• Dépêches Hier à 18h29

    Manifestants et contre-manifestants à Fouesnant autour des algues vertes

     

    La coordination Marées vertes de Bretagne, qui revendique le soutien de 80 associations écologistes, a défilé sur une plage en partie recouverte d'une pellicule d'algues vertes, dénonçant lors d'un meeting "les méfaits de l'agrobusiness". ( © AFP Fred Tanneau)

    FOUESNANT (Finistère) (AFP) - Plusieurs centaines de personnes, 3.000 selon les organisateurs, 2.000 selon les gendarmes, ont participé dimanche à Fouesnant (Finistère) à une manifestation et à une contre-manifestation sur le thème des algues vertes, a constaté l'AFP.

    Les deux rassemblements, organisés à quelques centaines de mètres de distance le long de la plage du Cap Coz, se sont déroulés sans incidents, sous la surveillance étroite de gendarmes et de CRS.

    La coordination Marées vertes de Bretagne, qui revendique le soutien de 80 associations écologistes, a défilé sur une plage en partie recouverte d'une pellicule d'algues vertes, dénonçant lors d'un meeting "les méfaits de l'agrobusiness".

    "Les algues vertes sont devenues un problème de santé publique, il faut réduire le cheptel pour sortir de ce bourbier", a affirmé à la tribune Jean-François Piquot, porte-parole d'Eaux et Rivières de Bretagne, alors que l'été a été marqué par la mort d'une trentaine de sangliers sur une plage des Côtes d'Armor et la reconnaissance dans deux rapports officiels de la forte toxicité des algues en décomposition.

    Les écologistes ont également dénoncé la faiblesse de l'action de l'Etat, malgré la signature de plans algues vertes.

    A quelques centaines de mètres du rassemblement écologiste, un collectif local créé par des agriculteurs et des acteurs du monde économique a réuni plusieurs centaines de personnes, 1.500 selon les organisateurs, sous la bannière de "Bretagne unie".

    "Dénonçons le discours populiste de certains écologistes, ou pire de certains chercheurs qui sont en réalité plus militants que scientifiques", a déclaré Alain Le Bellac, un producteur de lait dépité par la "stigmatisation des agriculteurs".

    "Il ne faut pas s'opposer les uns aux autres, l'agriculture n'est pas la seule responsable des pollutions", a plaidé Gwenola Bayes, hotelière-restauratrice à Fouesnant, avant de s'inquiéter de l'impact des polémiques sur l'image de la Bretagne et le tourisme pour une "pollution qui ne concerne que 4% des plages bretonnes".

    Sur la plage, deux retraités britanniques témoignent: "Il y a dix ans, nous avons acheté une maison ici, aujourd'hui on ne l'aurait pas fait", affirment Roger et Susan.

    © 2011 AFP


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  • Obama veut taxer davantage les millionnaires

    Créé le 18/09/2011 à 09h09 -- Mis à jour le 18/09/2011 à 13h05
     
    Barack Obama, lors de son discours face au Congrès pour présenter son plan de relance de l'emploi, le 8 septembre 2011.
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    Barack Obama, lors de son discours face au Congrès pour présenter son plan de relance de l'emploi, le 8 septembre 2011. K.LAMARQUE/REUTERS

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    ETATS-UNIS -En échange d'un plan d'économies, le président américain veut taxer les plus riches du pays pour renflouer les caisses de l'Etat...

    Le président Barack Obama va proposer lundi d'augmenter les impôts des millionnaires pour qu'ils atteignent au moins le même pourcentage de leurs revenus que celui appliqué aux contribuables des classes moyennes, a indiqué samedi le New York Times.

    Citant des responsables gouvernementaux, le quotidien affirme qu'Obama présentera un projet sur cette question, lors d'un discours prononcé à la Maison Blanche, qu'il nommera la «Règle Buffett», du nom du multimillionnaire Warren E. Buffet.

    Celui-ci avait dernièrement souligné que les Américains les plus riches payent une moindre proportion de leurs revenus en taxes fédérales que les salariés à revenus moyens.

