• Syrie: Un journaliste français blessé à Alep

    Mis à jour le 29.07.12 à 21h56

    Un journaliste pigiste français, Pierre Torres, qui collaborait à plusieurs médias dont l'AFP, a été blessé par balle dimanche à Alep, en Syrie, où une offensive des forces gouvernementales est en cours, a indiqué à l'AFP un des ses collègues. Pierre Torres, 28 ans, a été touché d'une balle à l'épaule, selon un journaliste pigiste espagnol qui l'a vu après sa blessure. Il a été évacué vers la Turquie pour y être soigné, selon ce journaliste, qui n'a pas été en mesure de fournir des précisions sur les circonstances dans lesquelles Pierre Torres a été blessé.

    Pierre Torres se trouvait depuis au moins deux semaines en Syrie où il a effectué des reportages notamment dans la région de Jablal al-Zawiyeh et s'était rendu sur le site du massacre de Treimsé avant de gagner Alep quelques jours avant le déclenchement, samedi, de l'offensive de l'armée syrienne pour en déloger les rebelles.

    © 2012 AFP

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  • Apple et Samsung au tribunal pour un procès crucial


     

    29/07 | 18:43    lien

    Adversaires depuis longtemps sur le marché mondial des téléphones portables, Apple et Samsung Electronics s'affrontent à partir de lundi devant un tribunal californien pour un procès considéré comme l'un des plus importants jamais tenus en matière de propriété industrielle.

    L'enjeu est colossal pour les deux géants de la haute technologie: Samsung pourrait se voir interdire de commercialiser sa gamme de smartphones Galaxy et ses tablettes informatiques aux Etats-Unis tandis qu'Apple mettra à l'épreuve sa stratégie mondiale de brevets. Les deux camps se réclament mutuellement des dommages et intérêts.

    Apple et Samsung représentent à eux deux plus de la moitié des ventes mondiales de smartphones mais si le groupe américain a été pionnier de ce segment, le sud-coréen en est aujourd'hui le numéro un. Apple a porté plainte l'an dernier contre Samsung au tribunal de San Jose, en accusant son concurrent d'avoir copié son iPhone et son iPad pour développer ses téléphones et ses tablettes. Sa cible a contre-attaqué sur le terrain judiciaire et depuis, les deux campas ont porté le dossier devant la justice d'une dizaine d'autres pays.

    Lors du procès de San Jose, Apple réclamera au moins 2,3 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) de dommages et intérêts. Mais la juge Lucy Koh, qui présidera les débats, peut tripler ce montant si elle conclut que Samsung a délibérément violé les brevets déposés par le groupe à la pomme.

    Ce conflit juridique est suivi de près par d'autres grands noms du secteur: des entreprises comme Microsoft, IBM, Nokia et Research In Motion, le concepteur du Blackberry, ont engagé des procédures dans le but d'empêcher que soit dévoilé lors du procès le contenu de certains de leurs propres accords de licence de propriété intellectuelle.vUne défaite de Samsung pourrait aboutir à une interdiction permanente de vente de certains de ses produits, y compris son modèle phare actuel, le Galaxy S III, explique Nick Rodelli, avocat et conseil d'investisseurs institutionnels pour CFRA Research.

    Accord à l'amiable improbable

    Le Galaxy S III n'est pas directement concerné par le dossier mais en cas de victoire, Apple pourrait demander à la juge d'étendre à ce modèle une interdiction de vente. Samsung pourrait ainsi voir jusqu'à 20% de ses bénéfices consolidés globaux menacés s'il perd, ajoute Nick Rodelli. « Samsung est une grande entreprise avec des activités partout dans le monde mais au final, ce sera bien un dossier déterminant pour eux », souligne-t-il.

    Apple utilisera des documents de Samsung pour tenter de démontrer que ce dernier a sciemment violé ses droits de propriété intellectuelle. De son côté, Samsung affirme qu'Apple tente de brider ses concurrents pour conforter ses profits « exorbitants ». Si le groupe américain n'obtient pas gain de cause, il risque non seulement de devoir indemniser le sud-coréen mais aussi de se retrouver confronté à une concurrence plus sérieuse que jamais.

    « Apple fait tout pour ralentir Samsung », explique Michael Yoshikami, directeur général de Destination Wealth Management, dont le fonds est actionnaire du groupe californien, soulignant que le Galaxy S III est un produit supérieur à l'iPhone 4S. « Apple essaiera de gagner du temps jusqu'au lancement de l'iPhone 5 », attendu en octobre, ajoute-t-il. Apple a vendu 26 millions d'iPhone sur le trimestre avril-juin, moins qu'au trimestre précédent et moins qu'attendu, tandis que Samsung devrait avoir écoulé 50 millions de smartphones sur la même période.

