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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-01T19:20" itemprop="datePublished" pubdate=""> 01/08/2013 à 19:20</time>

    Le 1er août 2003, l'actrice succombait à ses blessures provoquées

    par les coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Marie Trintignant.

    <figcaption>Marie Trintignant. © AFP </figcaption> </figure>
     
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    C'était il y a dix ans déjà. Le 27 juillet 2003, l'actrice Marie Trintignant, en tournage à Vilnius du film "Colette", écrit et réalisé par sa mère Nadine, est transportée à 7 h 30 dans un coma profond à l'hôpital à la suite d'une violente querelle dans la nuit avec Bertrand Cantat, avec lequel elle entretient une liaison depuis un an environ. Le 1er août, après quatre jours de coma, Marie Trintignant décède d'un oedème cérébral. Les rapports d'expertise confirmeront que les lésions correspondent à des gifles très fortes que le chanteur a reconnu avoir portées, au nombre de quatre.

    Le 16 mars 2004 débute le procès à Vilnius en présence de très nombreux médias, l'affaire ayant suscité de nombreux débats au sujet de la violence faite aux femmes. Les membres du groupe Noir désir et la famille Cantat font face aux Trintignant, avec Nadine, la mère, ainsi que les trois pères des quatre enfants de la victime, les acteurs François Cluzet, Samuel Benchetrit et le musicien Richard Kolinka.

    "Marie était hors d'elle ; moi, hors de moi"

    Bertrand Cantat faisant le récit de la nuit du drame, évoque une épouvantable dispute qui a mal tourné : "Marie était hors d'elle ; moi, hors de moi." Au dernier jour du procès, Bertrand Cantat redit son incompréhension et ses remords. "Je sais que je ne peux rien faire. Je sais que je peux seulement demander pardon comme je l'ai fait depuis le début, demander pardon du plus profond de mon coeur", lance-t-il à la famille Trintignant. "J'assume ma responsabilité même si je n'ai jamais voulu ça et que dans la seconde qui a précédé ces gifles, je ne savais pas qu'elles allaient exister."

    Le tribunal le condamne à huit ans de prison. Selon l'opinion des juges, "la culpabilité de l'accusé est incontestable", même si Bertrand Cantat "n'avait pas voulu les conséquences" de ses actes. Après avoir passé 14 mois à la prison de Vilnius, Bertrand Cantat a été transféré le 28 septembre 2004 à la maison d'arrêt de Muret, près de Toulouse, pour finir d'y purger sa peine. Bénéficiant de remises de peine, "une obligation prévue par la loi", souligne le procureur de la République de Toulouse, Bertrand Cantat sort de prison le 16 octobre 2007, libéré sous contrôle judiciaire. Le 28 juillet 2010 lui est signifiée la fin de son contrôle judiciaire.


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  • Snowden obtient l'asile temporaire en Russie

    • Home ACTUALITE International
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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 01/08/2013 à 18:45" datetime="2013-08-01T18:45:38+02:00" itemprop="dateModified">le 01/08/2013 à 18:45</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 01/08/2013 à 15:33" datetime="2013-08-01T15:33:59+02:00" itemprop="datePublished">le 01/08/2013 à 15:33</time>
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    <figure class="fig-photo"> Le document d'asile temporaire octroyé à Edward Snowden par la Russie. AP Photo/Russia24 via APTN<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    VIDÉO - L'ancien consultant des services secrets américains a pu quitter la zone de transit de l'aéroport de Moscou, où il était bloqué depuis le 23 juin dernier.

     

    Un mois qu'il n'avait pas mis un pied dehors. Edward Snowden, l'ex-consultant de la NSA qui avait révélé en juin dernier l'existence d'un programme d'espionnage électronique américain, a finalement obtenu un asile temporaire d'un an en Russie, renouvelable une fois. Ce certificat lui donne le droit de se déplacer et de séjourner dans le pays. Selon son avocat russe, Anatoli Koutcherena, Snowden a «déjà quitté l'aéroport Cheremetievo». Il serait parti jeudi, aux alentours de 15h30 (13h30 en France), soit trente minutes après avoir officiellement obtenu son statut de réfugié, selon la chaîne d'information russe Russia Today . Son avocat affirme que Snowden a quitté seul l'aéroport, en taxi. Selon WikiLeaks, pourtant, Sarah Harrisson, la fidèle collaboratrice de Julian Assange, serait à ses côtés.

