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    Météo : la malédiction a encore frappé le vignoble de Côte de Beaune

    Edité par Lorelei BOQUET-VAUTOR     lien 
    le 29 juin 2014 à 10h03
    TEMPS DE LECTURE
    3min
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    </article></section><aside>météo france ,intempéries , grêle ,orage , météo , vins</aside></section><section id="content-list-right">NOTRE SOCIÉTÉAprès le passage de violents orages de grêle samedi, les vignerons du Bourguignon déplorent une nouvelle fois de gros dégâts dans leurs parcelles. C'est la sixième fois en douze ans que le vignoble est touché.
     

    Météo France avait annoncé un weekend particulièrement perturbé et mis en place une alerte orange sur 32 départements dans la nuit de samedi à dimanche (voir notre article : Orages : fin de l'alerte orange, les vignobles touchés en Côte de Beaune ). Cette dernière levée et les bourrasques calmées, l'heure est au bilan. Une fois de plus, les vignerons de la Côte de Beaune déplorent de lourdes pertes. Selon un premier point établi par Thiébault Huber, président du syndicat d'appellation de Volnay, "on devrait être dans les mêmes proportions que l'an dernier, soit entre 40 et 80% de pertes selon les parcelles". Jean-Louis Moissenet, président du syndicat de Pommard, parle quant à lui de catastrophe pour qualifier les détériorations qui ont touché ce qui promettait d'être "une belle récolte". 
     
    Six fois en douze ans

    Ce qui fait enrager les cultivateurs ? Une météocatastrophique qui se répercute d'année en année. Déjà, en juillet 2013, la grêle avait fait des ravages dans les mêmes secteurs, de même que pendant l'été 2012. Dans certaines communes telles Volnay et Pommard, c'est la sixième fois dans les douze dernières années que les parcelles sont touchées par ces destructions très localisées. Une malédiction. 

     

    "Impossible de continuer ainsi"

    Ces mauvais tours de la météo ne font pourtant pas rire tout le monde. Les vignerons, propriétaires de cépages fournissant des vins aux prestigieuses appellations, se plaignent de revenus en forte baisse (environ 38 millions d'euros pour les deux dernières années) essentiellement dûes aux à des chutes de grêle à des moments clefs de la culture des vignes. Ainsi, Thiébault Huber explique "Trop, c'est trop, il est impossible de continuer ainsi ; c'est même une question de survie pour beaucoup d'exploitations".


    Comment protéger les vignes ?

    Selon nos confrères du Point, las de voir le fruit des récoltes détérioré, les vignerons de la Côte de Beaune ont adhéré à l'ARELFA (Association Régionale d'Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques) il y a quelques jours. Dans cette optique, la région teste désormais des dispositifs de générateurs terrestres. En faisant entrer en combustion un mélange spécifique, ces machines font pénétrer dans l'atmosphère des particules d'iodure d'argent et de cuivre. Quand un orage passe, il aspire ces résidus et ces derniers se chargent en humidité, évitant la formation de grêlons, formés à plus basse température. Coût de l'opération : environ 90 000 euros. Reste à savoir si ce dispositif fonctionnera lors des prochaines alertes. Selon les responsables du dispositif, les risques de grêle sont divisés par 2 et dans le cas contraire, les chutes sont diminuées de 20 à 40%.

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  • Pacte et réformes: les organisations patronales

    lancent un "cri d'alarme"

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    Formant un choeur inhabituel, huit organisations patronales lancent dimanche un "cri d'alarme" à l'exécutif, appelant à la mise en oeuvre rapide des aides promises aux entreprises face à un mécontentement politique et social persistant.

    "Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, notre appel solennel est avant tout un cri d'alarme de citoyens français inquiets pour l'avenir de leur pays", écrivent dans le Journal du dimanche les dirigeants du Medef, de la CGPME, de l'UPA (artisanat), de la FNSEA (agriculteurs), de l'UNAPL (professions libérales), de l'AFEP (grandes entreprises), de Croissance + (entreprises à forte croissance) et d'ASMEP-ETI (entreprises de taille intermédiaire), au diapason pour une fois.

    Après des "discours qui ont redonné espoir aux entrepreneurs", "nous constatons que les actes ne suivent pas les discours", disent-ils, réclamant "trois actes concrets".

