• Wall Street marque une pause avant la Fed et la BCE

    lundi 30 juillet 2012 22h21  lien
     

    par Anna Louie Sussman

    NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé une légère baisse lundi, marquant une pause après le bond enregistré en fin de semaine dernière, les investisseurs adoptant une position attentiste avant les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne (BCE) attendues mercredi et jeudi.

    L'indice Dow Jones des 30 industrielles a cédé 0,02%, soit 2,65 points à 13.073,01 points. Le S&P-500, plus large, a perdu 0,67 point, soit 0,05%, à 1.385,30 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 12,25 points (-0,41%) à 2.945,84 points.

    Les places boursières mondiales avaient fortement progressé jeudi et vendredi sur des espoirs de nouvelles mesures de soutien de la part de la Fed et de la BCE.

    Les propos tenus jeudi par Mario Draghi, président de la BCE, disant que cette dernière était "prête à faire tout ce qu'il faudra pour préserver l'euro" avait permis au Dow Jones de repasser au-dessus de la barre des 13.000 points pour la première fois depuis début mai.

    Les données, publiées vendredi, montrant un ralentissement de la croissance américaine ont conforté l'espoir de voir la Réserve fédérale s'engager dans un nouveau cycle d'achats d'obligations sur les marchés pour soutenir le crédit et l'activité.

    Après des gains en début de séance ce lundi, Wall Street a finalement fait du surplace, l'optimisme entourant les éventuelles décisions des banques centrales s'estompant quelque peu.

    "Les investisseurs américains ne font pas le pari que les Européens vont faire ce qui est nécessaire pour régler la crise (...)", a estimé Peter Costa, président d'Empire Executions.

    De ce fait, les secteurs les plus sensibles aux aléas conjoncturels -banques, valeurs industrielles- ont cédé du terrain après avoir beaucoup progressé en fin de semaine dernière.

    "Indépendamment de ce qui se passe en Europe, il est tout aussi important de suivre l'évolution de la situation aux Etats-Unis. A mon avis, la Fed va attendre d'autres données avant de prendre une décision radicale", a dit Daniel Stecich, courtier chez TJM Institutional Services.

    Malgré le repli du jour, les actions AT&T et Wal-Mart Stores ont atteint des plus hauts de 52 semaines en séances avant de finir respectivement en progression de 0,78% à 37,43 dollars et de 0,62% à 74,98 dollars.

    Le groupe d'ingénierie Shaw a vu son titre s'envoler de 55,45% à 41,49 dollars après que Chicago Bridge & Iron a annoncé une offre en numéraire et en titres de quelque trois milliards de dollars.

    Ceci étant dit, malgré ce bond, l'action Shaw a terminé en-dessous du prix de l'offre -de 46 dollars- ce qui fait croire à certains que la finalisation de la transaction n'est pas acquise.

    Le titre Chicago Bridge & Iron a pour sa part baissé de 14,15% à 34,94 dollars.

    L'action Apple a terminé en hausse de 1,69% à 595,03 dollars, le jour même de l'ouverture d'un procès sur la propriété industrielle qui l'oppose à Samsung, son principal concurrent dans les smartphones.

    Benoit Van Overstraeten pour le service français


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  • Dernière modification : 30/07/2012 

    Plus de 140 charges retenues contre le tueur présumé d'Aurora

    Plus de 140 charges retenues contre le tueur présumé d'Aurora

    James Holmes, l'auteur présumé de la fusillade qui a fait 12 morts et 58 blessés, le 20 juillet, dans un cinéma d'Aurora, dans le Colorado, où était projeté le dernier "Batman", pourrait encourir la peine de mort.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Pas moins de 24 charges pour meurtre et 116 pour tentative de meurtre ont été retenues contre l'auteur de la fusillade qui a fait 12 morts et 58 blessés dans un cinéma d'Aurora dans le Colorado lors du film "Batman", a indiqué lundi l'accusation.

    James Holmes, 24 ans, est poursuivi, pour chacune des personnes décédées, à la fois pour assassinat (meurtre prémédité) et pour meurtre lors de la fusillade du 20 juillet. Il est également poursuivi pour détention d'un engin explosif et circonstances aggravées qui lui font encourir une peine plus lourde.

    Les procureurs ont indiqué qu'il leur faudrait plusieurs semaines pour décider s'ils réclameront la peine de mort ou pas, sachant que le Colorado (ouest) n'a exécuté qu'une seule personne depuis le rétablissement de la peine capitale aux Etats-Unis en 1976.

