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    25 novembre: journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

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    Une victime de viol © AI
    Une victime de viol © AI

    [23/11/2012]

    La violence contre les femmes est un scandale mondial. Partout dans le monde, des femmes continuent à être violées, blessées ou tuées en toute impunité. C’est l’une des formes d’atteintes aux droits humains les plus répandues, mais aussi l’une des plus cachées.

    Presque partout dans le monde, elle reste largement sous-estimée. La violence contre les femmes ignore les barrières culturelles, régionales, religieuses et économiques et touche les femmes quels que soient leur classe sociale, leur race, leur origine ethnique, leur âge, leur religion, leurs croyances, leurs handicaps, leur nationalité et leur identité sexuelle. Selon les valeurs et les croyances de nombreuses sociétés dans lesquelles les femmes sont victimes de discrimination, la violence contre les femmes est trop souvent considérée comme "naturelle" ou "normale"et n’est donc pas combattue. La violence contre les femmes en temps de guerre est généralisée et souvent systématique. Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont souvent utilisés comme tactique de guerre pour semer la terreur et punir les femmes et les populations. Lorsque les femmes et jeunes filles sont enrôlées comme enfants soldats elles subissent là encore des violences sexuelles terribles en plus de faire la guerre.

    A l'occasion du 25 novembre, journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Amnesty International met l'accent sur les violences sexuelles et liées au genre dirigées contre les femmes et les jeunes filles.

    Amnesty France met en avant deux actions qu’elle mène depuis quelque temps sur la Colombie et la Bosnie-Herzégovine.

    Secourez les femmes victimes de violences sexuelles en Bosnie-Herzégovine SIGNEZ

    La violence liée au genre est la violence qui vise les femmes parce qu'elles sont femmes ou qui touche les femmes de manière disproportionnée. Elle désigne les violations des droits humains commises contre des femmes du fait des inégalités entre les genres et de l'absence de reconnaissance des droits fondamentaux des femmes par les gouvernements et la société. Elle comprend notamment la violence au foyer, les atteintes sexuelles, le viol, le harcèlement sexuel, la traite des femmes, la prostitution forcée, etc. La violence liée au genre touche également les hommes et les jeunes garçons.

    Les États ont le devoir de faire respecter le droit des femmes à vivre libres de toute violence quel que soit le contexte – guerre ou paix, à la maison ou dans la rue – et quelle que soit l’identité de l’auteur des violences – parent, compagnon, combattant ou soldat. Au cours des dix dernières années, le droit international s’est penché sur le phénomène mondial de la violence contre les femmes. Le Statut de Rome  fondant la Cour pénale internationale (1998) et les résolutions 1325(2000), 1820(2008), 1888(2009), 1889(2009) et 1960(2010) du Conseil de sécurité des Nations unies contiennent ainsi des dispositions spécifiques sur la violence sexuelle et le rôle des femmes dans le maintien de la paix et de la sécurité sur le plan international.

    Ecrivez aux victimes de violences sexuelles en Colombie

    en laissant un message dans la langue de votre choix (français, anglais, espagnol) sur la page Facebook :  «"Solidaridad con las sobrevivientes de violencia sexual en Colombia" et cliquez sur j'aime ! 

    Exemple de message : Halte aux violences sexuelles ! Justice

    Au cœur de cette violence, les transferts internationaux irresponsables d'armes, de munitions, d'armements et de matériels connexes. Ces transferts présentent des dimensions spécifiquement liées au genre et des liens directs avec la discrimination et la violence liée au genre. Forts de leurs armes, de leur pouvoir et de leur statut, les États comme les groupes armés non étatique commettent souvent des actes de violence sexuelle, qui touchent les femmes de manière disproportionnée et en toute impunité. C’est pourquoi au cours de la première conférence de négociation en vue de l’adoption d’un traité international sur le commerce des armes classiques (2-27 juillet 2012), Amnesty International et ses partenaires, ont vivement recommandé que le traité reconnaisse l'impact spécifique des transferts irresponsables d'armes à l'échelle internationale sur les femmes et les fillettes. Au total, 75 États (dont la France) ont soutenu l'appel d'Amnesty International en faveur d'une disposition pour empêcher les transferts d'armes qui contribuent à des actes de violence liée au genre. 

