• Ouverture - 22/09/2011 | 16:02 - 346 mots

    Wall Street en route vers un jeudi noir

     

    Copyright Reuters

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    Dès les premiers échanges, Wall Street et les investisseurs manifestent leurs inquiétudes après le discours de Ben Bernanke et les mesures annoncées par la Fed hier soir.

    DJ30 - Evolution du cours de Bourse

    Comme l'auguraient les "futures" sur indices, Wall Street s'est inscrit dès l'ouverture en forte baisse. Le marché américain est plombé par le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale, sur la santé de l'économie des Etats-Unis.Vers 16h00, le Dow Jones plongeait de 3,25%, le Standars & Poors 500 de 3,07% et le Nasdaq de 3,15%.

    Après la mise en application de la règle 48 avant l'ouverture- procédure qui permet de suspendre les indications de cours pour permettre une ouverture en douceur et mise en application lorsqu'il y a un risque de volatilité extrême - les marchés d'actions américains ont été refroidis par les dernières mesures annoncées hier soir par la Fed, par la teneur du discours concernant l'état de santé économique des Etats-Unis.

    La Fed a en effet évoqué des "risques baissiers significatifs" sur l'économie des Etats-Unis, avant d'annoncer une "Opération Twist" de 400 milliards de dollars visant à faire baisser les taux longs et soutenir l'activité. Mais Wall Street évalue à seulement 15% les chances que l'"Opération Twist" donne un véritable coup de fouet à l'économie américaine, selon une enquête Reuters auprès des spécialistes en valeurs du Trésor.

    Par ailleurs, les derniers chiffres relatifs aux inscriptions hebdomadaires au chômage n'étaient pas de nature à apaiser les esprits. Si la semaine passée, les inscriptions ont reculées d'une semaine sur l'autre (423.000 contre 432.000 la semaine précédente) elles restent malgré tout supérieures aux attentes du consensus (420.000).

    En outre, les craintes d'une rechute de l'économie mondiale se sont accentuées jeudi avec la contraction de l'activité du secteur privé constatée en zone euro et en Chine.

    Sur le front des valeurs, le secteur bancaire, sensible à la conjoncture, pâtit toujours de la décision de Moody's de déclasser Bank of America (-4,4%), Wells Fargo (-2,7%) et Citigroup (-3,9%) au motif que l'Etat fédéral américain pourrait se montrer réticent à voler au secours de grands établissements bancaires en difficulté.

    United Technologies perd 6,6% après avoir annoncé le rachat de l'équipementier aéronautique Goodrich , dont l'action bondit de 9,8%, une opération qui serait la plus grosse acquisition du géant industriel américain en dix ans.

    latribune.fr - 22/09/2011, 16:02  | 


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  • "Botzarileaks": les archives du RCD à Paris révèlent les malversations du parti de Ben Ali

    La façade du 36, rue Botzaris. Photo : Perrine Mouterde.
     
    Des documents récupérés par FRANCE 24 dévoilent les fraudes électorales, emplois fictifs et autres malversations organisées par le parti au pouvoir en Tunisie avant la révolution.
     
    En juin dernier, nous avions publié, sur le site des Observateurs de FRANCE 24, un article sur le "mystère des documents de la rue Botzaris". Nous nous y interrogions sur des archives récupérées au siège à Paris du RCD, le parti de l’ancien président tunisien, dont tout le monde parlait sans que personne ne sache exactement ce qu’elles pourraient révéler. Nous avons finalement eu accès en exclusivité à ces documents, qui révèlent la confusion totale qui existait entre le parti au pouvoir et les services de l’Etat tunisien.
     
    Les documents que nous avons analysés ont été récupérés par une avocate, maître Taboubi, avant que les locaux du RCD soient fermés par la police française à la demande de l’ambassade de Tunisie (notre billet sur la récupération de ces archives).
     
