• 27-02-2012

     

    La réussite des vins Sud de France à l’export se confirme

     

    Sur la base des résultats des douanes, une analyse économique des exportations des vins Sud de France a été menée sur 11 pays de 2006 à 2011. La plupart des destinations affichent des volumes en hausse.

     

    Sud de France Développement a présenté, à l’occasion du salon Vinisud, une analyse économique des exportations des vins Sud de France menées dans 11 pays clés, de 2006 à 2011, sur la base des résultats des douanes.

     

    Selon ces résultats, tous les curseurs sont en hausse :

     

    • - En Chine, les exportations des vins Sud de France ont été multipliées par 7 en volume de 2006 à 2010, et par 8 en termes de valeur. 253 301 hectolitres de vins Sud de France ont été importés en Chine en 2010.

    « Nous sommes parmi les trois régions les plus dynamiques en Chine et numéro 2 derrière Bordeaux, indique Elodie Le Drean, responsable de la filière Vins Sud de France Développement. Nous sommes présents dans cinq grands salons »

    • - Au Brésil, les exportations des vins de la marque ombrelle ont augmenté de 120 % en volume et en valeur en 2010 par rapport à 2009, soit 6 319 hectolitres.
    • - En Allemagne, une bouteille sur 3 de vins français est issue du Languedoc-Roussillon. 90 entreprises sont accompagnées chaque année pour prospecter. En 2010, 841 524 hectolitres de vins Sud de France ont été importés de la Région vers l’Allemagne.
    • - Aux Etats-Unis, 154 884 hectolitres ont été importés en 2010. Après une période de stagnation, les volumes repartent à la hausse avec +5,26 % dans les 9 premiers mois de 2011 contre une chute de – 25 % de 2006 à 2010. Le taux de change Euro / Dollar étant défavorable.
    • - Au Royaume-Uni, 504 175 hectolitres de vins Sud de France ont été importés en 2010. La part des AOC du Languedoc-Roussillon représente 8,3 % des ventes de vins français en volume.

    « Notre mission, c’est bien de montrer la valeur du vin du Languedoc-Roussillon, affirme Elodie Le Drean. Ce ne sont plus des vins à gros volumes, mais des bêtes de concours. »

     

    Les antennes régionales les plus actives sont Shanghai, Londres et New-York à travers les maisons de Région. Selon François Fourrier, directeur général de Sud de France Développement, ces bons chiffres sont le résultat de plusieurs efforts :

     

    « Une meilleure synergie entre les interprofessions a accru notre visibilité sur le terrain. Nous avons également investi en masse les réseaux sociaux mais surtout, les festivals Sud de France organisés dans 6 pays durant trois semaines a impliqué toute une chaîne, de l’importateur au restaurateur, avec des animations dans les points de vente. »

     

    En juin, un festival Sud de France aura lieu à Paris du 7 au 22 juin 2012. Il se déroulera sur l’un des quais de Seine et devrait rassembler une cinquantaine de producteurs, viticoles et agroalimentaires. Le secteur touristique sera aussi au rendez-vous.

     

    Sud de France sera également présent lors du salon de l’agriculture qui débute ce mercredi 29 février 2012, à Paris.

     

    Sud de France Développement prospecte avec 1 145 importateurs mais a noué près de 10 000 contacts ces cinq dernières années, à la disposition des entreprises régionales. L'entité compte plus de 2 000 adhérents. En 2011, le chiffre d’affaires régional du secteur du vin s’est élevé à 600 M€.

     

    Ysis Percq

     

    Légende : Elodie Le Drean, responsable filière Vins, Fabrice Verdier, Vice-président régional et François Fourrier, directeur général Sud de France Développement.
    Crédit photo : Ysis Percq


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  • 27-02-2012 

    Henry Douais remporte les élections de la CCIT de Nîmes

    - Gard

    La CGPME fait le plein des 50 sièges au détriment de la liste Medef du président sortant Eric Giraudier qui entend déposer des recours. Il dénonce des anomalies.

     

    La CCIT de Nîmes change de main. C’est désormais la CGPME qui préside à ses destinées, au terme des résultats dévoilés vendredi 24 février, en fin de journée.

     

    Emmenée par Henry Douais, ancien adjoint UMP au maire de Nîmes, sa liste est arrivée en tête dans les trois collèges (service, industrie, et commerce) ne laissant, à la liste Medef du président sortant Eric Giraudier, dont l’éléction a été invalidée en décembre, aucun siège.

     

    « Je crois que c’est historique pour la CGPME, a déclaré Henry Douais. Les PME vont prendre le pouvoir à la Chambre. On va pouvoir appliquer le programme qui a été expliqué durant toute la campagne. »

     

    Au Medef, la déception est grande d’autant que la défaite est totale, y compris dans le collège Industrie, bastion traditionnel du Medef, qui revendiquait à Nîmes le soutien de l’UIMM et de la fédération du bâtiment.

     

    « Ils font une progression de 68% dans le collège Industrie. C’est suspect. Il y a des anomalies et nous allons le démontrer », a accusé Eric Giraudier.

