• 27 février 2012 - 17H32  

     

    Jean Dujardin au firmament: percer à Hollywood après l'Oscar
     

    Son Oscar exceptionnel, le premier pour un acteur français, ouvre potentiellement une carrière américaine à Jean Dujardin malgré son anglais balbutiant, à condition qu'il ait vraiment envie de se couler dans le moule d'Hollywood.

     
    Son Oscar exceptionnel, le premier pour un acteur français, ouvre potentiellement une carrière américaine à Jean Dujardin malgré son anglais balbutiant, à condition qu'il ait vraiment envie de se couler dans le moule d'Hollywood.

    AFP - Son Oscar exceptionnel, le premier pour un acteur français, ouvre potentiellement une carrière américaine à Jean Dujardin malgré son anglais balbutiant, à condition qu'il ait vraiment envie de se couler dans le moule d'Hollywood.

    Pour le moment, l'intéressé refuse de spéculer sur son éventuelle carrière américaine: "On va voir s'il y a des projets à développer... mais je ne serai jamais un acteur américain. Faut pas rêver."

    Si l'Amérique accueille volontiers les nouveaux talents venus d'ailleurs, elle ne se donne pas facilement. Ainsi, estime Jean-Michel Frodon, critique et historien de cinéma, "son Oscar va bien sûr lui donner un accès plus facile au cinéma américain, mais il s'agit d'un effet immédiat et pas forcément durable".

    Avant Dujardin, rappelle-t-il, Marion Cotillard et Juliette Binoche, ou plus anciennement Simone Signoret et Claudette Colbert - rien que des actrices - ont elles aussi connu cette consécration internationale.

    "Mais très peu ont fait carrière là-bas, à part Marion Cotillard et encore, c'est un peu tôt pour juger sur la durée", poursuit-il.

    Oscar 2008 pour "La Môme", la jeune femme a enchaîné les films avec les plus grands: "Le lendemain, elle était sur le plateau de Michael Mann avec Johnny Depp, puis avec Woody Allen, Christopher Nolan, Steven Soderbergh... Mais elle le voulait vraiment, elle s'est même installée là-bas", constate également Fabrice Leclerc, rédacteur en chef de Studio Ciné Live.

    "Aujourd'hui Dujardin a certes accédé au statut de star, il est celui qui a juré sur la scène des Oscars et dansé avec un chien, mais le public américain ne le connaît pas encore beaucoup", nuance Fabrice Leclerc qui lui voit plutôt "une carrière à la Depardieu ou à la Jean Reno": française, avec quelques apparitions américaines.

    Sa femme et ses potes

    Même Juliette Binoche est restée une actrice "européenne" plus qu'américaine après sa statuette du Meilleur Second rôle pour "Le Patient Anglais".

    Et à la différence de Cotillard ou de Juliette Binoche, l'anglais de +L'Artist+ n'est pas encore suffisamment fluide pour se couler sur un plateau sans encombre.

    C'était d'ailleurs l'avantage d'un film muet, aussi bien pour l'acteur que pour le film, qui résolvait d'un coup les problèmes de sous-titrage ou de doublage.

    Pour Antoine de Clermont-Tonnerre, président d'Unifrance, organisme de promotion du cinéma français à l'étranger, Dujardin a "très bien joué justement" de son accent: "Jean Dujardin a réalisé une performance, non seulement comme acteur dans le film mais sa campagne des Oscars a aussi été un modèle."

    Le cinéaste Jean-Paul Salomé, qui préside l'association des réalisateurs et producteurs (ARP), estime que son anglais sommaire reste un "petit handicap".

    "Après ça s'apprend. C'est un bon comédien et il a ce charme auquel sont sensibles les Américains. Il va avoir des propositions, c'est sûr. Mais il ne faut pas qu'il se retrouve cantonné dans des emplois peu intéressants."

    Surtout, le sentiment des commentateurs est que Jean Dujardin, marié à l'actrice Alexandra Lamy, entre sa famille et ses amis, n'a guère envie de changer de mode de vie.