    Agissez pendant ces 16 jours d’action pour venir en aide aux femmes victimes de violences sexuelles qu’elles soient en Colombie ou en Bosnie-Herzégovine !

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  • Budget européen : l’aide alimentaire en péril
    Rappel :(
    Budget européen : l’aide alimentaire en péril

Alors que l'Europe planche laborieusement sur son budget pour les années à venir, le cri d'alarme des associations d'aide au plus désoeuvrés : le Conseil européen pourrait entériner le remplacement du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) par un fonds à la mission élargie. Les associations de redistribution alimentaire s’inquiètent pour les 18 millions d’européens qui dépendent de cette aide.

    Alors que l'Europe planche laborieusement sur son budget pour les années à venir, le cri d'alarme des associations d'aide au plus désoeuvrés : le Conseil européen pourrait entériner le remplacement du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) par un fonds à la mission élargie. Les associations de redistribution alimentaire s’inquiètent pour les 18 millions d’européens qui dépendent de cette aide.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-11-23T16:42" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/11/2012 à 16:42    </time>
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    Le candidat battu jeudi à l'élection au poste de premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l'Hérault conteste les résultats

     

    Laurent Pradeille, candidat battu jeudi à l'élection au poste de premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l'Hérault, va déposer un recours au bureau national du PS, a-t-il annoncé dans un communiqué publié vendredi.

     

    Laurent Pradeille a obtenu 43 % des suffrages contre 57 % à Hussein Bourgi, un ancien collaborateur de Georges Frêche, aujourd'hui décédé, et d'Hélène Mandroux, à la mairie de Montpellier, dont l'élection a mis fin à quelque deux années de mise sous tutelle.

    "Au regard des retours d'analyse des bureaux de vote, les irrégularités et les décisions arbitraires de la commission électorale portent sur 500 voix. Nous n'avons donc pas signé les procès-verbaux, et nous n'avons pas validé les résultats", écrit-il. "Une contestation écrite précisera les griefs et sera déposée au bureau national du Parti Socialiste", ajoute-t-il, mettant notamment en cause la tutelle - dirigée par Alain Fontanel - qui, assure-t-il, a effectué "800 radiations" et "s'est montrée hostile envers (s)a candidature".

    Ne pas imiter l'UMP

    Cependant, pour Laurent Pradeille, Hussein Bourgi gouvernera les instances tant que sa "coalition hétéroclite (...) n'aura pas éclaté". "Je ne tiens pas à ce que le Parti socialiste et la fédération de l'Hérault donnent le lamentable et désolant spectacle de l'UMP ces jours-ci", souligne-t-il.

    La fédération de l'Hérault a été longtemps dirigée par le sénateur et vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon Robert Navarro, contre lequel le PS a porté plainte, en avril 2011, sur des soupçons d'irrégularités comptables, en particulier des paiements de billets d'avion. L'immunité parlementaire de Robert Navarro a été levée le 15 mars et il est convoqué devant le juge d'instruction le 11 décembre.


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  • - Publié le <time datetime="2012-11-23T19:08" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/11/2012 à 19:08   </time>
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    Jean-François Copé a critiqué vendredi François Hollande après l'absence d'accord à Bruxelles sur le budget européen 2014-2020, l'accusant de mener une "diplomatie guidée par des préoccupations partisanes".

     

    "Jean-François Copé, président de l'UMP, regrette profondément l'échec du Conseil européen qui n'est pas parvenu à définir un cadre budgétaire pour les années à venir (2014-2020)", indique le communiqué.

    Selon M. Copé, président proclamé de l'UMP mais dont l'élection est contestée et fait l'objet de recours et de médiation, "l'impasse constatée aujourd'hui s'explique largement par l'absence de confiance qui mine désormais la relation franco-allemande et qui freine l'avancement des grands dossiers européens".

    "La recherche d'alliances ou de majorité de circonstances initiée par François Hollande pour s'opposer à Mme Merkel, montre dès à présent toutes ses limites", poursuit M. Copé.

    Le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) "appelle François Hollande à abandonner sa diplomatie guidée par des préoccupations partisanes et à redonner au couple franco-allemand son rôle moteur au sein de l'Union européenne".


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