• 23/11/2012 à 22:52       
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    Le Pakistan veut freiner les appels coquins entre jeunes la nuit

    Les autorités pakistanaises ont ordonné aux opérateurs de téléphonie mobile de mettre fin à leur promotion sur les appels de fin de soirée, réputés faciliter les échanges "vulgaires" entre jeunes hommes et femmes, ont indiqué jeudi des responsables.

    Photographe : Asif Hassan :: Un homme pose avec ses téléphones portables, le 23 novembre 2012 à Karachi, dont l'un indique un appel manqué dans la soirée photo : Asif Hassan, AFP 

    "Nous avons exigé des compagnies de téléphone portable qu'elles mettent fin à leur forfait de nuit", a dit à l'AFP Malahat Rab, porte-parole de l'Autorité pakistanaise des télécommunications (PTA).

    Selon cette responsable, la nouvelle directive de l'autorité des télécoms a été prise en accord avec la volonté de parlementaires du Pakistan, pays musulman plutôt conservateur de plus de 180 millions d'habitants.

    "Nous nous opposons aux rabais sur les appels de nuit et avons recommandé à l'autorité des télécoms ou bien de limiter la période de temps (le soir, NDLR) pendant laquelle les appels sont moins onéreux ou bien de les bannir", a déclaré à l'AFP Kalsoom Perveen, directrice du comité sénatoriale à l'origine de cette recommandation. "Ces forfaits ne servent pas la jeunesse", a-t-elle ajouté.

     

    "Il ne fait aucun doute que ces forfaits à bas prix pour les appels de nuit font en fait la promotion de la vulgarité", a fait valoir Shafqat Hayayt Khan, un député d'opposition qui siège au comité parlementaire sur les technologies de l'information.

    Les entreprises pakistanaises de télécoms ont déjà contesté cette décision de l'autorité des télécoms. "Nous avons reçu la directive mardi et l'avons contestée à la cour supérieure d'Islamabad", a déclaré Aamir Pasha, porte-parole d'un des leaders nationaux de la téléphonie mobile Ufone, affirmant qu'il ne pouvait commenter davantage car "l'affaire est maintenant devant les tribunaux".

    Les autorités pakistanaises bloquent par ailleurs depuis la mi-septembre l'accès au site de partage de vidéo Youtube afin d'empêcher le visionnement du film américain à petit budget et sans grand intérêt cinématographique "L'innocence des musulmans" qui dénigre le prophète Mahomet.


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  • Dernière modification : 23/11/2012 

    Fillon saisit la commission des recours de l'UMP à la demande de Juppé

    © AFP

    Alors que Jean-François Copé refuse qu'on lui "vole la victoire", François Fillon accède à la demande d'Alain Juppé de saisir la commission nationale des  recours. Les deux prétendants à la présidence de l'UMP doivent se rencontrer dimanche soir.

    Par FRANCE 24 (vidéo)

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    FRANCE 24 (texte)
     

    Jeudi 22 novembre, le co-fondateur de l’UMP, Alain Juppé, a accepté d’endosser le rôle de médiateur pour tenter d’apaiser la situation alors que les camps des deux candidats à la présidence du mouvement, Jean-François Copé et François Fillon, se déchirent depuis quatre jours autour des résultats du scrutin interne de dimanche dernier. Mais les deux rivaux n'étant pas parvenus à s'entendre sur les conditions de la médiation, le psychodrame est reparti de plus belle ce vendredi. Le point sur les derniers évènements de la journée.

    19h15: François Fillon saisit la commission nationale des recours de l'UMP

    François Fillon a saisi la commission nationale des recours de l'UMP, "conformément à la demande formulée par Alain Juppé", à propos d'"erreurs et irrégularités" lors du scrutin pour la présidence de l'UMP, a annoncé son directeur de campagne, Eric Ciotti.

    Par ailleurs, Alain Juppé souhaite que François Fillon et Jean-François Copé se rencontrent dimanche soir, "un préalable à tout" dans l'opération de médiation qu'il a mise sur pied pour résoudre la crise à l'UMP.

    17h00: Copé n'acceptera pas de se "faire voler sa victoire"

    "Je suis d'une bonne volonté réelle, j'ai accepté  la médiation du maire de Bordeaux par ouverture, pour que la situation bouge", mais "je n'accepterai jamais qu'on truande un vote", qu'on "me vole ma victoire", a déclaré Jean-François Copé devant des journalistes. C'est pourquoi "il est hors de question" de "céder du terrain" aux fillonistes, qui refusent, selon lui, "le respect des statuts" et font "une démarche désespérée" en ne reconnaissant pas la légitimité de "la commission nationale des recours", saisie par le député-maire de Meaux jeudi midi.