    WikiLeaks        âœ” @wikileaks

    Edward Snowden was granted temporary asylum in Russia for a year and has now left Moscow airport under the care of WikiLeaks' Sarah Harrison

     

    Dans un communiqué relayé par WikiLeaks, Edward Snowden a remercié la Russie. «Lors des huit dernières semaines, on a vu l'administration Obama ne montrer aucun respect pour les lois internationales et nationales, mais en fin de compte la justice a gagné», a déclaré l'Américain.

    Son avocat a précisé que le lanceur d'alerte se trouvait désormais dans «un lieu sûr», tenu secret pour des raisons de sécurité. Une sécurité qui devrait dans un premier temps être assurée par des «amis américains», qu'Edward Snowden aurait «gagné en Russie», a-t-il ajouté sur la chaîne publique russe de télévision Rossia 24 qui l'interrogeait sur la façon dont allait vivre l'informaticien de 30 ans en Russie.

    Peut-être rejoindra-t-il l'équipe du Facebook russe, Vkontakte? Le réseau social le plus populaire de Russie, avec plus de 100 millions d'utilisateurs, lui fait déjà de l'oeil. «Nous serions contents s'il décidait de rejoindre l'équipe de nos informaticiens stars», a ainsi écrit son fondateur, Pavel Dourov, sur sa page Vkontakte. «Je pense qu'Edward sera intéressé à l'idée de s'occuper de la protection des données personnelles de nos utilisateurs», a-t-il ajouté.

    Moscou ne devait être qu'un lieu de passage

    Mardi 13 juillet, Edward Snowden avait officiellement demandé l'asile temporaire à Moscou qui disposait d'un délai de trois mois pour se prononcer.

    L'organisation WikiLeaks a été très active dans ce dossier. Elle avait aidé Edward Snowden à quitter Hong-Kong pour Moscou, où il s'était réfugié pour échapper aux autorités américaines après ses révélations fracassantes au Guardian .

     

    Au départ, Moscou ne devait être qu'un lieu de passage vers l'Équateur, où il voulait se rendre pour trouver l'asile. Mais son passeport avait été invalidé par les autorités américaines. Impossible pour lui de quitter le territoire russe. Il avait depuis demandé l'asile dans près de 21 pays , qui avaient tour à tour refusé sa demande sauf le Venezuela, le Nicaragua et la Colombie.

    Ce dernier mois, les États-Unis ont fait pression sur Vladimir Poutine, lui demandant l'extradition de Snowden afin qu'il soit jugé pour espionnage. Celui-ci a refusé, mais a tout de même prié l'Américain de bien vouloir cesser ses révélations afin de ne pas nuire aux relations entre les deux pays. Grâce à ce nouveau statut de réfugié, Snowden ne peut plus être livré de force aux autorités américaines. Un risque de dégradation des relations entre les deux superpuissances? Le Kremlin s'est employé à minimiser l'affaire. Le cas Snowden est trop «insignifiant» pour causer du tort aux relations américano-russes, a ainsi déclaré un haut responsable de la présidence russe. Pour le moment, Moscou n'a reçu aucune information de la part des États-Unis sur une possible annulation de la visite du président Barack Obama en Russie prévue pour septembre.

     

     


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-01T18:37" itemprop="datePublished" pubdate=""> 01/08/2013 à 18:37</time> - Modifié le <time datetime="2013-08-01T18:44" itemprop="dateModified"> 01/08/2013 à 18:44</time>

    Les sages ont validé jeudi le texte autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches contesté par les députés de l'opposition.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Une fécondation in vitro (photo d'illustration).

    <figcaption>Une fécondation in vitro (photo d'illustration). © Science Photo Library / AFP </figcaption> </figure>
     
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    Le Conseil constitutionnel a validé jeudi le texte autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches, adopté à la mi-juillet par le Parlement, mais contesté par les députés de l'opposition, à l'origine de la saisine. Avec ce texte, à l'initiative des députés Radicaux de gauche et que soutenait le gouvernement, la recherche sur l'embryon et les cellules souches passe en France de l'interdiction avec dérogations - qui était en vigueur depuis 2004 - à une autorisation encadrée.

