• Moreno-Ocampo, procureur de la CPI, choisi pour enquêter au sein de la Fifa

    Mis à jour le 28.05.12 à 17h54

    L'Argentin Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a été proposé au poste d'enquêteur en chef au sein de la Fédération internationale de football, a annoncé à Reuters le responsable du comité de gouvernance de la Fifa.

    La commission exécutive de la Fifa doit discuter dans les semaines qui viennent pour désigner le responsable des enquêtes sur fond de nombreux scandales de corruption.


    Quatre des 24 membres du comité exécutif de la Fifa ont été écartés ou se sont volontairement mis en retrait pour corruption présumée au cours des deux dernières années.

    La Gambienne Fatou Bensouda a été élue en décembre pour succéder à l'Argentin Luis Moreno-Ocampo au poste de procureure de la CPI. Son mandat, d'une durée de neuf ans, débute le 16 juin.

    En mars, le comité exécutif de la Fifa avait adopté des plans visant à diviser son comité d'éthique en deux départements, l'un pour mener des enquêtes et l'autre pour prononcer des jugements.

    Moreno-Ocampo, selon le Pr Mark Pieth, de l'Institut de gouvernance, basé en Suisse, a été proposé pour diriger le département des enquêtes.

    Le Pr Pieth coiffe un panel de 13 membres créé l'an dernier pour superviser des réformes dans la façon dont la Fifa est gérée.

    «Le fait que Luis Moreno-Ocampo figure sur la liste témoigne de notre sérieux en la matière», a commenté le Pr Pieth.

    Reuters

    votre commentaire
  • 28 mai 2012 - 17H43  

    Québec: reprise des négociations pour tenter de dénouer la crise étudiante
     

    Gouvernement et étudiants devaient se retrouver lundi après-midi à la table des négociations à Québec pour chercher une solution au conflit aux allures de crise sociale qui les oppose depuis plus de 3 mois.

     
    Gouvernement et étudiants devaient se retrouver lundi après-midi à la table des négociations à Québec pour chercher une solution au conflit aux allures de crise sociale qui les oppose depuis plus de 3 mois.

    "Le rôle de notre comité de négociation n'est pas de signer une entente mais bien d'entrer en dialogue avec le gouvernement afin de récolter l'offre la plus avantageuse possible", a déclaré à la chaîne publique RDI le représentant de la Classe, l'organisation étudiante la plus radicale, Gabriel Nadeau-Dubois.

     
    "Le rôle de notre comité de négociation n'est pas de signer une entente mais bien d'entrer en dialogue avec le gouvernement afin de récolter l'offre la plus avantageuse possible", a déclaré à la chaîne publique RDI le représentant de la Classe, l'organisation étudiante la plus radicale, Gabriel Nadeau-Dubois.

    AFP - Gouvernement et étudiants devaient se retrouver lundi après-midi à la table des négociations à Québec pour chercher une solution au conflit aux allures de crise sociale qui les oppose depuis plus de 3 mois.

    L'espoir d'un dénouement dans ce différend qui n'a cessé de prendre de l'ampleur depuis 106 jours est grand dans la population, mais les principaux protagonistes sont restés prudents dans leurs déclarations avant cette rencontre dite "de la dernière chance".

    La réunion entre la ministre de l'Education Michelle Courchesne et les représentants des trois principales organisations étudiantes devait débuter à 14H00 à Québec (18H00 GMT).

    Le gouvernement devrait faire une nouvelle proposition aux étudiants sur les droits de scolarité, la question à l'origine du conflit, assurait lundi le quotidien La Presse, citant des sources proches de la négociation.

    La ministre Michelle Courchesne devrait "mettre quelque chose sur la table", mais la partie gouvernementale exigera au préalable des dirigeants étudiants qu'ils précisent s'ils ont un mandat clair pour négocier.

    "Le rôle de notre comité de négociation n'est pas de signer une entente mais bien d'entrer en dialogue avec le gouvernement afin de récolter l'offre la plus avantageuse possible", a déclaré à la chaîne publique RDI le représentant de la Classe, l'organisation étudiante la plus radicale, Gabriel Nadeau-Dubois.

