• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Selon "Haaretz", Washington a informé Israël d'un plan de frappes visant l'Iran

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-07-29T12:23:19+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2012 à 12h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-07-29T15:02:53+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2012 à 15h02</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut">

    Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président américain Barack Obama, le 5 mars à Washington.

    </figure>

    Le conseiller américain à la sécurité nationale a informé le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou d'un plan B des Etats-Unis sur des frappes préventives contre des installations nucléaires iraniennes, selon le quotidien israélien Haaretz dimanche 29 juillet.

    Tom Donilon, conseiller du président Barack Obama, a rencontré à Washington M. Nétanyahou il y a deux semaines lors d'un dîner de trois heures, rapporte le journal. "Donilon a cherché à faire comprendre que les Etats-Unis se préparaient sérieusement à la possibilité que les négociations (avec Téhéran sur son programme nucléaire) aboutissent à une impasse et qu'une option militaire serait alors nécessaire", affirme Haaretz.

    Un responsable israélien, parlant sous couvert de l'anonymat, a démenti cette information. "Rien dans cet article n'est correct. Donilon n'a pas rencontré le premier ministre à dîner, ne l'a pas vu en tête-à-tête, et n'a pas présenté un plan d'action pour attaquer l'Iran", a-t-il assuré à l'AFP.

    ROMNEY EN VISITE EN ISRAËL

    Cette information est publiée alors que le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a rencontré dimanche plusieurs dirigeants israéliens à Jérusalem, dans le cadre d'une tournée visant à asseoir sa stature sur le plan international.

    Il a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire lors d'entretiens à Jérusalem avec les dirigeants israéliens. "Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire", a-t-il déclaré à la presse, avant une rencontre avec le président Shimon Peres.

    Le candidat républicain, qui affrontera le président démocrate Barack Obama lors d'une élection en novembre, a évoqué avec Benjamin Nétanyahou le dossier nucléaire de l'Iran. M. Romney a dit avoir discuté avec le chef du gouvernement israélien "des mesures supplémentaires" pouvant être prises pour convaincre l'Iran de mettre un terme à "sa folie nucléaire", selon des propos rapportés par la radio publique israélienne.

    "UNE MENACE MILITAIRE FORTE ET CRÉDIBLE"

    M. Nétanyahou lui a dit qu'il était important d'avoir "une menace militaire forte et crédible, associée à des sanctions, pour avoir une chance de changer la situation". Il a répété que les sanctions et la diplomatie seules "n'ont pas fait reculer jusqu'ici le programme iranien d'un iota".

     M Romney, qui n'a cessé de critiquer la politique "faible et malavisée" du président démocrate sortant Obama sur le Moyen-Orient, avait déclaré en juin que s'il était élu à la tête des Etats-Unis, il ferait "le contraire" de M. Obama dans la région. Il a notamment dénoncé la politique de son adversaire vis-à-vis de l'Iran, ennemi juré d'Israël, promettant des sanctions plus sévères s'il était élu.

    </article>

    votre commentaire
  • Monde

    Le camp Obama tacle Romney-la-gaffe

    <time datetime="2012-07-29T17:04:06+02:00" itemprop="datePublished">29 juillet 2012 à 17:04</time> (Mis à jour: <time datetime="2012-07-29T17:17:34+02:00" itemprop="dateModified">17:17</time>) lien

    La presse britannique a qualifié de "bourde olympique" les propos du candidat républicain à la présidence des Etats-Unis Mitt Romney mettant en doute l'organisation des JO.

    La presse britannique a qualifié de "bourde olympique" les propos du candidat républicain à la présidence des Etats-Unis Mitt Romney mettant en doute l'organisation des JO. (Photo Jason Reed. Reuters)

    Un conseiller du président américain a jugé dimanche que le candidat républicain avait «embarrassé» les Etats-Unis avec sa bourde diplomatique sur la prétendue mauvaise organisation des JO de Londres.

