• Nouveau séisme en Italie : 16 morts, selon un dernier bilan

    le 29 mai 2012 à 21h54 , mis à jour le 29 mai 2012 à 22h13

    Le séisme de magnitude 5,8 qui a frappé mardi matin le nord-est de l'Italie, a fait au moins 16 morts. Cet événement sismique survient neuf jours après le tremblement de terre qui a fait six morts et endommagé de nombreux édifices dans cette région.

     
    Un nouveau séisme a durement touché mardi le nord-est de l'Italie
    Un nouveau séisme de magnitude 5,8 s'est produit mardi matin près de Modène dans le nord-est de l'Italie, neuf jours après un premier séisme dans la même région. Les premières images © TF1/LCI

     

    Les secousses se sont succédées mardi en Emilie-Romagne, région italienne déjà sévèrement frappée il y a dix jours par un séisme qui avait fait six morts et des milliers de déplacés. Mais cette fois, le bilan est plus sévère. A 9 heures dans la matinée, une première réplique de ce tremblement de terre a fait seize morts et 350 blessées, selon un dernier décompte établi dans la soirée. 

    Une seule personne était encore portée disparue, selon la protection civile italienne. Seule "bonne" nouvelle de la journée, une femme a été extraite vivante de décombres à Cavezzo, ont annoncé les pompiers italiens. Cette secousse de 5,8 sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie dans tout le centre-nord de l'Italie, de Bolzano à Milan.

    Par ailleurs, une dernière réplique, particulièrement longue et de magnitude comprise entre 5,3 et 5,4, s'est produite mardi après-midi, sans faire de victimes cette fois. Selon des données préliminaires de l'Institut de géophysique et vulcanologie, elle se serait produite à une profondeur de seulement un kilomètre. La secousse a été ressentie dans toute la région de Modène. 

    De nombreuses répliques depuis dix jours

    Des dizaines de bureaux et magasins ont été évacués dans d'autres villes d'Italie, à Milan, Bologne mais aussi dans le Val d'Aoste, à la frontière avec la France et de très nombreuses personnes sont descendues dans les rues. Les standards des pompiers et de la protection civile ont été submergés d'appel dans ces régions même si les communications téléphoniques ont été très perturbées dans les minutes suivant la secousse. Les médias italiens indiquent que les bâtiments endommagés en Emilie-Romagne lors du séisme du 20 mai ont subi de nouveaux dégâts. Dans cette même région, 7000 personnes sont assistées par environ 1400 secouristes dans quelque 89 campements de fortune situés dans des écoles, des terrains de sport ou des hôtels. La capacité totale est de 9.000 postes dans ces campements, où les gens restent en raison de la peur suscitée par ces secousses continues.

    Depuis une dizaine de jours, la péninsule a enregistré de nombreux tremblements de terre, aussi bien au nord que dans le sud, touché lundi par un séisme de magnitude 4,3. 417 secousses avaient au total été enregistrées jusqu'à lundi, dont trois d'une magnitude supérieure à 5 et 15 d'une magnitude comprise entre 4 et 5, selon les médias.

    le 29 mai 2012 à 21:54

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  • Dernière modification : 29/05/2012 


    À Madrid, Manuel Valls plaide pour la "dissolution complète" de l'ETA

    À Madrid, Manuel Valls plaide pour la "dissolution complète" de l'ETA

    Lors de sa première visite à Madrid en tant que ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a dit souhaiter la "dissolution complète" de l'ETA et a rappelé que la France et l'Espagne devaient rester mobilisées face au groupe armé basque.

    Par Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Le désarmement et la dissolution de l'organisation indépendantiste basque ETA sont un préalable indispensable à toute discussion, a déclaré mardi Manuel Valls.

    Le ministre de l'Intérieur, qui était en déplacement en Espagne, a prôné le maintien d'un "très haut niveau de coopération" contre le terrorisme entre la France et l'Espagne.

    "La dissolution et le désarmement total de l'ETA sont le préalable à toute autre discussion", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

    "Cette politique sera poursuivie jusqu'à la dissolution de l'ETA. Il n'y aura pas de changement", a-t-il ajouté, estimant qu'il ne fallait pas "baisser la garde". "Nous devons agir contre ces militants de l'ETA qui ont toujours une activité en France (...) et qui disposent encore de stocks d'armes qu'ils doivent restituer."

    L'ETA a annoncé en octobre la fin définitive de sa lutte armée et a invité les autorités espagnoles et françaises à engager des négociations pour mettre fin à plus de quatre
    décennies de combat en faveur de l'indépendance du Pays basque dans le nord de l'Espagne et le sud de la France.

    Elle a effectué un pas supplémentaire vers la fin de sa lutte armée en novembre dernier en se disant prête à envisager un démantèlement de son arsenal.