    En premier lieu, les organisations patronales demandent à "inclure de manière explicite et rapidement" dans la loi les promesses du Pacte de responsabilité sur une baisse des charges et de la fiscalité.

    Au passage, elles demandent que soient "retravaillés" les textes sur la pénibilité et "ajustées" les dispositions sur le temps de travail, dont la durée minimale doit passer à 24 heures par semaine le 1er juillet. Ces deux réformes cristallisent depuis quelque temps le mécontentement des dirigeants d'entreprises.

    Ces derniers demandent ensuite un "moratoire" sur tout texte susceptible de durcir la réglementation ou d'augmenter les contrôles.

    Enfin, les signataires exigent des "réformes structurelles" sans "tabous" ni "dogmes" pour baisser la dépense publique.

    Côté patronal, on dit que les mauvais chiffres du chômage et les prévisions de croissance très molle de l'Insee ont déclenché jeudi cette initiative.

    Le nombre de chômeurs en France a atteint en mai un nouveau record de 3,388 millions. De surcroît, l'Institut national de la statistique et des études économiques a jugé que la croissance ne connaîtrait pas cette année l'accélération espérée par le gouvernement, pour n'atteindre qu'un faible rythme de 0,7% cette année.

    - Nervosité et mauvaise ambiance -

    La mauvaise humeur de certains députés PS a également attisé la nervosité patronale.

    Ces "frondeurs" ont déposé de nombreux amendements sur les textes budgétaires en cours de discussion à l'Assemblée, qui doivent entériner le Pacte de responsabilité ainsi que les 50 milliards d'économies annoncés par l'exécutif.

    Le Pacte de responsabilité annoncé en début d'année par François Hollande consiste à lier les aides aux entreprises à des contreparties sociales, qui doivent être négociées entre patronat et syndicat.

    Or ces discussions durent et les tensions à propos de la "conférence sociale" des 7 et 8 juillet illustrent la mauvaise ambiance entre organisations patronales et syndicales, en ce début d'été agité sur le plan social (grève à la SNCF, des contrôleurs aériens, mobilisation des intermittents)

    La CGPME a dit "s'interroger sérieusement sur l'intérêt pour les organisations patronales représentatives de participer". Le Medef a choisi Twitter, demandant: "y a-t-il un quelconque intérêt à participer à la conférence sociale? C'est une vraie question...".

    Du côté des syndicats, le numéro un de la CFDT Laurent Berger a estimé vendredi qu'il faudrait "mettre fin au Pacte de responsabilité" si le patronat décidait de boycotter ce rendez-vous. FO et la CGT ont décidé de prendre part au rendez-vous, non sans exprimer leur grande méfiance face aux intentions patronales.

    Le ton n'est pas beaucoup plus aimable entre le gouvernement et le patronat, deux ministres ayant reproché récemment au Medef de "geindre" trop souvent.

    Instaurée par M. Hollande, la conférence sociale réunit chaque année tous les acteurs du dialogue social autour du gouvernement pour établir la feuille de route de l'année à venir. Celle de juillet 2014 sera la troisième du quinquennat.

    © 2014 Agence France-Presse

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  • Commission européenne : pourquoi Cameron

    ne veut pas de J.-C. Juncker ?

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    <time datetime="2014-06-29T03:51:44+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 29/06/2014 à 03:51</time>, <time datetime="2014-06-29T07:57:56+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 29/06/2014 à 07:57       </time>lien

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    <figure id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Commission européenne : pourquoi Cameron ne veut pas de J.-C. Juncker ?<figcaption>
    Commission européenne : pourquoi Cameron ne veut pas de J.-C. Juncker ?
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    Depuis le début de la campagne pour l'élection du président de la commission européenne, le Premier ministre Britannique ne cesse de clamer les incompétences de l'ancien Premier ministre Luxembourgeois. Il faut dire que Cameron déteste cordialement Juncker et ne s'en est jamais caché. Son seul allié dans cette bataille reste Victor Orban, Premier ministre Hongrois. Mais dans ce combat perdu d'avance, Cameron a réussi a s'attirer les foudres de l'une de ses alliées, la chancelière Allemande Angela Merkel. Cette situation emporte peu à peu les Britanniques au ban d'une Europe qu'elle menace de quitter. Mais selon le Premier ministre Belge, Elio di Ruppo, «On peut comprendre» la position britannique, «et c'est respectable de leur point de vue, mais ils ne peuvent pas à eux seuls bloquer les 26 ou 27 autres pays qui seraient d'accord».

