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    État islamique : les trois enjeux du sommet de Paris

    <time>Publié le 02-06-2015 à 11h12Mis à jour à 16h26</time>  lien

     

    La stratégie à adopter face aux avancées de Daech est au centre d'une réunion à Paris des pays de la coalition dirigée par les Etats-Unis. Celle-ci a appelé mardi "au lancement d'un processus politique sous l'auspice des Nations unies" en Syrie.
     
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    Photo prise à Raqqa. (Uncredited/AP/SIPA)Photo prise à Raqqa. (Uncredited/AP/SIPA)
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    Comment stopper l’expansion de Daech en Syrie et en Irak? Cette question - qui reste sans réponse depuis plus d’un an - sera de nouveau à l’ordre du jour d’une réunion, qui réunit ce mardi 2 juin à Paris, les 22 pays de la coalition internationale engagés contre les djihadistes.

    En présence du Premier ministre irakien Haider al-Abadi, de ministres et de représentants d'organisations internationales, ce sommet doit, selon le ministère français des Affaires étrangères, permettre d'"échanger sur la stratégie de la coalition" qui consiste actuellement à mener des raids et à former des soldats irakiens ou des rebelles modérés syriens pour l'action au sol.

    Mais les raids ont peu de prises sur les fous de dieu et les efforts de formation n'ont pas empêché une déroute de l'armée irakienne à Ramadi (Irak) le 17 mai et à Palmyre (Syrie) le 20 mai. Voici les trois principaux enjeux de ce sommet.

    1. Remobiliser l'armée irakienne

    C’est la priorité de la réunion. Les débâcles de l’armée irakienne en mai expliquent en grande partie la percée de Daech sur les sols irakien et syrien. "Il faut soutenir davantage que nous ne le faisons l’armée irakienne, précise une source diplomatique française. Celle-ci est marquée par une division confessionnelle profonde et la coalition doit appuyer l’action du gouvernement d’Haider al-Abadi". Le Premier ministre irakien a d’ailleurs pointé mardi avant la réunion "l'échec" de la communauté internationale dans la lutte contre le groupe Etat islamique, dénonçant un manque de soutien à l'Irak.

    Il doit aussi profiter de ce sommet pour expliquer aux membres de la coalition ce que son gouvernement compte entreprendre pour reprendre la ville de Ramadi et la province d'Al-Anbar, et comment les partenaires internationaux peuvent lui venir en aide.

    Les Irakiens espèrent pouvoir mobiliser les tribus sunnites pour reconquérir la province d'Al-Anbar, mais Bagdad doit également reprendre rapidement le contrôle des milices chiites qui ont pour l'heure assumé l'essentiel des combats pour contenir l'avancée de l'EI. Ce rôle des milices chiites - soutenues par Téhéran - inquiète d’ailleurs Washington mais aussi la France. "Ces milices ont enregistré des victoires comme à Tikrit mais il ne faut pas croire que ce sont elles qui vaincront Daech, appuie cette même source diplomatique. Il faut isoler les sunnites comme ce qui a été fait en Irak en 2006-2007 ".

    Certains spécialistes de la région, comme l’islamologue Mathieu Guidère, ont d’ailleurs récemment critiqué la place que laisse le gouvernement irakien à ces milices. "Haider Al-Abadi aurait très bien pu envoyer des renforts à Ramadi mais il a laissé pourrir la situation et il a ensuite appelé les milices chiites à rallier Ramadi, expliquait ce dernier à Challenges.fr, le 20 mai dernier. Il a décidé d’asphyxier l’armée régulière pour laisser faire les milices chiites qui procèdent à une sorte de nettoyage ethnique. C’est un scénario semblable à ce qui s’est passé en ex-Yougoslavie."


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    Sepp Blatter : 4 questions autour

    d'une démission choc

     

    <time>Publié le 02-06-2015 à 22h34  lien </time>

    L'annonce surprise de Sepp Blatter, quatre jours après sa réélection à la tête de la Fifa, semble indiquer que l'étau du scandale de corruption s'était resserré sur lui ces derniers jours. Et maintenant, qui va lui succéder ?

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    Sepp Blatter aura présidé le football mondial pendant 17 ans. (SEBASTIEN BOZON/AFP)
    Sepp Blatter aura présidé le football mondial pendant 17 ans. (SEBASTIEN BOZON/AFP)
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    On le croyait à l'abri dans l’œil du cyclone : Joseph Blatter a finalement été emporté par la tempête. L'annonce de sa démission de la présidence de la Fifa ce mardi 2 juin, seulement quatre jours après sa réélection sans anicroche pour un cinquième mandat à la tête de l'institution, résonne ainsi comme un coup de tonnerre.

