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    Le vote blanc sera désormais reconnu... mais n'aura toujours pas d'influence sur l'élection

    Les députés ont en effet refusé de l'inclure dans les suffrages exprimés.

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    Les députés se sont prononcés, jeudi 28 novembre à l'unanimité, pour la reconnaissance des votes blancs.

    <figcaption>Les députés se sont prononcés, jeudi 28 novembre à l'unanimité, pour la reconnaissance des votes blancs. (MAXPPP)</figcaption> </figure> <section class="byline clearfix">

    Par

    Mis à jour le <time datetime="2013-11-28T19:32:07+01:00" itemprop="dateModified">28/11/2013 | 19:32</time> , publié le <time datetime="2013-11-28T16:56:34+01:00" itemprop="datePublished">28/11/2013 | 16:56</time>

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    Il faudra désormais compter avec le vote blanc. Les députés se sont prononcés, jeudi 28 novembre en deuxième lecture et à l'unanimité, pour la reconnaissance des votes blancs. Mais elle n'interviendra qu'après les prochaines élections municipales. A l'initiative du PS, son entrée en vigueur aura lieu au 1er avril, après les élections municipales de mars, mais avant les européennes de mai. Francetv info revient sur les conséquences de cette décision initiée par l'UDI et retardée par le PS.

    Qu'est-ce que le vote blanc ?

    D'après le site vie-publique.fr, c'est lorsqu'"un électeur dépose dans l'urne un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d'un référendum)". "Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l'élection", ajoute-t-il. Autrement dit, un vote blanc est considéré comme l'expression d'électeurs qui, tout en jouant le jeu de la démocratie, manifestent qu'ils ne se reconnaissent en aucun des candidats.

    Il est à distinguer du vote nul qui "correspond à des bulletins déchirés ou annotés". Selon les députés, un vote nul résulte d'erreurs ou d'une volonté de tourner en dérision l'élection.

    Qu'est-ce qui devrait changer ?

    Concrètement, pas grand-chose. Les votes blancs vont être reconnus. Mais ils ne seront toujours pas décomptés dans les suffrages exprimés.

    Pour l'instant, votes blancs et nuls sont exclus des suffrages exprimés. "Les suffrages exprimés sont l'ensemble des bulletins, moins les bulletins blancs et nuls)", souligne le site du Conseil constitutionnel, renvoyant vers l'article. R.68 du Code électoral.

    Les députés ont décidé de modifier cette règle. A partir du 1er avril 2014, les votes blancs seront comptabilisés à part et le résultat sera annexé au procès-verbal des élections afin de connaître le pourcentage d'électeurs ayant fait ce choix.

    Quand le texte sera-t-il adopté ?

    L'adoption du texte, voté jeudi par l'Assemblée, n'est pas définitive. La navette parlementaire n'est pas terminée et il doit repartir au Sénat. Or des divergences notables subsistent entre députés et sénateurs. Les enveloppes vides sont assimilées à des bulletins blancs par les députés, et à des nuls par les sénateurs. Autre désaccord : la date d'application de la proposition de loi.

    Pour que la reconnaissance du vote blanc soit la règle pour les élections européennes, il faut que, d'ici là, la navette entre les deux assemblées soit terminée. Sur ce point, le ministre de la Ville, François Lamy, qui représentait le gouvernement, ne s'est pas engagé sur une date d'inscription du texte à l'ordre du jour du Sénat. Le ministre, pour écarter une entrée en vigueur lors des municipales de mars, a mis en avant le manque de temps pour modifier les logiciels du ministère de l'Intérieur et les procès-verbaux d'élections dans les 36 000 communes françaises.

    Le texte risque de rester lettre morte. Le Journal du Dimanche rappelle que depuis vingt ans, des parlementaires militent, et déposent des propositions de loi, en faveur du vote blanc, sans succès.

    Dans quels pays est-il déjà reconnu ?

    Le vote blanc est pris en compte dans plusieurs pays d'Europe. C'est le cas aux Pays-Bas et en Espagne. En Suède, il est comptabilisé uniquement lors des référendums, rapporte RTL.