     

    Ainsi, ce dernier compte déposer, d’ici mercredi 29 février, des recours pour faire annuler l’élection.

     

    « La participation est anormalement haute, a-t-il ajouté. Ce sont des scores de républiques bananières. »

     

    Lors de ce scrutin, la participation s’est élevée à 31,6% contre 25,6% lors des élections l’an dernier.

     

    Thomas Tedesco 

     


    Lire également :
    - La CCI de Nîmes est dissoute

     

    Légende photo : Henry Douais.
    Crédit photo : Edouard Hannoteaux


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  • 27-02-2012

     

    Les bouchons Nomacorc suscitent l’engouement

    - Aude

    À l’occasion du salon Vinisud, qui se tenait à Montpellier du 20 au 22 février, le leader du bouchon synthétique a annoncé la vente d’un million de pièces de sa nouvelle gamme en région rien qu’au mois de janvier.

     

    Les bouchons Select Series ont nécessité quatre années de recherche en collaboration avec l’INRA. Officiellement lancée lors du dernier salon Sitevi en décembre 2011, la gamme complète du produit rencontre une forte demande, comme l’explique Catherine Champsaur, responsable commerciale :

     

    « Il y a un réel engouement pour cette nouvelle gamme de bouchons dont les tests ont été menés sur les principaux cépages du monde avec l’aide d’œnologues. Il permet aux viticulteurs de choisir le meilleur bouchon pour leur meilleur vin, trouver le bouchon le plus adapté en fonction du vin. Le viticulteur doit penser au bouchon dès la vinification de son vin. »

     

    Sur le seul mois de janvier, un million de pièces a déjà été commercialisé en Languedoc-Roussillon dont 300 000 rien que dans le département de l’Aude (400 000 à Bordeaux). Les objectifs visés sont de l’ordre de 30 millions de pièces vendues en France en 2012.

     

    Quatre bouchons composent la gamme Select Series du plus hermétique au plus oxygéné avec une partie centrale en mousse et une enveloppe extérieure. Nomacorc a mis au point un logiciel analysant 20 critères précis sur les caractéristiques du vin (cépages, temps de garde, corps technique, taux d’oxygène et de soufre…) afin d’employer le bouchon le plus adéquat.

     

    Par ailleurs, une enquête sur la perception des différents modes de bouchages par les consommateurs est en cours, menée par une équipe d’experts et de dégustateurs. Les résultats définitifs seront connus en mai 2012, mais les résultats préliminaires attestent une « certaine aisance des consommateurs avec les bouchons synthétiques » et une « absence de risque de casse ou de goût de bouchon » indique Nomacorc.

     

    Nomacorc possède une antenne à Narbonne, axée sur la R&D, depuis avril 2011, qui emploie 5 personnes dont trois chercheurs, un œnologue et une responsable commerciale.

     

    Nomacorc emploie 500 collaborateurs dans le monde, dont onze personnes en France. L'entreprise affiche un chiffre d’affaires mondial de 120 M€, dont 10 M€ en Languedoc-Roussillon. Sur 2,2 milliards de bouchons commercialisés dans le monde, 600 millions le sont en France, dont 160 000 en région (140 000 en Espagne).

     

    Pour son édition 2012, Vinisud a rassemblé 1634 exposants dont 777 viticulteurs du Languedoc-Roussillon. L’évènement a accueilli 32 880 visiteurs, soit 600 de plus qu’en 2010.

     

    Ysis Percq

     

    Repères : sur 15 Mds de bouteilles de vins embouteillées dans le monde, 9 Mds ont un bouchage en liège, 3 Mds ont un bouchage par capsules et 3 Mds par des bouchons synthétiques (dont 2,2 Mds commercialisés par Nomacorc).

     

    À lire également :
    -
    Un géant du bouchon s’implante à Narbonne

     

    Légende : les bouchons Select Series ont nécessité quatre années de recherche.
    Crédit photo : Nomacorc.


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    24/02 | 15:00 | mis à jour le 26/02 à 16:53 | Vincent Collen

    Médecins  : les complémentaires prendront en charge certains dépassements

    Le décret visant à limiter les dépassements d'honoraires des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens libéraux a été transmis à l'assurance-maladie. Cette mesure est critiquée par les mutuelles et le PS.

    Ecrit par
    Vincent COLLEN
    Vincent COLLEN
    Journaliste

     

    Le processus est lancé. Les textes réglementaires promis par le gouvernement pour tenter de limiter les dépassements d'honoraires des médecins libéraux sont prêts. Ils viennent d'être transmis à la Caisse nationale d'assurance-maladie, qui a convoqué un conseil d'administration pour les examiner mercredi prochain. Ils doivent ensuite être publiés au « Journal officiel » avant l'élection présidentielle. Le décret et l'arrêté en question mettent en place un nouveau secteur d'exercice pour les praticiens, à mi-chemin entre le secteur 1 (où les professionnels facturent le tarif de la Sécurité sociale) et le secteur 2 (où les honoraires sont libres). Il est ouvert à trois catégories de spécialistes pour lesquels les dépassements posent le plus de problèmes : les chirurgiens, les obstétriciens et les anesthésistes.