    Des riches moins taxés

    Les bénéfices sur les investissements - comme les bénéfices sur les capitaux, les dividendes ou les primes payées aux investisseurs et aux détenteurs de placements à risque - sont moins taxés que les salaires, explique en effet le New York Times.

    De plus, ceux qui perçoivent plus de 106.800 dollars ne payent pas de taxe de la Sécurité sociale.

    Selon le quotidien, Obama n'indiquera pas le taux d'imposition précis qu'il entend appliquer ou le montant qu'il espère obtenir par cette mesure et ne fournira pas d'autres précisions, celles-ci devant être inclues dans un programme à long terme de réduction du déficit budgétaire.

    Un plan d'économies

    Il appellera cependant à réaliser des économies de 300 milliards de dollars en dix ans sur l'assurance-maladie pour les plus âgés et l'aide médicale aux indigents.

    Une commission mixte du Congrès est en train de travailler sur un accord bi-partisan sur le budget qui devrait être présenté fin novembre alors que les représentants républicains se sont opposés au projet du président de taxer les entreprises des secteurs du gaz et du pétrole et les revenus des particuliers supérieurs à 200.000 dollars.

    L'impôt des millonnaires n'affecterait que 0,3% des contribuables, soit moins de 450.000 des 144 millions de déclarations enregistrées en 2010, selon le New York Times.

    © 2011 AFP

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  • Le trader d'UBS aurait parié jusqu'à 10 milliards de dollars

    Par Florentin Collomp Mis à jour <time class="updated" datetime="18-09-2011T17:17:00+02:00;">le 18/09/2011 à 17:17 | publié <time datetime="18-09-2011T11:42:00+02:00;" pubdate="">le 18/09/2011 à 11:42 </time></time>

     

    Kweku Adoboli, trader de la banque suisse UBS, arrêté par la police dans le nuit de mercredi à jeudi.
    Kweku Adoboli, trader de la banque suisse UBS, arrêté par la police dans le nuit de mercredi à jeudi.
     

    Les engagements frauduleux de Kweku Adoboli ont débuté à l'automne 2008. Ses paris risqués font vaciller la banque suisse. Le directeur général d'UBS refuse de démissionner.

    Les engagements à risque de Kweku Adoboli auraient porté jusqu'à 10 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros) selon le Sunday Times. Arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi, le trader londonien de la banque suisse UBS a été placé en détention par un juge vendredi. Il pourra demander une libération sous caution lors d'une prochaine audience jeudi.

    Après avoir révélé jeudi une perte estimée à 1,5 milliard d'euros due aux opérations frauduleuses de son employé, UBS revoit ce dimanche le coût de la fraude à 2,3 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros). Depuis, la banque n'a pas fourni plus de détails sur les mécanismes en question. L'ampleur de la fraude semble néanmoins atteindre des proportions gigantesques : elle se serait étalée sur trois ans, depuis octobre 2008, sans avoir semble-t-il provoqué la moindre alerte interne. UBS a prévenu les autorités de tutelle suisse et britannique qui ont lancé une enquête conjointe. La banque a mis en place parallèlement une cellule d'investigation interne baptisée «projet Bronze» et a chargé l'un de ses meilleurs traders sur les produits dérivés, Jason Barron, de déboucler les positions de Kweku Adoboli. Alors que la fraude n'aurait été découverte que dans la journée de mercredi, la totalité des engagements d'Adoboli auraient été liquidés vendredi.

    Opérations supposées peu risquées

    Le trader, promu à son poste en 2008 en provenance des services de back office, était membre d'une petite équipe de cinq personnes au desk Delta One. Leur mission : investir de très grosses sommes avec les capitaux propres de la banque sur des variations présumées des marchés, via des instruments financiers nommés ETF (exchange traded funds). Généralement, des profits peu élevés sont dégagés de ces opérations supposées être peu risquées à très gros volumes. La faille d'Adoboli aurait pu provenir d'un défaut de couverture de ses paris, qui aurait entraîné une spirale de pertes depuis la chute des marchés financiers cet été.