    James Holmes est accusé d'avoir fait irruption dans un cinéma d'Aurora par la sortie de secours le 20 juillet et d'avoir fait feu avec un fusil d'assaut muni d'un chargeur à grande capacité capable de tirer 50 à 60 cartouches par minute.

    Dix blessés étaient toujours hospitalisés lundi, dont quatre dans un état critique.

    Holmes a comparu devant le tribunal de Centennial, près de Denver, dix jours après la tuerie qui a choqué les Etats-Unis lors d'une première projection du dernier Batman "The Dark Knight Rises" attendu par des millions de fans.

    Lundi dernier, les cheveux teints en rouge-orangé et l'air hagard, James Holmes avait donné l'impression d'être sérieusement dérangé lors d'une première comparution devant la justice au cours de laquelle il n'avait pas prononcé un mot.

    Depuis, les médias ont révélé que le jeune homme, dépourvu d'antécédents judiciaires et qui préparait un doctorat en neurosciences, avait envoyé un colis contenant un cahier et des dessins évoquant ses projets de tuerie à sa psychiatre, à l'Université du Colorado où il étudiait.


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    Dernière modification : 30/07/2012 

    Les rebelles d'Alep réclament des armes et une réunion d'urgence de l'ONU

     

    Les combats se sont poursuivis dimanche à Alep entre l'armée et les insurgés pour prendre le contrôle de cette ville clé. L'opposition syrienne accuse Damas de préparer un "massacre" et réclame des armes ainsi qu'une réunion à l'ONU.

    Par Antoine MARIOTTI (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Les rebelles ont affirmé dimanche avoir repoussé des assauts de l'armée syrienne contre leurs positions à Alep, au deuxième jour d'une offensive faisant craindre un "massacre" dans cette ville par l'opposition qui réclame des armes et une réunion d'urgence de l'ONU.

    Les rebelles seront "sans aucun doute vaincus" (ministre syrien)

    Les rebelles syriens à Alep seront "sans aucun doute vaincus", a déclaré ce dimanche le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem lors d'une conférence de presse commune avec son homologue iranien Ali Akbar Salehi.

    "Toutes les forces anti-syriennes se sont rassemblées à Alep pour lutter contre le gouvernement et elles seront sans aucun doute vaincues" par les forces armées syriennes, a-t-il déclaré, ajoutant que "le peuple syrien se bat aux côtés de l'armée" contre les rebelles
     

    Les bombardements par hélicoptères et à l'artillerie lourde dans cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes ces deux derniers jours quelque 200.000 personnes, selon la responsable des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos, qui a demandé que les organisations de secours puissent "accéder en sécurité" à Alep (355 km au nord de Damas).

    Le médiateur international pour la Syrie Kofi Annan s'est dit inquiet face à "la concentration de troupes et d'armes lourdes autour d'Alep", appelant les belligérants à trouver une issue pacifique à ce conflit qui a fait en 16 mois plus de 20.000 morts, selon une ONG syrienne.

    En visite en Iran, principal pays allié de Damas dans la région, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a assuré que les rebelles seraient "vaincus" et a accusé "le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Turquie et les pays étrangers" de soutenir les insurgés en leur fournissant des armes.

    Dans le même temps à Alep, les chars appuyés par des hélicoptères reprenaient leurs attaques contre le quartier de Salaheddine, bastion rebelle, mais ont été repoussés par l'Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, selon Abou Hicham al-Halabi, un militant joint par l'AFP via Skype.

    L'agence officielle Sana assurait pour sa part que des soldats étaient en train de "nettoyer" la zone de Salaheddine des "terroristes".

    Selon un militant, Abou Alaa, "des affrontements avaient aussi lieu à Bab al-Nasr et Bab al-Hadid", proches de la vieille ville d'Alep, classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco.

    Le chef du conseil militaire rebelle d'Alep, le colonel Abdel Jabbar al-Oqaidi, a appelé l'Occident à instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du nord de la Syrie et accusé le régime de préparer "un massacre" à Alep.

    "Libérer Alep des terroristes"

    Selon le quotidien officiel syrien Al-Watan, "l'armée syrienne a commencé une opération très délicate à Alep pour (...) faire régner l'autorité de la loi et libérer les Alépins des terroristes envoyés de différentes régions du monde pour faire tomber l'Etat".

    L'OSDH a affirmé que "les soldats avaient encerclé plusieurs zones tenues par les rebelles" pour les isoler et les empêcher de recevoir des renforts.