    Des militants tunisiens se sont réunis pour créer une association, "Botzaris vérité et justice", chargée d’exploiter ces documents. C’est par l’intermédiaire de Rahim Ouahrani, secrétaire général de l’association, que FRANCE 24 a pu accéder à ces archives. Les documents s’étalent sur une période allant du début des années 1990 jusqu’à 2006. Il n’existe presque plus aucune trace de l’activité de la cellule du RCD sous la direction du dernier secrétaire général du parti, Hédi Limam. Une source ayant travaillé au 36, rue Botzaris nous a affirmé que le dernier responsable des lieux s’était débarrassé d’une bonne partie des documents couvrant son mandat, débuté en 2005.
     
    Les documents que nous avons consultés mettent en lumière le fonctionnement interne du parti de Ben Ali en France. Il s’agit principalement de rapports, d’échanges de courriers, de factures et de listes de collaborateurs du RCD.
     
    Le RCD, Rassemblement constitutionnel démocratique, est le parti fondé par Ben Ali en 1988 pour succéder au Parti socialiste destourien (PSD) de l’ancien président Habib Bourguiba. Parti hégémonique, il a été définitivement dissous par décision judiciaire le 28 mars dernier, après la révolution tunisienne.
     
    Les votes des Tunisiens de France dépouillés par le RCD
     
    Le RCD, et à sa tête l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, s’est toujours distingué par des scores étonnamment élevés à chaque élection. La présidentielle de 2009 a par exemple été remportée par Ben Ali avec pas moins de 89,62 % des suffrages. Les élections tunisiennes étaient d’ailleurs chaque fois dénoncées comme frauduleuses par les organisations de défense des droits de l’Homme.

    Les documents de la rue Botzaris montrent que les votes des Tunisiens de France étaient dépouillés par le parti lui-même, et non par l’ambassade tunisienne comme l’exige la loi.
     
    Ainsi, des rapports signés par le secrétaire général de la Fédération de Nantes du RCD donnent un compte-rendu détaillé du nombre d’inscrits, mais aussi les noms des personnes ayant participé au dépouillement des votes et du résultat. Dans ces rapports de 2002, lorsque le gouvernement Ben Ali avait organisé un référendum pour modifier la Constitution, afin de pouvoir se représenter en 2009, il apparaît que le RCD a pris en charge l’organisation du scrutin en France.
     
    Tableau détaillant le dépouillement des votes pour le référendum constitutionnel de mai 2002.
     
    C’est également le RCD qui procèdait à la nomination des observateurs censés veiller au bon déroulement des élections. Un des documents de la rue Botzaris montre que la tâche de ces observateurs consistait d’ailleurs surtout à dénoncer les Tunisiens n’ayant pas voté pour Ben Ali. Avant la révolution tunisienne, il était en effet possible de repérer la couleur des bulletins de vote par transparence à l’intérieur des enveloppes. Dans un rapport du 23 octobre 2004, on peut donc lire ce compte-rendu d’une observatrice : "Je vous communique les coordonnées des personnes, constatées par moi-même, qui ont voté pour "la carte bleu" et la "carte or" " (le bleu étant la couleur du parti Ettajdid, ancien Parti communiste tunisien, l’or la couleur du Parti social-libéral, le rouge celle du RCD).
     
     
    Le secrétaire général du RCD à Paris présente par courrier au consul général à Paris la liste des Observateurs pour les élections présidentielles d'octobre 2004.
     
    Compte-rendu d'une observatrice du RCD lors des élections présidentielles d'octobre 2004.
     
    Le parti de Ben Ali financé sur les deniers de l’Etat
     
    Les documents de la rue Botzaris révèlent que le budget de fonctionnement du RCD à Paris était alimenté par l’Etat tunisien. Les financements étaient débloqués principalement par l’Agence des Tunisiens à l’étranger (agence relevant du ministère tunisien des Affaires sociales). Mais d’autres ministères, comme celui de la Culture, ou des Affaires religieuses, mettaient également la main à la poche sur les projets relevant de leur compétence. Ainsi, dans un rapport du RCD à Paris daté du 6 décembre 2005, on apprend que l’Agence des Tunisiens à l’étranger a participé au budget de 2005 à hauteur de 276 073,62 euros et que cette participation devait être augmentée d’environ 80 000 euros l’année suivante, à cause de la hausse du cours de l’euro.
     
    Détail d'un rapport du comité central du RCD qui détaille les revenus du parti et la participation de l'Agence des Tunisiens à l'étranger.
     