    Les médecins qui rejoindront ce nouveau secteur -sur la base du volontariat -s'engageront à réaliser au moins 30 % de leurs actes au tarif remboursé par l'assurance-maladie. Pour les 70 % restants, les dépassements ne devront pas dépasser 50 % de ce tarif. En contrepartie, les organismes complémentaires (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) prendront en charge ces dépassements pour leurs clients. Elles y seront fortement incitées. « Pour bénéficier des aides fiscales et sociales afférentes aux contrats responsables, les contrats d'assurance-maladie complémentaire doivent prendre en charge l'intégralité de ces dépassements encadrés », précise le projet de décret . Au-delà d'une incitation, il s'agit même d'une contrainte, car plus de 90 % des contrats santé complémentaires bénéficient de ces aides fiscales aujourd'hui.

    Un sujet sensible à la veille de la Présidentielle

    Ce nouveau secteur est violemment critiqué par la Mutualité française, le PS et la CFDT (lire la tribune du président CFDT de la Caisse nationale d'assurance-maladie, Michel Régereau), qui estiment qu'il ne permettra pas de limiter les dépassements, et qu'il risque même d'inciter certains professionnels à augmenter leurs tarifs. Le gouvernement, lui, veut montrer, à quelques semaines de l'élection présidentielle, qu'il ne reste pas les bras croisés face aux dépassements, qui progressent rapidement et coûtent déjà plus de 2,5 milliards d'euros par an aux patients et à leurs complémentaires.

    La polémique sur les honoraires des médecins a rebondi cette semaine avec la publication d'une enquête de « 60 millions de consommateurs » sur les consultations privées des médecins de l'hôpital public. Le magazine a mis en lumière des honoraires parfois « indécents », certains spécialistes renommés tarifant jusqu'à dix fois le tarif remboursé par la Sécurité sociale. A l'hôpital Cochin, à Paris, des chirurgiens facturent jusqu'à 4.250 euros la pose d'une prothèse de hanche, alors que le tarif conventionné est de 459,80 euros. A la Pitié-Salpêtrière, toujours à Paris, une opération de hernie discale effectuée en libéral peut coûter jusqu'à 2.700 euros, soit plus de neuf fois le tarif de la Sécurité sociale.

    Pour Xavier Bertrand, ministre de la Santé, ces dépassements doivent être « sanctionnés ». « Il y a des outils, il faut que tout le monde s'en serve », a-t-il dit, invité de l'émission « Revu et corrigé » sur France 5. Ces outils prévus par la loi pour les hôpitaux publics sont les commissions départementales entre l'Ordre et les caisses primaires d'assurance maladie. Pour qu'elles fonctionnent, il faut que la Caisse nationale d'Assurance maladie et le conseil de l'Ordre « se parlent et que les deux interviennent et qu'on mette un terme aux dépassements qui sont délibérément excessifs », a ajouté le ministre.

    La Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente les établissements publics, a « condamné  fermement les excès révélés » par le magazine tout en rappelant qu'ils étaient « très minoritaires ». Quelque 4.500 professionnels pratiquent une activité libérale au sein de l'hôpital, comme la loi les y autorise depuis « plus de 50 ans », soit « moins de 15 % » des effectifs. Et 3.000 d'entre eux « respectent strictement les tarifs opposables de la Sécurité sociale ». La FHF a estimé qu'il fallait « encadrer strictement les dépassements d'honoraires, dans le public mais également dans le privé ». De son côté le syndicat de médecins CSMF a proposé que le nouveau secteur d'exercice que le gouvernement est en train d'instaurer « soit systématiquement utilisé pour les médecins hospitaliers » qui ont une activité libérale.

    VINCENT COLLEN

    (Photo AFP)


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  • cinema

    Affiche : Au pays du sang et du miel

    Au pays du sang et du miel

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    De Angelina Jolie
    Avec Rade Serbedzija, Nikola Djricko, Zana Marjanovic, Goran Kostic, Vanessa Glodjo, Boris Ler, Alma Terzic, Jelena Jovanova et Vanesa Glodjo
    Genre : Drame - Nationalité : Américain
    Durée : 2h05min - Année de production : 2011
    Titre original : In the land of Blood and Money
    Date de sortie : 22 février 2012

    Alors que la guerre fait rage en Bosnie, Danijel et Ajla se retrouvent dans des camps opposés malgré ce qu'ils ont vécu. Danijel est un soldat serbe et Ajla une prisonnière bosniaque retenue dans le camp qu'il surveille. Pourtant, avant le conflit, l'un et l'autre s'apprêtaient à vivre une belle histoire d'amour. C'était une autre vie, avant la barbarie. A nouveau face à face dans cet épouvantable contexte, leur relation devient complexe, ambiguë, incertaine.

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