    Le vote blanc est également reconnu au Brésil, en Colombie ou encore en Uruguay. Le Pérou le reconnaît et va même plus loin : si les deux tiers des électeurs votent blanc, le scrutin est annulé. En France, au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 2,15 millions d'électeurs, soit 5,8% des votants, ont voté blanc ou nul.


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    VIDEO.

    Lassé, le recordman de "Tout le monde veut

    prendre sa place" quitte le jeu

    Julien Jean s'est incliné, vendredi, après 152 victoires au jeu télévisé de France 2. Il a remporté, au total, 154 000 euros.

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    Mis à jour le <time datetime="2013-11-22T14:34:29+01:00" itemprop="dateModified">22/11/2013 | 14:34</time> , publié le <time datetime="2013-11-22T13:35:47+01:00" itemprop="datePublished">22/11/2013 | 13:35</time>

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    Julien Jean n'est plus le champion de "Tout le monde veut prendre sa place". Après 152 victoires de rang, un record en France, ce professeur des écoles parisien s'est incliné dans l'émission diffusée vendredi 22 novembre sur France 2. 

    Il a été battu par une candidate, Nathalie. Celle-ci a refusé les 1 000 euros qu'il lui proposait pour garder son fauteuil une fois de plus. "On arrivait à un moment où de toute façon, ça commençait à être compliqué", a expliqué Julien Jean.

    La mise en disponibilité de l'Education nationale, qui lui a permis de faire une pause sur le plan professionnel pour jouer, touche en effet à sa fin. "Je vais tirer ma révérence et souhaiter bonne route à Nathalie", a-t-il déclaré. Le trentenaire a remporté 154 000 euros et plusieurs voyages après avoir répondu à... 947 questions.


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    Baisse du chômage : "Hollande peut gagner son pari"

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    <time datetime="2013-11-28T20:34:26" itemprop="datePublished">Publié le 28-11-2013 à 20h34</time> - <time datetime="2013-11-28T20:35:38" itemprop="dateModified">Mis à jour à 20h35   lien </time>

    Avec 20.500 demandeurs d'emploi de catégorie A en moins, octobre est le premier mois de baisse depuis deux ans et demi. Peut-on déjà se réjouir ? Marion Cochard, économiste à l'OFCE, répond.

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    En octobre, Pôle emploi a enregistré une baisse de 20.500 demandeurs d'emploi de catégorie A. (POUZET/SIPA)

    En octobre, Pôle emploi a enregistré une baisse de 20.500 demandeurs d'emploi de catégorie A. (POUZET/SIPA)

    <aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>

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    "L'inversion de la courbe du chômage est entamée" : à l'annonce des chiffres du mois d'octobre, qui enregistrent une baisse de 20.500 demandeurs d'emploi, Michel Sapin se réjouit de voir François Hollande en passe de gagner son pari pour l'emploi. Marion Cochard, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), préfère nuancer la bonne nouvelle, y voyant plutôt une tendance à la... stabilisation. Interview.

    Sur le mois d'octobre, Pôle Emploi enregistre une baisse de 20.500 demandeurs d'emploi de catégorie A. Est-ce une surprise ?

    - Pas tellement. On savait que le gouvernement avait pour objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Avec les dispositifs mis en place, et notamment les emplois aidés, on s'attendait à une stabilisation du nombre de chômeurs.

    François Hollande serait donc en passe de remporter le pari de l'inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année ?

    - Tout d'abord, il faut préciser que les chiffres mensuels sont volatiles. Il faut plutôt regarder les chiffres de deux ou trois mois consécutifs. Sur les derniers mois, la tendance est à une poursuite de la dégradation de l'emploi privé, compensée par une montée en puissance des emplois aidés. Cette accélération des emplois aidés sur la fin de l'année était voulue par le gouvernement. Dans les mois qui viennent on peut donc s'attendre à avoir, en alternance, des mois de hausse puis des mois de baisse, ce qui traduit en fait une stabilisation du nombre de chômeurs. En ce sens, il est possible que François Hollande tienne son pari.

    Faut-il se réjouir de ces chiffres ?

    - Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La baisse de chômeurs de catégorie A est bien sûr une bonne nouvelle. Mais si l'on regarde les chiffres dans le détail, on constate une forte hausse des chômeurs de catégorie B et C, qui sont les demandeurs d'emploi qui ont travaillé quelques heures durant le mois. Autrement dit, il s'agit des CDD et des intérims. Et si l'on prend l'ensemble des trois catégories, on constate une hausse de près de 40.000 demandeurs d'emploi. La porosité entre les différentes catégories augmente, ce qui traduit une hausse de la précarité du marché du travail. De plus en plus d'offres concernent des emplois courts, et 70% des embauches se font sur des contrats de moins d'un mois. Sur les prochains mois, on peut donc s'attendre à voir des gens osciller entre les différentes catégories.

    Peut-on quand même parler de baisse du chômage ?

    - Oui car si l'on prend la définition du Bureau International du Travail, sont chômeurs seulement ceux qui n'ont pas travaillé du tout durant le mois écoulé. En ce sens, la France connaît effectivement une baisse du chômage au mois d'octobre.

    Comment s'explique cette baisse ?

    - Il y a trois explications. D'abord, une partie des chômeurs de catégorie A ont trouvé des petits boulots ponctuels, et sont donc passés en catégorie B ou C. Il y a également la forte accélération des emplois aidés. Enfin, il est intéressant de se pencher sur la forte hausse des chômeurs de catégorie D, qui concerne les personnes en contrat de reclassement, de transition ou de sécurisation professionnelle, qui sont des mesures d'accompagnement à la suite, notamment, de licenciements économiques et de plans sociaux.

    Ces personnes ne sont pas considérées comme des chômeurs de catégorie A, mais pourront le devenir au terme de leurs contrats. En creux, on voit donc que l'on détruit de moins en moins d'emplois en CDD et intérim, mais que l'on continue à détruire des CDI. Tout cela amène quand même à nuancer le côté "bonne nouvelle".

    Le ministère du Travail souligne que si l'on prend la moyenne des trois derniers mois, il y a une baisse de 3.500 demandeurs d'emploi par mois. Est-ce une manière pertinente d'interpréter les chiffres ?

    - Oui, regarder les chiffres dans la durée est pertinent. Cependant, il faut tout de même voir que rapporté aux près de 3,3 millions de chômeurs, une baisse de 3.500 par mois, c'est zéro.

    Propos recueillis le 28 novembre par Mathieu Cantorné - Le Nouvel Observateur


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    Foot - Bordeaux

    Bordeaux - Planus : «Il faut relever la tête»

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    icon commentaire Posté le <time datetime="2013-11-28T23:21:19+01:00">28.11.2013 à 23:21</time>, mise à jour le <time datetime="2013-11-29T05:47:27+01:00">29.11.2013 à 05:47</time>

    Marc Planus


    Éliminé de l’Europa League ce jeudi soir après son revers face à Francfort (0-1), Bordeaux n’a pas été en mesure de faire la différence comme le regrette Marc Planus au micro de beINSPORT : « Il fallait à tout prix l’emporter ce soir. Il y a de la déception car on est très attaché à la coupe d’Europe. L’année dernière, ça nous avait transcendé. Il y avait la place, mais on n’a pas réussi cette année. C’est un échec, il faut maintenant relever la tête. Le plus important pour nous, c’est le championnat. On n’a pas réussi à mettre de la folie, et l’adversaire était bon. Il faut que ça nous serve de leçon ».


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  • Actualité > TopNews > Gaza transformée en décharge à ciel ouvert par la crise énergétique

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    Gaza transformée en décharge à ciel ouvert par la crise énergétique

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    <time datetime="2013-11-28T13:10:32" itemprop="datePublished">Publié le 28-11-2013 à 13h10</time> - <time datetime="2013-11-29T05:35:34" itemprop="dateModified">Mis à jour le 29-11-2013 à 05h35</time>

    Un enfant de dix ans mène sa charrette tirée par un âne entre les ordures qui s'amoncellent dans les rues de Gaza. Le territoire palestinien en est revenu à la traction animale pour suppléer les véhicules des éboueurs immobilisés par la pénurie de carburant.
(c) Afp

    Un enfant de dix ans mène sa charrette tirée par un âne entre les ordures qui s'amoncellent dans les rues de Gaza. Le territoire palestinien en est revenu à la traction animale pour suppléer les véhicules des éboueurs immobilisés par la pénurie de carburant. (c) Afp

    Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Un enfant de dix ans mène sa charrette tirée par un âne entre les ordures qui s'amoncellent dans les rues de Gaza. Le territoire palestinien en est revenu à la traction animale pour suppléer les véhicules des éboueurs, en panne sèche.