    Pour les requérants, le nouveau régime de recherches "porte atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine". Ils critiquent en outre "l'imprécision et l'inintelligibilité des dispositions contestées", relève le Conseil constitutionnel dans un communiqué. Or les Sages ont relevé que "les conditions fixées par la loi à la recherche sur l'embryon, qui ne sont ni imprécises ni équivoques, ne sont pas contraires à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi".

    Le Conseil constitutionnel a également jugé que, "si le législateur a modifié certaines des conditions permettant l'autorisation de recherche sur l'embryon humain et sur les cellules souches embryonnaires à des fins uniquement médicales, afin de favoriser cette recherche et de sécuriser les autorisations accordées, il a entouré la délivrance de ces autorisations de recherche de garanties effectives".

    Il a estimé enfin que "ces dispositions ne méconnaissent pas le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine". Les députés avaient dû s'y reprendre à deux fois pour examiner cette proposition de loi, adoptée par le Sénat en décembre. Fin mars en effet, des députés UMP avaient torpillé le texte à force d'obstruction.


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  • Accueil > Vidéo > SYRIE. Enorme boule de feu dans le ciel de Homs

     

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    SYRIE. Enorme boule de feu dans le ciel de Homs

     

    <time datetime="2013-08-01T18:13:45" itemprop="dateCreated">Créé le 01-08-2013 à 18h13</time> - <time datetime="2013-08-01T18:32:31" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h32</time>

    Un dépôt de munitions des milices pro-régime a explosé. Au moins 40 personnes ont péri.

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    Syrie : explosion d'un dépôt de munitions des milices pro-régime (Capture d'écran)

    Syrie : explosion d'un dépôt de munitions des milices pro-régime (Capture d'écran)

    Une source militaire a confirmé l'explosion d'un dépôts de munitions appartenant à des milices pro-régime dans la troisième ville de Syrie, jeudi 1er août. Selon le dernier bilan d'une ONG citée par l'AFP, l'explosion aurait fait 40 morts.

    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) indiquait plus tôt dans la journée qu'"au moins 22 personnes, dont des civils, ont été tuées et des dizaines d'autres ont été blessées, certaines grièvement, dans l'explosion d'un dépôts de munitions dans le quartier pro-régime de Wadi al-Zahab, à la suite de roquettes tirées très probablement par les rebelles". L'organisation a précisé que le dépôt appartenait aux Forces de défense nationale, des milices pro-régime.

    Les roquettes se sont abattues sur Wadi al-Zaha, mais aussi sur Akrouma et al-Nozha, tous des quartiers dans le sud de Homs, et habités par des alaouites, communauté du président Bachar al-Assad. L'explosion a provoqué d'énormes dégâts, a indiqué l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales.

    Plusieurs vidéos diffusées par les militants montrent une énorme boule de feu se dégageant dans le ciel de la ville au moment de l'explosion. "Dieu est grand! Les quartiers s'enflamment maintenant", s'exclame la personne dernière la caméra.


    Syrie : explosion d'un dépôt de munitions à Homs par LeNouvelObservateur

    Un médecin vivant à Akrouma a affirmé à l'AFP que 40 missiles avaient été tirés depuis le quartier rebelle de Waer, dans l'ouest de Homs. "Ils visaient un dépôt de munitions mais certains se sont abattus sur des zones résidentielles" dans ces quartiers alaouites, a-t-il précisé. "Des immeubles entiers se sont effondrés".

    Cette explosion intervient après la capture lundi par l'armée de Khaldiyé, quartier clé de Homs, et un des symboles de la révolte contre le régime. Les rebelles ont été chassés de ce secteur à coups de bombardements aériens et d'artillerie.


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  • Accueil > TopNews > Hommages et consternation après le décès de Jean-Michel Lemétayer

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    Hommages et consternation après le décès de Jean-Michel Lemétayer

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    <time datetime="2013-08-01T06:32:02" itemprop="dateCreated">Créé le 01-08-2013 à 06h32</time> - <time datetime="2013-08-01T06:32:02" itemprop="dateModified">Mis à jour à 06h32</time>

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    L'ancien président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Jean-Michel Lemétayer, est décédé brutalement mercredi en Ille-et-Vilaine, victime d'un accident cardiaque, révèle Ouest-France, une information confirmée par le ministre délégué à l'Agroalimentaire.
(c) Afp

    L'ancien président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Jean-Michel Lemétayer, est décédé brutalement mercredi en Ille-et-Vilaine, victime d'un accident cardiaque, révèle Ouest-France, une information confirmée par le ministre délégué à l'Agroalimentaire. (c) Afp

    Rennes (AFP) - L'ancien président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Jean-Michel Lemétayer, toujours très actif, a succombé mercredi soir à une crise cardiaque, un décès qui a semé jeudi la consternation et suscité de nombreux hommages.