    Un jury de 10 personnes devrait délibérer à l'issue d'au moins quatre semaines d'audiences et une décision unanime est indispensable pour trancher en faveur de l'un ou l'autre des plaignants. Apple accuse Samsung d'avoir violé quatre de ses brevets de design et trois brevets de technologie portant notamment sur les commandes tactiles de l'iPhone. Samsung, lui, reproche à Apple d'avoir violé plusieurs de ses brevets couvrant les technologies de télécommunications ou certaines fonctions spécifiques de ses « smartphones ».

    Les deux groupes ont accepté de tenter une médiation mi-juillet pour éviter un procès public mais un accord amiable avant le début des audiences est improbable, ont dit plusieurs sources à Reuters.

    SOURCE REUTERS


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  • 29 juillet 2012 - 17H09  

     

    Libye: transfert de pouvoir à la nouvelle Assemblée nationale le 8 août

    Les autorités intérimaires libyennes prévoient de transférer officiellement le pouvoir à la nouvelle Assemblée nationale le 8 août, a-t-on appris dimanche auprès d'un responsable du Conseil national de transition (CNT).

    Les autorités intérimaires libyennes prévoient de transférer officiellement le pouvoir à la nouvelle Assemblée nationale le 8 août, a-t-on appris dimanche auprès d'un responsable du Conseil national de transition (CNT).

    AFP - Les autorités intérimaires libyennes prévoient de transférer officiellement le pouvoir à la nouvelle Assemblée nationale le 8 août, a-t-on appris dimanche auprès d'un responsable du Conseil national de transition (CNT).

    "Le 8 août est la date qui a été prévue pour le transfert de pouvoir entre le Conseil national de transition et le Congrès général national", a déclaré à l'AFP Othmane Ben Sassi, membre du CNT.

    Le Congrès général national (CGN) est issu des élections du 7 juillet, premier scrutin libre depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi qui avait été salué par les Etats-Unis et les Européens.

    La transition s'effectuera au cours d'une "cérémonie symbolique" et le Congrès comptant 200 sièges commencera formellement ses travaux un jour ou deux après, selon le responsable du CNT.

    Le CGN sera chargé de choisir un nouveau gouvernement pour prendre le relais du CNT qui devrait être dissous lors de sa première session. Il devra conduire le pays à de nouvelles élections sur la base d'une nouvelle Constitution.

    L'Alliance des forces nationales (AFN), qui réunit plus de 40 petits partis libéraux autour d'architectes de la révolte de 2011 contre le colonel Kadhafi, détient 39 sièges sur les 80 réservés à des partis politiques.

    Le Parti de la justice et de la construction (PJC), issu des Frères musulmans, est la deuxième formation politique du Congrès avec 17 sièges.

    Les 120 sièges restants ont été attribués à des candidats indépendants aux allégeances et convictions encore floues mais qui seront très courtisés par les partis.


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  • 29 juillet 2012 - 17H34  

     

    L'Argentine règlemente le secteur pétrolier

    Le gouvernement argentin a décidé que les compagnies pétrolières qui opèrent dans le pays devront faire approuver leurs plans d'investissement et suivre des prix de référence pour la vente de combustibles, selon un décret publié au Journal officiel.

    Le gouvernement argentin a décidé que les compagnies pétrolières qui opèrent dans le pays devront faire approuver leurs plans d'investissement et suivre des prix de référence pour la vente de combustibles, selon un décret publié au Journal officiel.

    AFP - Le gouvernement argentin a décidé que les compagnies pétrolières qui opèrent dans le pays devront faire approuver leurs plans d'investissement et suivre des prix de référence pour la vente de combustibles, selon un décret publié au Journal officiel.

    Les compagnies devront s'inscrire dans un registre national et présenter chaque année avant le 30 septembre leur plan annuel d'investissement, selon ce texte publié vendredi.

    Il fixe "les critères qui régiront les opérations sur le marché interne" et énonce que "des prix de référence de chacun des composants des coûts et les prix de référence de vente des hydrocarbures et combustibles seront publiés périodiquement".

    Ces prix feront en sorte de couvrir les dépenses de la production et de donner une marge de bénéfice "raisonnable".

    Le texte est un "instrument fondamental pour que l'Argentine recommence à s'approvisionner", a déclaré samedi sur la chaîne de télévision C5N le ministre de la planification fédérale, Julio De Vido, dont dépend le secrétariat d'Etat à l'Energie.

    Selon le gouvernement, ces mesures visent à mettre en adéquation l'activité du secteur avec un "plan national d'investissement" dans les hydrocarbures qui aura comme axes stratégiques "l'accroissement et la maximisation" des investissements et des moyens d'exploration, d'exploitation, de raffinage, de transport et de commercialisation des hydrocarbures "pour garantir l'auto-approvisionnement".