     
    Les emplois fictifs du RCD
     
    Autre information révélée par les documents de la rue Botzaris : le RCD demandait à des entreprises publiques tunisiennes implantées en France de prendre en charge les salaires de certains de ses collaborateurs. Dans certains courriers, le secrétaire général du RCD à Paris demande explicitement au siège de son parti à Tunis d’appuyer sa demande pour que des "établissements étatiques" (tels que la compagnie aérienne Tunisair, la Compagnie tunisienne de navigation ou encore l’Office du tourisme) prennent en charge les salaires de plusieurs de ses "fonctionnaires et employés". Il s’agit d’une prise en charge financière, mais aussi d’un moyen de fournir "une couverture sociale" à ces employés pour qu’ils puissent renouveler leurs papiers en France.
     
    Extrait du courrier adressé par Hédi Slim, secrétaire général du RCD Paris, pour demander la prise en charge des "fonctionnaires et employés" du RCD.
     
     
     
    Un fidèle du RCD placé dans une organisation "droits de l’Homme"
     
    Comme les autres Etats, la Tunisie de Ben Ali s’efforçait de placer ses partisans à des postes-clés dans les organisations internationales. Les archives de la rue Botzaris font ressortir des exemples particulièrement frappant de nomination douteuse. Le Secrétaire général de la Ligue africaine des droits de l’Homme, Béchir Khalfallah, est par exemple clairement présenté, dans un rapport rédigé par le secrétaire général du RCD daté du 21 juin 2005, comme un fidèle du parti, assistant à "toutes les activités" et représentant même la "pseudo-opposition" (opposition manipulée par le pouvoir) lors des congrès des organisations internationales. Des ordres de virement montrent que Béchir Khalfallah recevait d’ailleurs de l’argent du RCD. A noter, la Ligue africaine des droits de l’Homme avait été, selon un responsable de la section tunisienne d’Amnesty International, "fabriquée sur mesure" par les chefs d’Etats africains "afin de couvrir les exactions de leurs régimes". L’organisation a d’ailleurs décerné un prix à Ben Ali pour son action dans le domaine des droits de l’Homme au milieu des années 1990, alors que Béchir Khalfallah en était le président (nous avons contacté Béchir Khalfallah qui a confirmé avoir été membre du RCD en précisant qu'il critiquait le parti de l'intérieur).
     
    Rapport du secrétaire général du RCD, Hédi Slim, sur Béchir Khalfallah.
     
    Le secrétaire général du RCD disposait du statut diplomatique
     
    Les documents du "Botzarileaks" montrent par ailleurs que le secrétaire général du RCD avait le statut d’attaché culturel auprès de l’ambassade de Tunisie à Paris. Une photocopie datée du 31 décembre 2000 de la carte diplomatique du secrétaire général du RCD à Paris, Hédi Slim, montre que celui-ci bénéficiait d’un passeport diplomatique.
     
    Copie de la carte diplomatique d'Hédi Slim.
     
    Les pratiques révélées par les documents du 36, rue Botzaris ne sont pas surprenantes, compte tenu du caractère hégémonique du RCD sous Ben Ali. Ces archives détaillent toutefois le fonctionnement interne de ce parti en France et apportent les preuves qu’il disposait de prérogatives régaliennes et qu’il enfreignait allégrement la loi tunisienne. FRANCE 24 n’a pu analyser qu’une partie des documents de la rue Botzaris récupérés par l’association "Botzaris vérité et justice". D’autres révélations viendront probablement de l’examen du reste des archives.
     
    Article rédigé par Sarra Grira, journaliste aux Observateurs de FRANCE 24.

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  • Deux Américains arrivent à Oman après leur libération par l'Iran

    Publié le 21-09-11 à 11:56    Modifié à 22:12   

    Le sultanat d'Oman a payé la caution des deux ressortissants américains accusés d'espionnage que les autorités iraniennes ont décidé de libérer mercredi, a indiqué l'avocat des deux hommes à l'AFP.
 (c) Afp
     
    Le sultanat d'Oman a payé la caution des deux ressortissants américains accusés d'espionnage que les autorités iraniennes ont décidé de libérer mercredi, a indiqué l'avocat des deux hommes à l'AFP. (c) Afp

    Deux Américains libérés par l'Iran après deux ans de détention pour espionnage sont arrivés mercredi à Mascate, la capitale du sultanat d'Oman qui a servi d'intermédiaire dans leur libération.

