• Menaces de viol: Twitter promet de généraliser sa fonctionnalité pour signaler des tweets abusifs

    Créé le 29/07/2013 à 19h52 -- Mis à jour le 29/07/2013 à 20h02
    Le logo du réseau social Twitter.
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    Le logo du réseau social Twitter. YASUYOSHI CHIBA / AFP

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    WEB - Visée par des menaces de viol sur Twitter pour avoir défendu Jane Austen, la féministe britannique Caroline Criado-Perez, soutenue par plus de 63.000 signataires d'une pétition, a réclamé que Twitter mette en place une fonction de signalement plus réactive...

    «Prenez place à bord du train du viol, @CCriadoPerez en est la conductrice.» Ce n’est que l’un des centaines de tweets reçus par Caroline Criado-Perez, une féministe britannique visée la semaine dernière par un déferlement de haine sur le site de micro-blogging. 

    Son tort? Etre à l’initiative du nouveau billet de 10 livres qui affichera, en 2017, lors de sa mise en circulation, le visage de la romancière Jane Austen, comme le demandaient nombre de féministes qui avaient appelé à remplacer le visage de Charles Darwin par un visage féminin. A peine le billet dévoilé par la Banque d’Angleterre mercredi 24 juillet, Caroline Criado-Perez reçoit «une cinquantaine de tweets insultants par heure, pendant douze heures».

    Une mobilisation des internautes

    Mais impossible de freiner un tel torrent de tweets haineux. «Twitter doit prendre ses responsabilités pour les actions illégales menées par certains utilisateurs. Ce n'est pas suffisant d'avoir une fonction de signalement aussi lente», écrit alors Caroline Criado-Perez, qui demande aux utilisateurs de signaler sous le mot clé #ShoutingBack d’autres agressions dont ils seraient victimes. De son côté, elle décide de porter plainte. La police a arrêté ce lundi un jeune homme de 21 ans originaire de Manchester.

    Son combat suscite surtout la mobilisation des internautes, qui lancent une pétition réclamant qu’une fonction permette de signaler plus facilement les tweets insultants sur le réseau social. Ce lundi en début de soirée, plus de 63.000 internautes ont signé la pétition

    Twitter réagit

    Twitter ne pouvait évidemment pas garder le silence. Samedi, le responsable britannique de Twitter Tony Wang a réagi via plusieurs tweets affirmant que Twitter prenait «très au sérieux le harcèlement». «Nous testons des moyens de simplifier le signalement, en utilisant un bouton d'alerte sur l'application iPhone et sur le web». 

    Tony Wang @TonyW

    We take online abuse seriously and provide advice and guidance to our users here: https://support.twitter.com/groups/33-report-abuse-or-policy-violations/topics/122-reporting-violations/articles/20169998-how-to-report-abusive-behavior 

    Ce bouton d’alerte existe en effet déjà sur l’application iPhone, mais pas sur l’application Android ni sur le site Web. Tony Wang a ensuite précisé que ce bouton serait généralisé, ce qui peut aboutir à la suspension du compte auteur de tweets haineux.

    Tony Wang @TonyW

    We continue to listen to feedback and are working hard to bring the report button currently in iOS and mobile web to other major platforms.

    Mais la procédure, disponible dans la rubrique Aide de l’interface du réseau social, est complexe, et la validation du blocage par Twitter peut prendre plusieurs jours. Twitter n’a fait aucune annonce concernant la simplification de cette procédure.

    Des précédents

    Ce n’est pas la première fois que Twitter suscite la colère de ses utilisateurs. Huit mois après l’affaire des tweets antisémites (regroupés sous le hashtag #unbonjuif) dont le réseau refusait de dévoiler le nom des auteurs, Twitter s’est à nouveau retrouvé accusé, le 21 juin dernier. Cette fois-ci par la militante anti-raciste Rokhaya Diallo, qui avait reçu un tweet d'un certain @flnm93 appelant à son viol. Twitter avait alors officiellement refusé de lui communiquer l’identité de la personne qui se cachait derrière «flnm93», se contentant de fermer le compte. Rokhaya Diallo avait alors porté plainte.