    Même si un nouveau mandat m'a été confié, il semble que je ne sois pas soutenu par tous dans le monde du football. C'est pourquoi je vais convoquer un congrès extraordinaire et remettre mon mandat à disposition", a déclaré le Suisse, au siège de la Fifa à Zurich.

    Cette brusque décision pose bien des questions sur les événements des derniers jours en coulisses.

    # Pourquoi maintenant ?

    "D'autres mauvaises nouvelles sont à venir", déclarait Blatter dans la foulée de sa réélection. Elles sont venues. Le "New York Times", qui avait porté la première estocade, aura peut-être porté le coup de grâce. Surnommé le "premier ministre" du gouvernement du football mondial, le secrétaire général de la Fifa, le Français Jérôme Valcke, était accusé en début de semaine par le quotidien américain d'avoir transféré personnellement 10 millions de dollars sur des comptes gérés par l'ancien vice-président de la Fifa, le désormais célèbre Trinidadien Jack Warner.

    <aside class="lire"><header>Lire</header>Jérôme Valcke, le bras droit de Blatter au cœur du scandale </aside>

    Réagissant dans la journée de mardi, la Fifa s'était vu contrainte devant les éléments avancés de reconnaître qu'elle avait procédé au virement - "dans le cadre du développement du football dans les Caraïbes" - mais tenait encore à dédouaner Jérôme Valcke, assurant que ni lui "ni aucun haut responsable de la Fifa n'était concerné".

    Dans un portrait que lui consacrait "Le Monde" en 2012, l'homme était décrit comme un "puissant de l'ombre, qui tient le football mondial entre ses deux pieds". Sa mise en cause aura-t-elle suffisamment pesé dans la balance pour provoquer la décision de Blatter ? Toujours est-il que la conférence de presse a été organisée dans l'urgence, ce mardi soir, selon un correspondant de l'AFP en Suisse :

     

    # Quel avenir pour Blatter ?

    Un comité exécutif extraordinaire doit être convoqué par Sepp Blatter, "le plus vite possible" selon une source interne, afin de convoquer ensuite le congrès extraordinaire promis. Celui-ci pourrait avoir lieu entre décembre 2015 et mars 2016, a précisé le président de la commission d'audit de la Fifa, Domenico Scala. D'ici-là, le Suisse a indiqué qu'il resterait en poste.

    Je vais continuer à exercer mes fonctions d'ici là, et je suis désormais libre des contraintes d'une élection. Je vais me concentrer pour engager des réformes ambitieuses", promet-il.

    La Fifa fait en effet "face à des défis qui ne s'arrêtent pas et a besoin d'une profonde restructuration", ajoute Sepp Blatter. Reste que, réélu pour 4 ans, le Suisse aurait pu se contenter de renoncer à se représenter. Il ne restera en poste que de 6 à 10 mois. Ce pourrait aussi être le signe que les différentes enquêtes - américaine et suisse (lire plus bas) - se rapprochent de lui et qu'il préfère épargner à la Fifa une sortie par la voie judiciaire. Le "Guardian" rappelle ainsi que Sepp Blatter avait déclaré, vendredi, à la RTS :

    Pourquoi devrais-je me retirer ? Cela voudrait dire que je reconnais que j'ai mal agi."

    # Qui pour lui succéder ?

    Dès que la date du nouveau congrès sera connue, il sera possible pour les prétendants à la succession de Blatter de poser leur candidature. "Cette procédure devra être effectuée conformément aux statuts de la Fifa et suffisamment de temps devra être accordé aux meilleurs candidats désireux de se présenter pour qu'ils puissent faire campagne", a expliqué le président démissionnaire après son annonce. Reste à savoir qui se présentera pour lui succéder.

    Le prince Ali bin Al Hussein. Le demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, challenger de Sepp Blatter vendredi dernier, mais qui avait finalement décidé de se retirer après le premier tour du scrutin (où il avait recueilli 73 voix, contre 133 pour Blatter), a d'ores et déjà fait savoir qu'il serait de nouveau candidat.

    Dans le cas de nouvelles élections, le prince Ali est prêt", assure Salah Sabra, vice-président de la Fédération jordanienne de football, présidée par le prince Ali. Il affirme même que "le prince Ali est prêt à prendre la tête de la Fifa à tout moment, si on lui demande".

