive sanglante de Mohamed Merah.

    "Ma mère a toujours dit que les Arabes sont nés pour détester les juifs et cela c'est une phrase que j'ai entendue tout le long de ma tendre enfance. Mohamed a baigné dans tout cela et les salafistes ont récupéré la bombe déjà prête à exploser", affirme Abdelghani sur BFMTV.

    "ON LEUR APPREND LA HAINE DU JUIF, DU MÉCRÉANT"

    "Oui des Mohamed Merah il peut y en avoir d'autres si on laisse des familles comme cela, surtout quand il y a des alertes. Mes deux neveux, on leur apprend la haine du juif, la haine du mécréant, quand on leur montre des vidéos de djihad, on ne leur explique pas qu'ils sont dans le faux", poursuit-il.

    "J'ai eu très peur pour mon fils, j'ai eu peur qu'on l'embrigade (...) On lui a demandé s'il était capable de se ceinturer avec une ceinture d'explosifs et de se faire exploser dans le métro ou bien d'aller voler une kalachnikov chez un trafiquant de drogue (...) Heureusement que mon fils avait une éducation digne, il avait de bonnes bases et ses racines étaient assez fortes pour résister à leur doctrine", ajoute-t-il précisant qu'il veut s'éloigner le plus possible de sa famille et qu'il se tient à la disposition de la justice.

    Filmée en caméra cachée dans un reportage diffusé dimanche soir par M6, Souad Merah, entièrement voilée, dit être "fière" de son frère Mohamed, auteur de sept assassinats avant d'être tué le 22 mars à Toulouse.

    Lire : Souad Merah se dit fière de son frère

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    Yémen: 4 membres présumés d'Al-Qaïda tués par un drone

    Par , publié le <time datetime="2012-10-21 19:54:14" itemprop="datePublished" pubdate="">21/10/2012 à 19:54    </time>lien <time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

    Un drone aurait tiré un missile sur la voiture de quatre membres d'Al-Qaïda, pulvérisant le véhicule et tuant ses occupant, d'après une source tribale anonyme. 

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    Yémen: 4 membres présumés d'Al-Qaïda tués par un drone

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    YEMEN - Un raid aérien mené par un drone, vraisemblablement américain, a tué quatre membres présumés d'Al-Qaïda ce dimanche.

    afp.com/Bonny Schoonakker

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    Quatre membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dimanche au Yémen par un raid aérien mené par un drone, vraisemblablement américain, contre leur véhicule dans la province de Marib, à l'est de Sanaa, a indiqué une source tribale. 

    "Un drone a tiré un missile sur une voiture à bord de laquelle circulaient quatre membres d'Al-Qaïda, pulvérisant le véhicule et tuant ses occupants", a déclaré la même source, qui a requis l'anonymat.
     

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  • New-York : piégé par le FBI, un homme lié à Al-Qaïda voulait faire sauter la FED

    Publié le 17.10.2012, 22h05 | Mise à jour : 23h14   lien

    Mercredi matin, l'homme, qui avait pour objectif de «détruire l'Amérique» selon le communiqué du procureur, a été arrêté par la police après avoir en vain tenter de faire détonner sa fausse bombe à Manhattan.

    Mercredi matin, l'homme, qui avait pour objectif de «détruire l'Amérique» selon le communiqué du procureur, a été arrêté par la police après avoir en vain tenter de faire détonner sa fausse bombe à Manhattan. | LP/Olivier Corsan

    Un homme se disant lié à Al-Qaïda qui voulait faire exploser une bombe de 450 kilos devant un bâtiment de la réserve fédérale à New York a été arrêté mercredi matin, ont annoncé les autorités judiciaires.

    L'homme de 21 ans, originaire du Bangladesh, a été arrêté après avoir tenté de faire exploser sa bombe, sauf que l'engin était faux car l'individu était surveillé par le FBI depuis plusieurs mois.
     


    Le bâtiment que visait Quazi Mohammad Rezwanul Ahsan Nafis se trouve à proximité du site du World Trade Center, dans le sud de Manhattan.

    Le procureur fédéral de Brooklyn a précisé dans un communiqué que le jeune homme était arrivé aux Etats-Unis en janvier 2012, dans le but de commettre un . Evoquant des liens à l'étranger avec Al-Qaïda, il avait alors cherché à créer une cellule terroriste aux Etats-Unis.

    L'une de ses «recrues» était un agent du FBI infiltré, qui l'a assisté dans ses préparatifs. C'est cet agent qui lui a fourni, à sa demande, vingt sacs de 22,5 kg d'explosifs. Tout en s'assurant qu'il ne mettait pas en danger ses concitoyens. Le jeune homme a acheté le détonateur, puis repéré à plusieurs reprises les lieux.

    Dans une déclaration écrite, il avait prévu de revendiquer son acte au nom d'Al-Qaïda, en précisant qu'il voulait «détruire l'Amérique», et que la façon la plus efficace pour le faire était de cibler l'économie américaine. Dans sa déclaration, il avait aussi, selon la procureure, inclus des citations du «bien aimé Cheikh Oussama Ben Laden».

    Tôt ce mercredi, il a de nouveau rencontré l'agent infiltré du FBI qui est allé avec lui dans un entrepôt pour assembler ce qu'il pensait être une bombe opérationnelle. Mais les explosifs étaient de fait inopérants et les deux hommes sont ensuite partis en direction du bâtiment de la réserve fédérale, près duquel ils ont garé leur camionnette.