    De nouveaux licenciements à craindre

    L'ampleur du scandale fait peser de sérieuses menaces sur l'avenir d'UBS. Alors que la banque vient de lancer un plan de 3500 suppressions de postes, de nouvelles réductions d'effectifs sont redoutées. Les quelque 6000 employés de la banque d'investissement à Londres craignent un arrêt pur et simple de leur activité, qui devrait afficher une perte sur l'année même si UBS dans son ensemble devrait rester bénéficiaire. Malgré des appels à la démission en Suisse, le patron d'UBS, Oswald Gruebel a répondu qu'il n'en avait pas l'intention. «Si vous me demandez si je me sens coupable, je dis non», a-t-il affirmé au journal Der Sonntag.

    Soucieuse de sa réputation auprès de ses clients dont elle gère les fortunes, UBS leur a écrit une lettre samedi pour tenter de les rassurer. «Nous comprenons pleinement que cet incident puisse vous inquiéter, affirme la banque. Nous sommes très déçus aussi et nous vous assurons qu'UBS prend l'affaire très au sérieux et fait tout son possible pour la régler au plus vite. Vos avoirs sont en sécurité chez nous.»


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  • Libye: l'annonce d'un nouveau gouvernement reportée sine die

     

    "Le principal problème c'est qu'il y a des enfants et des civils à l'intérieur et que nous ne voulons pas utiliser de roquettes Grad ou d'artillerie lourde", a expliqué à l'AFP Walid al-Fetouri, commandant d'une brigade de combattants. ( © AFP photo AFP)
     

    BENGHAZI (Libye) (AFP) - Les nouveaux dirigeants libyens n'ont pas réussi à se mettre d'accord dimanche sur la composition du gouvernement de transition, dont l'annonce a été reportée sine die, tandis que leurs forces tentaient de surmonter la résistance des pro-Kadhafi dans leurs bastions.

    L'annonce prévue dimanche du nouveau gouvernement "a été reportée sine die pour parachever les consultations", a déclaré en fin d'après-midi le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, lors d'une conférence de presse à Benghazi (est).

    "Il y a accord sur l'attribution de nombreux portefeuilles. D'autres font encore l'objet de discussions mais nous espérons en finir le plus tôt possible", a-t-il ajouté. "Je crois que l'essentiel des questions a été débattu aujourd'hui", a-t-il ajouté.

    Ce gouvernement sera chargé de gérer la transition en attendant des élections et la rédaction d'une nouvelle Constitution. Il sera aidé dans sa tâche par l'ONU, dont le Conseil de sécurité a annoncé la levée partielle du gel des avoirs libyens et l'envoi d'une mission de trois mois en Libye.

    Selon un responsable du CNT, une réunion a lieu entre le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, le chef de l'exécutif, M. Jibril, et les autres membres de l'exécutif. M. Jibril devrait rester à son poste et le gouvernement devrait compter 34 ministres, dont probablement deux femmes.

    Mais ce même responsable avait fait état dimanche dans la journée de "divergences" sur la composition du gouvernement.

    Reconnu par l'ONU comme représentant du peuple libyen, le CNT a annoncé le 2 septembre qu'il comptait diriger le pays jusqu'à l'élection dans huit mois d'une Assemblée constituante, avant des élections générales un an plus tard.

    Le délai de huit mois ne devrait cependant débuter que lorsque les nouvelles autorités, qui disent contrôler actuellement 90% du territoire libyen, auront déclaré la "libération" totale du pays.

    Or, les combattants fidèles à Mouammar Kadhafi, ancien dirigeant en fuite depuis près d'un mois, opposent depuis trois jours une résistance farouche dans leurs bastions de Syrte (360 km à l'est de Tripoli) et de Bani Walid (170 km au sud-est de la capitale).