    Le garçon, Alaa, pieds nus, aide son père, Mahmoud Abou Jabal, 55 ans, à collecter les détritus dans ce quartier huppé de Gaza, où son attelage était jusqu'alors indésirable.

    "Au début, nous ramassions les ordures autour de l'hôpital Al-Chifa, mais à présent nous le faisons aussi devant les maisons et les magasins", explique le père.

    "Ils nous payent 700 shekels (140 euros) par mois, ce n'est pas assez pour répondre à nos besoins, mais c'est mieux que rien", raconte Mahmoud Abou Jabal, "je dois nourrir mes 12 enfants et l'âne".

    Le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a mis en garde contre les conséquences du tarissement du trafic de carburant égyptien par les tunnels de contrebande sous la frontière avec la bande de Gaza, tombé d'environ un million de litres par jour en juin, à 10.000 à 20.000 litres par semaine actuellement.

    Cette pénurie, due à la démolition de centaines de tunnels par l'armée égyptienne, à la suite de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, a entraîné l'arrêt le 1er novembre de l'unique centrale électrique de Gaza, où les coupures de courant atteignent 16 heures par jour.

    "Le secteur le plus touché est celui de l'eau et de l'hygiène", précise l'Ocha, soulignant que l'une des principales stations de traitement des eaux de Gaza a cessé de fonctionner le 13 novembre, et plus de 35.000 m3 d'eaux d'égout ont débordé dans les rues d'un quartier de la ville.

    "Nuées de mouches"

    Le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, qui s'est rendu sur place jeudi, a annoncé le prochain redémarrage de cette station grâce à l'achat, financé par la Turquie, de plus de 800.000 litres de carburant, selon l'Ocha.

    "Grâce à une donation de la Turquie, cette station a maintenant reçu le carburant nécessaire pour continuer à fonctionner", a déclaré M. Serry, précisant que la livraison, via Israël, avait commencé.

    "Cela ne résout pas la pénurie mais fournit un filet de sécurité, pour, nous l'espérons, les deux trois prochains mois, aux infrastructures critiques à Gaza", a-t-il ajouté.

    1.700 tonnes d'ordures par jour

    Un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Levent Gumrukcu, a déclaré à l'AFP que son pays était "toujours prêt à offrir son assistance pour améliorer les conditions humanitaires difficiles en Palestine, en particulier à Gaza", faisant état de contacts avec les autorités concernées.

    Le ministère britannique des Affaires étrangères a appelé dans un communiqué "les autorités israéliennes, égyptiennes, et palestiniennes à garantir que les efforts pour fermer les tunnels de contrebande s'accompagnent d'efforts aussi déterminés pour ouvrir le commerce légal et autoriser les habitants de Gaza à se déplacer".

    Israël impose un blocus à Gaza depuis la capture en juin 2006 d'un de ses soldats - libéré en 2011 - renforcé en juin 2007 après la prise de contrôle par le Hamas de l'enclave, décrétée "entité hostile".

    Le ministre des Municipalités du gouvernement du Hamas, Mohammad al-Farra, a annoncé dimanche l'immobilisation, faute de carburant, des camions de ramassage des ordures, qui collectaient 1.700 tonnes par jour, pour leur substituer "430 véhicules à traction animale".

    Le directeur général de la santé et de l'environnement de la municipalité de Gaza, Abderrahim Abou al-Qoumbaz, s'alarme que "des centaines de milliers de tonnes de déchets s'entassent maintenant dans les rues de Gaza, attirant des nuées de mouches comme on n'en a jamais vu".

    Une institutrice, Rim Abou Safia, doit empêcher ses élèves de s'approcher des déchets qui s'entassent près de son établissement "par crainte des maladies".

    "Nous supportons la pression du travail, aussi forte soit-elle, pour pouvoir vivre", soupire Mohammad Taramsa, 21 ans, du camp de réfugiés de Chati, qui nourrit son âne avec les légumes trouvés dans les ordures, vidant le contenu de sa charrette dans un grand container à côté d'une école.


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