• Quatre mineurs mis en examen

    pour avoir abattu leur copain

    Par Angélique Négroni Mis à jour <time class="updated" datetime="29-03-2012T23:22:00+02:00;">le 29/03/2012 à 23:22</time> | publié <time datetime="29-03-2012T21:08:00+02:00;" pubdate="">le 29/03/2012 à 21:08</time>

    Les suspects, âgés de 15 à 17 ans, auraient exécuté leur camarade pour un mobile, semble-t-il, dérisoire. La mère de la victime accuse leurs parents «de démission totale».

    Ils auraient froidement exécuté de deux balles dans la nuque un jeune de 17 ans comme des malfaiteurs chevronnés. Puis ils ont reconnu le meurtre sans aucune résistance comme le feraient aussi des gamins pris en faute par leurs parents. Pierre, Louis, Antoine et Jonathan * - chaque fois deux frères de 15 et 17 ans issus de deux fratries distinctes - ont été mis en examen pour assassinat et écroués.

    Connus jusqu'alors pour des bagarres et des joints fumés dans les rues de leur village de l'Eure et de Seine-Maritime, ces quatre copains ont basculé dans l'horreur pour un mobile, semble-t-il, dérisoire. Après avoir commis un cambriolage en début du mois où ils ont dérobé une console de jeu, des bouteilles d'alcool mais aussi une arme, ils auraient eu peur d'être dénoncés. Celui qui aurait pu livrer leurs noms est d'ailleurs un de leurs copains, Alexandre, un jeune de 17 ans scolarisé dans un lycée agricole, et domicilié dans un village voisin. «Ils se connaissent tous car ils ont tous fréquenté ou fréquentent encore le même collège, celui de la Hêtraie à La Feuillie», raconte Pascal Legay, maire de cette commune de Seine-Maritime de 1 300 habitants d'où sont originaires deux des quatre frères.

    «Comme l'auraient fait des malfaiteurs chevronnés»

    Pour s'assurer du silence d'Alexandre, les quatre complices auraient alors préparé son assassinat commis dans la nuit de lundi à mardi. Selon leurs premières déclarations lors de leur garde à vue, ils s'étaient répartis les rôles. L'un deux était chargé d'amener la victime dans la forêt de Beauvoir-en-Lyons près de Dieppe. Puis deux autres, en se passant tour à tour un calibre 22 long rifle, auraient tiré chacun une balle dans la nuque d'Alexandre, assis sur un rondin de bois. «Un seul tir a été mortel», a précisé Valérie Cadignan, procureur de Dieppe. Enfin, le quatrième a incendié le corps après l'avoir aspergé d'essence. «Les auteurs présumés ont commis ce meurtre comme l'auraient fait des malfaiteurs chevronnés et comme s'ils s'étaient inspirés de scènes vues», raconte le colonel Jacques Plays, du groupement de gendarmerie de Seine-Maritime qui a épaulé la section de recherches de Rouen, en charge des investigations.

    Les enquêteurs n'ont guère eu de mal à identifier la victime retrouvée la nuit même du meurtre par un agent de l'Office national des forêts. Dans la précipitation sans doute et en oubliant, cette fois, les feuilletons policiers, les quatre jeunes avaient abandonné des indices de taille sur place. À côté du corps qu'ils avaient brûlé pour qu'il ne soit pas reconnaissable, ils avaient laissé le téléphone portable d'Alexandre mais aussi sa carte bancaire à moitié calcinée.

    Aucun n'a de casier judiciaire

    «En nous concentrant sur l'entourage de la victime, on est vite remonté jusqu'à ce groupe», poursuit le colonel Plays, confirmant le profil des meurtriers présumés. «Aucun d'eux n'a de casier judiciaire», dit-il. Issus de milieu plutôt modeste, les deux suspects de 15 ans étaient scolarisés, tandis que les deux autres de 17 ans étaient sans activité. «Ce sont des jeunes un peu désocialisés. Ils se connaissent tous et forment une bande protéiforme qui évolue en fonction des relations des uns et des autres», résume le procureur du Rouen, Michel Senthille.

    D'ailleurs l'an passé, l'un des mineurs mis en cause en était venu aux mains avec Alexandre. Des coups avaient été échangés, une plainte avait été déposée et «l'affaire avait donné lieu à un rappel à la loi en juin 2011», comme l'a indiqué le procureur de Dieppe. «Il y a eu des bagarres entre ces jeunes pour des histoires diverses et de filles, notamment, mais ils se fréquentaient», ajoute le responsable du groupement de gendarmerie. Accablée, la mère de la victime a accusé, jeudi, les parents des tueurs présumés «de démission totale». «Mon fils été tué comme un chien», a-t-elle lancé sur BFMTV.