    "Par la suite, ce sera aux étudiants dans leurs assemblées générales de décider si c'est suffisant ou non pour rentrer en classe", a-t-il ajouté.

    Le gouvernement, qui a déjà accepté d'étaler sur sept ans au lieu de cinq ans initialement la hausse des droits de scolarité, n'a cependant pas l'intention de repousser d'un an son entrée en vigueur, prévue à l'automne.

    Et il évite soigneusement toute allusion à un éventuel assouplissement sur la question de la hausse des frais de scolarité, qui doivent augmenter de 1.780 dollars sur sept ans (environ 254 dollars/an) pour atteindre près de 4.000 dollars par année, plus près de la moyenne nord-américaine.

    "Peut-être une ouverture"

    Néanmoins, Gabriel Nadeau-Dubois a déclaré "avoir cru comprendre au détour d'une phrase" ces derniers jours "qu'il y aurait peut-être une ouverture".

    Le représentant le plus modéré des trois dirigeants étudiants, Léo Bureau-Blouin, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (Fecq) a dit pour sa part aborder la réunion avec "l'esprit ouvert", assurant espérer "s'entendre rapidement avec le gouvernement".

    La dernière représentante des étudiants, Martine Desjardins, de la Fédération universitaire (Feuq), a insisté sur le fait qu'il ne pourrait y avoir de "sortie de crise" sans un retrait de la loi spéciale 78, adoptée le 18 mai pour limiter la liberté de manifester.

    Il apparaissait toutefois peu probable que le Premier ministre Jean Charest accepte un tel retrait, qui risquerait d'apparaître comme un recul humiliant, d'autant que certains aspects de la loi --dont la suspension du semestre dans les établissements en grève jusqu'à la mi-août-- recueillent un fort soutien dans la population.

    Dans un éditorial, le quotidien Le Devoir suggérait lundi au gouvernement de "surseoir à la portion odieuse de sa loi 78, qui concerne les droits de manifester et d'association", ajoutant que "les règlements municipaux et le Code criminel suffisent clairement au policiers pour encadrer les débordements".

    "Je suis assez pessimiste", a déclaré pour sa part Jacques Hamel, sociologue à l'université de Montréal, qui a "l'impression qu'on reprend les négociations sous la pression" de l'industrie touristique, alors que Montréal accueille le Grand Prix de F1 dans une dizaine de jours et que commence la saison des festivals culturels.


    votre commentaire
  • 28 mai 2012 - 16H52  

     

    Colombie: l'émissaire de la France attendu pour la libération de Langlois
     

    L'émissaire de la France, qui participera à la mission humanitaire à laquelle la guérilla des Farc doit remettre mercredi le journaliste Roméo Langlois, est attendu lundi en Colombie, a annoncé l'ambassadeur français à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne

     
    L'émissaire de la France, qui participera à la mission humanitaire à laquelle la guérilla des Farc doit remettre mercredi le journaliste Roméo Langlois, est attendu lundi en Colombie, a annoncé l'ambassadeur français à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne

    AFP - L'émissaire de la France, qui participera à la mission humanitaire à laquelle la guérilla des Farc doit remettre mercredi le journaliste Roméo Langlois, est attendu lundi en Colombie, a annoncé l'ambassadeur français à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne.

    "Il sera à Bogota aujourd'hui même", a indiqué lundi M. Vandoorne, sans communiquer l'identité du délégué français, dans une déclaration à la radio colombienne Caracol.

    Les Farc ont annoncé dimanche leur intention de remettre mercredi le journaliste, capturé il y a un mois, à une délégation conduite par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens pour la paix" et un émissaire français.

    "Logiquement, nous devrions avoir une réunion cet après-midi avec les autres membres de la commission tripartite, le délégué du Comité international de la Croix-Rouge et Mme Piedad Cordoba, afin de voir ensemble les derniers détails", a précisé l'ambassadeur français.

    "Il ne reste plus à espérer que tout se passe bien le jour prévu", a ajouté M. Vandoorne.

    Correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, M. Langlois, âgé de 35 ans a été enlevé le 28 avril par les Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief des Farc situé à la lisière de la forêt amazonienne.

