L’association fait savoir qu’elle va "elle-même mandater des huissiers".
L’INFO. "Il y en a marre qu’on donne à la ‘Manif pour tous’ une image fausse". Ainsi parlait Me Beauregard, l’avocat de l’association, jeudi. Pour appuyer son propos, il avait réclamé à la justice la nomination de deux huissiers de justice lors de la manifestation de dimanche. L’objectif : éviter que “des interpellations en nombre soient réalisées à l’aveugle contre d’honnêtes citoyens”. Mais, saisie par la préfecture de police samedi matin, la juge des référés a estimé dans l'après-midi que l'ordonnance sans débat contradictoire qui avait permis jeudi la présence de ces huissiers n'était pas fondée.
La Manif pour tous "mandatera elle-même des huissiers". La préfecture de police de Paris s’est très tôt réjouie de cette décision de justice. "On se félicite de cette analyse", a-t-elle réagi, avant de se dire "étonnée de cette requête qui était quasi-exclusivement dirigée contre les policiers". La Manif pour Tous a "pris acte que la préfecture de police ne veut pas jouer la carte de la transparence", a réagi son secrétaire général, Cédric du Rieu. La Manif pour tous "mandatera néanmoins par elle-même des huissiers comme elle en a le droit pour constater la bonne tenue de sa manifestation", où plusieurs dizaines milliers de personnes sont attendues, a déclaré M. du Rieu. "Ils ne pourront pas demander des explications à la police mais constateront leur action", a-t-il ajouté.
FOOTBALL – Alors que dans les coulisses c’est la crise, sur le terrain, le FC Barcelone ne va guère mieux puisqu’il a perdu à domicile face à Valence. L’Atletico et le Real Madrid peuvent s’échapper en tête du classement.
Malgré un but sur pénalty, Messi n'a pu éviter la défaite de Barcelone face à Valence. Photo : LLUIS GENE / AFP
Il y a des moments comme ça où tout semble s’écrouler. Le Barça a perdu son président cette semaine, et vient peut-être de perdre la tête du championnat. Alors que Sandro Rosel a démissionné suite à l’affaire Neymar, Barcelone a perdu face à Valence (2-3).
Pourtant la partie avait parfaitement débuté, Alexis Sanchez est à la réception d’un centre à ras de terre de Lionel Messi et ouvre le score (7e). Le Barça domine sans pouvoir faire la différence et voit Sofiane Feghouli se mettre à lui faire des misères. L’ancien joueur de Ligue 1 commence par fixer Jordi Alba et centre à l’entrée de la surface, Parejo reprend et égalise (44e).
Deux passes décisives de Feghouli
Faghouli insiste à la reprise et lance Barragan qui trouve Piatti qui marque de la tête (48e). Le Barça, en plein doutes, les Barcelonais s’en remettent à Messi. L’Argentin transforme un pénalty très généreusement offert aux Catalans (54e).
Mais l’homme de ce match est bien Sofiane Feghouli, s’extirpe des griffes de Xavi et Busquets et trouve Alcacer qui crucifie les espoirs du Barça (59e). Les deux clubs de Madrid peuvent désormais prendre la place de leader, l’Atletico affrontant dimanche la Real Sociedad et le Real se déplaçant à Bilbao.
Aux cris "d'avortement libre", des milliers de personnes ont défilé samedi 1er février à Madrid pour la première grande manifestation contre le projet de loi qui supprime en Espagne le droit à l'interruption de grossesse, soutenue par d'autres rassemblements notamment en France.
"Ce sont mes droits, c'est ma vie", proclamaient les pancartes émergeant de la foule rassemblée autour de la gare d'Atocha, à l'arrivée du train parti la veille de Gijon, dans les Asturies, avec à bord une centaine de militantes vêtues d'un gilet violet, la couleur symbole des manifestations féministes en Espagne.
Derrière une banderole portant les mots "Le train de la liberté", les passagères ont rejoint la foule en chantant "Que le train de la liberté qui fait route vers Madrid nous donne la force et le moral, pour lutter et décider".
Il y a 35 ans, j'ai pris l'avion pour Londres. Nous étions comme des terroristes", se souvient Marisa Vallero, une manifestante de 55 ans. "C'est une honte, une revendication historique pour le droit des femmes".
Michaela Marcos, une assistante sociale de 60 ans, est venue manifester en portant une pancarte avec les mots "J'ai avorté". "Heureusement, je n'ai pas pas vécu cela", raconte-t-elle. "Mais je suis en colère, je suis très triste. Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste".
Un texte très controversé
Le projet de loi contesté supprime le droit à l'IVGen Espagne et n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable. La malformation du foetus n'est plus reconnue comme une raison valable.
