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    Sanofi évince son directeur général Christopher Viehbacher

    <time>Publié le 29-10-2014 à 09h19Mis à jour à 15h59  </time>lien 

     

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    L'ancien directeur général de Sanofi Chris Viehbacher, à Shanghai le 25 septembre 2014(c) Afp
    L'ancien directeur général de Sanofi Chris Viehbacher, à Shanghai le 25 septembre 2014 (c) Afp
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    Paris (AFP) - Le groupe pharmaceutique Sanofi, qui dispute à Total le titre de première capitalisation française, a annoncé mercredi l'éviction de son directeur général Christopher Viehbacher, accusé de gérer en solitaire les destinées de l'entreprise.

    "La poursuite du développement du groupe exige aujourd'hui un management fédérant plus largement les talents, une focalisation plus grande sur l'exécution et une collaboration étroite et confiante avec le conseil" d'administration, a expliqué le groupe pour justifier cette décision qui faisait l'objet de rumeurs insistantes depuis quelques jours.

    La décision du conseil d'administration de se séparer de l'artisan du redressement du groupe a été prise "à l'unanimité", a précisé Sanofi dans un communiqué.

    Le président du conseil d'administration Serge Weinberg assure à titre intérimaire la fonction de président directeur général, en attendant la nomination d'un nouveau directeur général.

    M. Weinberg a assuré, lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, que cette décision ne traduisait "aucune inflexion stratégique" pour le groupe et aucune "inquiétude particulière sur les évolutions économiques".

    Le développement des "plateformes de croissance", qui regroupent les activités stratégiques du groupe, grâce à un effort important d'innovation et de recherche, "reste à l'ordre du jour", a-t-il dit. De même, en matière d'acquisitions, Sanofi continuera à étudier les possibilités de se renforcer dans ses différents secteurs, mais exclut a priori des méga-fusions.

    Le départ de M. Viehbacher est avant tout une question "fondamentalement de style de management et aussi d'exécution" et "n'est pas un sujet de personne", a insisté M. Weinberg.

    Il a pris comme exemple le projet Phoenix révélé l'été dernier, qui concernait la vente des médicament anciens du groupe, un dossier que le conseil avait "découvert par la presse". Il a aussi pointé des "problèmes d'exécution" l'année dernière au Brésil et en Chine.

    Âgé de 54 ans et bénéficiant de la double nationalité allemande et canadienne, M. Viehbacher dirigeait Sanofi depuis le 1er décembre 2008.

    Sous son impulsion, Sanofi a réussi à négocier sans trop de dégâts la fin de la période d'exclusivité de ses médicaments phares et s'est redéployé sur une série de métiers à fort potentiel.

    Il a engagé une restructuration controversée des activités de recherche du groupe en France. La dernière réorganisation engagée prévoyait plus de 450 transferts de postes et la suppression nette d'environ 180 autres d'ici à 2015 sur près de 5.000 salariés.

     

    - Recherche professionnel de la pharmacie -

     

    Parallèlement, le portefeuille de produits s'est enrichi avec aujourd'hui 46 projets de médicaments et vaccins, dont 14 en phase finale d'essais ou déjà en demande d'autorisation. Sanofi compte notamment lancer en 2015 son vaccin contre la dengue et un nouveau traitement du cholestérol.

    Selon la presse, le conseil d'administration reprochait à M. Viehbacher de piloter le groupe depuis Boston et certains s'inquiétaient de voir le centre de gravité du groupe se déplacer vers les Etats-Unis, surtout depuis l'acquisition structurante de la société américaine de biotechnologies Genzyme, l'un des faits d'armes du dirigeant déchu.

    L'installation l'an dernier du directeur général à Boston "n'est pas la raison" de son éviction, a affirmé relativisé Serge Weinberg, mais cela "ne favoris(ait) pas la direction du groupe", a-t-il toutefois reconnu.

