• Fifa : deux anciens cadres dans le viseur d'Interpol

    <time datetime="2015-06-03T11:01:33Z" itemprop="datePublished">Publié à 11h01, le 03 juin 2015</time><time datetime="2015-06-03T11:40:01Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 11h40, le 03 juin 2015</time>

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    Fifa : deux anciens cadres dans le viseur d'Interpol
    <figcaption> © MICHAEL BUHOLZER / AFP </figcaption></figure>

    L'ESSENTIEL - Interpol a placé mercredi sur sa liste des personnes les plus recherchées, à la demande des autorités américaines, deux ex-responsables de la Fifa mis en cause dans le scandale de corruption.

    L¹ESSENTIEL EN DIRECT - Le séisme à la Fifa n'a pas fini d'ébranler le gouvernement du foot mondial. L'étau judiciaire se resserre autour de l'instance, un jour après la démission surprise de Sepp Blatter, président depuis 1998.

    Deux anciens cadres recherchés par Interpol. Interpol a placé mercredi sur sa liste des personnes les plus recherchées, à la demande des autorités américaines, deux ex-responsables de la Fifa. Interpol a émis des "notices rouges", qui correspondent à des avis de recherche internationaux ou des demandes d'arrestation à des fins d'extradition, diffusées dans les 190 pays membres de l'organisation de coopération policière internationale. Elles visent Jack Warner, ex-vice président de la Fifa, Nicolas Leoz, ancien membre du comité exécutif de la Fifa, mais aussi quatre dirigeants d'entreprises évoluant dans le marketing sportif.

    L'étau se resserre autour de Sepp Blatter. Un peu plus tôt dans la matinée, les médias américains ont annoncé que Sepp Blatter est directement visé par le FBI. Le Suisse ferait l'objet d'une enquête dans le cadre du scandale de corruption à la Fifa, selon le New York Times et ABC News. Après 17 ans passés à la tête de l'instance, Sepp Blatter a démissionné mardi soir, acculé par la succession de révélations depuis une semaine.

    La course à la succession lancée. Ce rebondissement, quelques jours après la réélection du Suisse pour un cinquième mandat, rabat totalement les cartes au sein de la Fifa. Frédéric Thiriez, le président de la LFP, a plaidé pour une candidature de Michel Platini, mercredi matin sur Europe 1. Alain Giresse, l'ancien milieu de l'équipe de France, et Noël Le Graët, président de la FFF, lui ont emboîté le pas sur notre antenne. Mais le prince Ali, challenger malheureux de Blatter, pourrait se lancer une nouvelle fois dans la course.


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  • Battu à mort à Montady : "J’ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi"

    <figure> Battu à mort à Montady : "J’ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi" <figcaption class="caption"> Deux accusés dans le box, le troisième est décédé en prison, en 2013.
    Croquis A. CHAMPSAUR
    </figcaption> </figure>

     

    L uis Bueno avait été battu à mort en octobre 2012 à Montady. Le procès devant la cour d'assises de Montpellier se poursuit. Verdict jeudi.

    "Un homme est mort sans raison, c'est ça ?" Dans le box de la cour d'assises, Antoine Heleria et Jean-Joseph Salguero acquiescent en silence à la question du président Pons. "Qu'est-ce que la victime a fait pour mériter ça ?", insiste le magistrat. "Rien", admettent les accusés, qui n'expliquent pas non plus le déchaînement de violence survenu ce 8 octobre 2012 sur le boulodrome de Montady et qui a coûté la vie à Luis Bueno, 45 ans.

     

    Tout le monde est saoul

    La journée avait pourtant bien commencé pour ces gitans espagnols. Ils ont fêté les 18 ans d'Angelina, la femme de Salguero, un anniversaire copieusement arrosé au pastis, à la bière et au vin. Si bien que le trio - Antoine Gimenez, le troisième accusé, est décédé en détention provisoire - s'est rendu au bar de Montady pour continuer à boire. Sur place, ils croisent quatre jeunes femmes et la victime, un informaticien.

    "Comme si le crâne se cassait"

    Trois des quatre jeunes femmes qui ont assisté à la rixe ont défilé, mardi, à la barre (la quatrième était malade). Elles ont confirmé l’origine de la bagarre pour cette histoire de whisky. Sur le rôle d’Antoine Heleria, l’une n’a rien vu, les autres ont plus ou moins confirmé au minimum un coup de poing qui a mis groggy Luis Bueno. Elles ne sont pas revenues sur leurs déclarations sur les coups portés ensuite par Salguero. "Un premier coup comme s’il voulait écraser la tête de la victime, un deuxième comme s’il tapait dans un ballon", avait raconté l’une. "On a entendu un bruit horrible, comme si le crâne s’était cassé", pour une autre. "Effectivement, il est mort parce que son crâne s’est cassé", a confirmé le président Pons.