     

    La gaffe diplomatique du candidat républicain à la Maison Blanche Mitt Romney, qui avait évoqué ses inquiétudes sur les problèmes rencontrés par les organisateurs des JO de Londres, a «embarrassé» les Etats-Unis, a jugé dimanche un conseiller du président américain Barack Obama.

    A LIRE Mitt Romney en pleine tournée des gaffes et notre revue de la presse britannique sur la bourde du candidat républicain

    «Je suis content que (le Premier ministre britannique) David Cameron ait eu le dernier mot, parce que j’ai eu le sentiment que c'était très embarrassant pour notre pays», a déclaré Robert Gibbs sur la chaîne ABC, mettant en doute les capacités du républicain à représenter les Etats-Unis dans le monde.

    Le candidat républicain, en visite à Londres, avait piqué au vif la fierté de ses hôtes en entamant sa visite en Grande-Bretagne par des déclarations sur l’impréparation du pays pour les jeux Olympiques et en mettant en doute la ferveur populaire autour de l'événement.

    Les critiques du candidat républicain, qui a joué un rôle clé dans l’organisation des JO d’hiver de Salt Lake City en 2002, avaient engendré une réponse teintée de mépris de la part de David Cameron.

    «Nous organisons les jeux Olympiques dans l’une des villes les plus fréquentées, actives et animées du monde. Bien sûr c’est plus facile si vous les organisez au milieu de nulle part», avait lancé le Premier ministre britannique.

    (AFP)


    votre commentaire
  • 29 juillet 2012 - 16H39  

     

    Un vaisseau cargo russe s'arrime, à sa deuxième tentative, à l'ISS

    Un vaisseau cargo russe Progress qui s'était détaché de la Station spatiale internationale (ISS) pour faire des tests et n'avait pu s'y arrimer de nouveau en début de semaine à la suite d'un problème technique, a finalement réussi dimanche son arrimage à l'ISS, selon Roskosmos.

    Un vaisseau cargo russe Progress qui s'était détaché de la Station spatiale internationale (ISS) pour faire des tests et n'avait pu s'y arrimer de nouveau en début de semaine à la suite d'un problème technique, a finalement réussi dimanche son arrimage à l'ISS, selon Roskosmos.

    AFP - Un vaisseau cargo russe Progress qui s'était détaché de la Station spatiale internationale (ISS) pour faire des tests et n'avait pu s'y arrimer de nouveau en début de semaine à la suite d'un problème technique, a finalement réussi dimanche son arrimage à l'ISS, selon Roskosmos.

    "Les opérations d'approche et d'arrimage se sont déroulées en mode automatique", a écrit sur son site internet l'agence spatiale russe, soulignant que le Progress M-15M s'était arrimé à 05H00 heure de Moscou (01H00 GMT).

    Ce vaisseau spatial s'était séparé de la station internationale le 22 juillet afin d'effectuer des tests visant à faciliter l'arrimage de tels cargos à l'ISS à l'avenir.

    Mais son réarrimage avait "été reporté en raison d'une défaillance apparente du nouveau système de rendez-vous Kurs-NA", avait annoncé mardi la Nasa.

    Un porte-parole du centre russe de contrôle des vols spatiaux (Tsoup) avait confirmé le même jour cet échec, sans donner plus de détails.

    Roskosmos ne précise pas par quel procédé technique le Progress s'est en fin de compte arrimé dimanche à l'ISS.

    "Si les tentatives répétées de tester la version modernisée Kurs-NA ne rencontrent pas de succès, alors le Progress M-15M sera arrimé avec le système habituel Kurs ou sorti de son orbite et immergé", avait à cet égard déclaré il y a quelques jours une source dans le secteur spatial russe.

    Ce cargo avait été lancé le 20 avril à bord d'une fusée Soyouz à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan et s'était arrimé à la station internationale deux jours plus tard afin de la réapprovisionner en eau et en carburant notamment (il transporte une charge de 2,35 tonnes).

    Actuellement, six spationautes américains, russes et japonais séjournent dans l'ISS.

    La Russie est désormais le seul pays capable de transporter des spationautes jusqu'à cette station depuis la mise au rebut à l'été 2011 de la dernière navette américaine.