    Le groupe a été recentré par M. Viehbacher sur un nombre limité de "plateformes de croissance", qui représentent désormais 78% du chiffre d'affaires total. Parmi ces priorités figurent les médicaments contre le diabète, les vaccins, les traitements vétérinaires, les médicaments en vente libre ou encore les biotechnologies.

    Pour prendre la direction générale du groupe, le conseil souhaite "un professionnel de la pharmacie ayant une vision, une capacité de maintenir l'innovation et la recherche à un haut niveau dans les priorités et capable de poursuivre la stratégie" et sa nationalité ne sera pas un critère, selon le portait brossé par Serge Weinberg. "La recherche est lancée," a-t-il dit.

    L'annonce du départ soudain de M. Viehbacher a été mal accueillie à laBourse de Paris, où les investisseurs lui étaient reconnaissants du beau parcours boursier de la valeur.

    Vers 11H20, la valeur perdait 3,85% à 71,59 euros, après s'être déjà effondrée de plus de 10% la veille à la suite de la publication de ses résultats trimestriels. Au même moment, le CAC 40 progressait de 0,25%.Le président du conseil d'administration Serge Weinberg assure à titre intérimaire la fonction de président directeur général, en attendant la nomination d'un nouveau directeur général.

     

    M. Weinberg a assuré, lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, que cette décision ne traduisait "aucune inflexion stratégique" pour le groupe et aucune "inquiétude particulière sur les évolutions économiques".

    Le développement des "plateformes de croissance", qui regroupent les activités stratégiques du groupe, grâce à un effort important d'innovation et de recherche, "reste à l'ordre du jour", a-t-il dit. De même, en matière d'acquisitions, Sanofi continuera à étudier les possibilités de se renforcer dans ses différents secteurs, mais exclut a priori des méga-fusions.

    Le départ de M. Viehbacher est avant tout une question "fondamentalement de style de management et aussi d'exécution" et "n'est pas un sujet de personne", a insisté M. Weinberg.

    Il a pris comme exemple le projet Phoenix révélé l'été dernier, qui concernait la vente des médicament anciens du groupe, un dossier que le conseil avait "découvert par la presse". Il a aussi pointé des "problèmes d'exécution" l'année dernière au Brésil et en Chine.

    Âgé de 54 ans et bénéficiant de la double nationalité allemande et canadienne, M. Viehbacher dirigeait Sanofi depuis le 1er décembre 2008.

    Sous son impulsion, Sanofi a réussi à négocier sans trop de dégâts la fin de la période d'exclusivité de ses médicaments phares et s'est redéployé sur une série de métiers à fort potentiel.

    Il a engagé une restructuration controversée des activités de recherche du groupe en France. La dernière réorganisation engagée prévoyait plus de 450 transferts de postes et la suppression nette d'environ 180 autres d'ici à 2015 sur près de 5.000 salariés.

     

    - Recherche professionnel de la pharmacie -

     

    Parallèlement, le portefeuille de produits s'est enrichi avec aujourd'hui 46 projets de médicaments et vaccins, dont 14 en phase finale d'essais ou déjà en demande d'autorisation. Sanofi compte notamment lancer en 2015 son vaccin contre la dengue et un nouveau traitement du cholestérol.

    Selon la presse, le conseil d'administration reprochait à M. Viehbacher de piloter le groupe depuis Boston et certains s'inquiétaient de voir le centre de gravité du groupe se déplacer vers les Etats-Unis, surtout depuis l'acquisition structurante de la société américaine de biotechnologies Genzyme, l'un des faits d'armes du dirigeant déchu.

    L'installation l'an dernier du directeur général à Boston "n'est pas la raison" de son éviction, a affirmé relativisé Serge Weinberg, mais cela "ne favoris(ait) pas la direction du groupe", a-t-il toutefois reconnu.

    Le groupe a été recentré par M. Viehbacher sur un nombre limité de "plateformes de croissance", qui représentent désormais 78% du chiffre d'affaires total. Parmi ces priorités figurent les médicaments contre le diabète, les vaccins, les traitements vétérinaires, les médicaments en vente libre ou encore les biotechnologies.