    Cet Oscar disait-il dans la nuit américaine, "ça veut juste dire que c'est plus de liberté. Je ne veux pas que ça change mon instinct, mes choix, mon envie. J'ai une belle vie, je ne veux pas que ça bouge".

    Or, s'inscrire dans le paysage hollywoodien suppose de "se plier aux règles, à tout un système fait de producteurs, d'agents de médias... Il faut jouer le jeu à fond et surtout à plein temps", insiste Jean-Michel Frodon.

    "Les contraintes sont fortes et beaucoup d'artistes français restent attachés à d'autres façons de travailler", ajoute-t-il.


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  • Dernière modification : 27/02/2012 

    - Bachar al-Assad - Référendum - Syrie


    Une cinquantaine de personnes tuées le jour du référendum constitutionnel

     

    Au moins 57 personnes ont été tuées dans des violences en Syrie, dimanche, alors que le pays se prononçait sur un projet de Constitution lors d'un référendum considéré comme une mascarade par l’opposition et de nombreux pays occidentaux.

    Par France 3 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Les Syriens ont voté dimanche sur une nouvelle Constitution, un référendum raillé par l'opposition et l'Occident dans un pays miné par les violences qui ont encore fait au moins 57 morts le jour du scrutin.

    Intenses tirs d'artillerie à Homs, au moins deux morts

    L'armée syrienne a déclenché d'intenses tirs de barrage lundi à Homs, où les
    rebelles continuent à résister après trois semaines de bombardement, rapportent des activistes.

    "Les bombardements intenses visant les quartiers de Khalidiya, Ashira, Bayada, Bab Amro et la vieille ville ont commencé à l'aube", a dit à Reuters un militant, Mohammed al Homsi.

    "L'armée tire à partir des artères principales en direction des ruelles et des rues perpendiculaires. Il y a déjà au moins deux morts dans le quartier du souk", a-t-il ajouté.

    Les forces de sécurité syriennes ont également tiré à balles réelles contre des manifestants qui entendaient dénoncer la tenue du référendum constitutionnel dimanche soir à Damas, tuant au moins trois d'entre eux.
     

    Au total, 34 civils et 23 membres des forces de l'ordre sont morts dimanche, a annoncé dans la soirée l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), estimant que le référendum était une réussite uniquement "dans les médias gouvernementaux".

    A Homs (centre), la Croix-Rouge n'a toujours pas pu évacuer des blessés, dont deux journalistes occidentaux, même si une "ouverture" a été évoquée pour lundi matin.

    Les bureaux de vote pour le référendum ont ouvert à 07H00 (05H00 GMT) et les derniers ont fermé 22H00 (20H00 GMT). Le dépouillement a commencé dans tous les bureaux, selon les médias officiels, qui n'ont pas précisé quand les résultats étaient attendus.

    Le président Bachar al-Assad a voté dans l'après-midi au siège de la télévision d'Etat, sous les acclamations d'une foule scandant "Dieu, la Syrie, Bachar et c'est tout".

    Plus de 14 millions de Syriens étaient appelés à se prononcer sur le texte qui instaure le "pluralisme politique" et met fin à l'hégémonie du parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle, mais maintient de larges prérogatives au chef de l'Etat et permet à M. Assad de rester au pouvoir en théorie encore 16 ans.

    L'opposition et les militants pro-démocratie, qui exigent avant tout le départ du président syrien, ont appelé à boycotter ce scrutin, qualifié de "plaisanterie" par Washington.

    "Il y a une grande affluence dans les bureaux de vote, à l'exception de certaines régions", a déclaré le ministre syrien de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, admettant ainsi qu'il était impossible de voter dans les régions rebelles.

    "Je vote parce que c'est l'aboutissement des réformes du président et si cela réussit, on aura une démocratie", a affirmé à l'AFP Balsam Kahila, 32 ans, qui travaille au ministère des Finances à Damas.

    Hadi Abdallah, militant à Homs, a affirmé s'être rendu dans plusieurs quartiers en partie tenus par l'Armée syrienne libre (ASL, qui regroupe des déserteurs) et n'y avoir vu "personne dans les rues et pas un seul bureau de vote".