    15h00: Juppé ne s'exprimera plus avant son entrevue avec Copé et Fillon

    Le maire de Bordeaux et fondateur de l'UMP Alain Juppé ne s'exprimera plus sur le duel opposant Jean-François Copé et François Fillon avant l'entrevue qu'il aura avec eux dimanche soir à Paris, a-t-on indiqué vendredi dans son entourage. Alain Juppé qui a accepté de tenter une médiation entre les deux hommes se disputant la présidence de l'UMP, a ainsi refusé vendredi après-midi de réagir à la dernière prise de position de Jean-François Copé, qui a rejeté l'une des conditions posées par l'ex-Premier ministre en vue de la médiation.

    13h30 : Copé refuse les conditions de la médiation de Juppé
    Jean-François Copé estime que la demande d'Alain Juppé de retrait des soutiens des deux camps au sein de la Commission des recours du parti n'était "pas valide". Seule condition acceptée par Copé : la rencontre tripartite avec son rival et le co-fondateur de l’UMP. Celle-ci devrait d’ailleurs avoir lieu dimanche en fin d’après-midi.

    13h00 : le président de la Commission des recours de l'UMP brave Juppé
    Yanick Paternotte, qui préside la Commission nationale des recours chargée de trancher les litiges électoraux, a fait savoir qu’il refusait les conditions de la médiation d’Alain Juppé que ce dernier avait fixées quelque minutes auparavant. Le co-fondateur de l'UMP avait notamment annoncé qu’il voulait mettre en place sa médiation avant que la Commission ne soit saisie, ce que refuse son président. “Nous entendons exercer nos responsabilités”, fait savoir Yanick Paternotte dans un communiqué.

    12h30 : Fillon donne son feu vert à Juppé
    François Fillon "accepte toutes les conditions fixées par Alain Juppé" pour exercer sa médiation afin de sortir l'UMP de la crise, annonce l'équipe de l'ancien Premier ministre

    12h00 : Alain Juppé pose les conditions de sa médiation
    Elles sont au nombre de quatre. Alain Juppé veut tout d’abord que sa médiation soit mise en place avant que la Commission des recours se penche sur les litiges et qu’aucun des représentants des deux camps n’y siègent. Il veut aussi rencontrer les deux adversaires en personne avant dimanche et que ces derniers cessent de s’envoyer des “noms d’oiseaux”.

    11h30 : Copé dénonce les propos de Fillon
    Lors d’une conférence de presse, Jean-François Copé minimise l’importance de la médiation Juppé.  “Seul vaut le verdict de la Commission nationale des recours”, déclare-t-il. Par ailleurs, le député-maire de Meaux a déploré des “mots extrêmement blessants et injurieux pour l'ensemble de notre famille politique" au sujet de l’interview de son rival le matin même sur RTL. François Fillon avait déclaré : “un parti politique, ce n'est pas une mafia”.

    8h00 : Fillon ne reconnaît pas la Commission nationale des recours
    “Alain Juppé et l'instance collégiale qu'il va constituer [sont] la seule instance dans laquelle j'ai confiance”, déclare l’ex-Premier ministre sur RTL. Il souligne qu’il n’acceptera “aucune conclusion” de la Commission en charge de trancher les litiges électoraux à l’UMP, expliquant que la direction du mouvement a “toujours été partiale”. François Fillon lâche aussi la petite phrase suivante : “J'entends souvent dire, ‘on est une famille, on n'étale pas ses différends’. Ça me fait penser étrangement à une mafia".


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  • France

    Tuerie de Chevaline. Le point sur l’enquête, désormais tournée vers l’Irak

    Faits divers vendredi 23 novembre 2012   
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    + Retrouvez notre dossier sur la tuerie de Chevaline

     

    L’enquête sur la tuerie de Chevaline va bientôt se tourner vers l’Irak, pays d’origine de trois des quatre victimes, avec l’envoi à Bagdad d’une commission rogatoire internationale, tandis que l’hypothèse d’un tireur fou reste sérieusement envisagée.

    + Pourquoi l’Irak ?

    « L’idée, c’est de se dire : est-ce qu’on peut faire un lien entre les meurtres et les origines irakiennes des victimes ? », explique Eric Maillaud, procureur de la République à Annecy.

    Le 5 septembre, Saad al-Hilli, Britannique d’origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d’Annecy, où ils passaient des vacances. Un cycliste français, Sylvain Mollier, a aussi été découvert mort à côté de leur voiture.

    Point sur le père

    Le père de Saad al-Hilli, un industriel décédé en 2011 en Andalousie, avait fui l’Irak dans les années 80. Une série de questions va donc être envoyée aux magistrats irakiens afin de faire un point précis sur les activités professionnelles du père, les conditions dans lesquelles il a quitté l’Irak et l’origine de son patrimoine.