    La Russie a néanmoins connu en un peu plus d'un an une série de défaillances dans le secteur spatial qui ont entraîné la perte de plusieurs satellites et autres engins, notamment d'un vaisseau cargo qui devait approvisionner l'ISS.


    votre commentaire
  • Mitt Romney poursuit en Israël sa tournée diplomatique

    Créé le 29-07-2012 à 16h30 - Mis à jour à 16h30

    par Steve Holland

    JERUSALEM (Reuters) - Mitt Romney, le rival républicain de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine de novembre prochain, a été reçu dimanche à Jérusalem par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Selon l'un de ses conseillers, il devait assurer les responsables israéliens de son appui si l'Etat hébreu décide de frapper militairement l'Iran, soupçonné depuis plusieurs années de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

    "Si Israël prend la responsabilité d'agir en vue d'empêcher l'Iran de développer ses capacités (nucléaires), on respectera cette décision", a déclaré Dan Senor, conseiller de Romney à la sécurité, à des journalistes.

    Tout en n'excluant aucune piste, l'administration Obama privilégie la voie diplomatique et les sanctions économiques pour dissuader Téhéran d'acquérir l'arme atomique.

    "Nous devrions être prêts à recourir à toutes les mesures possibles pour dissuader le régime iranien" de se doter d'un arsenal nucléaire, a affirmé Dan Senor.

    Mitt Romney, a-t-il ajouté, "espère vraiment que les mesures diplomatiques et économiques y parviendront" mais "il reconnaît le droit d'Israël à se défendre". Et pour le candidat républicain, "les Etats-Unis doivent se tenir aux côtés" de l'Etat hébreu, a insisté Senor.

    Dans le bureau du Premier ministre israélien, au début de leur entretien dimanche, Mitt Romney a simplement déclaré qu'il prenait "très au sérieux" les efforts de l'Iran pour devenir une puissance nucléaire.

    MENACE MILITAIRE

    Netanyahu, pour sa part, a une nouvelle fois réclamé un renforcement des sanctions internationales contre Téhéran et a plaidé pour une plus grande fermeté de la communauté internationale.

    "Nous devons bien reconnaître que les sanctions n'ont pas fait bouger d'un iota les Iraniens sur leur programme nucléaire. Pour avoir une chance que cela change, il faut brandir la menace militaire en plus des sanctions", a-t-il affirmé.

    Dans un discours qu'il devait prononcer plus tard dans la journée, Mitt Romney devait encore souligner la nécessité d'être ferme face à la République islamique.

    "Quand les dirigeants iraniens nient l'Holocauste ou parlent d'effacer Israël de la carte, il n'y a que les naïfs - ou pire encore - pour croire qu'il ne s'agit là que d'un simple exercice de rhétorique", devait-il dire, selon des extraits de son allocution fournis à la presse.

    "Ne nous y trompons pas: les ayatollahs à Téhéran sont en train de tester nos défenses. Ils veulent savoir qui s'opposera à eux et qui prendra une autre voie."

    "Mon message au peuple d'Israël et aux dirigeants iraniens est toujours le même: je ne regarderai pas ailleurs (si quelque chose se passe), et mon pays non plus", a souligné Mitt Romney.

    Un responsable israélien a démenti dimanche un article paru dans le journal israélien Haaretz, faisant état de la visite d'un membre de l'administration Obama pour dévoiler à Netanyahu des plans américains en cas d'attaque contre l'Iran.

    Selon le quotidien, Tom Donilon, conseiller à la sécurité de la Maison blanche, aurait présenté le plan lors de discussions avec Netanyahu à la mi-juillet. Cette réunion à huis clos, ajoute Haaretz, marque la plus importante tentative de l'administration américaine pour dissuader l'Etat hébreu de mener seul une attaque contre la République islamique.

    PLANS AMERICAINS ?

    Citant une source anonyme au sein de la délégation américaine, le journal explique que Donilon aurait montré à Netanyahu des plans concernant l'attaque des sites nucléaires iraniens et pour entrer dans les sites souterrains. Ces plans américains ont été préparés en cas d'impasse diplomatique avec l'Iran sur le dossier du nucléaire.