    Une commission présidée par le vice-ministre de l'Economie, Axel Kicillof, veillera au respect de ces mesures.

    Le décret entre dans le cadre de la Loi de souveraineté sur les hydrocarbures approuvée en mai et en vertu de laquelle les pouvoirs publics ont pris 51% du capital de YPF, filiale de l'espagnol Repsol qui en détenait 57,4%. L'Etat a alors reproché à Repsol de ne pas assez investir pour augmenter la production d'YPF, ce que Repsol a démenti.

    La loi a déclaré d'"intérêt public national l'objectif d'auto-approvisionnement en hydrocarbures et leur exploration, exploitation, industrialisation, transport et commercialisation".

    Les importations d'hydrocarbures ont atteint 12 milliards de dollars cette année, trois fois plus qu'en 2010, selon les chiffres officiels.


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    29/7/12 - 16 H 08 mis à jour le 29/7/12 - 16 H 55 
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    L’Afrique se prépare à une intervention militaire dans le nord du Mali

    La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) devrait déposer une demande de résolution devant le Conseil de sécurité pour intervenir dans le nord du Mali.

    Dioncounda Traore le président par intérim du Mali, lors d’une réunion sur la crise malienne le 2...

    SEYLLOU / AFP

    Dioncounda Traore le président par intérim du Mali, lors d’une réunion sur la crise malienne le 26 juillet à Dakar.

    Le pays est aussi confronté à une crise politique majeure.

     « L’intervention militaire au Mali est inévitable »  si la situation n’évolue pas favorablement, a déclaré Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD) , publiée dimanche 29 juillet. « Des discussions sont en cours entre les présidents du Burkina Faso, du Nigeria et certains mouvements armés, mais le dialogue ne pourra durer éternellement » , ajoute-t-il.

    Alassane Ouattara rappelle que les chefs d’état-major d’Afrique de l’Ouest se sont réunis à Abidjan la semaine dernière et ont proposé la constitution d’un contingent de près de 3 500 hommes. « Dans un premier temps, il s’agira de déployer des gendarmes et des policiers. Puis des militaires »,  poursuit le président Ouattara pour aider à la reconquête de la région du nord, contrôlé par des mouvements islamistes alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

    La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devrait prochainement déposer une demande dans ce sens de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations unies à New York. Toute intervention se fera sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et avec une aide extérieure, logistique et technique. Le président ivoirien demandera « un appui logistique à la France et aux États-Unis » , mais il a précisé que les troupes au sol seraient « africaines ».

    « Un manque de réaction de l’Europe »

    Cette question a été abordée par Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad où il s’est entretenu avec les dirigeants locaux. Vendredi dans la capitale tchadienne, il a estimé l’usage de la force dans le nord du Mali « probable à un moment ou à un autre ».

    La communauté internationale dans son ensemble est très préoccupée par la présence d’un millier d’islamistes regroupés sous la bannière d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et de groupuscules affiliés. Elle redoute qu’ils ne finissent par fragiliser d’autres pays voisins comme la Mauritanie ou le Burkina Faso. « L’Afrique est aux portes de l’Europe, toute déstabilisation de cette région peut faire craindre un afflux de réfugiés dans nos pays » , déclarait il y a peu, un diplomate européen en poste à l’Otan. Il décrivait une situation « très dangereuse au Mali, en Mauritanie et au Soudan »  et déplorait un « manque de réactions de l’Europe sous prétexte qu’elle a déjà beaucoup de problèmes chez elle ».

    S’ajoute à ces circonstances délicates, une crise au sommet du pouvoir à Bamako. Les grands partis politiques maliens réclament la démission du premier ministre malien de transition, Cheikh Modibo Diarra.

    Le premier ministre malien refuse de démissionner

     « Je ne démissionnerai pas. Si je dois démissionner, à qui je dois remettre ma démission ? L’accord-cadre (de Ouagadougou) dit que le président (intérimaire) ne peut pas accepter ma démission » , a-t-il déclaré dans un entretien avec Africable, une chaîne de télévision basée à Bamako.

    Cet accord signé le 6 avril entre l’ex-junte qui avait renversé le 22 mars dernier le président Amadou Toumani Touré et la médiation ouest-africaine avait prévu la remise du pouvoir aux civils, un président et un premier ministre de transition.

    Cette déclaration de Cheik Modibo Diarra intervient au lendemain du retour à Bamako du président de transition Dioncounda Traoré, après deux mois passés à Paris où il a été soigné après avoir été agressé le 21 mai, dans la capitale malienne par une foule hostile. Il doit décider s’il maintient à son poste Cheik Modibo Diarra.

    Agnès Rotivel


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