• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    JMJ : le pape donne rendez-vous à Cracovie en 2016

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-28T18:09:36+02:00" itemprop="datePublished">28.07.2013 à 18h09</time>

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    Les jeunes Polonais accueilleront les JMJ dans trois ans à Cracovie.

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    Plus de trois millions de fidèles, en grande majorité de jeunes Brésiliens et Latino-Américains, ont participé dimanche 28 juillet à la messe finale des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Rio de Janeiro, sur la célèbre plage de Copacabana.

    Le pape François en a profité pour annoncer la ville des prochaines Journées mondiales de la jeunesse, et ce sera Cracovie, en Pologne. Un choix qui rappelle la mémoire de l'ancien pape polonais et fondateur des JMJ, Jean Paul II, qui était originaire de cette région du sud de la Pologne. Jean Paul Il, qui sera proclamé saint par François à la fin de l'année, avait été archevêque de Cracovie, avant d'être élu, en 1978, premier pape polonais de l'histoire.

    PAS D'ILLUSION POUR LES AFRICAINS

    L'Eglise polonaise reste une des plus vivantes du continent européen, même si la Pologne se sécularise rapidement et si les positions conservatrices d'une partie de son clergé sont de plus en plus battues en brèche. Le choix de Cracovie, ville typique d'Europe centrale et cité de grande culture, n'est pas une surprise et était donné probable depuis longtemps.

    Même s'ils ne se faisaient pas d'illusion, la déception devrait être forte chez certains Africains, dont les pays n'ont jamais accueilli de JMJ, alors que le nombre de catholiques continue à croître sur le continent. Les questions de logistique et de sécurité rendent très difficiles des candidatures de métropoles africaines, à part peut-être celle du Cap et de Johannesbourg.

    Lire : JMJ : les réponses du pape face à la « désillusion » suscitée par l'Eglise catholique

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    L'Etat prévoit de supprimer 34 000 postes

    au sein de l'armée française d'ici à 2019

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-28T11:42:52+02:00" itemprop="datePublished">28.07.2013 à 11h42</time>

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    Un militaire français escortant un convoi, en février 2011, dans la vallée de Tagab (Afghanistan).

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    Présentée vendredi 2 août pour le dernier conseil des ministres avant les vacances du gouvernement, la loi de programmation militaire dessine les contours de l'armée française des années à venir. Selon les révélations du Journal du dimanche, une tendance générale émerge, qui pourrait faire grincer des dents : il y aura moins d'hommes pour plus d'avions et de blindés.

    D'ici à 2019, l'armée perdra 34 000 de ses 280 000 emplois, dont 10 000 suppressions déjà actées sous la présidence de Nicolas Sarkozy. L'hebdomadaire du dimanche avance que les forces opérationnelles seront concernées pour un tiers, le reste touchera l'administration.

    Lire l'analyse : Défense : les scénarios noirs des coupes budgétaires

    6 MILLIARDS DE RECETTES DE COMMANDES MILITAIRES

    L'armée de terre et l'armée de l'air seront principalement affectées. Au moins deux bases aériennes et entre cinq et dix régiments devraient fermer. La dissuasion nucléaire devrait, elle, échapper aux mesures d'économies. Cité par le JDD, le général Desportes, enseignant à Science-po, déplore ce dernier choix, qui est selon lui "un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir et qui va une nouvelle fois détériorer l'outil conventionnel".

    Pour moderniser le parc militaire (avions, drones et engins blindés), l'Etat compte aussi réformer les ressources humaines de l'armée en diminuant le nombre de militaires déployés à l'étranger dans les "opex" (opérations extérieures), qui passeront de 30 000 à 15 000. Par ailleurs, des terrains et bâtiments seront vendus, pour une valeur de 300 millions d'euros, d'ici à 2014, et des participations publiques cédées dans des entreprises de défense comme Nexter et Safran.

    Lire : Un milliard d'euros de contrats pour les industriels de l'armement français aux Emirats

    Mais la véritable rentrée d'argent frais par laquelle l'Etat compte renflouer ses caisses, à hauteur de 6 milliards d'euros, ce sont les commandes de matériel par la vente de fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile en 4G, et celle, pour 1 milliard d'euros, de satellites militaires aux Emirats arabes unis. Le ministre de la défense, Jean-Yves le Drian, espère bien concrétiser également la vente de cent vingt-six avions Rafale à l'Inde, où il est ce week-end en déplacement.