    Shane Bauer et Josh Fattal, 29 ans, qui ont passé deux ans à la prison d'Evine, dans le nord de Téhéran, sont arrivés à bord d'un avion des forces de l'armée de l'air, selon un correspondant de l'AFP.

    C'est le sultanat d'Oman qui a payé la caution de 400.000 dollars réclamée par la justice iranienne pour chacun d'entre eux, selon leur avocat en Iran, Me Masoud Shafii.

    Le père de Shane Bauer, sa mère et ses deux soeurs se trouvaient à Oman pour l'accueillir, ainsi que la famille de Josh Fattal selon un communiqué des familles publié aux Etats-Unis.

    Les deux familles ont salué "le plus beau jour de (leur) vie". "Nous avons attendu ce moment pendant presque 26 mois, et la joie et le soulagement que nous ressentons sont sans limites", ont-elles déclaré dans le communiqué en remerciant notamment le sultan d'Oman.

    Cité par l'agence officielle ONA, les Affaires étrangères omanaises ont affirmé que le sultanat était "heureux d'accueillir les deux Américains" et espéré que "cette initiative humanitaire" soit "suivie par d'autres qui aideraient à rapprocher Américains et Iraniens".

    Le sultanat a remercié l'Iran "pour avoir répondu positivement aux efforts menés par le gouvernement omanais sous les directives du sultan Qabus ben Saïd, en vue de la libération des deux Américains", ajoute-t-il.

    Shane Bauer et Josh Fattal avaient été arrêtés en juillet 2009 à la frontière irano-irakienne, qu'ils ont toujours affirmé avoir franchie par erreur lors d'une randonnée dans les montagnes du Kurdistan irakien.

    Ils étaient alors accompagnés d'une autre Américaine, Sarah Shourd, 32 ans, qui a été libérée en septembre 2010 pour raisons médicales. La jeune femme, fiancée de Shane Bauer, se trouvait également à Oman mercredi, selon le communiqué des familles.

    Shane Bauer et Josh Fattal ont été condamnés en août par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à huit ans de prison pour "espionnage" et "entrée illégale en Iran", mais ils ont fait appel.

    La détention provisoire des deux hommes a été "transformée en caution" de 5 milliards de rials pour chacun (environ 400.000 dollars) et ils sont "libérés jusqu'au verdict définitif" de la cour d'appel, a expliqué l'Autorité judiciaire iranienne.

    Le même scénario s'était produit pour la libération de Sarah Shourd, dont la caution avait été payée par Oman et qui avait ensuite quitté Téhéran à bord d'un avion envoyé par le sultan omanais Qabous.

    Cette libération est intervenue après une semaine d'atermoiements de la justice iranienne, irritée par la décision du président Mahmoud Ahmadinejad d'annoncer le 13 septembre une libération "dans les prochains jours" des deux Américains. L'Autorité judiciaire avait immédiatement démenti toute libération.

    Bien que l'avocat Shafii ait confirmé avoir été informé officiellement de la décision de libérer ses clients, le versement de la caution réclamée a été retardé une semaine dans l'attente de la signature d'un juge officiellement "en congé".

    La libération de Sarah Shourd avait donné lieu au même bras de fer entre le gouvernement, qui l'avait annoncée, et l'appareil judiciaire, qui l'avait ensuite retardée de plusieurs jours en invoquant des questions de procédure.

    Les tensions sont chroniques entre le gouvernement Ahmadinejad et le pouvoir judiciaire, dominé par le courant religieux ultra-conservateur regroupé autour du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.


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  • Attention, un satellite va nous tomber sur la tête !

    Le Point.fr - Publié le 20/09/2011 à 19:52 - Modifié le 21/09/2011 à 20:17

    Une demi-tonne de débris d'engin spatial s'écraseront quelque part sur Terre, aux alentours de vendredi.