    A.L

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  • Le montant du vol au Carlton de Cannes

    s'élève à 103 millions d'euros

    Créé le 29/07/2013 à 16h23 -- Mis à jour le 29/07/2013 à 18h04
    Un individu armé s'est emparé d'une mallette de bijoux, en pleine journée à l'hôtel Carlton de Cannes, dimanche 28 juillet 2013.
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    Un individu armé s'est emparé d'une mallette de bijoux, en pleine journée à l'hôtel Carlton de Cannes, dimanche 28 juillet 2013. BEBERT BRUNO/SIPA

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    VOL - Le préjudice du spectaculaire vol de bijoux qui a eu lieu dimanche au Carlton a été réévalué...

    Le préjudice du vol de bijoux au Carlton de Cannes est estimé à 136 millions de dollars, selon le parquet de Grasse, soit 103 millions d'euros. Un montant spectaculaire, qui en fait le casse de plus onéreux en France.

    Un record mondial

    La valeur du butin est du même ordre que celle du vol commis en 2003 au Diamond Center d'Anvers, en Belgique, estimée à une centaine de millions d'euros et considérée jusqu'à présent comme un record mondial.

    40 millions d'euros de préjudice, selon les premières estimations

    Dans un premier temps, les estimations avaient fait état de «40 millions d'euros» dérobés. Une somme cependant qualifiée de «pas fiable» par le parquet de Grasse, qui a saisi la PJ de Nice.

    Un homme armé, le visage dissimulé sous un tissu, s'est emparé dimanche matin de bijoux et de montres incrustés de diamants, qui faisaient partie d'une exposition organisée par la maison Leviev dans une aile du fameux établissement de la Croisette.

    Pas de sas de sécurité

    Lundi, des employés du prestigieux hôtel cannois dénonçaient l'insécurité. «Lors d'expositions de produits de luxe dans nos murs, nous ne disposons pas des paramètres de sécurité qui existent dans les bijouteries classiques, comme un sas de sécurité par exemple», dénonce le délégué syndical Rami Zakaria. En outre, souligne-t-il, l'entrée principale de l'exposition se faisant par l'intérieur de l'hôtel, les portes-fenêtres d'évacuation donnant sur la terrasse de l'espace d'exposition auraient dû être fermées, ce qui n'était pas le cas.

    Avec AFP

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  • Dernière modification : 11/07/2013 

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    Bernard Tapie prévient qu'il "va se battre"

    contre "le vol" de ses biens

    © AFP

    Bernard Tapie, mis en examen dans l'affaire de l'arbitrage avec le Crédit Lyonnais, a affirmé mercredi dans un entretien à i-Télé et Europe 1 qu'il comptait faire appel de la saisie de ses biens ordonnée par les juges.

    Par FRANCE 24 (vidéo)  VIDEO
    FRANCE 24 (texte)
     

    Bernard Tapie a de nouveau pris la parole, mercredi 10 juillet, cette fois pour contester la saisie de ses biens décidée par les juges. Dans une interview accordée à i-Télé et Europe 1, l'homme d'affaires a déclaré qu'on ne pouvait pas "accepter des décisions comme ça". 

    "La mise en examen n'a été que pour une seule raison : me prendre mes biens"

    L'ancien ministre, âgé de 70 ans, est mis en examen en bande organisée dans l'affaire de l'arbitrage - présumé truqué - qui lui avait octroyé 403 millions d'euros en 2008. 

    Dénonçant l'acharnement du pouvoir socialiste, l'homme d'affaires a affirmé que tous ses biens avaient été saisis pour une valeur de 280 millions d'euros et ses comptes bancaires bloqués. À la question de savoir s'il allait contester devant la justice la saisie de ses biens, il a répondu : "Cela va de soi. Dès aujourd'hui". D'après l'AFP qui cite une source proche du dossier, il aurait déjà fait appel de cette saisie. 

    Complot

    "En réalité, la mise en examen pour escroquerie en bande organisée a été faite uniquement pour pouvoir procéder à ce qu'ils font aujourd'hui, c'est-à-dire la saisie de mes biens", a estimé Bernard Tapie.

    "On voit bien qu'ils se sont réunis, les juges, le parquet : 'Alors qu'est-ce qu'on fait pour lui piquer ses biens ?" a-t-il ajouté, sur le ton qu'on lui connaît bien.