    Sur les lieux de l'attaque, Nafis a alors pris le temps d'enregistrer une petite vidéo dans un voisin, affirmant : «Nous ne nous arrêterons pas jusqu'à la victoire ou le martyre». Et il a ensuite tenté à plusieurs reprises, en vain, de faire exploser sa bombe avec un téléphone portable.

    La police l'a alors arrêté. Il est accusé de tentative d'utilisation d'une arme de destruction massive et de tentative de fournir un soutien matériel à Al-Qaïda. Il risque la prison à vie.

    Mercredi, le chef de la police Ray Kelly a souligné que 15 complots terroristes avaient été déjoués à New York depuis les du 11-Septembre, «la réserve fédérale devant maintenant être ajoutée à la liste des cibles emblématiques qui comptait déjà notamment le pont de Brooklyn et la Bourse de New York».

    «Après 11 ans sans attentat réussi, on peut comprendre que la population devienne moins vigilante. Mais c'est un luxe que les forces de l'ordre ne peuvent pas se permettre», a-t-il déclaré, rappelant que plus de 1 000 policiers étaient affectés au quotidien à la lutte antiterroriste à New York.


     

    LeParisien.fr


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  • 17 Octobre 2012 - 00H11  lien

     

    Terrorisme: le texte contre les apprentis jihadistes français adopté par le Sénat

    Sept mois après les tueries de Mohamed Merah, le Sénat a adopté dans la nuit de mardi un projet de loi qui permettra de poursuivre des Français commettant des actes de terrorisme à l'étranger ou partant s'y entraîner au jihad.

    Sept mois après les tueries de Mohamed Merah, le Sénat a adopté dans la nuit de mardi un projet de loi qui permettra de poursuivre des Français commettant des actes de terrorisme à l'étranger ou partant s'y entraîner au jihad.

    Ce texte octroie aux tribunaux français une "universalité de compétences pour juger des actes de terrorisme commis par des Français à l'étranger", selon le ministère de l'Intérieur.

    Ce texte octroie aux tribunaux français une "universalité de compétences pour juger des actes de terrorisme commis par des Français à l'étranger", selon le ministère de l'Intérieur.

    AFP - Sept mois après les tueries de Mohamed Merah, le Sénat a adopté dans la nuit de mardi un projet de loi qui permettra de poursuivre des Français commettant des actes de terrorisme à l'étranger ou partant s'y entraîner au jihad.

    Le projet doit maintenant être présenté devant l'Assemblée nationale selon la procédure accélérée (une seule lecture par chambre). Le gouvernement espère son adoption définitive avant la fin de l'année.

    Aux termes de ce texte défendu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et la garde des Sceaux Christine Taubira, un Français parti s'entraîner dans un camp, même s'il n'a commis aucun acte répréhensible en France, même s'il n'a pas grandi sur le territoire français, pourra être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, punie de 10 ans de prison et de 225.000 euros d'amende

    Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a reçu le soutien de l'opposition UMP et centriste, qui juge qu'il s'agit d'une "reprise du texte que Nicolas Sarkozy avait proposé aux Français, après l'affaire Merah". "Je voterai ce texte sans état d'âme", avait annoncé ainsi l'ancien garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, Michel Mercier (centriste).

    Les communistes, en revanche, ont voté contre, "non pas par laxisme", a souligné la présidente de leur groupe, Eliane Assassi, "mais parce que nous considérons que pour fournir de vraies solutions, il faut viser les vrais problèmes, ce que ce texte ne fait pas". Les sénateurs communistes ont également reproché au texte de faire "perdurer l'amalgame inadmissible entre immigration et terrorisme".

    Au nom du PS qui a voté le texte, Alain Anziani a jugé que "cette loi est incontournable, (...) conforme à nos principes républicains, (...) indispensable dans cette lutte longue et toujours renouvelée contre le terrorisme".

    Quant au rapporteur Jacques Mézard (RDSE, à majorité PRG), il s'est félicité que le ministre ait "donné les moyens nécessaires aux professionnels en charge de la lutte contre le terrorisme en évitant de créer, d'accumuler de nouveaux textes pénaux dont l'utilité n'aurait pas été démontrée".

    Pour Manuel Valls, la menace terroriste, qu'il a qualifiée d'"élevée", vient "de plus en plus de l'intérieur", qualifiant même les adeptes de l'islamisme radical d'"ennemis de l'intérieur".

    "Les menaces d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui, encore moins celles de demain", a-t-il poursuivi, et ce constat "souligne la nécessité permanente d'une adaptation de nos dispositifs".

    Il a aussi évoqué les camps situés à la zone afghano-pakistanaise où s'entraînent des combattants volontaires, venus d'Europe. "C'est précisément ce que fit Mohamed Merah".

    Le ministre a également estimé qu'"internet, les réseaux sociaux et Twitter sont devenus des lieux de propagation de la haine, des lieux où les propos les plus odieux se diffusent et où les projets les plus ignobles peuvent se préparer".

    C'est dans ce contexte que le projet prévoit de prolonger jusqu'en 2016 les dispositions temporaires de la loi du 23 janvier 2006, permettant notamment de surveiller des données téléphoniques et sur la Toile.

    Le jour même où commence ce débat, trois hommes soupçonnés d'avoir eu pour projet de partir faire le jihad dans des zones de conflit en Somalie ont été interpellés à Drancy, en Seine-Saint-Denis, et placés en garde-à-vue.

    Par ailleurs, les avoirs du responsable présumé du forum d'un site jihadiste francophone ont été gelés par un arrêté du ministère de l'Economie paru samedi au Journal officiel au motif qu'il "mène des activités qui promeuvent le terrorisme".


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