    Moussa Ibrahim, porte-parole de Mouammar Kadhafi, a affirmé que les troupes loyales à ce dernier avaient remporté ces derniers jours plusieurs victoires.

    "Nous avons remporté plusieurs victoires qualitatives contre les collaborateurs de l'Otan et nous sommes parvenus à les repousser en dehors de Bani Walid et de Syrte", a-t-il déclaré.

    A Syrte, où une quarantaine de combattants pro-CNT ont été tués depuis le début de l'offensive jeudi, les combats se sont poursuivis dimanche de manière moins intense que les jours précédents, les pro-CNT cherchant surtout à sécuriser les artères principales dans l'espoir que les civils puissent partir.

    "Le principal problème c'est qu'il y a des enfants et des civils à l'intérieur et que nous ne voulons pas utiliser de roquettes Grad ou d'artillerie lourde", a expliqué à l'AFP Walid al-Fetouri, commandant d'une brigade de combattants.

    Selon un journaliste de l'AFP, des explosions et des tirs à l'artillerie lourde résonnaient dimanche le long de la côte, mais sur la route plus au sud menant à un rond-point très disputé samedi, tout était calme.

    Les combattants se disaient certains que Mouatassim Kadhafi, l'un des fils du dirigeant déchu, médecin et militaire de carrière, se trouvait dans les faubourgs sud de Syrte. Mais le sort des fils de Mouammar Kadhafi, dont trois sont réfugiés en Algérie ou au Niger et deux seraient morts, a déjà donné lieu à de nombreuses rumeurs.

    Un journaliste indépendant français, Olivier Sarbil, photographe et vidéaste basé à Bangkok, blessé samedi par des éclats d'obus, se trouvait dimanche dans un état "stable" après une opération qui s'est bien déroulée, selon son père.

    Sur le front est de Syrte, les pro-CNT ont annoncé avoir progressé dimanche d'une vingtaine de kilomètres et se trouver désormais à une quarantaine de kilomètres de la ville. "Nous avons beaucoup plus avancé qu'hier. Ils nous attaquent à la roquette mais nous répliquons et nous gagnons du terrain", a déclaré à l'AFP Moustafa ben Dardaf, un commandant pro-CNT sur le terrain.

    Un journaliste de l'AFP a vu sur ce front au moins 12 chars des forces du CNT ainsi que des pick-up surmontés de batteries anti-aériennes transportant des centaines de combattants. Samedi, un haut commandant du front ouest avait annoncé qu'au moins 6.000 combattants participaient à la bataille pour Syrte.

    Mais sur place, l'un de ces combattants s'était montré désabusé: "Nous ne tenons même pas 5% de Syrte parce que nous ne faisons que pénétrer puis ressortir".

    A Bani Walid, les combats se sont poursuivis dimanche au lendemain d'une contre-attaque des pro-Kadhafi dans cette vaste oasis au relief accidenté.

    "Les combats se sont poursuivis depuis samedi jusqu'aux premières heures de dimanche puis ont recommencé cet après-midi", ont déclaré des combattants du nouveau régime postés à 6 km de la ville, précisant qu'un moins sept combattants pro-CNT avaient été tués ces deux derniers jours à Bani Walid.

    "Nous nous sommes repliés en raison de l'intensité des bombardements des forces loyales contre nos positions", a dit un combattant pro-CNT à l'AFP.

    L'Otan a touché 11 cibles samedi dans la région de Syrte et 11 dans l'oasis de Jofra, à environ 300 km au sud de Misrata et toujours sous contrôle des pro-Kadhafi, selon son rapport quotidien.

    A Tripoli, des dizaines de personnes ont célébré dimanche le retour de deux pilotes de l'armée qui avaient refusé en février de participer à la répression et choisi au contraire de déserter, avec leurs avions de chasse, à Malte.