    "Voilà la nouvelle Constitution. Celui qui demande la liberté est bombardé à la roquette", lancent des militants à Baba Amr dans une vidéo diffusée sur internet montrant les terribles destructions.

    Depuis le début de la contestation il y a plus de 11 mois, le régime a régulièrement annoncé des réformes qui n'ont dans les faits été suivis que par une intensification de la répression.

    Malgré les pressions internationales, plus de 7.600 personnes ont été tuées depuis mars 2011, et ces dernières semaines, les bilans quotidiens se sont comptés en dizaines de morts, en majorité des civils tués par les forces gouvernementales ou les milices pro-Assad mais aussi des combattants morts dans des affrontements entre armée et déserteurs, selon l'OSDH.

    Samedi, le bilan de cette organisation basée au Royaume-Uni avait approché la centaine de morts à travers le pays.

    Au moment où s'ouvraient les bureaux de vote, plusieurs obus tombaient sur Baba Amr, un quartier de Homs dévasté par plus de trois semaines de pilonnage.

    "Il y a des explosions partout. Des snipers qui tirent sur tout ce qui bouge", a indiqué un militant à Baba Amr, Abou Bakr, joint sur Skype par l'AFP, insistant à nouveau sur la situation humanitaire catastrophique des habitants.

    La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a exhorté dimanche l'armée syrienne à placer l'intérêt du pays avant la défense du régime de Damas. Elle a aussi estimé qu'une intervention étrangère en Syrie risquerait de précipiter le pays dans une guerre civile, alors que le Qatar et la Tunisie ont plaidé pour l'envoi d'une "force arabe".

    Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition d'opposition, a reconnu dans un communiqué dimanche qu'il y avait "une lutte confessionnelle et un risque de fragmentation de la société syrienne".

    Dans ce contexte, le CNS a tendu la main aux alaouites, la communauté de M. Assad et des principaux responsables du pays, assurant qu'ils restaient "une composante importante du peuple syrien" et garantissant leurs droits au même titre que les autres confessions.

    A Homs, diplomates et humanitaires ont poursuivi dimanche leurs négociations avec les autorités et avec l'opposition pour pouvoir évacuer les blessés, en particulier la journaliste française Edith Bouvier et le photographe Britannique Paul Conroy, touchés mercredi dans le bombardement qui a tué la reporter américaine Marie Colvin et le photographe français Rémi Ochlik.

    "L'évacuation n'aura pas lieu dimanche car il est trop dangereux d'envoyer la nuit des ambulances de Damas à Homs pour chercher les blessés. Il faudra le faire vraisemblablement demain lundi", a affirmé le porte-parole du CICR à Damas, Saleh Dabbakeh, une information confirmée par un diplomate occidental.

    L'épouse de M. Conroy a assuré sur la BBC que ce dernier avait refusé une proposition d'évacuation par le Croissant rouge syrien, par manque de confiance dans cette organisation.

     

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  • Dernière modification : 27/02/2012 

    - Ali Abdallah Saleh - Élection présidentielle - Yémen


    Saleh passe la main après 33 ans au pouvoir

    Saleh passe la main après 33 ans au pouvoir

    Lundi, le nouveau président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a pris les rênes du pouvoir, lors d’une cérémonie marquant officiellement le départ d’Ali Abdallah Saleh (photo), après 33 ans d'un règne sans partage à la tête de l’État.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Ali Abdallah Saleh a officiellement cédé lundi le pouvoir, après 33 ans à la tête du Yémen, à son successeur Abd Rabbo Mansour Hadi auquel il a promis un soutien sans faille pour reconstruire le pays dévasté par un an de contestation et de violence.

    A 69 ans, M. Saleh devient ainsi le quatrième dirigeant à être emporté par le Printemps arabe mais à l'issue d'un processus de transition négocié qui ne l'empêche pas d'envisager un rôle politique dans l'avenir.