    L'enquête qui se poursuit est désormais entre les mains d'un juge d'instruction de Rouen. Les prochaines investigations permettront notamment de vérifier la teneur de ces tout premiers aveux. Quant à l'arme du crime, elle a déjà été retrouvée sur les indications d'un des jeunes: repêchée au fond d'une mare près de chez lui. Elle avait été volée lors du cambriolage avec la console de jeu.

    * Les prénoms ont été changés


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  • Mali - 
    Article publié le : jeudi 29 mars 2012 - Dernière modification le : jeudi 29 mars 2012

    Mali: affrontements entre pro et anti-putsch à Bamako, tandis que la Cédéao discute à Abidjan

    La Bourse du travail, à Bamako, le 29 mars 2012.

    La Bourse du travail, à Bamako, le 29 mars 2012.

    REUTERS/Luc Gnago

     

    Par RFI

    Des affrontements ont eu lieu jeudi 29 mars 2012 à Bamako, suite à l'annulation de la visite d'une délégation de la Cédéao conduite par le président ivoirien Alassane Ouattara plus tôt dans la journée. Ces affrontements se sont produits devant la Bourse du travail, où étaient réunis ceux qui refusent le coup d'Etat de la junte militaire, et qui ont été rejoints par des partisans de l'insurrection.

    Quelques centaines de personnes étaient réunies jeudi matin à la Bourse du travail de Bamako pour exiger le départ du capitaine putschiste Sanogo et le retour à l'ordre constitutionnel. Dans la matinée, des groupes de partisans favorables à la junte militaire se sont approchés des lieux et ont commencé à lancer des pierres. Les militants anti-putsch ont répliqué.

    Plusieurs blessés sont à déplorer. La police est ensuite intervenue pour exfiltrer plusieurs personnalités du front du refus, cernées à l'intérieur de la Bourse du travail. Mais aussi pour interpeller des militants.

    La coalition des partis anti-junte assure que six personnalités politiques ont été emmenées au camp militaire de Kati, là où l'insurrection avait démarré, avant d'être relâchées.

    Joint par RFI, le porte-parole du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE, organe des putschistes) assure cependant que personne n'a été emmené au camp de Kati, et que si des interpellations ont bien eu lieu, c'est uniquement pour les besoins de l'enquête.

    Un sommet en petit comité à Abidjan

    Plus tôt dans la journée, les dirigeants ivoirien, burkinabè, nigérien, béninois et libérien se sont retrouvés à l'aéroport d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Ils avaient prévu de se rendre au Mali au nom de la Cédéao, mais leur délégation a préféré rebrousser chemin pour des raisons de sécurité (et ce, malgré les honneurs que leur avait préparés le capitaine Sanogo). L'annonce d'une manifestation pro-insurrectionnelle à l'aéroport de Bamako les a dissuadés d'atterrir sur le sol malien.

    Le sommet de la Cédéao a donc eu lieu à Abidjan en petit comité et à huis clos. Alassane Ouattara, Blaise Compaoré, Thomas Boni Yayi, Ellen Johnson Sirleaf et Mahamadou Issoufou ont été rejoints en milieu d'après-midi par les chefs d'état-major de leur pays respectif qui, eux, s'étaient rendus à Bamako la veille.

    En périphérie de Kidal, grande ville du nord du pays qui vivait depuis plusieurs semaines sous la menace d'une attaque de la rébellion touarègue, des affrontements ont par ailleurs eu lieu ce jeudi.


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  • Dernière modification : 28/03/2012 

    Le vice-consul saoudien enlevé à Aden

    Le vice-consul saoudien enlevé à Aden

    La police yéménite a indiqué ce mercredi que le vice consul d'Arabie saoudite, Abdallah al-Khalidi, a été enlevé par des hommes armés à Aden, au sud du Yémen, une région où le réseau Al-Qaïda est très bien implanté.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Des hommes armés ont enlevé mercredi matin le vice-consul saoudien à Aden, principale ville du sud du Yémen où le réseau d'Al-Qaïda tente de conforter sa présence, a indiqué la police.

    Le vice-consul, Abdallah al-Khalidi, a été enlevé alors qu'il sortait de son domicile dans le quartier de Mansoura par des hommes armés non identifiés, a précisé une source policière, sans pouvoir indiquer où il avait été conduit.

    A Ryad, un responsable saoudien qui a refusé d'être identifié a affirmé à l'AFP qu'il jugeait "probable" l'enlèvement du vice-consul.

    "Il est sorti de son domicile et a disparu, mais sa voiture est toujours à sa place. Il est probable qu'il ait été enlevé", a-t-il dit.

    Le responsable a indiqué que l'ambassade d'Arabie saoudite au Yémen avait "établi des contacts au plus haut niveau avec les autorités yéménites à ce sujet".