    Le père de Saad al-Hilli était notamment titulaire d’un compte en Suisse ouvert en 1984 créditeur d’environ 780 000 livres (968 000 euros).

    Des médias ont évoqué un lien possible entre ce compte et la fortune de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein. Mais « a priori, c’est de la fumisterie », assure Eric Maillaud.

    L’enquête sur la tuerie de Chevaline, qui mobilise toujours une centaine de gendarmes et policiers en France et au Royaume-Uni, a déjà donné lieu à des commissions rogatoires vers la Suisse, l’Italie, la Suède, l’Espagne et les Etats-Unis.

    + Quelles autres pistes sont envisagées ?

    Le différend entre Saad al-Hilli et son frère Zaïd au sujet de l’héritage de leur père reste un des principaux axes de recherche.

    « Il y a intellectuellement un mobile envisageable » mais « il en faut davantage pour passer du mobile à la suspicion », souligne Eric Maillaud. La piste de la profession de Saad, ingénieur dans l’aéronautique et la défense, « ne donne rien mais on continue à creuser », ajoute le procureur.

    + L’œuvre d’un tireur fou ?

    Évoquée dès le mois de septembre, cette piste reste sérieusement envisagée. « À chaque fois qu’il y a un meurtre inexpliqué, on se demande toujours s’il n’y a pas un fou furieux qui se promène dans les parages », explique Eric Maillaud.

    Des investigations ont ainsi été menées dans des hôpitaux psychiatriques, associations tutélaires, clubs de tirs ou chez les chasseurs de la région. Il s’agit de savoir si une personne déséquilibrée psychologiquement n’a pas disparu au moment des faits.

    « À chaque fois qu’il y a des noms qui sortent, il y a une enquête et un environnement qui est fait. Cela représente des semaines et des mois de travail », indique Eric Maillaud.

    Des commissions rogatoires internationales ont été adressées à la Suisse et à l’Italie afin que les polices de ces deux pays limitrophes avec la Haute-Savoie mènent des investigations similaires. « Pour l’instant, on n’a rien trouvé de particulier mais c’est un travail de longue haleine », souligne le procureur d’Annecy.

    + Quelle arme a-t-elle été utilisée ?

    Le Luger P06, mentionné dans plusieurs articles de presse, est l’hypothèse privilégiée par les enquêteurs, selon des sources proches de l’enquête. Cette arme de collection, de calibre 7,65 mm, est assez répandue en Haute-Savoie pour avoir été utilisée par l’armée suisse.

    Mais ce n’est pas la seule arme envisagée car les vingt douilles récoltées sur place peuvent aussi avoir été tirées par d’autres armes.

    « Tant qu’on n’a ni l’arme ni l’auteur, on ne peut pas dire quelle arme a été utilisée », souligne le procureur d’Annecy, qui refuse depuis le début de l’enquête de livrer la moindre information à ce sujet.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-11-23T12:22" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/11/2012 à 12:22    </time>
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    Ce n'est plus au niveau cantonal mais au niveau fédéral que les Suisses vont voter pour la mort ou la survie des fameux forfaits fiscaux.

    Le chalet de Johnny Hallyday à Gstaad dans le canton de Bern en Suisse.

    Le chalet de Johnny Hallyday à Gstaad dans le canton de Bern en Suisse. © Patrice Coffrini / AFP

     

    Johnny Hallyday et les 170 millionnaires britanniques et grecs installés dans la station chic de Gstaad, dans le canton de Berne, sont de nouveau en sursis. En septembre dernier, les Bernois refusaient, à une large majorité, l'abolition du forfait fiscal. Mais cette fois, ce sont tous les Suisses qui doivent se prononcer sur l'initiative populaire baptisée "Halte aux privilèges fiscaux des millionnaires".

     

    Il suffit d'obtenir 100 000 signatures au niveau de la Confédération pour lancer une "initiative populaire", traduisible en France par "référendum populaire". Les socialistes, les Verts et plusieurs syndicats ont recueilli 103 012 signatures, reconnues valables, hier, par la chancellerie fédérale.

    Un impôt inégalitaire

    Le forfait fiscal, encore appelé "impôt selon la dépense", remonte à 1862 dans le canton de Vaud. Au niveau de la Confédération, à 1934. Le riche étranger n'est pas imposé en fonction de ses revenus et de sa fortune, mais de ses dépenses. C'était jusqu'à présent cinq fois la valeur locative de son logement. L'impôt vient de passer à sept fois.