    François Hollande a déclaré en mars ne pas envisager de discuter avec l'ETA.

    Le président de la République, alors candidat socialiste à l'élection présidentielle, s'était dit déterminé à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités espagnoles.


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  • Dernière modification : 29/05/2012 

    Pour Aung San Suu Kyi, la vraie liberté commence à Bangkok

     

    Aung San Suu Kyi est arrivée ce mardi à Bangkok où elle doit rencontrer dans les jours qui viennent la Première ministre Yingluck Shinawatra. La chef de file de l'opposition birmane n'avait pas posé le pied en dehors de son pays depuis 24 ans.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - La chef de file de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi est arrivée mardi à Bangkok pour une visite de plusieurs jours, premier voyage à l'étranger depuis 24 ans de l'icône mondiale de la démocratie, enfin à même de renouer un lien avec l'extérieur.

    L'avion de la lauréate du prix Nobel de la paix s'est posé dans la capitale thaïlandaise vers 22H00 (14H00 GMT). "Je ne ressens rien de particulier. Cela fait partie de mon travail", a-t-elle déclaré à l'AFP son départ de Rangoun.

    L'ennemie publique numéro un de la junte jusqu'à la dissolution de celle-ci en mars 2011 est désormais une personnalité majeure de la scène politique birmane, leader du premier parti de l'opposition, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

    Après avoir été enfermée à Rangoun et avoir refusé de quitter le pays de peur de ne jamais pouvoir y revenir, elle va goûter pour la première fois depuis 1988 à une authentique liberté de mouvement.

    Et elle témoignera du même coup de sa confiance dans les réformes entreprises par le nouveau régime, d'anciens militaires réformateurs avec lesquels elle a décidé de travailler, au premier rang desquels le président et ex-Premier ministre de la junte, Thein Sein.

    "Elle a confiance dans sa situation et dans le processus de réconciliation et de réformes politiques en cours", a estimé Pavin Chachavalpongpun, chercheur au Centre d'études sur l'Asie du Sud-Est de l'université de Kyoto, au Japon.

    Son voyage confirme aussi qu'elle dispose du soutien de ceux qu'elle a si longtemps combattu, et qui attendent d'elle aujourd'hui qu'elle participe au retour de la Birmanie sur la scène internationale.

    "Avant que les sanctions ne soient levées, le gouvernement a besoin de légitimité comme jamais, donc c'est ce qu'il attend du voyage de Suu Kyi", a ajouté Pavin, la décrivant comme "une ambassadrice de bonne volonté" du régime de Naypyidaw.

    La députée, 66 ans, rencontrera la Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra à une date encore non précisée, a indiqué à l'AFP le secrétaire général de la chef du gouvernement, Thawat Boonfeung.

    Mercredi, elle se rendra dans la province de Samut Sakhon, au Sud de Bangkok, pour rencontrer des immigrés birmans, ont précisé de leur côté des ONG spécialisées. Une façon pour elle "de renouer un lien brisé avec ceux qui vivent à l'extérieur du pays", selon Pavin.

    Les Birmans représentent 80% des deux millions d'immigrés enregistrés en Thaïlande. Bien d'autres y vivent sans papiers, et beaucoup sont victimes d'exploitations en tout genre dans un pays qui dépend lourdement de la main d'oeuvre étrangère.

    Suu Kyi devrait également se rendre dans le Nord de la Thaïlande où une dizaine de camps de réfugiés abritent depuis des années quelque 100.000 Birmans, chassés de leur pays par les combats entre l'armée et des rebelles de minorités ethniques.

    Elle s'exprimera enfin au Forum économique mondial pour l'Asie de l'Est auquel participeront de nombreuses personnalités, dont des chefs d'Etat de la région.

    Thein Sein aurait également dû assister au Forum. Mais il a annoncé lundi avoir reporté sa visite à la semaine prochaine. Sans doute pour éviter que la "Dame" de Rangoun ne lui subtilise les flashes des photographes dans une capitale thaïlandaise suspendue à ses moindres faits et gestes.

    Placée pour la première fois en résidence surveillée en 1989, Suu Kyi a passé au total 15 ans privée de liberté, avant d'être finalement libérée en novembre 2010. Elle a reçu début mai son premier passeport depuis 20 ans.

    Ce premier voyage accompli, elle effectuera mi-juin une tournée historique en Europe lors de laquelle elle prononcera à Oslo le discours qu'elle n'avait pas pu donner lorsqu'elle avait reçu son prix Nobel, en 1991.

    Elle se rendra aussi notamment en Grande-Bretagne, où elle a fait ses études et vécu plusieurs années avec son défunt mari et ses enfants. Avec l'insigne honneur de s'exprimer devant les parlementaires des deux chambres, à Londres, le 21 juin.