    Lire l'enquête : Des mesures pour améliorer l'efficacité de la défense européenne

    </article>

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  • Les singes aussi ont leur madeleine de Proust

    Une mémoire d'éléphant, dit-on. Mais quel genre de mémoire exactement ont les animaux non humains ? Celle de l'environnement ne fait guère de doute, qui englobe la reconnaissance des lieux, des itinéraires ou des membres du groupe social. Mais les choses se corsent dès qu'il s'agit de mettre en évidence ce que l'on appelle la mémoire épisodique, celle des actes personnels, le "tel jour, j'ai fait ceci de particulier". La mémoire de l'autobiographie en quelque sorte. Les zoologues ont longtemps relié cette capacité mémorielle au langage élaboré, la réservant donc de facto aux humains et considérant d'une certaine manière que les animaux étaient prisonniers du présent, inaptes à la plongée dans le passé et à la projection dans le futur.

    Depuis quelques années ce concept craque et le travail que viennent de réaliser trois chercheurs de l'université d'Aarhus (Danemark) et de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste (Leipzig, Allemagne) pourrait bien lui donner le coup de grâce. Dans une étude publiée le 18 juillet par la revue Current Biologyils démontrent une stupéfiante capacité de mémorisation à long terme de chimpanzés et d'orangs-outans, espèces qui, comme Homo sapiens, font partie de la famille des hominidés. Le protocole auquel ces scientifiques ont eu recours est à la fois complexe et limpide. Tout a commencé en 2009 au zoo de Leipzig par un test individuel sur la capacité de ces animaux à se servir d'un outil. Avant que l'exercice à proprement parler ne débute, chaque singe observait  une des signataires de l'étude, Gema Martin-Ordas, cacher dans des boîtes en plastique opaque deux baguettes, l'une de 10 centimètres de long, l'autre de 30 cm. Puis le "cobaye" entrait dans la salle d'expérience. Là, de l'autre côté d'un grillage, un morceau de banane était posé sur un plateau, hors de portée. On le devine, les chimpanzés et orangs-outans devaient aller chercher la grande baguette (l'autre étant trop courte) dans sa boîte et s'en servir, à travers le grillage, pour rapprocher la récompense. Chaque sujet effectua l'exercice à quatre reprises puis l'équipe de chercheurs enchaîna avec d'autres tests.

    Les jours, les semaines, les mois et les années passèrent. En 2012, réfléchissant à une expérience pour mettre en évidence (ou non) la mémoire épisodique de leurs locataires, les auteurs de l'étude eurent l'idée de les remettre dans le contexte de ce test mais sans leur montrer au préalable que des baguettes étaient dissimulées. Et là, les chercheurs furent bluffés. A peine Gema Martin-Ordas accompagnait-elle les grands singes à l'intérieur du local où le dispositif était installé qu'ils filaient droit vers les boîtes pour y chercher la baguette. En moyenne, seulement 5 secondes leur suffisaient pour se diriger vers elles. Seul un des onze individus testés ne réussit pas le test. Pour s'assurer que les chimpanzés et les orangs-outans n'avaient pas trouvé les baguettes par hasard, les chercheurs renouvelèrent l'expérience avec huit singes qui n'avaient pas été testés en 2009. Aucun n'eut l'idée d'explorer le local (qu'ils connaissaient bien pour y travailler quotidiennement) à la recherche d'un outil leur permettant d'attraper le morceau de banane.

    Pour les chercheurs, il n'y a aucun doute : les singes se sont souvenus de ce qu'ils avaient fait trois ans auparavant et surtout de l'endroit où l'outil était caché. "J'étais vraiment surprise qu'ils puissent se rappeler cet événement et qu'ils le fassent si vite", a reconnu Gema Martin-Ordas. En général, les travaux sur la mémorisation des animaux portent sur des délais nettement plus courts, de l'ordre de la semaine, souligne l'étude. De plus, on ne peut pas parler de conditionnement, étant donné que les participants à l'expérience ne l'ont réalisée que quatre fois auparavant. Enfin, il faut ajouter qu'en 2009, rien ne laissait anticiper qu'on la proposerait de nouveau un jour, les chercheurs eux-mêmes n'y ayant alors pas songé.

    Le résultat peut paraître banal pour nous mais il est loin de l'être pour des animaux non humains. Jamais on n'avait mis en évidence la résurgence d'un souvenir personnel à trois ans de distance. Surtout, les chercheurs ont été frappés de la rapidité avec laquelle les chimpanzés et orangs-outans se sont remémoré les choses. Cette vitesse leur fait suggérer que la mémoire impliquée dans cette expérience pourrait bien être involontaire. La mémoire involontaire, c'est cette capacité qu'a le souvenir, dans certaines circonstances, à remonter instantanément à la surface sans même qu'on l'ait cherché. En général, on reçoit inconsciemment des indices du contexte, qui, par association, déclenchent l'émergence du souvenir. C'est le phénomène qui illumine le narrateur d'A la recherche du temps perdu de Marcel Proust avec le goût de la fameuse madeleine trempée dans un peu de thé, qui fait resurgir le souvenir du même gâteau plongé dans la tisane de la tante Léonie, de sa maison et des dimanches à Combray. C'est lui aussi qui transporte Marcel à Venise quand le pavé inégal de la cour de l'hôtel de Guermantes lui rappelle les dalles du baptistère de Saint-Marc.