    Tout le monde est saoul, sympathise et décide de se rendre au boulodrome avec deux bouteilles de whisky qu'Antoine Heleria vient d'acheter au bar. La soirée aurait alors dégénéré parce que Luis Bueno n'aurait pas voulu cotiser pour l'alcool tout en se moquant d'Heleria qui aurait été arnaqué par le barman. De quoi énerver l'accusé qui aurait porté le premier coup, une gifle ou un coup de poing, selon certains témoins. Il conteste.

    Le président Pons : "Quand on fait le total des coups reçus, on est loin du compte"

    "Non, je l'ai juste poussé quand la bagarre a commencé", affirme le Biterrois, renvoyant la responsabilité de l'altercation et des coups à Antoine Gimenez, alors en libération conditionnelle après avoir purgé une peine pour meurtre. Ce que goûte peu le président : "M. Gimenez est mort, c'est facile ! Il n'est pas là pour se défendre." Antoine Heleria, qui était resté muet en garde à vue tout comme devant les experts, n'en démord pourtant pas : il n'y est pour rien. "Donc c'est une erreur judiciaire ? Passer d'une embrouille à un mort, il faut que des choses se soient passées !, s'agace le magistrat. Quand on fait le total des coups reçus, on est loin du compte ! Qui ment ? Des témoins disent que vous avez porté des coups de poing !""Je dis la vérité", maintien l'accusé.

    La victime n'a pas eu le temps de se défendre

    À ses côtés, son jeune beau-frère, Jean-Joseph Salguero, 23 ans, adopte une attitude radicalement différente et endosse les coups les plus graves. Il raconte être intervenu après que Gimenez et Heleria s'en sont pris à la victime. "L'embrouille faisait beaucoup de bordel, les filles essayaient de s'interposer, je voulais que ça s'arrête, j'ai vu M. Bueno pousser mon beau-frère, j'ai mis un coup de poing", indique-t-il. Il reconnaît aussi un premier coup de pied dans la tête, plus difficilement le deuxième alors que l'informaticien est au sol.

    "Je ne vais pas contester la possibilité que ce soit vrai, admet-il, aux forceps. J'ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi." Il ne reconnaît pourtant pas les autres coups supposés révélés par l'autopsie sur la boîte crânienne de la victime. "Je ne m'en souviens pas", avance-t-il. "Le compte n'y est pas", lui rappelle la cour. Seule certitude admise de tous : Luis Bueno, lui, n'a porté aucun coup et n'a pas eu le temps de se défendre.

    > Suite des débats ce mercredi et verdict jeudi.


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  • Crash du MH17: un missile fabriqué

    en Russie a abattu le Boeing

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      • Mis à jour <time datetime="2015-06-03T11:25:41+02:00" itemprop="dateModified">le 03/06/2015 à 11:25</time>
      • Publié <time datetime="2015-06-02T22:17:42+02:00" itemprop="datePublished"> le 02/06/2015 à 22:17</time>
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    <figure class="fig-photo"> Conférence de presse d'Almaz-Antey ce mardi. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Le fabricant d'armes russe Almaz-Anteï se dit toutefois dans l'incapacité de dire quel camp a abattu le Boeing malaisien qui s'est écrasé en juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord.

     

    Les Américains le soupçonnent depuis le début; une télévision hollandaise l'assurait encore en mars dernier; le fabricant d'armes russe Almaz-Anteï le confirme ce mardi: le Boeing malaisien MH17 qui s'est écrasé en juillet dernier dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord a bien été abattu par un missile sol-air BUK, issu de ses propres usines. Lors d'une conférence de presse, le responsable du consortium, Mikhaïl Malychevski, a en effet affirmé que «les premiers analyses ont montré que le type de missile utilisé était un BUK-M1». Plus précisément un BUK 9M38M1 sol-air équipé d'une ogive 9H314M.

    Selon la société de défense russe citée par la BBC, le missile a été tiré du sud de Zarochtchenské, à l'est de Donetsk. Mais chaque camp se renvoie la balle quant à savoir qui contrôlait cette zone précise au moment du crash. Et Almaz-Anteï a souligné ne pas être en mesure de trancher.