    Sur les 5 500 heureux bénéficiaires de forfaits fiscaux, 2 000 sont de nationalité française, domiciliés principalement dans les cantons de Genève, Vaud et Valais, autour du lac Léman. Seulement voilà, depuis quelques années, cet impôt très inégalitaire (les Suisses fortunés ne peuvent pas en profiter) est de plus en plus contesté.

    Un résultat indécis

    En effet, il ne rapporte finalement que peu d'argent au pays : 535 millions d'euros en 2010. Après Zurich, les cantons de Schaffhouse, en 2011, et d'Appenzell Rhodes-Extérieures, Bâle-Ville et Bâle-Campagne, cette année, ont décidé de l'abolir. En revanche, Saint-Gall, Thurgovie, Lucerne et Berne ont choisi de le maintenir.

    Au niveau des 26 cantons et demi-cantons de la Suisse, il est difficile de se livrer à un pronostic. En septembre dernier, alors que Bâle-Campagne décidait de supprimer à 61,5 % les forfaits fiscaux, le même jour, Berne les maintenait à 66,5 %. Tandis que dans le même temps, à 52,9 %, les Bernois relevaient le seuil d'imposition.

    "Une pratique contestable"

    Certes, la gauche a toujours été minoritaire en Suisse, mais l'électorat de droite n'approuve pas pour autant ces privilèges uniquement accordés aux étrangers. Dans son éditorial de ce matin, L'Agefi, le quotidien suisse de la finance, évoque "une pratique d'imposition contestable et forcément contestée", ajoutant : "Le problème, c'est évidemment que les chances d'une victoire complète de la gauche paraissent très élevées."

    Le journal Le Matin, de Lausanne, a ainsi révélé qu'avec 5,2 millions d'euros de revenus en 2011 Johnny Hallyday, grâce à son chalet à Gstaad, n'avait versé que 580 000 euros d'impôts, soit à peine un peu plus de 11 %. Par ailleurs, les Suisses reprochent à ces "forfaitaires" de ne pas jouer le jeu, à savoir, résider au moins six mois de l'année dans le pays, y dépenser leur argent, y inscrire leurs enfants à l'école, y verser leur obole lors des fêtes paroissiales...


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  • Fillette disparue et retrouvée près de Rouen : sa mère l'avait abandonnée

    Publié le 23.11.2012, 10h29 | Mise à jour : 19h35  lien

    ILLUSTRATION. Moins de 24 heures après sa disparition, la fillette de 22 mois a été retrouvée vivante à l'issue d'une battue.

    ILLUSTRATION. Moins de 24 heures après sa disparition, la fillette de 22 mois a été retrouvée vivante à l'issue d'une battue. | LP / OLIVIER ARANDEL

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    La fillette de 22 mois disparue en Seine-Maritime depuis jeudi avait été abandonnée par sa mère, qui essayait de faire croire à un enlèvement. La fillette a été retrouvée vivante sous un arbre vendredi, par des gendarmes, après avoir passé une nuit dehors sous la pluie. «La petite va bien, mais elle n'aurait pas survécu 24 heures de plus», a assuré le procureur de la République de Rouen, Michel Sentilles.
     


    La mère s'était présentée jeudi soir aux gendarmes pour signaler l'enlèvement de sa fille vers 19 heures sur le parking d'un magasin discount de Franqueville-Saint-Pierre, près de Rouen. Selon ses déclarations, deux hommes l'auraient agressée et lui auraient arraché son enfant des bras avant de s'engouffrer dans une puissante voiture et de s'enfuir. Les gendarmes ont aussitôt mobilisé d'importants moyens pour retrouver l'enfant, dont un hélicoptère, mais sans succès. Ils ont également entendu des salariés et des clients du magasin qui auraient pu assister à la scène ou constater quelque chose d'anormal sur le parking.

    Des incohérences dans les déclarations de la mère

    A l'issue des premières recherches, la mère, une ancienne assistante maternelle âgée de 41 ans, avait été placée en garde à vue en raison d'incohérences dans ses déclarations. Les gendarmes, qui n'avaient pas trouvé de témoin de la scène, n'écartaient alors aucune piste et la procédure alerte-enlèvement n'avait pas été déclenchée. Au des interrogatoires, cette femme a finalement reconnu avoir inventé cette histoire et avoir abandonné son enfant pour une raison qu'elle n'a pas su expliquer. Elle a accepté toutefois de conduire les enquêteurs sur les lieux où elle avait abandonné la fillette.

    Selon le procureur, la mère, dont la garde à vue doit s'achever samedi soir, est apparue «soulagée» que l'enfant ait été retrouvée. Il a précisé avoir demandé qu'une expertise psychiatrique soit réalisée «le plus tôt possible».

    LeParisien.fr


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