• Cambodge - 
    Article publié le : dimanche 28 juillet 2013 à 19:20 -
    Dernière modification le : dimanche 28 juillet 2013 à 20:56

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    Cambodge: forte poussée de l'opposition, mais le PPC resterait majoritaire

    Voiture de police saccagée lors d'un clash après le scrutin à Phnom Penh, le 28 juillet 2013.

    Voiture de police saccagée lors d'un clash après le scrutin à Phnom Penh, le 28 juillet 2013.

    REUTERS/Samrang Pring

     

    Par RFI

    Au Cambodge, avant même les résultats officiels des élections législatives qui se tenaient ce dimanche 28 juillet 2013, le Parti du peuple cambodgien (PPC), au pouvoir, a annoncé sa victoire. L'homme fort du royaume, Hun Sen, Premier ministre depuis 28 ans, estime que son parti a obtenu 68 sièges et que 55 iront à l'opposition CNRP. L'opposition accuse le gouvernement de tricherie.

    Au Cambodge, les élections législatives ont été marquées par quelques incidents isolés, parfois violents, et par des accusations de fraude qui ont empêché, ici et là, des électeurs d'accomplir leur devoir. La tension est montée en fin de journée dans la capitale quand des rumeurs de victoire de l'opposition ont commencé à circuler tandis que des forces armées étaient déployées autour de points stratégiques dans la capitale. Elles ont disparu depuis l'annonce des résultats par les autorités.

    « Nous pouvons dire que nous avons gagné les élections », a ainsi déclaré le porte-parole du parti au pouvoir peu de temps après la fermeture des bureaux de vote. Un peu plus tôt, c'est l'opposition, menée par le leader Sam Rainsy, qui proclamait sa victoire avant de se rétracter, remerciant simplement les Cambodgiens d'avoir fait l'effort d'aller voter.

    Les deux principaux partis en lice vont se partager l'Hémicycle, avec 68 sièges pour le PPC du puissant Premier ministre Hun Sen et 55 sièges pour son rival, le Parti du sauvetage national (CNRP) conduit par le populaire Sam Rainsy.

    Défaite pour le pouvoir

    Ce ne sont là que des résultats préliminaires mais on peut déjà parler d'une défaite pour le parti au pouvoir depuis 30 ans, lui qui avait raflé 90 sièges aux précédentes élections de 2008. C'est également un revers pour Hun Sen, qui avait annoncé vouloir rester chef du gouvernement encore plus d'une décennie et avait commencé à installer ses fils à des postes-clé pour assurer la relève.

    Cela marque une victoire pour l'opposition qui réalise une extraordinaire poussée, elle qui a toujours été plus ou moins marginalisée. Les leaders des deux partis ont lancé des appels au calme.

    Manipulations du gouvernement

    Mais déjà l'opposition et les observateurs internationaux soulignent des manipulations du gouvernement : déplacement d'électeurs pro-Hun Sen dans des bastions stratégiques, disparition de milliers de noms sur les listes électorales, encre pas vraiment indélébile pour marquer le doigt des électeurs, etc.

    La question est de savoir maintenant si l'opposition va accepter la victoire du PPC ou si elle va appeler à des manifestations pour contester ces résultats. C'est ce dernier scénario que beaucoup redoutent.

    Les résultats officiels seront connus dans les heures voire dans les jours à venir, après confirmation de la Commission nationale éléctorale.

    tags: Cambodge - Hun Sen - Sam Rainsy

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  • FRANCE

    L’option CSG resurgit pour financer les retraites sans alourdir le coût du travail

    Par Etienne Lefebvre | 28/07 | 17:50 | mis à jour à 17:56 |

    Des voix s’élèvent au sein de l’exécutif pour ne pas relever les cotisations retraite afin de préserver la compétitivité. Une autre option est à l’étude : augmenter la CSG-CRDS et les impôts des entreprises.