    Attention, un satellite va nous tomber sur la tête !

    Pendant près de quatorze ans, l'Upper Atmosphere Research Satellite (UARS) est allé étudier l'atmosphère terrestre et surveiller les évolutions de la couche d'ozone. © Nasa Marshall Space Cen / REX / Sipa

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    Il mesure 11 mètres de long, pèse près de 6 tonnes, a coûté 536 millions d'euros et s'apprête à retomber sur Terre en morceaux aux environs de vendredi... Il, c'est le satellite américain UARS (Upper Atmosphere Research Satellite) lancé par la navette Discovery en 1991. Sa mission d'étude de l'atmosphère terrestre et de surveillance de la couche d'ozone s'est achevée en 2005, le satellite Aura ayant pris la relève.

    Depuis lors, sa destinée - comme celle de tous les engins de ce type - est de retourner sur Terre dans un délai maximum de 25 ans. Reste que, comme l'a annoncé la Nasa vendredi dernier, le satellite UARS ne sera pas entièrement désintégré lors de son entrée dans l'atmosphère... "Pendant la descente du véhicule, la plupart des matériaux sont consumés par l'échauffement qui se produit, mais certains, comme l'acier ou le titane, résistent", explique Fernand Alby, du Centre national d'études spatiales. Aussi, les scientifiques de la Nasa estiment qu'environ 500 kilos de débris du satellite UARS s'écraseront à la surface de notre planète dans les prochains jours.

    Risque calculé

    Mais l'heure précise de cette collision est difficile à prévoir. "On a l'habitude de dire que la précision de la date de retombée est d'environ 10 %. Cela signifie grosso modo qu'à 10 jours nous pouvons prévoir le jour de l'impact et qu'à 10 heures de celui-ci, nous pouvons en déterminer l'heure", indique Fernand Alby. Quant à la trajectoire des débris, elle est quasiment imprévisible. "Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'ils tomberont dans une zone située entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud, soit sur une ligne faisant le tour de la Terre", indique Fernand Alby. Impossible dans ces conditions d'envisager la moindre évacuation des zones d'impact...

    "Jusqu'ici, aucune victime ni même aucun dégât lié à la chute de ce type de débris n'ont été signalés, et ce, alors qu'au moins un satellite ou un étage de fusée retombe sur Terre chaque semaine", tempère le scientifique. La Nasa estime à environ 1 pour 3 200 la probabilité qu'un débris de UARS fasse une victime humaine. Le risque est faible, mais néanmoins réel. Les plus anxieux scruteront donc attentivement le ciel vendredi, mais inutile de partir à la chasse au trésor. Toutes les pièces du satellite resteront la propriété exclusive du gouvernement américain. Il sera donc impossible de les vendre.


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  • notation - 21/09/2011 | 20:58 - 143 mots

    Standard and Poor's dégrade quinze banques italiennes

     
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    Après avoir dégradé la notation de l'Italie mardi, l'agence de rating a abaissé les notes de crédit ou les perspectives de quinze banques de la péninsule. Mediobanca, Intesa Sanpaolo ou Unicredit sont notamment concernées.

    Standard & Poor's (S&P) a annoncé ce mercredi avoir abaissé la note de crédit de sept banques italiennes, dont Mediobanca et Intesa Sanpaolo, au lendemain du déclassement de la note de l'Italie par l'agence de notation.

    Cette dernière a également revu en baisse sa perspective, de stable à négative, sur huit autres banques, dont Unicredit, premier établissement bancaire du pays en termes d'actifs.

    "Les perspectives négatives sur les notes à long terme des quinze banques reflètent la possibilité que nous pourrions abaisser encore leurs notes si, toutes choses restant égales par ailleurs, nous devions abaisser une nouvelle fois la note de l'Italie", précise S&P.

    Standard & Poor's a accentué mardi la pression sur la zone euro, toujours empêtrée dans la crise de la dette, en abaissant d'un cran la note de crédit de l'Italie pour la ramener à un niveau inférieur à celle de la Slovaquie.
     

    latribune.fr, avec Reuters - 21/09/2011, 20:58  | 


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