    Pour prendre la direction générale du groupe, le conseil souhaite "un professionnel de la pharmacie ayant une vision, une capacité de maintenir l'innovation et la recherche à un haut niveau dans les priorités et capable de poursuivre la stratégie" et sa nationalité ne sera pas un critère, selon le portait brossé par Serge Weinberg. "La recherche est lancée," a-t-il dit.

    L'annonce du départ soudain de M. Viehbacher a été mal accueillie à laBourse de Paris, où les investisseurs lui étaient reconnaissants du beau parcours boursier de la valeur.

    Vers 11H20, la valeur perdait 3,85% à 71,59 euros, après s'être déjà effondrée de plus de 10% la veille à la suite de la publication de ses résultats trimestriels. Au même moment, le CAC 40 progressait de 0,25%.

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  • Truffaut : les films de nos vies

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-10-11T17:04:19+02:00" itemprop="datePublished">11.10.2014 à 17h04 </time>lien 

     

    Des 400 Coups à Vivement dimanche, de 1959 à 1983, la sortie des films de François Truffaut a rythmé la vie 

     

    des amoureux du cinéma. Alors que la Cinémathèque lui consacre une exposition, que sa filmographie

    est rééditée en DVD (par TF1 Vidéo) et que Le Dernier Métro sort en salles, égrenons les perles qu'il nous

    a laissées.

    • 1 / 22
      Les 400 Coups (1959) - 

      Ce n'est pas le premier film de la Nouvelle Vague, ce n'est même pas le premier de Truffaut, qui a déjà réalisé deux courts-métrages. Les 400 Coups résonnent quand même comme le signal d'une révolution, qui reconduit le cinéma vers la vie, les sensations.

       Crédits : André Dino     
    • 2 / 22
      Tirez sur le pianiste (1960) - 

      Un roman noir américain, une vedette de la variété française, deux chansons de Bobby Lapointe, un récit qui parfois dérape dans l'absurde : le deuxième film de l'enfant prodige est une expérience réjouissante, mais périlleuse.

       Crédits : Emmanuel Lachenay     
    • 3 / 22
      Jules et Jim (1961) - 

      Pour de mystérieuses raisons, il est impossible de vous montrer ici une image d'un des plus beaux films de Truffaut. Il faut se servir de cette page de scénario pour imaginer le sublime triangle amoureux que formaient Jeanne Moreau, Oskar Werner et Henri Serre.

       Crédits : Jean Gruault/Succession François Truffaut    
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  • Et les quatre finalistes pour le Goncourt sont...

    <time datetime="2014-10-28T16:56:44Z" itemprop="datePublished">Publié à 16h56, le 28 octobre 2014</time><time datetime="2014-10-28T19:30:14Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 19h30, le 28 octobre 2014</time>

    DOSSIERS :

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    Et les quatre finalistes pour le Goncourt sont...
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    <figure>europe 1<figcaption>

    Par Susie Bourquin avec AFP

    </figcaption></figure>
    •  

    L'Académie Goncourt a dévoilé mardi les quatre finalistes encore en lice pour le plus prestigieux des prix littéraires français.

    Le Goncourt sera décerné le 5 novembre prochain. Le jury, présidé depuis janvier par Bernard Pivot, fait preuve de parité puisque figurent dans cette dernière sélection deux hommes et deux femmes. Le roman d'Eric Reinhardt L'amour et les forêts, parti dans les favoris, a finalement été éliminé.