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    Le compte à rebours est déclenché pour la réforme des retraites, les arbitrages devant être rendus d’ici à un mois. Plusieurs sujets brûlants restent à trancher, en particulier en matière de financement, sachant qu’il faut trouver 7 milliards à l’horizon 2020 pour le seul régime des salariés du privé. Les retraités seront mis à contribution d’une manière ou d’une autre (hausse de la CSG, fiscalisation de la bonification de 10 % pour les parents de trois enfants, gel des pensions, etc.), mais cela ne suffira pas, loin de là, et un autre dossier sensible suscite dès lors des débats : comment mettre à contribution les actifs et les entreprises, sans augmenter le coût du travail. «  C’est l’objectif actuellement recherché », glisse un conseiller.

    Le rapport Moreau présenté le mois dernier a préconisé dans tous ses scénarios de relever d’au moins 3 milliards d’euros les cotisations retraite (employeurs et salariés). Le gouvernement considérait au début de la concertation que c’était une option centrale. Si elle reste sur la table, elle semble moins probable aujourd’hui. Car les pressions sont nombreuses pour ne pas pénaliser une compétitivité que l’on cherche à doper avec le crédit d’impôt compétitivité. Bercy souligne que relever les cotisations brouillerait le message. Bruxelles déconseille l’option cotisations, et le patronat est vent debout contre. Le Medef a fait un petit pas, jeudi dernier, en estimant qu’une hausse de cotisation retraite de 0,1 point était envisageable… à condition de baisser de 5,4 points les cotisations famille !

    Dès lors, plusieurs solutions sont examinées au sein de l’exécutif. Certains défendent l’idée de compenser la hausse des cotisations retraite par une baisse des cotisations famille. Celle-ci étant elle-même financée par… une hausse de TVA. Ce serait le retour, dans une version édulcorée (les montants en jeu sont moindres), de la « TVA sociale ». Ce scénario permettrait de consolider le financement des retraites sans augmenter le coût du travail, «   mais il est très complexe et serait très difficile à vendre à notre électorat et à notre majorité… », souligne un autre expert gouvernemental. En outre, l’exécutif n’entend pas exonérer les entreprises de tout effort. « C’est exclu », poursuit cette source. La réforme du financement de la protection sociale – pour qu’il pèse moins sur le travail – devrait donc se faire plus tard.

    D’où une autre option, qui a de plus en plus de défenseurs aujourd’hui : renoncer à la hausse des cotisations et passer par des hausses d’impôt concernant à la fois les ménages et les entreprises. Pour les ménages, l’augmentation de la CSG est clairement envisagée, car jugée la plus logique en la matière, voire celle de la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale). FO et la CGT préfèrent les cotisations retraite, mais la CFDT n’est pas fermée à une hausse de CSG, qui aurait l’avantage de toucher aussi les revenus du patrimoine.

    Pour les entreprises, certaines taxes finançant l’Etat pourraient être augmentées et transférées aux régimes de retraite, ou d’autres qui vont déjà à la sphère sociale sans peser sur le travail seraient relevées (à l’instar de la contribution sociale de solidarité des sociétés). «  Rien n’est tranché », martèle-t-on à Matignon.

    NOTRE DOSSIER : La réforme de la réforme des retraites


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  • La voiture à moins de 5.000 euros de Renault Nissan sera lancée en 2015

    <time datetime="2013-07-16T16:28:00" pubdate="pubdate"> Le 16/07/2013 à 16h28          </time>
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    (Boursier.com) -- La voiture "low cost" de Renault et de son partenaire Nissan sera lancée en 2015... Christian Mardrus, directeur délégué de l'Alliance entre les deux constructeurs est revenu ce mardi sur l'avancée du programme pour cette berline, qui sera commercialisée pour moins de 5.000 euros. Dans un communiqué, Renault-Nissan indique que la production des voitures destinées au marché indien s'effectuera dans l'usine de l'alliance à Chennai, dans le sud du pays.

    Plus de synergies

    Cité par l'agence Reuters, Christian Mardrus a indiqué que les deux partenaires comptaient porter à 3,5 milliards d'euros leurs synergies en 2015, grâce à la mise en commun d'un plus grand nombre d'opérations. "Nous avons une convergence de plus en plus importante dans nos produits", a-t-il déclaré au cours d'une visite à Chennai. "En 2015, date à laquelle nous lancerons notre première voiture low cost, nous aurons certainement réalisé plus de trois milliards d'euros d'économies." L'objectif pour 2016 est fixé à quatre milliards d'euros.