    Une source de la police yéménite a assuré que l'enlèvement n'avait "aucune dimension politique" et que le vice-consul avait été l'objet de menaces à plusieurs reprises au cours des derniers mois en raison de "conflits personnels" avec des personnes à Aden.

    Des hommes armés l'avaient ainsi intercepté et volé sa voiture il y a quatre mois. Une bombe avait été lancée sur son domicile et il avait reçu des menaces par SMS, selon la même source.

    Aden est la principale ville du sud du Yémen, où des combattants liés à Al-Qaïda contrôlent déjà plusieurs localités, profitant de l'affaiblissement du pouvoir central en raison de la révolte populaire qui a abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh.

    Le réseau Al-Qaïda contrôle notamment depuis fin mai 2011 la ville de Zinjibar, chef-lieu de la province sudiste d'Abyane et plusieurs localités proches d'Aden.

    Al-Qaïda a intensifié ses opérations depuis le 25 février, date à laquelle le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi a succédé officiellement au président Saleh qui est resté au pouvoir pendant 33 ans.

    Les enlèvements d'étrangers sont fréquents au Yémen, et sont le plus souvent le fait de tribus voulant faire pression sur le gouvernement.

    Un diplomate saoudien avait été enlevé en avril 2011 à Sanaa par une tribu en raison d'un différend financier entre l'un de ses membres et un homme d'affaires saoudien. Il avait été libéré dix jours plus tard.

    En novembre 2010, un médecin saoudien avait été enlevé dans le nord du Yémen par des hommes armés réclamant la libération de neuf activistes d'Al-Qaïda détenus au Yémen et en Arabie saoudite, et avait été relâché à la suite d'une médiation tribale.
     


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  • Dernière modification : 28/03/2012 

    - Chine - Économie mondiale - Inde


    Désormais, les super-riches viennent

    surtout d’Asie du Sud-Est

    Désormais, les super-riches viennent surtout d’Asie du Sud-Est

    Pour la première fois, il y a plus de super-riches en Asie du Sud-Est que partout ailleurs dans le monde constate Citigroup. La Chine et l’Inde sont les grands gagnants de cette évolution.

    Par Sébastian SEIBT (texte)
     

    Nouvel indice de la montée en puissance économique de l’Asie : il y a dorénavant plus de super-riches dans cette région qu’en Amérique ou en Europe. Il y avait, en 2011, 18 000 personnes qui gagnaient plus de 100 millions de dollars par an en Asie du Sud-Est et au Japon, contre 17 000 en Amérique et 14 000 sur le Vieux Continent, constate la banque américaine Citigroup dans son rapport annuel sur la répartition des richesses dans le monde, rendu public mercredi 28 mars. C'est la première fois que cette région s’installe sur la première marche des grandes fortunes dans ce document de référence établi tous les ans depuis le début des années 1980 .

    La Chine, deuxième puissance économique mondiale derrière les États-Unis, n’est pas le pays asiatique où le nombre de super-riches a le plus progressé l’année dernière. Avec une augmentation de 106% sur un an de ces “centa-millionnaires”, comme les appelle Citigroup, la Chine arrive en fait derrière l’Inde (+114% en 2011). “Si la Chine va prendre la place des États-Unis comme première puissance économique, en 2050 se devrait être le tour de l’Inde”, souligne Citigroup dans son étude. A eux deux, ces deux géants asiatiques représentent plus de la moitié de tous les super-riches de la région.

    “Cette progression symbolise bien la vitesse du développement en Chine et en Inde”, note Thomas Vendryess, économiste spécialiste de la Chine à l’université Paris-Sud contacté par FRANCE 24. Il juge que l’explosion des très grandes fortunes est aussi liée, en Chine surtout, à la mainmise du gouvernement sur l’économie. “C’est le régime qui choisit ceux qui vont avoir le droit de profiter des nouvelles opportunités ce qui fait que les heureux élus remportent vraiment le jackpot”, raconte-t-il.

    Troubles sociaux

    Tous ces nouveaux riches devraient permettre un développement rapide de l’”industrie de la passion”, note Citigroup. “Les investissements dans les domaines de l’art, du vin ou encore du sport vont croitre très rapidement”, écrivent ces banquiers qui y voient une opportunité pour les entreprises spécialisées dans ce secteur.

    Mais cette nouvelle géographie de la richesse n’est pas porteuse que de bonnes nouvelles. “La Chine et l’Inde sont deux pays asiatiques où développement économique rapide a rimé avec creusement des inégalités”, souligne Thomas Vendryess qui rappelle que la croissance au Japon et en Corée du Nord avait été beaucoup plus égalitaire.