Adopté fin décembre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, ce texte supprime celui de 2010, voté sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.
Critiqué par l'opposition de gauche et les mouvements féministes, mais aussi dans les rangs de la droite notamment parce qu'il exclut les cas de malformation du foetus, le projet a suscité la polémique au-delà des frontières espagnoles. Des rassemblements étaient notamment prévus samedi à Londres et en France.
Un "train pour la liberté"
"Gallardon, démission", criait aussi la foule, visant le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui a porté le projet.
Vendredi, le train avait fait escale à Valladolid, au nord de Madrid, où se tient la convention nationale du Parti populaire, le parti de Mariano Rajoy. Il avait été accueilli par 1.000 à 2.000 manifestants.
Maria Pilar Sanchez, une femme de 57 ans venue elle aussi des Asturies, mais pas à bord du train, se souvient de l'époque d'avant 1985, année de la première loi sur l'avortement de la démocratie espagnole.
Je n'aurais jamais imaginé que nous devrions nous retrouver ici, à lutter pour quelque chose que nous pensions acquis", témoigne-t-elle. "Nous ne voulons par retourner 40 ans en arrière. Avorter en Espagne était un délit. Nous ne voulons pas en revenir là".
"Ce train de la liberté va à Madrid pour dire au ministre conservateur Alberto Ruiz Gallardon que nous ne voulons pas qu'il touche à la loi" de 2010. "Nous, les femmes, sommes libres et nous sommes capables de décider quand nous voulons être mère", avait expliqué Begoña Piñero, porte-parole de l'association féministe Las Comadres, qui a lancé l'idée de ce voyage.
Une délégation devait se rendre samedi au Congrès des députés pour remettre un manifeste intitulé "Droit à décider : je décide" et affirmant : "La maternité se protège par l'information, l'éducation, la santé pour tous, l'accès à des salaires justes et des emplois dignes et à des postes de responsabilité".
Soutiens à Paris
Par ailleurs, plusieurs milliers de femmes et d'hommes ont manifesté ce samedi à Paris et dans plusieurs villes de France pour défendre le droit "fondamental" à l'avortement en Espagne, en soutien au défilé organisé à Madrid.
Selon le Planning Familial, une des associations organisatrices, les participants étaient 40.000 en France, dont 30.000 à Paris. A Paris, ils ont défilé de la Place Joffre (VIIe arrondissement) vers l'ambassade d'Espagne, de l'autre côté de la Seine, en scandant "avorter, c'est mon choix, avorter, c'est mon droit".
De nombreux espagnols habitant la capitale étaient présents, comme Helena Ranchal, une infirmière de 37 ans, munie d'une pancarte en carton où était écrit "c'est nous qui avortons, c'est nous qui décidons". "C'est le même slogan que nos mères ont utilisé dans les années 70, c'est une honte de devoir le ressortir", a-t-elle confié à l'AFP.
Twickenham (Londres), le 23 février 2013. Benjamin Kayser (ballon en main), Thomas Domingo (à gauche) et l’équipe de France ont une revanche à prendre sur le XV de la Rose, qui les avait dominés (23-13) lors du dernier Tournoi. | (AFP.)
*Les Français ont bien débuté la rencontre et mènent 5-0 après un essai de Huget à la première minute (5-0). (1ere)
*Pénalité anglaise de Farrel (5-3) (6e)
*Pénalité française en face des poteaux de Doussain (8-3) (11e) *2e essai pour les Bleus et encore Huget qui conclut en beauté un contre français. Pénalité ratée par Doussain. (13-3) (17e)
*Pénalité française réussie par Doussain. (16-3) (23e)
*Essai anglais de Brown en bout de ligne et transformation ratée. (16-8) (36e)
Mi-Temps : 16-8. Bonne première période d'une équipe de France conquérante mais qui a concédé un essai juste avant le repos.
* Essai anglais refusé après vidéo mais pénalité réussie par Farrel (16-11) (44e)
* Essai Anglais plein centre après une percée de Burell et pénalité réussie (16-18). Les Anglais passent pour la première fois devant. (49e)
* Drop de Care et 3 points de plus dans l'escarcelle anglaise. Les Français viennent de prendre un 18-0 ! (16-21) (57e)
* Pénalité face au poteau pour Machenaud, la France revient à 2 points du XV de la Rose (19-21) (70e)
* Pénalité anglaise réussie par Goode, qui met la France à distance d'un essai ! (19-24)
* essai de Gaël Ficoud ! Incroyable charge des Français qui ont remonté tout le terrain pour aller inscrire un essai sous les poteaux. (26-24)
* Victoire des Bleus dans la douleur mais ont fait preuve de ressources mentales pour venir coiffer... aux poteaux, des Anglais très puissants surtout en seconde période. (26-24)
Et, après, selon qu’ils ressortiront du bon ou du mauvais côté, un monde merveilleux ou chaotique s’ouvrira devant eux. Les Bleus savent tous que ce France - Angleterre dépasse le cadre d’un simple rendez-vous du Tournoi des Six Nations. Cette entrée en matière est déjà une finale. Le vainqueur visera le Grand Chelem.