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  • Ayrault lance l'acte I du dialogue social, sur fond de plans sociaux

    Créé le 29-05-2012 à 06h34 - Mis à jour à 21h34

     

    Le premier ministre Jean-Marc Ayrault entame mardi ses premières consultations officielles avec les huit organisations syndicales et patronales représentatives sur les grands chantiers sociaux, avant une "grande conférence sociale" en juillet.
(c) Afp

    Le premier ministre Jean-Marc Ayrault entame mardi ses premières consultations officielles avec les huit organisations syndicales et patronales représentatives sur les grands chantiers sociaux, avant une "grande conférence sociale" en juillet. (c) Afp

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé mardi la première étape de ses consultations en vue des réformes sociales du quinquennat, les syndicats insistant sur les menaces de plans sociaux, alors que le Medef alertait sur la "dégradation de la situation des entreprises".

    "Cela a été une bonne journée de travail" qui "a marqué un changement d'état d'esprit dans le dialogue avec les partenaires sociaux", s'est réjoui Michel Sapin, le ministre du travail et du dialogue social, qui a participé aux entretiens.

    M. Ayrault, entouré également par Marisol Touraine (Affaires sociales), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Marylise Lebranchu (Fonction publique), a reçu durant une heure les cinq syndicats représentatifs (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et les trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA).

    A leurs sorties, syndicats et patronat ont tous salué une volonté nouvelle de dialogue. La patronne du Medef, Laurence Parisot, a "apprécié" et résumé la "méthode de travail" en trois mots: "écoute, échange, concertation".

    M. Sapin a rappelé le calendrier: réunion mardi prochain à Matignon pour "se mettre d'accord sur l'ordre du jour, les sujets abordés et les participants" d'une grande conférence prévue avant le 14 juillet à l'Elysée.

    Le leader de la CGT, Bernard Thibault, a mis la pression sur le gouvernement de gauche en lui rappelant qu'"une majorité de salariés" avait "contribué" à l'élection de François Hollande. Maintenant, il y a une "impatience" de mesures "rapides" qui "modifient le quotidien".

    M. Thibault a remis au Premier ministre une liste de 46 entreprises en redressement ou en liquidation, soit près de 45.000 emplois menacés. Il a réclamé une loi pour "permettre aux salariés de contrarier la décision des gestionnaires lorsqu'il n'y a pas de bien-fondé économique aux licenciements". M. Sapin a estimé qu'il fallait examiner "au cas par cas", et prévoir une loi pour les "licenciements boursiers".

    Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a proposé la re-création d'une "mission interministérielle sur les plans sociaux", tandis que son homologue de FO, Jean-Claude Mailly, prônait le retour d'un "commissariat au plan".

    Mme Parisot était elle aussi venue avec une liste sous son bras: celle des "indicateurs" montrant "dégradation de la situation de nos entreprises". Elle a alerté le Premier ministre sur "la fragilité du tissu économique" et lui a demandé d'être "très, très, attentif" dans ses futurs arbitrages "à ce qui pourrait être une augmentation du coût du travail".

    La grande conférence sociale prévue en juillet doit comporter "un volet économique", a-t-elle réclamé. Elle a été entendue: le rendez-vous a été rebaptisé "la grande conférence", et être "social" autant qu'"inscrit dans la situation économique", a précisé M. Sapin.

    Sur un coup de pouce au Smic, promis par le président lors de la campagne, le Medef a répété son opposition. Une hausse "a minima" serait la seule acceptable pour le numéro un de la CGPME, Jean-François Roubaud.

    Le président François Hollande a promis dans la soirée sur France 2 un "coup de pouce" sans pour autant "déstabiliser les entreprises", alors que la CGT et FO plaident pour une hausse conséquente.

    Autre sujet de divergence: le décret en préparation sur les retraites qui paraîtra dans les semaines à venir pour permettre un départ à 60 ans des salariés ayant commencé tôt. Mme Parisot a prévenu du risque de "faillite" de la complémentaire santé Agirc.

    L'ex-Premier ministre François Fillon a affirmé que les syndicats allaient être "les premiers cocus de la gauche", notamment sur la question de la retraite, suscitant une polémique.


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  • L'Espagne va présenter un projet de budget de stabilité triennal

    Mis à jour le 29.05.12 à 21h43

    Le gouvernement central espagnol va présenter dans les prochains mois un budget de stabilité triennal pour la période 2012-2014, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale.

    La législation espagnole prévoit que le gouvernement présente un projet budget de stabilité à moyen terme à chaque fois qu'il échoue à attendre les objectifs de déficits comme il l'a fait l'année dernière.

    Des responsables de la zone euro ont d'ailleurs déclaré que Madrid devait fournir un projet de budget à moyen terme détaillé afin de convaincre les autorités monétaires et les marchés qu'elle en mesure d'atteindre ses objectifs de déficits.

    Reuters

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