    Jean-Michel Lemétayer est décédé mercredi vers 19h00 d'un accident cardiaque lors d'une sortie à vélo avec l'un de ses fils, à quelques kilomètres de l'exploitation laitière familiale qu'il dirigeait avec sa soeur et son beau-frère, sur la commune de Vignoc, près de Rennes.

    Cet homme chaleureux et énergique, grand amateur de football et de cyclisme, avait dirigé la FNSEA, premier syndicat agricole français, de 2001 à 2010 après une vie d'engagement dès les années 1970.

    Jean-Michel Lemétayer était "un Européen convaincu et un humaniste impliqué dans les questions de développement", a déclaré le président François Hollande. "Lors de ses différents mandats (...) il a défendu une vision de l'agriculture à taille humaine, contribuant à la création de richesse et d'emplois sur les territoires", a ajouté le chef de l'Etat.

    L'actuel président de la FNSEA, Xavier Beulin, a estimé que son prédécesseur avait incarné "un nouveau visage du syndicalisme agricole" confronté à "de nouveaux enjeux internationaux et de nouvelles problématiques sociales et internationales". "J'ai appris auprès de lui (...) qu'en agriculture, il y a un coup de feu tous les jours: une crise de marché, climatique, sanitaire", a-t-il ajouté.

    La Confédération paysanne, souvent en confrontation ouverte avec la FNSEA, a salué en Jean-Michel Lemétayer un "militant syndical acharné et obstiné".

    Après son départ de la présidence de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer a poursuivi une intense activité, multipliant les voyages, en particulier en sa qualité de président de la Sopexa, l'agence de promotion des entreprises de l'industrie alimentaire française à l'étranger.

    Il était également très impliqué dans l'organisation du Space, le salon international de l'élevage de Rennes, dont il était l'un des fondateurs. "Le Space était une partie importante de sa vie. C'était un de ses +bébés+ et il s'y investissait à fond, comme dans tout ce qu'il faisait", a commenté Paul Kerdraon, commissaire général de la manifestation.

    "Incapable d'être scotché à un bureau"

    A la demande de Xavier Beulin, il avait pris la présidence de la Solaal, l'association de soutien aux organisations caritatives, créée par la FNSEA après le désengagement de Bruxelles en matière d'aide alimentaire aux plus démunis.

    Tout en ayant décliné l'offre de s'engager en politique, l'ancien dirigeant syndical était également très présent sur les dossiers bretons. "Son avis était toujours très écouté. Ces derniers temps, il avait été consulté à plusieurs reprises par les exportateurs bretons de poulets", confrontés à la décision de Bruxelles de supprimer les "restitutions" à l'exportation. "Il répondait toujours présent", a souligné M. Kerdraon.

    A côté de ses nombreux engagements, Jean-Michel Lemétayer s'offrait quelques moments de détente dans le domaine sportif, en assistant par exemple à l'occasion aux matches du stade Rennais. "Il est décédé sur son vélo. C'était sa passion avec le foot. On lui doit le partenariat de la FNSEA avec le Tour de France depuis longtemps", a rappelé M. Beulin.

    Jean-Michel Lemétayer ne se destinait pas à l'agriculture. Après un bac D, il se retrouve employé dans un cabinet d'assurances où il se révèle "incapable d'être scotché à un bureau". Il décide alors, après quelques années, de reprendre le chemin de la ferme familiale.

    Parallèlement, il s'engage chez les Jeunes agriculteurs (JA), dont il devient secrétaire général en 1984, et au sein de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), branche spécialisée de la FNSEA. En 2001, il est élu à la tête du puissant syndicat avant d'être réélu en 2002, 2005 et 2008.

    Né le 2 juillet 1951, Jean-Michel Lemétayer était marié et père de trois enfants. Ses obsèques sont prévues samedi après-midi à Vignoc.


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