    Le front d'Alep a été ouvert le 20 juillet et l'assaut de l'armée a été donné samedi après l'arrivée de renforts militaires dans la ville.

    Le président du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, Abdel Basset Sayda, a demandé samedi soir aux pays "frères" et "amis" d'armer les membres de l'ASL qui combattent "avec de vieilles armes".

    "Nous voulons des armes qui nous permettraient d'arrêter les chars et les avions de combat", a ajouté M. Sayda.

    Dans un communiqué dimanche, le CNS a réclamé une réunion "d'urgence" du Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher les massacres de civils que le régime s'apprête à commettre, selon lui, à Alep. Il a aussi appelé "les pays amis" "à imposer une zone d'exculsion aérienne et à instaurer des zones sécurisées pour quelque deux millions de déplacés".

    Le pape Benoît XVI a de son côté lancé "un appel urgent" pour que cesse "l'effusion de sang", demandant à la communauté internationale de n'épargner "aucun effort" pour parvenir "à une solution politique juste au conflit"

    Les Frères musulmans en Syrie ont pressé la communauté internationale de "tout faire pour empêcher un massacrez à Alep" et dénoncé le soutien de la Russie et de l'Iran au régime syrien, selon un communiqué.

    Les violences ont fait dimanche à travers le pays 67 morts, selon un bilan invérifiable de l'OSDH.

    Un journaliste freelance français de 28 ans, Pierre Torres, qui travaillait pour plusieurs médias dont l'AFP, a par ailleurs été blessé par balle dimanche à Alep et évacué vers la Turquie, selon un journaliste espagnol qui l'accompagnait.

    Reportage exclusif avec les combattants de Zabadani
    Par Matthieu MABIN / Sophie AMARA, envoyés spéciaux en Syrie     VIDEO
     

     


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  • Dernière modification : 30/07/2012

     

    Khaled al-Ayoubi, le plus haut diplomate syrien à Londres, démissionne

    Khaled al-Ayoubi, le plus haut diplomate syrien à Londres, démissionne

    Le chargé d'affaires syrien en poste au Royaume-Uni, Khaled al-Ayoubi, a quitté ses fonctions, expliquant qu'il se désolidarisait du régime de Bachar al-Assad en raison des "actes de répression [...] violents [commis] contre son propre peuple".

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le chargé d'affaires syrien à Londres, Khaled al-Ayoubi, plus haut diplomate de ce pays au Royaume-Uni, a démissionné en signe de protestation contre la répression menée par le régime de Bachar al-Assad, a annoncé lundi le ministère britannique des Affaires étrangères.

    "Le chargé d'affaires syrien, M. Khaled al-Ayoubi, a informé aujourd'hui le ministère des Affaires étrangères qu'il avait quitté son poste à l'ambassade de Syrie à Londres", indique le Foreign Office dans un communiqué.

    "M. al-Ayoubi nous a dit qu'il ne voulait plus représenter un régime qui a commis des actes de répression aussi violents contre son propre peuple et qu'il ne pouvait donc pas poursuivre ses fonctions", ajoute le ministère.

    "Son départ est un autre coup porté au régime de (Bachar al) Assad. Il illustre la révulsion et le désespoir qu'inspirent les actes du régime aux Syriens de tous horizons, à l'intérieur et à l'extérieur du pays", poursuit le communiqué.

    "Nous exhortons les autres personnes dans l'entourage de Bachar al-Assad à suivre l'exemple de M. al-Ayoubi, à se dissocier des crimes qui sont commis contre le peuple syrien et à soutenir un avenir de paix et de liberté pour la Syrie", conclut le ministère.

    Cette démission survient après plusieurs défections de personnalités du régime, notamment celles en juillet de trois chefs de missions diplomatiques, à Bagdad, aux Emirats arabes unis et au sultanat d'Oman.

    L'armée syrienne a lancé samedi une offensive pour tenter de déloger les rebelles d'Alep, deuxième ville et poumon économique de la Syrie. Lundi, au moins 13 personnes ont été tuées selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), d'après lequel les violences en Syrie ont fait dimanche 125 morts.

    Le contrôle de cette ville située à 355 km au nord de Damas est jugé crucial dans ce conflit déclenché il y a 16 mois par une révolte populaire qui s'est militarisée face à la répression du régime déterminé à l'étouffer.

    Plus de 20.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement, dont environ 14.000 civils, selon l'OSDH.


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