    © 2011 AFP


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  • Dépêches Aujourd'hui à 18h35

    Le Hamas mise sur l'échec de la démarche palestinienne à l'ONU

     

    Le mouvement islamiste, qui a saisi le pouvoir dans la bande de Gaza en chassant en juin 2007 les forces du Fatah, le parti du président Abbas, accuse ce dernier d'avoir agi sans concertation. ( © AFP Mahmud Hams)

    GAZA (Territoires palestiniens) (AFP) - Le Hamas parie sur un échec du projet du président Mahmoud Abbas d'obtenir à l'ONU un Etat de Palestine mais sans s'y opposer frontalement, pour le moment, afin de ne pas rouvrir un conflit interpalestinien impopulaire, selon des experts.

    "Si Abou Mazen (Mahmoud Abbas, NDLR) échoue, le Hamas sera plus fort que jamais car c'est la dernière carte d'Abou Mazen et cela mettra fin au projet des négociations au profit de celui du Hamas", estime l'analyste politique Akram Atallah.

    "Le Hamas mise sur l'échec d'Abou Mazen à l'ONU parce qu'il le comptabilisera comme un point positif pour lui et qu'il a intérêt à hâter la fin de son pouvoir", confirme Moukhaïmer Abou Saada, professeur de science politique à l'Université Al-Azhar de Gaza.

    Le mouvement islamiste, qui a saisi le pouvoir dans la bande de Gaza en chassant en juin 2007 les forces du Fatah, le parti du président Abbas, accuse ce dernier d'avoir agi sans concertation.

    "Il aurait dû y avoir d'abord un consensus sur une stratégie nationale unifiée plutôt qu'une décision solitaire", a déclaré à l'AFP un dirigeant du Hamas, Ismaïl Radwane, faisant allusion aux craintes que l'avènement d'un Etat ne mette en péril les droits des réfugiés hors des Territoires palestiniens.

    Le président Abbas a l'intention de présenter le 23 septembre une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU sur les frontières du 4 juin 1967, c'est-à-dire la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est.

    Mais le Premier ministre du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a réitéré dimanche le rejet par son mouvement de l'initiative de Mahmoud Abbas.

    M. Haniyeh a estimé qu'"aucun acteur palestinien n'a de mandat pour faire des concessions historiques sur le territoire palestinien ou les droits des Palestiniens, en particulier le droit au retour", une allusion aux réfugiés.

    Toutefois, le Hamas --au sein duquel s'expriment des opinions différentes même si une seule décision prévaut-- se ménage encore une marge de manoeuvre au cas où la demande à l'ONU aboutirait à des progrès pour les Palestiniens, afin de ne pas heurter de front les aspirations d'une partie de l'opinion.

    Un succès à l'ONU "influencera positivement le Hamas qui s'oriente vers la modération cette année et le rendra plus souple en fonction de la situation", juge Talal Okal, un analyste basé à Gaza, .

    "Si Abou Mazen obtient un Etat, cet Etat sera gouverné par le système politique palestinien, dont le Hamas fait partie, ce qui représente un gain politique pour le Hamas et sa légitimité après la réconciliation", approuve Akram Atallah.

    Le Hamas et le Fatah ont conclu un accord de "réconciliation" le 27 avril au Caire mais ce pacte est aujourd'hui au "réfrigérateur", selon le vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas, Ghazi Hamad, en raison notamment de divergences sur la formation d'un nouveau gouvernement palestinien.

    "Nous ne parviendrons pas à l'indépendance sans la réconciliation", arguait récemment M. Hamad, un modéré du Hamas, dans un entretien avec l'AFP.

    Il est certain, selon les commentateurs, que la démarche onusienne représente un danger pour le Hamas car une victoire du président Abbas renforcerait sa position dans l'opinion palestinienne et isolerait un peu plus le mouvement islamiste sur la scène internationale.

    "Il s'agirait d'un revers pour le Hamas dans la mesure où le projet de l'Autorité apparaîtrait comme porteur de meilleurs résultats que le sien: un Etat et la reconnaissance internationale dans un cas, le blocus (israélien, NDLR) dans l'autre", explique Akram Atallah.

    © 2011 AFP


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