    Michel Platini. Comment imaginer que le patron de l'UEFA, qui avait ouvertement appelé à la démission de Sepp Blatter jeudi dernier avant le congrès et vers qui tous les regards se tournent, puisse ne pas se présenter ? S'il sort renforcé face aux derniers événements et apparaît comme le favori potentiel à la succession de Blatter, y compris chez les bookmakers, Platini sait qu'une éventuelle candidature ne lui garantit pas pour autant la victoire.

    Notamment parce que le rapport de forces au sein du congrès, où l'Europe ne pèse que 53 voix sur 209, ne lui est pas forcément favorable. L'ancien numéro 10 de l'équipe de France sait que les autres confédérations, bénéficiaires de l'aide au développement de la Fifa, n'accepteront pas si facilement de voir la fédération internationale dirigée par un représentant de la richissime et toute puissante instance européenne.

    En tout état de cause, Michel Platini devrait consulter le comité exécutif de l'UEFA convoqué à Berlin avant la finale de la Ligue des champions, ce samedi. Avant d'annoncer, sans doute, sa décision.

    Michael Van Praag. Le président de la Fédération néerlandaise, initialement candidat à la succession de Blatter avant de se retirer au profit du prince Ali en début d'année, a pris la démission de Blatter comme une "très bonne nouvelle", sans se prononcer sur une éventuelle nouvelle candidature. "Je vais d'abord m'entretenir avec différentes parties prenantes la semaine prochaine à Berlin", lors du comité exécutif de l'UEFA, "puis j'envisagerai quels seront mes plans", a-t-il confié.

    Jérôme Champagne. Et si c'était lui, le candidat français ? Ce proche de Sepp Blatter, ancien responsable des relations internationales à la Fifa, a répété que ce dernier était le meilleur candidat face au prince Ali et qu'aucun des autres candidats potentiels, y compris Michel Platini, n'avait les qualités requises pour lui succéderA savoir, à l'en croire : "aimer la Fifa, comprendre le monde et les questions géopolitiques". Et si il estimait être le mieux à même de remplir ces critères ?

    <aside class="lire"><header>Lire</header>Pour Champagne, Platini n'est pas un "chevalier blanc" </aside>

    Issa Hayatou. Le très controversé mais très influent président de la confédération africaine (CAF), lui aussi pris dans la tourmente des scandales qui secouent la Fifa, aurait pu être tenté de se présenter, malgré tout. Mais il n'en sera rien. "A mon âge [68 ans, NLDR], je ne peux pas me le permettre", a-t-il déclaré mardi soir sur France 24. Reste à savoir à qui iront les 54 voix de sa confédération lors du prochain congrès.

    # Les Coupes du monde 2018 et 2022 toujours menacées ?

    C'est l'une des principales questions qui devrait se poser dans les prochains jours. Après la démission de Sepp Blatter, les attributions des Mondiaux 2018 et 2022 peuvent-elles être remises en cause ? En fait, le départ du Valaisan ne change pas grand-chose de ce point de vue puisqu'une enquête sur ce volet a été ouverte par la justice suisse, en marge de celle pour corruption orchestrée par la justice américaine.

    Mercredi dernier, en marge de l'interpellation de plusieurs dirigeants de la Fifa à Zurich, les locaux de l'instance du foot mondial ont également été perquisitionnés, cette fois dans le cadre d'une procédure pénale suisse distincte pour soupçon "de blanchiment d'argent et gestion déloyale" entourant les attributions des Coupes du monde à la Russie et au Qatar.

    Et cette enquête - initiée il y a deux mois, mais qui n'a été révélée que mercredi dernier - ne va pas s'interrompre avec la démission de Sepp Blatter, comme l'a rappelé le procureur général suisse, quelques minutes après l'annonce du patron de la Fifa.

    Le MPC [Ministère public de la Confédération, procureur général, NDLR] a ouvert une procédure pénale contre inconnu pour soupçon de gestion déloyale et de blanchiment d'argent. Pour cette raison, Joseph S. Blatter n'a pas le statut de prévenu, sa démission annoncée n'a pas d'incidence sur la procédure pénale". 

    Sepp Blatter, qui n'a pour l'instant pas été interrogé ou entendu par les autorités suisses, pourrait l'être "à tout moment" si nécessaire, précise le ministère public suisse.

    En tout cas, certains se frottent déjà les mains. Le président de la fédération anglaise, Greg Dyke, a ainsi déclaré après l'annonce de la démission de Blatter : "A la place des organisateurs de la Coupe du monde au Qatar, je ne dormirais pas bien ce soir."