    Vendredi dernier, Barack Obama a signé un projet de loi visant à renforcer la coopération militaire entre les Etats-Unis et Israël. Cette ratification intervient alors que le président américain cherche à rassurer l'électorat juif sur son engagement en faveur d'une alliance étroite avec Israël.

    La journée de Mitt Romney lundi en Israël sera l'occasion d'un gala de collecte de fonds dans un grand hôtel de Jérusalem en présence notamment d'Américains juifs, dont Sheldon Adelson, magnat des casinos de Las Vegas qui fut longtemps le principal soutien de Newt Gingrich, candidat malheureux à l'investiture républicaine.

    Mitt Romney est ensuite attendu en Pologne dans le cadre de cette tournée à l'étranger visant à renforcer sa stature internationale.

    La première étape de ce déplacement, à Londres, a été parasitée par sa gaffe sur les Jeux olympiques. Après avoir exprimé des doutes sur le degré de préparation de la capitale britannique, et essuyé les reproches du Premier ministre David Cameron, il a dû faire machine arrière.

    Henri-Pierre André, Benjamin Massot et Guy Kerivel pour le service français


    votre commentaire
  •  

    Résultats d’une étude de phase IV sur l’interféron bêta dans la SEP

    lequotidiendumedecin.fr 19/07/2012   
    lien
      Imprimer  Envoyer par email
     
    Crédit photo : PHANIE
    Une étude de phase IV menée sur 4 à 5 ans chez des patients souffrant d’une forme rémittente de sclérose en plaques (SEP) montre que le traitement par interféron bêta n’est pas associé à une réduction de la progression du handicap.

    Afsaneh Shirani et coll. (Vancouver) ont conduit cette étude chez 868 patients traités par interféron bêta, qui ont été comparés à 829 patients contemporains non traités et à 959 cas antérieurs à l’utilisation du médicament.

    Le principal critère d’évaluation est l’intervalle entre le début du traitement (ou l’inclusion) et l’apparition d’un score de 6 à l’EDSS (Expanded Disability Status Scale), ce qui correspond à l’utilisation d’une canne pour marcher 100 mètres.

    Le délai d’atteinte du score de 6 à l’EDSS est très différent entre les groupes. Il est beaucoup plus long dans la cohorte historique non traitée (10,8 ans en moyenne), que dans la cohorte contemporaine non traitée (5,1 ans) et dans le groupe traité (4 ans). Mais, après les ajustements nécessaires pour les variables potentiellement confondantes (genre, âge, durée de la maladie et score EDSS), « le traitement par l’interféron bêta ne s’associe pas à une différence significative en termes de délai avant l’apparition d’un score de 6 à l’EDSS, que ce soit par comparaison avec la cohorte contemporaine ou avec la cohorte historique ».

    Le but du traitement de la SEP est la prévention du handicap et l’éviction de l’invalidité, rappellent les auteurs, tout comme le Pr Jean Pelletier (chef du service de neurologie au CHU de la Timone à Marseille), contacté par « le Quotidien ». « Cette étude est de très bonne qualité et elle correspond à ce qui se passe dans la vraie vie », commente le Pr Pelletier. Les résultats ne sont donc pas à prendre à la légère. Il y a un bémol : le suivi médian est de 5 ans pour la population traitée et de 4 ans pour les deux autres. « Nous aurions souhaité que l’étude dure plus longtemps, ce qui pourrait permettre de dégager les patients bons répondeurs des moins bons. » Par ailleurs, dans la SEP, les traitements sont préventifs des poussées. Ils réduisent la fréquence des poussées et allongent les intervalles libres. « Maintenant, on s’interroge : est-ce que les poussées sont la cause du handicap ? Au cours des poussées, il y a des processus d’inflammation et de démyélinisation. Mais le handicap pourrait être lié à un processus dégénératif indépendant. »

    Dr BÉATRICE VUAILLE

    « JAMA », 2012 ; 308(3) : 247-256.


    votre commentaire