    “Le niveau de tolérance des populations [en Chine et en Inde ndlr] à l’égard de cette caste économique baisse à mesure que le nombre des très grosses fortunes augmente”, prévient Thomas Vendryess. Il ne pense pas, cependant, que cette multiplication des “centa-millionnaires” peut être un danger pour les régimes en place. “La fortune de ces personnes dépend à ce point du régime, notamment en Chine, que si les autorités jugent qu’ils posent un risque social ils peuvent facilement les priver d’une grande partie de leurs rentrées d’argent”, conclut-il.


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  • Dernière modification : 29/03/2012 

    Les avocats de l'ex-patron du FMI tentent de faire classer l'affaire au civil

     

    La procédure au civil contre Dominique Strauss-Kahn s’est ouverte mercredi à New York. Ses avocats, arguant de l’immunité dont bénéficierait l’ancien patron du FMI, ont demandé le classement de l’affaire, ce qui n'a pas semblé convaincre le juge.

    Par Emmanuel SAINT-MARTIN , correspondant France 24 (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    "Vous êtes d’accord pour dire que ce qui s’est passé avec Nafissatou Diallo n’est pas la mission première d’un chef au FMI ?" Mercredi 28 mars, pendant plus d’une heure dans un tribunal du Bronx, le juge Douglas McKeon a passé au crible l’argumentaire de William Taylor, l’avocat de Dominique Strauss-Kahn. L’affaire Diallo est entrée ce

    Amit Mehta, avocat de Dominique Strauss-Kahn
     

    jour dans son deuxième acte avec l’ouverture de la procédure civile, sept mois après l’abandon des poursuites pénales. Dans la salle du tribunal, pleine à craquer de journalistes, les avocats de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui accuse l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) de l’avoir contrainte à une fellation dans sa suite du Sofitel le 14 mai 2011, ont bénéficié d’un traitement un peu plus clément.

    Alors qu'aucun des deux protagonistes n'assistaient à l'audience, tous les débats ont tourné autour d’une seule et même question : Dominique Strauss-Kahn peut-il bénéficier de l’immunité diplomatique pour cette affaire ? "C’était une audience extrêmement technique mais néanmoins très intéressante, témoigne Emmanuel Saint-Martin, correspondant de FRANCE 24 à New York. En résumé, selon les avocats de DSK, leur client bénéficie automatiquement de l’immunité diplomatique que cela soit dans ses activités professionnelles ou dans ses activités privées. Les avocats de Nafissatou Diallo on fait savoir le contraire."

    Le 23 août dernier, toutes les charges concernant Dominique Strauss-Kahn ont été abandonnées au pénal par le procureur. Mais le 8 août, Nafissatou Diallo décidait aussi de porter plainte au civil contre lui pour "agression violente et sadique". L’ancien ministre français de l'Économie a, pour sa part, reconnu avoir eu avec elle une relation "inappropriée", mais a affirmé dans une interview télévisée en septembre dernier qu'il n'y avait eu "ni violence, ni contrainte, ni agression".

    Convention internationale pour les hauts fonctionnaires

    Douglas Widgor, avocat de Nafissatou Diallo
     

    S'appuyant sur une convention internationale pour les hauts fonctionnaires travaillant pour les agences spécialisées adoptée par les Nations unies en 1947, les défenseurs de DSK ont demandé le classement de l’affaire, arguant que leur client, ancien directeur général du FMI, était protégé par une "immunité absolue" au moment des faits, y compris pour des actes commis à titre personnel. Pour les avocats de Diallo en revanche, l'immunité ne peut pas s'appliquer puisqu'ils estiment que celle-ci se limite aux "actes officiels"de l'intéressé.

    Le juge McKeon a fait savoir qu’il ne rendrait pas sa décision avant une ou deux semaines. "Mais si on se fie à la teneur et au ton des questions du juge, il semblait très sceptique sur la possibilité d’accorder l’immunité diplomatique à Dominique Strauss-Khan", rapporte Emmanuel Saint-Martin. Si la plainte n’est pas classée, comme le demandent les avocats de DSK, un procès en civil s’ouvrira dans les mois à venir. L’ancien patron du FMI pourrait, à l’issue de ce procès, avoir à verser d’importantes sommes d’argent au titre de dommages et intérêts.

    Si le juge MacKeon décide que DSK bénéfice d'une immunité, ce sera alors la fin de la procédure civile. Dans le cas contraire, un procès aura lieu et un jury de six personnes sera constitué. Il se déroulera dans ce même tribunal du Bronx, qui est considéré comme plus favorable aux plaignants. Avant de savoir si le procès aura lieu ou non, il va toutefois falloir encore attendre de longues semaines. Il faut parfois patienter 18 à 24 mois, estime Emmanuel Saint-Martin. Et de rappeler : "Aux États-Unis, la majorité de ces affaires se soldent par un accord amiable".

     

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