    "Vous ne croyez pas que je vais poser ma tête sur le billot"

    "On va se battre, vous ne pensez pas que je vais rester les bras ballants, en disant 'ben allez-y, j'ai la tête sur le billot, vous avez la hache à la main, coupez'. Vous ne pensez pas que je vais me laisser faire", a-t-il prévenu.

    Hollande épargné

    "Je ne savais pas qu'on vivait dans un pays où on peut exécuter des gens avant d'avoir été jugés", a encore dit Bernard Tapie, évoquant de nouveau la thèse d'un complot le visant qui serait ourdi par les socialistes.

    En revanche, il a dédouané le chef de l'État François Hollande : "Je ne crois pas une seule minute que le président de la République soit à la manoeuvre. Il laisse faire, il n'a pas le courage d'affronter la réalité".

    Des réactions politiques contrastées 

    Les réactions politiques ne sont pas fait attendre. Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire UMP de Marseille s’est dit, pour sa part, "très surpris" par la décision de justice. "Les hommes et les femmes [qui ont pris l’accord financier en faveur de Bernard Tapie] sont des gens connus de grande qualité qui, à mon avis, respectent les règles et les lois de la République, en tout cas c'est sûrement le cas de Mme Lagarde. Par conséquent, je suis étonné de cet acharnement et je pense même que si Bernard Tapie n'avait pas apporté son appui à Nicolas Sarkozy, les choses seraient allées sans doute tout à fait autrement", a-t-il fait valoir.

    Un point de vue que ne partage pas Gilbert Collard, député Ffont national du Gard. "C'est une mesure évidente puisqu'il peut y avoir décision ordonnant quand même le remboursement. Et la conséquence normale, c'est qu'on prenne une mesure conservatoire [...] c'est-à-dire que les biens sont gelés, ils ne sont pas appréhendés. C'est une mesure de bon sens, je ne vois ce qu'il pourrait y avoir de critiquable. Est-ce qu'ils vont aussi saisir 'La Provence au fait' ? Et les journalistes ? [...] À condition qu'il ne se soit pas organisé pour que les biens se trouvent maintenant ailleurs, parce qu'alors là on saisirait du vent" (sur I-Télé).

    Avec dépêches


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  • Dernière modification : 29/07/2013 

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    Affaire Tapie : des lettres compromettantes

    renforcent la thèse de l'escroquerie

    Affaire Tapie : des lettres compromettantes renforcent la thèse de l'escroquerie
    © AFP

    Des courriers échangés entre l'avocat de Bernard Tapie et le juge arbitre Pierre Estoup en 2006, publiés mardi par Le Monde, accablent la défense de l'homme d'affaire. Des révélations jugées "bidon" par ce dernier.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Une nouvelle révélation publiée par le journal "Le Monde" dans son édition de mardi 30 juillet met une nouvelle fois à mal la défense de Bernard Tapie. Le quotidien révèle l’existence de lettres adressées par l'avocat de l’homme d’affaire au juge Pierre Estoup, qui étayent les soupçons d'escroquerie en bande organisée dans l'enquête sur l'arbitrage qui a soldé le litige opposant Tapie au Crédit Lyonnais.

    Des lettres envoyées avant l’arbitrage

    Dans ces deux lettres envoyées en 2006 par Maurice Lantourne au juge arbitre, avant que soit prise la décision de l'arbitrage, il est question du conflit lié à la vente d'Adidas, écrit mardi le quotidien, qui dit en avoir eu connaissance.

    Maurice Lantourne et Pierre Estoup, tous deux mis en examen pour escroquerie en bande organisée dans cette affaire, avaient pourtant indiqué aux enquêteurs ne jamais en avoir parlé avant l'arbitrage, rendu en 2008.

    Pour Maurice Lantourne, interrogé par le quotidien, les documents saisis ne que des  "projets de lettres". "Je maintiens n'avoir jamais demandé à Monsieur Estoup de travailler en 2006 sur ce dossier", a-t-il ajouté, tout en appelant chacun à "la plus grande prudence". Une version que Bernard Tapie a confirmé sur BFM TV, affirmant que les documents saisis par les juges n'étaient "que des projets qui n'ont pas, d'après Lantourne, été envoyés". "98,5% de ce qui est écrit (dans Le Monde) est bidon", a-t-il ajouté.