    Nouvelle Datsun

    De son côté, Nissan a dévoilé lundi à New Delhi sa nouvelle Datsun, un véhicule de moins de 400.000 roupies (6.700 dollars) qui doit aider le constructeur automobile japonais à se faire une place sur les marchés émergents. Le modèle doit aussi être vendu à partir de 2014 en Indonésie, en Russie et en Afrique du Sud.

    C.L. - ©2013 www.boursier.com


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  • Publicis et Omnicom se marient et deviennent leader mondial du secteur !

    <time datetime="2013-07-28T16:21:00" pubdate="pubdate"> Aujourd'hui à 16h21       </time>
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    (Boursier.com) -- La rumeur courait depuis hier... La nouvelle est maintenant officielle... Publicis et Omnicom se marient ! Les bans ont été publiés ce dimanche à la mi-journée. Les deux agences procèdent à une vaste opération de consolidation sectorielle créant le Numéro 1 mondial de la publicité devant WPP. Le nouveau leader sera baptisé Publicis Omnicom Group. "Je suis extrêmement heureux de cette opération qui va donner naissance au 1er groupe mondial", commente Maurice Lévy.

    Fusion entre égaux transfrontalière
    Le rapprochement du Français Publicis et de l'Américain Omnicom, deux agences jusqu'ici concurrentes, va prendre la forme d'une fusion entre égaux transfrontalière au sein d'une holding. Le nouveau capital sera partagé à 50/50 entre les actionnaires des deux sociétés. La nouvelle entité, Publicis Omnicom Group, sera domiciliée aux Pays-Bas mais les sièges opérationnels resteront basés à Paris et New York. Lors de l'opération de fusion, les actionnaires de Publicis recevront 1 action ordinaire nouvelle Publicis Omnicom Group pour 1 ancienne action Publicis et un dividende exceptionnel de 1 Euro/action. Les actionnaires d'Omnicom recevront 0,813 action ordinaire nouvelle Publicis Omnicom Group par action détenue ainsi que 2 $/action de dividende exceptionnel et deux dividendes trimestriels ordinaires de 0,40$.  La fusion sera fiscalement neutre pour les actionnaires des deux sociétés.

    Maurice Lévy raccrochera dans 30 mois
    Durant une période d'intégration de 30 mois, la nouvelle entité sera dirigée conjointement par les patrons des deux entreprises, Maurice Lévy (Président du Directoire de Publicis) et John Wren (CEO d'Omnicom), avec le titre de 'co-CEOs'. "Nous sommes partis pour faire un grand succès", se réjouit Maurice Lévy qui voit dans cette nouvelle agence "une nouvelle compagnie pour le monde d'aujourd'hui et le monde de demain". A l'issue de ces 30 mois, Maurice Lévy (71 ans) tirera sa révérence et deviendra Président du Conseil d'Admistration non-exécutif (Chairman) tandis que John Wren continuera à exercer les fonctions de Directeur Général (CEO).

    Création de valeur et effets d'échelle
    Le secret avait été bien gardé puisque selon John Wren, les discussions se sont engagées, il y a 6 mois. L'opération devrait être bouclée au 4ème trimestre 2013 ou au début 2014. La capitalisation boursière du nouveau géant pèsera 26,5 Milliards d'Euros (35,1 Mds$). Publicis Omnicom Group sera coté sur les Bourses de Paris et de New York et participera aux indices S&P 500 et CAC 40. Les revenus combinés du nouveau leader de la communication, de la publicité, du marketing et du numérique s'élèveront à 17,7 MdsE (22,7 Mds$). Le nouveau groupe emploiera plus de 130.000 personnes. L'opération a été approuvée à l'unanimité par le Board d'Omnicom, le Directoire et le Conseil de Surveillance de Publicis Groupe.

    500 M$ de synergies
    Cette union est annoncée comme étant "fortement créatrice de valeur pour les actionnaires". Les effets d'échelle et les synergies internes de l'ensemble combiné devraient permettre de générer des gains d'efficacité de 377 Millions d'Euros (500 M$). Publicis Omnicom Group sera créateur de valeur pour les clients, les collaborateurs et les actionnaires. "Cela représente à la fois un défi considérable et une formidable opportunité pour nos clients. Avec John, nous avons conçu cette fusion pour apporter les meilleures solutions à nos clients en constituant l'offre la plus complète de services analogiques et numériques. De façon tout aussi importante, ce rapprochement offre à nos talents un avenir à la croisée de l'intelligence stratégique, de la créativité, de la science et de la technologie", estime Maurice Lévy. "Omnicom et Publicis Groupe réinventent notre industrie en proposant un nouveau standard de service à nos clients dans tous les métiers du marketing et dans le monde entier", renchérit John Wren.