Mais l’enjeu est encore plus grand que ça pour les Tricolores : cette rencontre est certainement la plus importante du mandat du sélectionneur Philippe Saint-André avant la Coupe du monde 2015 en Angleterre. Depuis deux ans, le bateau a en effet beaucoup tangué sous son commandement. Une nouvelle défaite, ajoutée aux huit revers (sur onze matchs) de l’année 2013, le plongerait dans un épais brouillard dont il serait compliqué de s’extraire. Un succès face à son principal rival européen en vue du Mondial, en revanche, effacerait l’ardoise, d’un coup. « Commencer par l’Angleterre, c’est un moyen d’être fixé tout de suite, confirme Saint-André. Le premier match donne le tempo. On le sait, l’an dernier, on a perdu en Italie (23-18) et on a eu une année difficile. »
VIDEO. VI Nations : le XV de France sous pression dès l'ouverture
Au moment d’escalader ce mur blanc à mains nues et sans la moindre assurance, les Bleus dégagent cependant une étonnante décontraction. Ils jouent très gros, ne présentent aucune référence ni dans les résultats ni dans le jeu qu’ils produisent, mais ils restent néanmoins sereins.
On y trouvera toutes les raisons du monde. Les Anglais, d’abord, qui se présentent à eux remodelés par les absences de plusieurs cadres, ressemblent davantage à des gamins espiègles, enthousiastes et inexpérimentés qu’aux vieux roublards qui ont si souvent contrarié les Tricolores dans le passé. Pour tout dire, ce XV de la Rose paraît bien tendre.
Les Bleus ont eu le temps de répéter leurs gammes
La hardiesse un peu contrainte (forfait de Talès) de Saint-André, d’habitude si frileux, qui a choisi de lancer Plisson, jeune ouvreur de 22 ans sans aucune sélection, est peut-être un signe également. D’autant que les grands joueurs brillent à leurs débuts, généralement.
Et puis, il y a ces statistiques réconfortantes. Depuis 1997, après chaque tournée des Lions britanniques, le XV de France remporte le Tournoi (1998, 2002, 2006, 2010) et réalise au passage le plus souvent le Grand Chelem (1998, 2002, 2010). Les Bleus ont aussi eu le temps de répéter leurs gammes, s’offrant pour la première fois de leur histoire deux semaines de préparation avant le Tournoi.
« C’est maintenant qu’on peut juger Philippe Saint-André », a déclaré dans nos colonnes son ami Abdelatif Benazzi, l’ancien capitaine du XV de France. Cette fois, ses joueurs n’ont pas le droit de se rater.
« L'Australie sacrifie de plus en plus l'environnement au profit de l'économie »
Le Monde.fr | <time datetime="2014-01-31T19:58:16+01:00" itemprop="datePublished">31.01.2014 à 19h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-01T11:12:42+01:00" itemprop="dateModified">01.02.2014 à 11h12</time> | Propos recueillis par Audrey Garric
C'est le dernier exemple en date du peu de crédit que le gouvernement australien actuel accorde à l'environnement : Canberra a approuvé, vendredi 31 janvier, le rejet, dans les eaux de la Grande Barrière de corail, de déchets de dragage provenant des travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande Barrière a déjà perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des vingt-sept dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels.
David Camroux, chercheur franco-australien au Centre d'études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, analyse la relation conflictuelle et difficile qu'entretient l'Australie avec la question environnementale.
Ce feu vert au rejet de déchets dans les eaux de la Grande Barrière de corail est le dernier d'une longue liste de reculs sur la question environnementale sous le gouvernement de Tony Abbott...
David Camroux : L'arrivée au pouvoir de Tony Abbott et de conservateurs à la tête des Etats fédérés marque un important recul pour l'environnement en Australie. Vendredi, les autorités de Tasmanie ont demandé le retrait de la liste du patrimoine mondial de l'humanité de 74 000 hectares de forêt primaire afin de pouvoir les exploiter. Il y a quelques jours, le gouvernement d'Australie-Occidentale lançait un « plan requins », visant à tuer tout squale de plus de 3 mètres nageant à moins d'un kilomètre des côtes.