    Et effectivement, si la justice suisse trouve des éléments suffisants pour prouver que les Coupes du monde 2018 et 2022 ont été illégalement attribuées, elles pourraient être retirées à la Russie et au Qatar, et un nouveau vote pourrait avoir lieu.

    Nicolas Buzdugan et Timothée Vilars


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  • Etat islamique : pour l'Irak, la coalition anti-jihadiste est un "échec"


    le 02 juin 2015 à 10h48 , mis à jour le 02 juin 2015 à 10h52. lien
     
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    <figure class="figure underline"> daesh jihadiste Etat islamique <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>

                                                Jihadistes de l'Etat islamique / Crédits : LCI

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    </article></section><aside class="sz12 tag c1 aside175148 ombre1">etat islamique ,terrorisme ,jihad ,irak</aside></section> Moyen-orientJuste avant la réunion ce mardi des pays participant à la lutte contre le groupe terroriste, le Premier ministre irakien a jeté un pavé dans la mare en dénonçant "des mots, mais peu d'actions sur le terrain".


    Les prises récentes par le groupe terroriste de Palmyre, en Syrie, et de Ramadi, en Irak, mettent en effet de nouveau en doute l'efficacité des bombardements arabo-occidentaux.
     
    Pas assez de surveillance
     

    Juste avant l'ouverture de cette réunion, Haider al-Abadi, le Premier ministre irakien, n'a pas mâché ses mots. "Je pense que c'est un échec de la communauté internationale. Concernant le soutien à l'Irak, il y a beaucoup de mots mais peu d'actions sur le terrain", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.


    Il déplore notamment que le la coalition ne fournisse pas assez, selon lui, de renseignement aérien à l'armée irakienne et qu'elle ne soit pas suffisamment présente sur le terrain. "Il y a trop peu de surveillance. Daesh (ndlr : l'acronyme arabe de l'Etat islamique) est mobile et se déplace en très petits groupes", explique-t-il, en martelant que le "soutien aérien n'est pas suffisant". Or, pour l'instant, la coalition écarte toute intervention au sol.

    Pas assez d'armes


    Haider al-Abadi souligne aussi que son pays n'est pas assez aidé en armements et munitions. "Nous n'en avons pas reçu beaucoup, presque rien. Nous ne devons compter que sur nous-mêmes", indique-t-il. 

    "En raison de problèmes fiscaux, nous ne sommes pas en mesure de conclure de nouveaux contrats de fourniture d'armes. La plupart des contrats avaient été conclus par le précédent gouvernement avec les Russes. Les Russes sont désormais soumis à des sanctions américaines et il est très difficile de payer pour avoir ces armes. L'argent est là à la banque mais nous ne pouvons les avoir. Nous ne demandons pas des armes mais s'il vous plaît laissez-nous acheter des armes de manière plus facile", insiste le chef du gouvernement irakien.

     


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    Les pastilles anti-pollution de Ségolène Royal : comment ça marche ?

    <time>Publié le 02-06-2015 à 08h30</time>

    A partir du 1er janvier 2016, les automobilistes pourront se procurer une pastille de couleur. Si leur véhicule n'est pas trop polluant, ils bénéficieront d'avantages.

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    Vue sur la tour Montparnasse, à Paris, en plein pic de pollution. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
    Vue sur la tour Montparnasse, à Paris, en plein pic de pollution. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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    La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal annonce mardi 2 juin la mise en place, à partir du 1er janvier 2016, de certificats "pour favoriser les véhicules moins polluants, afin de lutter contre la pollution en ville".

    L'objectif, explique-t-elle dans 'Le Parisien', n'est pas de faire de l'écologie punitive en pointant du doigt les propriétaires de véhicules polluants mais de les inciter à opter pour des véhicules moins polluants. Ils ont tout à y gagner. Grâce à ce système, les maires pourront par exemple autoriser le stationnement gratuit pour les véhicules électriques et d'autres mesures avantageuses pour les véhicules les moins polluants." 

    Les voitures seront donc divisées en catégories auxquelles correspondront des pastilles de couleur que les automobilistes afficheront sur leur pare-brise afin d'être aisément identifiables.