    Un arbitrage pris "en âme et conscience"

    Le conseil de Pierre Estoup, Me Renaud Bertin, a de son côté indiqué à Reuters ne pas avoir eu connaissance de ces lettres. Selon lui, quelles qu'elles soient, ces lettres ne changeraient rien au fond du dossier, puisqu'il estime que le délit d'escroquerie en bande organisée n'est pas caractérisé. "La seule chose que je sache c'est qu'en son âme et conscience, Monsieur Estoup a estimé qu'il pouvait prendre la charge de cet arbitrage", a-t-il dit.

    "L'autre chose que je sais, c'est que les deux autres arbitres n'ont émis aucune critique sur le comportement de Monsieur Estoup pendant cet arbitrage", a-t-il ajouté, rappelant que toutes les décisions ont été prises à l'unanimité des trois juges.

    Pierre Estoup a contesté sa mise en examen, se plaignant du traitement différencié auquel il est selon lui soumis par rapport aux deux autres personnalités désignées pour rendre cet arbitrage, Pierre Mazeaud et Jean-Denis Bredin. Or, d'après Le Monde, les juges s'intéressent également au rôle joué par ce dernier.

    Les révélations se sont multipliées au cours des derniers mois sur les liens, alors dissimulés, entre Pierre Estoup et le "camp Tapie", notamment l'avocat Maurice Lantourne.

    L'arbitrage controversé a accordé, en 2008, 403 millions d'euros à Bernard Tapie pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais.

    Avec dépêches


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  • Cannes : braquage de bijoux au Carlton

    Par Marie-Laure Combes avec agences

    Publié le 28 juillet 2013 à 14h30 Mis à jour le 28 juillet 2013 à 17h55

     

    Cannes : 40 millions d'euros de bijoux volés dans un braquage

    © MAXPPP

    Un homme a dérobé pour plusieurs millions d'euros de bijoux sous la menace d'une arme.

    L'info. Un vol de bijoux a été commis à main armée, dimanche peu avant midi, à l'hôtel Carlton de Cannes, où se tenait une exposition de bijoux, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Un individu s'est emparé d'une mallette contenant des bijoux dont la valeur serait estimée à 40 millions d'euros, selon les premiers éléments de l'enquête. Si ce montant était confirmé, il s'agirait alors du deuxième plus important braquage de tous les temps en France.

    "Une estimation provisoire". Néanmoins, le parquet de Grasse a fait savoir quelques heures plus tard que la première estimation de 40 millions n'était "pas fiable" à ce stade. ""L'estimation de 40 millions n'est pas confirmée, elle a été donnée dès le départ mais un inventaire est en cours. C'est une estimation provisoire", a indiqué le parquet.

    Une exposition de bijoux d'exception. Les faits se sont produits peu avant midi dans une aile du prestigieux établissement de La Croisette réservée à des expositions temporaires. Depuis le 20 juillet s'y déroulait l'exposition "Extraordinary diamonds", où étaient montrés des bijoux de la maison Leviev. Cette manifestation devait se tenir jusqu'au 30 août.

    Bijoux et montres incrustées de diamants. Un homme seul, dont le visage était dissimulé par "une écharpe ou un bandana" et qui portait une casquette, a fait irruption en fin de matinée dans le salon d'exposition du palace où se trouvaient plusieurs personnes. Sous la menace d'un pistolet automatique, il s'est fait remettre plusieurs sacoches contenant des bijoux et des montres incrustées de diamants. "Tout s'est passé très vite, il n'y a pas eu de violences", a indiqué une source judiciaire. Les enquêteurs de la Police judiciaire exploitent les éléments de vidéosurveillance."Vraisemblablement, l'homme est entré par l'entrée principale", a dit une source proche du dossier.

    Une enquête en cours. Les enquêteurs étaient sur place et la rue sur laquelle donne cette aile était coupée à la circulation. La direction du palace a indiqué avoir pour "instruction de ne rien dire". L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Nice.

    Les précédents. Lors du dernier festival de Cannes, des bijoux de marque Chopard avaient été dérobés dans le coffre de l'hôtel Novotel, d'une valeur de 1,4 millions de dollars. Un collier de diamants d'une valeur de deux millions d'euros du joaillier suisse De Grisogno avait également été dérobé lors d'une soirée de prestige au Cap d'Antibes en marge du festival.


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