    >>> Découvrez les noms des quatre auteurs encore dans la course :

    - Kamel Daoud : Meursault, contre-enquête, paru chez Actes Sud

    - Pauline Dreyfus : Ce sont des choses qui arrivent, paru chez Grasset

    - David Foenkinos : Charlotte, paru chez Gallimard

    - Lydie Salvayre : Pas pleurer, paru chez Seuil

    Et dans le détail ? Kamel Daoud, journaliste au Quotidien d'Oran, tend dans Meursault, contre-enquête, son premier roman virtuose un miroir à "l'Arabe" tué par un certain "Meursault" dans le célèbre roman d'Albert Camus L'Etranger, paru en 1942, avec en contrepoint l'histoire et les soubresauts, souvent violents, de l'Algérie contemporaine.

    Pauline Dreyfus évoque dans Ce sont des choses qui arrivent la Seconde guerre mondiale au travers du destin d'une femme, la duchesse de Sorrente, tandis que Lydie Salvayre fait s'entrelacer les voix de sa mère, Montse, et de Georges Bernanos, pendant la guerre civile espagnole.

    Changeant de registre par rapport à ses précédents romans, David Foenkinos rend, lui, hommage à la jeune artiste Charlotte Salomon, assassinée à Auschwitz en 1943, dans Charlotte, long chant narratif en vers libres.


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    Il y a 84 ans naissait la sculptrice Niki de Saint Phalle !

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-10-29T00:01" itemprop="datePublished" pubdate="">29/10/2014 à 00:01</time> - Modifié le <time datetime="2014-10-29T06:17" itemprop="dateModified">29/10/2014 à 06:17</time>lien 

    VIDÉO. L'artiste française célèbre pour ces sculptures monumentales et colorées est honorée aujourd'hui par un Doodle. Le couronnement d'une vie et d'une oeuvre.

     
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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Niki de Saint Phalle devant sa "Nana" à Hanovre en novembre 2000.<figcaption>Niki de Saint Phalle devant sa "Nana" à Hanovre en novembre 2000.</figcaption></figure>

    La page d'accueil du navigateur le plus consulté du monde se pare aujourd'hui de mille couleurs et de formes sensuelles et apaisantes. Les femmes imaginées par cette artiste sont si hautes qu'elles dominent les hommes. Commencées dans les années 70, les Nanas de Niki de Saint Phalle ont conquis l'Europe. Le musée Tinguely de Bâle, le musée d'art moderne de Stockholm, la fontaine Stravinsky à Parisl'hôtel Negresco à Nice, mais aussi Duisbourg, Hanovre, Bilbao... Cette plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films est née à Neuilly-sur-Seine il y a tout juste 84 ans. Décédée en Californie le 21 mai 2002, elle a ouvert des dizaines de milliers d'enfants et d'adolescents à l'art. Ses sculptures monumentales et colorées sont aisément reconnaissables. Née d'une mère américaine et d'un père français, elle a grandi à New York et s'est mariée à l'âge de dix huit ans avec Harry Mathews , un ami d'enfance.

    Cette plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films est née à Neuilly-sur-Seine il y a tout juste 84 ans. Décédée en Californie le 21 mai 2002, elle a ouvert des dizaines de milliers d'enfants et d'adolescents à l'art. Ses sculptures monumentales et colorées sont aisément reconnaissables. Née d'une mère américaine et d'un père français, elle a grandi à New York et s'est mariée à l'âge de dix huit ans avec Harry Mathews , un ami d'enfance.

    Une oeuvre artistiquement et financièrement accessible

    Elle révèlera à 64 ans le secret qui la hante et a longtemps brisé sa vie : son père l'a violé lorsqu'elle n'avait que 11 ans. En 1953, elle est atteinte d'une grave dépression nerveuse et est soignée dans un hôpital psychiatrique. " J'ai commencé à peindre chez les fous... j'y ai découvert l'univers sombre de la folie et sa guérison, j'y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l'espoir et la joie, " dirent-elle plus tard. Son oeuvre est influencée par Jean Dubuffet le pape de l'art brut, Gaudi ou Tinguely qu'elle épouse en 1971.