    # Quelle sera la couleur de votre pastille ?

    - Il y a six catégories, auxquelles correspondent six couleurs :

    • Pastille verte, catégorie 1 : les véhicules essence immatriculés après le 1er janvier 2011
    • Pastille jaune, catégorie 2 : les  véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 et les diesel immatriculés après le 1er janvier 2011.
    • Pastille orange, catégorie 3 : les  véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 et les diesel immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010.
    • Pastille rouge, catégorie 4 : les  véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.
    • Pastille bordeaux, catégorie 5 : les  véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
    • Pastille grise, catégorie 6 : les véhicules essence et diesel immatriculés avant le 31 décembre 1996.

    # De quels avantages ou restrictions bénéficierez-vous ?

    1. Les catégories les plus polluantes ne pourront pas circuler dans les zones de circulation restreinte.
    2. Les catégories les moins polluantes bénéficieront de conditions de stationnement plus favorables : on pense à un prix avantageux, mais pourquoi pas également à une durée de stationnement plus longue dans les zones à stationnement courts.
    3. Certaines catégories auront également des facilités de circulation, éventuellement via des voies réservées.

    # Comment se procurer sa pastille ?

    - Le dispositif entrera en vigueur le 1er janvier 2016.

    - Il sera gratuit les six premiers mois, et il coûtera ensuite 5 euros.

    - La commande se fera par internet, le certificat étant ensuite envoyé par la poste.

    - A noter : la pastille est facultative. Autrement dit, ceux qui ne souhaitent pas la commander ou l'afficher ne seront pas sanctionnés. Mais ils ne bénéficieront d'aucun avantage et subiront les mêmes restrictions que les véhicules les plus anciens, les plus polluants.

    D.H.


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  • Dragons catalans : un point c'est tout

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    <time class="date" datetime="2015-06-02T03:49:00+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 02/06/2015 à 03:49</time>, <time class="date" datetime="2015-06-02T07:41:51+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 02/06/2015 à 07:41  lien </time>

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    Rugby XIII

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Dragons catalans :  un point c'est tout <figcaption class="legende">
    Dragons catalans : un point c'est tout
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    Les Dragons, qui étaient menés 16 à 0, sont repartis de Newcastle avec le point du match nul. «C'est un point de perdu», a tout de même reconnu l'entraîneur Laurent Frayssinous à l'issue des débats. En effet, ses garçons ont trouvé les ressources et surtout la lucidité pour revenir dans la rencontre en menant même de 6 points à cinq minutes du terme. Dureau trouve le poteau dans sa tentative de transformation pourtant facile et les Giants, en coin, arrachent ensuite le nul. «Rageant» pour le capitaine Rémi Casty, fier de voir sa formation revenir pied au plancher dans une rencontre qui avait débuté de la plus mauvaise des manières : «On a commis des fautes en pagaille et on s'est fait sanctionner comme jamais. Malgré tout, on tient en défense, on ne prend qu'un seul essai en première mi-temps».

    Mais les Dragons ont perdu en cours de rencontre leur trois-quarts centre Willie Tonga (fracture de la mâchoire). Un coup dur pour le joueur qui va être privé de compétition pour de longs mois (deux à trois). Juste avant la fin de la rencontre, Todd Carney a quitté le terrain par précaution, avec une suspicion de rupture du long biceps. Plus de peur que de mal visiblement pour un joueur qui devrait éviter l'opération.

    Les Dragons n'ont pas le temps de pleurer leurs blessés, vendredi (21 heures) c'est à Warrington que l'équipe devra confirmer ses bonnes dispositions.


    DRAGONS 22 — HUDDERSFIELD 22

    À Newcastle. Arbitre : Ben Thaler. 26 000 spectateurs.

    MT : 0 à 10.

    Pour les Dragons : 4 essais de Pélissier (47e), Carney (62e, 72e), Taia (69e) ; 3 transformations de Dureau (47e, 62e, 72e).

    Pour Huddersfield : 3 essais de Broughton (26e, 44e), McGillvary (79e) ; 3 transformations et 2 pénalités (33e, 35e) de Brough.

    Dragons : Escaré : Oldfield, Gigot, Tonga, Yaha ; (o) Carney, (m) Dureau ; Elma, Henderson, Casty ; Taia, Whitehead ; Baitieri. Sont entrés : Anderson, Mounis, Pélissier, Bousquet.

    Giants : Scott Grix ; McGillvary, Murphy, Jake Connor, Broughton ; (o) Brough, (m) Kyle Wood ; Kopczak, Luke Robinson, Huby - ; Wardle, Hughes ; Ferres. Sont entrés : Crabtree, Ta'ai, Mullaly, Kruise Leeming.


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