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    Hérault : sept noyades sur le littoral

    Par Charles Carrasco avec AFP

    Publié le 28 juillet 2013 à 19h30 Mis à jour le 28 juillet 2013 à 20h15

     

    Un homme est mort dimanche alors qu'il se baignait au niveau du Petit-Travers à Carnon.

    Un homme est mort dimanche alors qu'il se baignait au niveau du Petit-Travers à Carnon. © Max PPP

    Sept personnes ont péri noyées dimanche en raison de vents violents et d'une forte houle.

    L'INFO. Sept personnes ont péri noyées dimanche sur les plages du littoral de l'Hérault en raison de vents violents et d'une forte houle, a-t-on appris auprès des gendarmes, des pompiers et de la police. Depuis vendredi, neuf personnes ont trouvé la mort dans ces circonstances dans l'Hérault. Il s'agit d'"un bilan hors norme", selon les pompiers, qui sont intervenus une vingtaine de fois pour la seule journée de dimanche.

    Quatre des victimes de dimanche sont mortes sur les plages, en mer ou à terre après des tentatives de réanimation, et trois autres sont décédés à l'hôpital où elles avaient été transportées.

    Hérault : sept noyades sur le littoral

    © Max PPP

    >>> Les noyades de dimanche se sont produites sur six plages, à Palavas (un homme de 70 ans originaire de Tulle), La Grande-Motte (un homme de 40 ans), Valras-Plage (un homme de 70 ans), Vendres (un homme de 50 ans et un autre entre 50 et 60 ans), Carnon (un homme de 57 ans) et Sète (un homme de 52 ans). Une femme de 50 ans se trouvait toujours dans le coma dimanche soir à l'hôpital de Montpellier. Elle s'était noyée dimanche matin vers 10 heures au Cap d'Agde.

    Quelles raisons ? Ces noyades sont dues à des vents violents du sud-est, atteignant parfois 70 noeuds (environ 130 km/h), qui provoquent une forte houle et des lames de fond, selon les pompiers. "Les gens s'aventurent en mer et ne peuvent plus revenir. Nous connaissons ce type d'épisodes au moins une fois par été, mais le bilan de ce week-end est lourd, hors norme", selon les pompiers.

    L'ensemble du littoral héraultais a été touché par ce phénomène, contre lequel la préfecture avait pourtant mis en garde les vacanciers dès vendredi, à la suite d'un premier décès. "Le fort vent de sud-est" crée "localement des phénomènes de ressac dangereux et de houle", avait-t-elle indiqué dans un communiqué. "La prudence des baigneurs est donc indispensable", avait-elle souligné. "On a affaire à des gens inconscients qui bravent l'interdit. Non seulement ils vont se baigner alors que les drapeaux sont rouges, mais en plus ils ne peuvent que voir que la mer est démontée", a déploré un gendarme.

    Hérault : sept noyades sur le littoral

    © Max PPP

    Déjà un mort vendredi. Vendredi, la mer houleuse avait fait une première victime, un homme de 47 ans. Un autre homme de 42 ans, qui s'était noyé à Palavas vendredi mais avait été transporté à l'hôpital de Montpellier, est décédé dimanche.

    Le ministère appelle à la prudence. Le ministère de l'Intérieur a appelé dimanche soir "les vacanciers à la plus grande prudence sur le littoral méditerranéen et notamment dans l'Hérault". Le ministère a appelé "à la responsabilité de tous, notamment celle des adultes et des parents. Les consignes de sécurité, et notamment d'interdiction de baignade, doivent être strictement respectées", a indiqué son porte-parole, Pierre-Henry Brandet. "Ce bilan est un bilan tragique. Pour que les vacances ne soient pas synonymes de tragédies, de vies et de familles brisées, il faut être particulièrement vigilant", a-t-il ajouté.


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