    "Je mets la bannière de la révolution, de la liberté, de la sécurité et de la stabilité entre des mains sûres", a déclaré M. Saleh en s'adressant à son successeur à la fin d'une cérémonie au palais présidentiel de Sanaa.

    Dans un discours, M. Saleh a promis un soutien total au nouveau président et appelé les Yéménites à "soutenir la nouvelle direction pour reconstruire ce qui a été détruit par la crise".

    Le président sortant a été contesté dans la rue pendant des mois avant d'accpeter, sous la pression des monarchies du Golfe, un plan de transition prévoyant son départ en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches, dont plusieurs restent à des postes de responsabilité.

    Il demeure président de son parti, le Congrès populaire général (CPG).

    M. Hadi a été élu le 21 février par plus de 99% des voix. Comme le prévoit l'accord de transition, il était le seul candidat et a été élu pour une période intérimaire de deux ans.

    Dans son discours, le président sortant a évoqué les défis du Yémen.

    "J'appelle à une mobilisation nationale pour faire face au terrorisme incarné par Al-Qaïda qui a porté récemment un coup dur au pays", a-t-il déclaré en référence à l'attentat suicide qui a fait samedi 26 tués parmi les soldats de la Garde républicaine à Moukalla, dans le Sud-Est du Yémen.

    "Pas de place pour le terrorisme et il faut soutenir la nouvelle direction pour le bien du Yémen et celui des nos voisins car la sécurité du Yémen fait partie intégrante de celle de la région", a-t-il dit.

    M. Saleh a aussi invité les "pays frères et amis à aider le Yémen à faire redémarrer les projets arrêtés, ce qui aiderait à la sécurité et à la stabilité du pays", en soulignant qu'"il ne peut y avoir de sécurité et de stabilité sans développement global".

    De son côté, M. Hadi s'est félicité du caractère pacifique de la transition. "Je souhaite céder pacifiquement le pouvoir dans deux ans à un nouveau président", a-t-il notamment déclaré.

    Il a souligné la "complexité de la crise qui continue de frapper le Yémen et appelé à la coopération de tous pour en sortir dans les deux ans qui viennent".

    Peu de dignitaires étrangers ont assisté à la cérémonie outre Nabil al-Arabi, chef de la Ligue arabe, et Abdelatif Zayani, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe composé des six monarchies arabes du Golfe et qui a joué un rôle central dans l'élaboration de l'accord de transition.

    La cérémonie a été boycottée par l'ancienne opposition parlementaire qui fait partie du gouvernement d'entente nationale. Celle-ci a estimé dans un communiqué, que M. Hadi, fort du vote de plus de 6 millions d'électeurs, aurait pu s'en passer.

    Les jeunes qui ont animé la contestation contre le régime de M. Saleh ont pour leur part manifesté devant la résidence du nouveau président pour l'appeler à se démarquer définitivement de l'ancien président.

    Beaucoup parmi ces jeunes contestent l'immunité accordée à M. Saleh et appellent à le traduire en justice, le rendant responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes pendant la répression des manifestations.

     


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    Dernière modification : 27/02/2012 

     


    L’opposition sénégalaise espère un second tour inédit à la présidentielle

     

    Les partisans de l’opposant sénégalais Macky Stall espéraient, ce lundi, parvenir à mettre en ballottage le président sénégalais sortant Abdoulaye Wade. Ce dernier s'était dit persuadé de remporter l'élection dès le premier tour.

    Par Fatimata WANE , envoyée spéciale FRANCE 24 au Sénégal (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle disputé dimanche au Sénégal s’annoncent très serrés entre le président sortant Abdoulaye Wade et l’ancien Premier ministre Macky Sall, selon les premiers résultats partiels non officiels.

    Quelque 5,1 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes à l’occasion d’un scrutin sous haute tension après les violences qui ont suivi la validation de la candidature d’Abdoulaye Wade, 85 ans, en quête d’un troisième mandat.

     

    « Nous pensons que le deuxième tour pourrait opposer Macky Sall au président Wade », a indiqué Jean-Paul Diaz, allié politique de Macky Sall, s’appuyant sur des décomptes internes.