    La position britannique est aussi compréhensible à un autre niveau. Au-delà de la mésentente entre les deux hommes, le résultat des dernières élections européennes en Grande-Bretagne, a démontré une recrudescence des eurosceptiques. Or, Cameron est à un an des prochaines élections législatives au Royaume-Uni. Il se doit donc de satisfaire une base électorale s'il veut conserver son poste. Par ailleurs, dans sa stratégie politique, Cameron a demandé aux eurosceptiques britanniques de se retirer du Parti Populaire Européen (PPE). Or, lorsque le PPE a choisi Juncker, les Britanniques n'ont pas eu leur mot à dire. Cameron s'est isolé. Tout seul.


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  • Le président catalan interpelle la communauté internationale sur l'indépendance

    Artur Mas interpelle le roi Philippe VI sur CNN

    Jeudi 19.6.2014. 23:30h

     

    La montée du roi Philippe VI sur le trône d'Espagne, ce jeudi 19 juin, n'a pas été applaudie par le président catalan, Artur Mas, présent à la cérémonie. Celui-ci est intervenu dans la journée sur CNN pour enfoncer le clou, en réclamant face à la communauté internationale un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, que Madrid se refuse à valider.

     

    Le panorama politique espagnol ébauché ce jeudi 19 juin par le nouveau roi Philippe VI place la question catalane sous de nouvelles considérations. Mais une première friction s'est produite lors de la cérémonie de couronnement, car le président du gouvernement catalan, Artur Mas, n'a pas apprécié le discours du jeune souverain. Celui-ci a évoqué l'Espagne comme une "nation" et non comme un "Etat plurinational"incluant la Catalogne, selon la préférence que M. Mas indiquait à l'issue de l'événement. Il n'a pas applaudi le discours royal, mais a échangé quelques mots, en catalan, avec Philippe VI et la reine Letizia. Artur Mas attendait la cérémonie d'avènement de la nouvelle Espagne pour repositionner son discours et sa stratégie. Mais il estime n'avoir entendu "rien de nouveau" lorsque le souverain a décrit une "Espagne unie dans laquelle tout le monde a sa place". Le président catalan a également manifesté son espoir de dialogue avec le successeur du roi Juan Carlos I : "je suis certain qu'il essaiera de trouver une solution au problème, mais il n'a pas de pouvoir exécutifs. Il peut nous mettre en contact avec les institutions et rendre les négociations plus faciles. Il fera probablement cela".

    Le nouveau roi d'Espagne, Philippe VI, et Artur Mas, Madrid, 19 juin 2014 © EFE

    Le nouveau roi d'Espagne, Philippe VI, et Artur Mas, Madrid, 19 juin 2014 © EFE


    Interview en prime time sur la reine des chaînes d'informations

    Dans la soirée, Artur Mas est intervenu sur la chaîne mondiale CNN, selon laquelle la Catalognee st une "locomotive économique" qui conteste la monarchie "depuis des siècles". Le président du parti centriste Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), questionné en prime time sur la réelle volonté populaire d'indépendance, a déclaré : "Pour savoir ce que veulent les Catalans, il faut un référendum". Le président Mas a insisté sur sa relation "cordiale" avec Philippe VI et rappelé que la Catalogne est "née il y a 1000 ans", avant de préciser "nous ne sommes pas l'Ukraine". Cette intervention vouée à attirer l'attention de la communauté internationale a été employée par le président catalan a faire admettre à l'Etat espagnol, gouvernement et Maison Royale réunis, la consultation sur la souveraineté catalane qu'il se refuse à valider. Ce "processus pacifique et démocratique", conforté par une "majorité sociale", comporterait le vote positif d'Artur Mas, dont la pratique naturelle de la langue anglaise constitue un atout majeur en matière d'internationalisation de la lancinante question catalane.

    Le président catalan, Artur Mas, sur CNN, le 19 juin 2014 © CNN

    Le président catalan, Artur Mas, sur CNN, le 19 juin 2014 © CNN


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