    Les auteurs de l'étude soulignent deux points en faveur de cette hypothèse : tout d'abord que les singes ont retrouvé exactement le même contexte en 2012 qu'en 2009 (même local, même dispositif, même expérimentatrice), une"constellation d'indices" qui a pu déclencher l'association. Ensuite, expliquent-ils, la mémoire involontaire ne nécessitant pas de contrôle mental particulier et mobilisant moins de ressources que la mémoire volontaire (celle où on fait l'effort de se creuser la tête), elle est donc plus accessible à des animaux moins bien équipés que l'homme sur le plan cérébral. Ils concluent que "ces résultats suggèrent que les chimpanzés, les orangs-outans et les humains partagent certaines caractéristiques de leurs systèmes mnésiques pour encoder et se remémorer des événements personnels passés". Petit à petit, les grands singes révèlent en eux bien des capacités qu'on croyait réservées à l'homme, celle de rire, celle d'avoir des relations sexuelles "ludiques" sans but de reproduction, celle de se faire la guerre... Et l'on découvre désormais qu'eux aussi ont leur madeleine de Proust.

    Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Togo : le parti du président obtient la majorité absolue

    aux élections législatives

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-29T00:34:34+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2013 à 00h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-29T00:35:09+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2013 à 00h35</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père le général Gnassinbé Eyadéma qui régna sur le Togo d'une main de fer pendant trente-huit ans. </figure>

    Le parti du président Faure Gnassingbé, l'Union pour la République (UNIR), a obtenu 62 des 91 sièges du Parlement togolais lors des élections législatives de jeudi, selon des résultats officiels provisoires rendus publics dimanche 28 juillet. Le parti d'opposition le mieux placé est le Collectif Sauvons le Togo (CST), avec 19 sièges, selon ces résultats provisoires diffusés par la Commission électorale sur la télévision officielle. Les résultats doivent encore être vérifiés par la Cour constitutionnelle.

    Le CST a dénoncé des irrégularités dans la tenue du scrutin, alors que les observateurs de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont estimé que les élections se sont déroulées dans des conditions acceptables. La Commission électorale "avait promis dès le début d'organiser un processus électoral transparent et crédible dans un climat apaisé, et nous sommes ravis d'avoir en général réussi", s'est félicité la chef de la Commission électorale Angele Dola Aguigah.

    Ces élections sont la plus récente étape d'une lente transition vers la démocratie, le Togo ayant été gouverné d'une main de fer pendant plus de trente ans par le président Gnassingbé Eyadéma, jusqu'à sa mort en 2005. Porté au pouvoir par l'armée, son fils Faure Gnassingbé lui a succédé en 2005. Il a remporté en 2005 puis en 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l'opposition. Le parti présidentiel Unir, anciennement RPT, avait obtenu 50 sièges sur 81 lors des législatives de 2007.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Italie : une trentaine de morts dans un accident de bus

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-29T00:47:08+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2013 à 00h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-29T00:52:39+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2013 à 00h52</time>

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    L'accident d'un autocar près d'Avellino, dans la région de Naples, dimanche 28 juillet, a fait une trentaine de morts, selon l'agence de presse italienne ANSA. Ce bilan n'a pu être confirmé de source officielle, alors que les médias italiens évoquent encore un bilan de sept personnes tuées et des dizaines de blessées.

    Un porte-parole de la police a répété que les secours étaient "encore en train d'extraire des gens du véhicule". "Notre priorité est de dégager les personnes blessées", a-t-il dit. Il a ajouté que l'autoroute Naples-Bari avait été fermée à la circulation en raison de cet accident.

    L'autocar, qui arrivait à forte vitesse, a percuté plusieurs voitures avant d'effectuer un vol plané par dessus un pont routier, et de s'écraser quelque 30 mètres plus bas. Plusieurs passagers ont été éjectés du véhicule.

    Le conducteur du car figure parmi les morts et l'on compte plusieurs enfants parmi les blessés, ont indiqué la Repubblica et le Corriere della Sera.

    La quarantaine de passagers du car, tous originaires de la province de Naples, revenaient d'un pèlerinage dans la cité de Padre Pio, très vénérée dans le sud de l'Italie, et rentrait à Naples. Selon des témoins, le car pourrait avoir eu des problèmes de frein. Des journalistes locaux évoquent d'autres hypothèses dont un endormissement du chauffeur ou l'éclatement d'un pneu.

    </article>

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