    Aujourd'hui, il ne se passe pas une année sans qu'il soit rendu hommage à son oeuvre. Le Grand Palais lui consacre jusqu'au 2 février une rétrospective qui rassemble près de 200 oeuvres. Puis ce sera au tour du musée Gugenheim de Bilbao jusqu'au 7 juin 2015. En janvier dernier, la robe du dernier spectacle de Joséphine Baker en crêpe rouge, brodée d'après un dessin de Niki de Saint Phalle, a été adjugée 12 100 euros. L'artiste n'a jamais vu sa cote s'envoler. Jamais "à la mode", elle se fit une notoriété en marge d'un milieu de l'art contemporain qui longtemps douta de son talent. Pourtant, à l'image de beaucoup d'artistes américains des années 70-80 (Warhol ou Keith Haring par exemple), Niki de Saint Phalle fut l'une des premières artiste françaises à comprendre que ses oeuvres devaient aller à la rencontre du public, descendre dans la rue et pas se cantonner à des musées réservés à des regards experts.

     

     

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  • Arrivée en Turquie des premiers renforts kurdes d'Irak pour défendre Kobané

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-10-29T02:02:22+01:00" itemprop="datePublished">29.10.2014 à 02h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-10-29T05:44:15+01:00" itemprop="dateModified">29.10.2014 à 05h44</time>lien 

     
    <figure>Sous la pression des Etats-Unis, Ankara a autorisé la semaine dernière le passage par son territoire d'environ 150 « peshmergas ». </figure>

    Les premiers combattants kurdes irakiens, attendus par leurs homologues syriens dans la ville de Kobané, assiégée par les djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI), ont atterri dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre à l'aéroport de Sanliurfa, dans le sud de la TurquieIls avaient quitté dans la matinée de leur base du nord de l'Irak.

    Ces peshmergas, dont le nombre n'a pas été précisé, sont aussitôt montés à bord de trois bus à destination de la frontière turco-syrienne, distante d'une cinquantaine de kilomètres. Ils ont été escortés par quatre blindés de l'armée et un véhicule de police, selon les journalistes présents sur place. Ces derniers, qui tentaient de les suivre, ont été bloqués par les autorités turques qui ont immédiatement fermé la route après leur passage.

    Outre le contingent qui a atterri à Sanliurfa, une autre colonne de peshmergas est arrivée dans la nuit en Turquie par le poste-frontière de Habur, à proximité de la ville de Silopi (dans le sud-est du pays). Ce convoi d'une quarantaine de véhicules, chargés notamment d'armes lourdes, a été accueilli par des centaines de personnes qui agitaient des drapeaux kurdes. Il devait rejoindre par la route la ville-frontière turque de Suruç plus à l'ouest, avant de passer en Syrie et derejoindre Kobané.

    « TERRORISTE »

    Sous la pression des Etats-Unis, Ankara a autorisé la semaine dernière le passage par son territoire d'environ 150 combattants venus de la province autonome kurde d'Irak, avec laquelle il entretient de bonnes relations.

    Le pays refuse de venir militairement en aide aux forces kurdes syriennes qui défendent depuis plus d'un mois cette ville frontalière face à l'EI. Ankara craint qu'une telle opération ne profite au régime du président syrien Bachar Al-Assad, sa bête noire, mais également aux Kurdes syriens et turcs.

    Le président Recep Tayyip Erdogan a qualifié ces derniers jours à plusieurs reprises le Parti de l'union démocratique (PYD), le principal parti kurde de Syrie dont la branche armée mène le combat contre l'EI, de « terroriste », comme le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène depuis 1984 la rébellion contre Ankara.

    Voir notre reportage interactif : Face à Kobané, la paix fragilisée du Kurdistan turc

    Les Etats-Unis ont de leur côté engagé des discussions directes avec le PYD et procédé la semaine dernière à un largage d'armes et de munitions destinées à sesforces à Kobané. Sur le terrain, les combats se poursuivent. Les combattants kurdes ont réussi à repousser plusieurs assauts ces derniers jours, aidés par des frappes aériennes de la coalition.


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