    L'ambassadeur français s'est montré rassurant concernant l'état de santé du journaliste, qui avait été blessé au bras par un tir lors de cette embuscade, selon l'armée colombienne.

    "Nous avons d'autres sources d'information. Il semble que Roméo se trouve bien. Sa blessure a été bien soignée et nous n'avons pas d'inquiétudes particulières à ce sujet", a-t-il dit.

    M. Vandoorne a enfin laissé entendre que le journaliste français serait transféré, après sa libération, à Bogota puis en France pour y retrouver sa famille.

    "Son plus cher désir, une fois qu'il aura embrassé ses amis à Bogota (...), c'est de retourner en France pour embrasser ses parents, qui l'attendent", a-t-il déclaré.


    votre commentaire
  • Marine Le Pen apporte son soutien à Zemmour

    Par LEXPRESS.fr, publié le 27/05/2012 à 15:31


    Marine Le Pen apporte son soutien à Zemmour

    La présidente du Front national Marine Le Pen a apporté dimanche son soutien au chroniqueur Eric Zemmour.

    REUTERS/Philippe Wojazer

     

    Le débarquement d'Eric Zemmour de RTL, accusé de tenir des propos racistes et machistes, "constituerait "une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias", estime la présidente du Front national. 

    La présidente du Front national Marine Le Pen a apporté dimanche son soutien au chroniqueur Eric Zemmour, accusé par le Mrap et SOS Racisme d'avoir tenu sur RTL des propos "racistes" et "machistes" à l'encontre de la ministre de la Justice Christiane Taubira.  

    "Si l'information se confirme, le débarquement d'Eric Zemmour de la station de radio RTL constituerait une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias", déclare dans un communiqué la leader du parti d'extrême droite. Sur son blog, le journaliste de l'Express spécialiste des médias Renaud Revel assure que la station aurait décidé "depuis plusieurs semaines" d'évincer de la tranche matinale le chroniqueur aux opinions droitières, déjà condamné pour provocation à la discrimination raciale. 

    Sollicités par l'AFP, RTL et Eric Zemmour n'ont pas souhaité commenter cette information.  

    Tollé après la chronique sur Taubira

    Mercredi, le chroniqueur avait provoqué une nouvelle polémique en s'en prenant à Christiane Taubira, dont il fustige les choix de faire voter rapidement une nouvelle loi réprimant le harcèlement sexuel et de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs. "En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais", avait dit Eric Zemmour. Il a aussi reproché à la garde des Sceaux de se montrer "douce et compatissante, compréhensive", comme "une maman pour ses enfants, ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois".  

    Le Mrap s'était dit "scandalisé" par cette "chronique haineuse, raciste et misogyne". SOS Racisme avait dénoncé la "haine quotidienne" distillée par l'intéressé avec "la sollicitude de RTL".  

    Pour Marine Le Pen au contraire, Eric Zemmour "par ses prises de position (...) représente une forme de quasi-dissidence vis-à-vis des élites autoproclamées du PAF et des éditorialistes alignés sur une bien-pensance convenue. Pour cette raison, il entre souvent en résonance avec les Français". "Avec quelques autres, Eric Zemmour dénote dans un milieu médiatique français déjà très monolithique du point de vue des expressions et des idées, et déjà très déconnecté des aspirations de nos compatriotes", insiste-t-elle. 

    M. Zemmour doit par ailleurs comparaître mardi devant le Tribunal correctionnel de Paris pour diffamation envers Patrick Lozes, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). Ce dernier lui reproche de l'avoir accusé fin 2008, sur la base de propos qu'il nie avoir tenus, de préférer la "solidarité raciale" à la "solidarité nationale". 

    Avec


    votre commentaire
  • Le coût de la dette espagnole grimpe, Bankia plonge

    lundi 28 mai 2012 16h48
     
    <p>Le rendement de la dette espagnole bondissait lundi, alors que plongeait Bankia, en réaction à l'annonce par Madrid d'un plan d'une aide financière à la quatrième banque espagnole qui pourrait plomber davantage les finances publiques du pays. Vers 14h00 GMT, le titre Bankia reculait encore de 13,06% à 1,365 euro. /Photo prise le 28 mai 2012/REUTERS/Sergio Perez</p>
     
     
     
     
     
     
     
     

    par Julien Toyer et Sarah White

     

    MADRID (Reuters) - Le rendement de la dette espagnole bondissait lundi, alors que plongeait Bankia, en réaction à l'annonce par Madrid d'un plan d'une aide financière à la quatrième banque espagnole qui pourrait plomber davantage les finances publiques du pays.

    Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a pour sa part estimé que la hausse des coûts de financement de l'Espagne était imputable aux craintes entourant l'avenir de la zone euro, excluant une fois de plus tout soutien extérieur à son secteur bancaire.

    "Il y a des doutes majeurs sur la zone euro et cela rend la prime de risque très élevée pour certains pays. C'est pourquoi ce serait bien d'envoyer un message clair, comme quoi il n'y a pas de retour en arrière pour la zone euro", a déclaré Mariano Rajoy lors d'une conférence de presse.

    "Il n'y aura aucun sauvetage (européen) pour le secteur bancaire espagnol", a-t-il ajouté, avant d'appeler à son tour à ce que le fonds de secours permanent de la zone euro - le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui sera instauré en juillet - puisse prêter directement aux banques de la région.

    De sources gouvernementales ont déclaré ce lundi que Madrid envisageait de recapitaliser Bankia avec des titres de dette souveraine, qui seraient échangés contre des actions de la banque en difficulté. Cette méthode pourrait servir à aider d'autres établissements de crédit fragilisés, au risque de faire grimper l'endettement du pays au-delà du niveau de 79,8% du produit intérieur brut (PIB) attendu pour cette année.

    "La solution a été utilisée par l'Allemagne et l'Irlande par le passé, elle est parfaitement valide (...)", a dit l'une des sources à Reuters, précisant que si le gouvernement espagnol était régulièrement en contact avec la Banque centrale européenne (BCE) au sujet de la recapitalisation des banques du pays, l'institution de Francfort n'avait pas été spécifiquement informée des termes du projet de soutien à Bankia.

    Le titre de la banque a plongé de près de 30% lundi dans les premiers échanges à la Bourse de Madrid, réagissant ainsi à sa demande, formulée vendredi, d'une nouvelle aide publique de 19 milliards d'euros.

    Vers 14h00 GMT, le titre Bankia reculait encore de 13,06% à 1,365 euro alors que l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes cédait 1,06% et l'indice Ibex 35 de la Bourse de Madrid 1,96%.

    La montée ininterrompue des créances douteuses des banques espagnoles depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008 et les dettes des 17 régions du pays font craindre une amplification de la crise de la zone euro, surtout si Madrid devait demander une aide internationale, comme l'Irlande, le Portugal et la Grèce.

    La prime demandée aux investisseurs pour détenir des titres de dette espagnols plutôt qu'allemands - référence du marché obligataire - a ainsi atteint lundi un nouveau record depuis la création de la zone euro.

    LE TRÉSOR ESPAGNOL SE VEUT RASSURANT

    L'écart de rendement entre les obligations espagnoles à 10 ans avec les Bunds de même échéance a ainsi atteint 512 points de base. Le rendement du papier à 10 ans émis par Madrid a atteint plus de 6,5%, un plus haut depuis novembre 2011.

    Le coût supporté par Madrid pour se financer, qui avait reculé à près de 4,7% au début de l'année à la faveur des injections massives de liquidité à trois ans de la BCE, s'approche de nouveau de son record historique de 6,8% et du niveau de 7% jugé intenable sur le moyen terme.

    C'est d'ailleurs à partir de ce niveau de rendement que l'Irlande et le Portugal avaient été contraints de solliciter une aide internationale.

    Le Trésor espagnol s'est voulu rassurant quant à la capacité du pays à rembourser ses titres de dette arrivant à échéance.

    "Nous sommes en très bonne position (pour honorer les échéances)", a dit Ignacio Fernandez Palomero, vice-directeur de la dette publique au sein du Trésor, faisant référence à des titres arrivant à maturité en juillet et en octobre.

    Mais le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a déclaré de son côté que le pays éprouverait des difficultés à se financer s'il ne réduisait pas ses déficits.

    Natalie Huet et Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Nicolas Delame


    votre commentaire