    Selon des résultats partiels non officiels publiés sur le site internet SUNU2012, Wade recueille 24% des voix, devant Salls (21%) sur les 10% de bulletins dépouillés.

    La tendance pourrait toutefois évoluer rapidement, le chef de l’Etat bénéficiant d’un fort soutien dans les zones rurales du pays.

    Dans une interview publiée dans le Journal du Dimanche, Abdoulaye Wade s’est dit persuadé de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Un de ses porte-parole, Amadou Sall, a estimé qu’il était trop tôt encore pour tirer des conclusions sur l’issue du scrutin.

    Abdoulaye Wade a été hué dimanche par une centaine de personnes au moment de mettre son bulletin dans l’urne. La foule a scandé en wolof « Wade, dégage », obligeant l’entourage du chef de l’Etat, visiblement fâché, à l’escamoter à la sortie du bureau de vote sans qu’il puisse prendre la parole.

    Les opposants au chef de l’Etat sortant affirment que sa candidature viole le principe constitutionnel limitant à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs. Wade estime que cette disposition ayant été introduite durant son premier mandat, elle ne rentre pas en ligne de compte.

    Au moins six personnes ont péri dans les heurts entre opposants et policiers depuis fin janvier et la décision de la Cour suprême d’autoriser Wade à se présenter.

     

     


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  • 27-02-2012

     

    Nicollin s’implante au Proche-Orient

     

    Le groupe Nicollin, spécialisé dans le ramassage d’ordures ménagères, trouve de nouveaux relais de croissance à l’export. Après l’Algérie, où il a signé pour avril, c’est au Qatar qu’il débarquera au mois de juin.

     

    Un marché saturé en France, et des marges qui se réduisent. C’est le constat qui amène le groupe Nicollin, spécialisé dans le nettoiement et le ramassage d’ordures ménagères, à chercher de nouveaux potentiels de développement à l’international.

     

    Même s’il se défend d’une réelle stratégie en ordre de marche, Gilbert Varlot, ancien directeur général aujourd’hui directeur Export du Groupe Nicollin, reconnaît être à l’affût « d’opportunités » à saisir sur des marchés à l’étranger.

     

    Après avoir signé en Algérie un contrat public pour le nettoiement et le ramassage des ordures de la ville de Tizi-Ouzou, qui démarrera le 1er avril, le groupe languedocien a créé une société de droit libanais, AMB Nicollin, qui lui a permis de décrocher un marché qatari.

     

    « AMB Nicollin s’associe avec la société d’investissements qatari UDC pour remporter ce marché sur Pearl Island, une île au large de Doha, d’environ 40 000 habitants, explique Gilbert Varlot. Ce marché de nettoiement des rues représente un chiffre d’affaires de 4 à 5 M€, et devrait démarrer début juin. »

     

    Le groupe Nicollin, dont la direction générale est basée au Cailar (30), compte 4 500 collaborateurs dans le monde et pèse 300 M€ de chiffre d’affaires.

     

    Il regarde désormais dans d’autres directions, et notamment le Brésil où des contacts ont déjà été pris via sa filiale portugaise.

     

    « Notre filiale travaille déjà sur des marchés d’assainissement, souligne Gilbert Varlot. Nous aurons peut-être des opportunités à saisir sur le marché des ordures ménagères de la ville de Maringá. »

     

    Le 9 mars prochain, Gilbert Varlot sera à Dubaï pour négocier la réalisation d’une joint-venture avec la plus grande entreprise locale de nettoiement et ramassage d’ordures ménagères. Objectif : remporter le marché en sous-traitance de la ville d’Abu Dhabi, une des villes les plus riches du monde...

     

    Cécile Chaigneau

     

    À lire également:

    Louis Nicollin et le MHSC rachètent Grammont pour 6,5 M€

     

    Légende photo : le groupe Nicollin accélère son développement sur le marché de l’assainissement à l’international
    Crédit photo : Edouard Hannoteaux


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