Juste après son élection, en septembre, le premier ministre conservateur Tony Abbott a également supprimé le ministère des sciences, ainsi que l'Autorité du changement climatique [chargée de conseiller le gouvernement sur la lutte contre le changement climatique] et la Commission du climat [organisme indépendant chargé d'informer le public sur le changement climatique]. Surtout, il a annoncé la suppression de la taxe carbone instaurée par sa prédécesseure travailliste Julia Gillard en 2012. Elle avait pour objectif de réduire les rejets de CO2 dont l'Australie est un des plus grands émetteurs en obligeant les 500 plus gros pollueurs à acheter des permis d'émission.
Comment expliquer que Tony Abbott s'attaque tant à l'écologie ?
Tony Abbott a été élu après une campagne contre les taxes de manière générale, et la taxe carbone en particulier. C'est un climato-sceptique revendiqué, qui qualifiait en 2009 de « connerie absolue » l'attribution du changement climatique à l'activité humaine.
Il a aussi été sensible au lobby très fort de l'industrie minière et pétrolière. Depuis quelques années, l'Australie connaît un boom minier : elle exploite de nombreuses mines géantes de charbon, de cuivre et de minerai de fer. Son économie dépend de plus en plus de l'exploitation de ces matières premières très polluantes, essentiellement exportées en Chine. Résultat : elle est le seul pays de l'OCDE à avoir échappé à la récession en 2008 et son taux de chômage ne dépasse pas 5 % de la population. Le gouvernement veut donc limiter les contraintes qui pèsent sur les entreprises afin de maintenir la croissance du pays. L'Australie sacrifie de plus en plus l'environnement sur l'autel des intérêts économiques et politiques.
Enfin, Tony Abbott tient un discours nationaliste et de repli sur soi : il souhaite s'occuper des problèmes du pays tandis que le rôle moral de l'Australie dans le monde n'a pas d'importance. Pour preuve, son ministre de l'environnement, Greg Hunt, qui n'a pas de compétence ou de sensibilité écologique, ne s'est pas rendu à la dernière conférence de l'ONU sur le climat qui s'est tenue à Varsovie en novembre.
Ses prédécesseurs ont-ils été plus volontaires sur la question environnementale ?
Les premiers ministres travaillistes ont souhaité avancer sur la question environnementale, contrairement aux conservateurs. Après des années d'immobilisme sous le gouvernement du conservateur John Howard (1996-2007), le premier ministre travailliste Kevin Rudd a été élu en 2007 sur un programme écologiste assez fort. Il avait même obtenu le soutien de l'ancien vice-président américain Al Gore pendant sa campagne. Il a lancé l'adhésion de l'Australie au protocole de Kyoto, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et c'est lui qui a promis de mettre en place une taxe carbone ainsi qu'une taxe sur les ressources minières. Mais l'industrie minière, qui a mené une très forte campagne contre ces projets, a réussi à avoir sa tête.
Sa successeure, Julia Gillard, arrivée au pouvoir en 2010 avec une faible majorité, avait besoin du soutien des Verts au Sénat pour gouverner. Sous leur pression, elle a fini par mettre en œuvre une taxe sur l'exploitation des ressources non renouvelables, mais dans une version moins ambitieuse que le projet de Rudd. Elle a également lancé la mise en place de la taxe carbone.
Que pense la population de ces problématiques ?
Les clivages sur l'environnement s'accentuent. La plupart des gens sont climato-sceptiques et récusent l'influence humaine sur les événements climatiques extrêmes qui frappent le pays (sécheresses, inondations). Le fait que 70 % des médias australiens appartiennent à l'empire de l'homme d'affaires australo-américain Rupert Murdoch, lui-même climato-sceptique, joue un rôle dans cette défiance.
Il existe également un clivage entre la ville et la campagne. D'un côté, une partie de la population qui vit dans des zones agricoles intensives ou d'exploitations de bois rejette le discours écologiste qu'elle associe aux « écolos bobos et citadins ». Une partie des Australiens profitent aussi de la manne minière et ont vu une augmentation de leurs salaires, même pour des emplois peu qualifiés. D'un autre côté, il y a une inquiétude croissante des associations écologistes et de certains habitants qui craignent la destruction de leur environnement.
La population est également divisée sur la question de l'exploitation du gaz de schiste. Le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a interdit cette exploitation pour ne pas porter préjudice à la production de vin, sous la pression conjointe des écologistes et des agriculteurs. Mais les réserves les plus importantes se trouvent dans le Queensland, où l'opposition est faible.