    Des missiles qui ne sont plus fabriqués depuis 1999

    Le consortium russe est en tout cas formel: les missiles de ce type ne sont plus fabriqués en Russie depuis 1999, et les derniers construits ont tous été livrés à des clients étrangers. «Ni la société ni ses entreprises n'ont pu livrer ces missiles au 21e siècle», a déclaré Yan Novikov, directeur général d'Almaz-Anteï. Selon lui, les ogives désormais utilisées par Moscou sont de type 9M317M... alors que les ogives du type de celle qui a frappé le MH17 sont en revanche présentes en nombre dans l'arsenal des forces armées ukrainiennes. Selon Yan Novikov, l'armée ukrainienne disposait ainsi, en 2005, de près de 1000 missiles semblables à celui qui a abattu l'avion de la Malaysia Airlines.

    Depuis le début, Moscou nie avoir fourni des missiles BUK aux séparatistes. Ces derniers assurent utiliser les armes prises à l'armée ukrainienne.

    Le crash du MH17 a entrainé une guerre des accusations et une course à la preuve, en plein conflit séparatiste dans l'est de l'Ukraine. Trois jours après la catastrophe, le secrétaire d'État américain John Kerry assurait que les «preuves» accumulées désignaient «très clairement les séparatistes» russes comme les coupables et qu'il était «assez clair que (…) le missile est venu de Russie». Mais Washington n'a dévoilé aucune de ses preuves. De leur côté, les Russes ont assuré avoir observé la montée «d'un avion ukrainien SU-25 en direction du Boeing malaisien», insinuant que l'armée de Kiev était responsable du crash. Un rapport d'enquêteurs néerlandais est attendu avant la fin de l'année.

    La conférence de presse du fabricant d'armes russe n'intervient pas par hasard. Almaz-Anteï a annoncé le mois dernier avoir saisi la justice de l'Union européenne pour contester les sanctions qui lui ont été imposées par les Vingt-Huit. L'UE accuse Moscou de fournir des armes lourdes aux rebelles séparatistes, produites notamment par Almaz-Anteï, ce que le Kremlin dément.

    (Avec AFP et Reuters)


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  • Réunion au sommet pour tracer l’avenir d’Areva

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-02T15:41:28+02:00" itemprop="datePublished">02.06.2015 à 15h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-03T08:26:17+02:00" itemprop="dateModified">03.06.2015 à 08h26</time> | Par

     

    Comment « redessiner » les contours d’Areva ? Quelle forme donner à un rapprochement avec EDF, qui s’est officiellement déclaré intéressé, mais par une partie seulement du groupe nucléaire ? Quel rôle attribuer à Engie, l’ex-GDF Suez ?

    Autant de questions qui seront au centre d’une réunion qui se tiendra à l’Elysée mercredi 3 juin, présidée par François Hollande, en présence du premier ministre, Manuel Valls, et des ministres concernés par le nucléaire (Ségolène Royal, Emmanuel Macron et Laurent Fabius).

    Si ce rendez-vous « sera un moment important » pour l’avancée du dossier, comme l’a indiqué le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, le 22 mai, il ne devrait, a priori, pas être décisif. Le gouvernement, actionnaire à 87 % d’Areva et à 84,5 % d’EDF, n’a pas encore totalement tranché. M. Macron a évoqué une décision gouvernementale permettant « d’ici l’été » d’assurer « une pleine visibilité ». Tout en assurant qu’il ne s’agit pas « de faire du Meccano financier, en découpant des bouts d’entreprise. »

    Areva doit présenter sa feuille de route stratégique le 30 juillet lors de la publication des résultats du premier semestre.

    • Par quoi EDF est-il intéressé et quel prix est-il prêt à payer ?

    Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a adressé, le 22 mai, au président et au directeur général d’Areva, Philippe Varin et Philippe Knoche, une « offre indicative », un peu supérieure à 2 milliards d’euros, pour racheter Areva NP, spécialiste de la conception, de la fabrication et de la maintenance des réacteurs nucléaires. Cette offre sur l’ex-Framatome exclut le passif du groupe, notamment les risques liés au chantier de l’EPR finlandais d’Olkiluoto.

    Lire aussi : EDF pose ses conditions au rachat des réacteurs d’Areva

    M. Lévy s’était officiellement porté candidat au rachat d’Areva NP, le 19 mai, lors de l’assemblée générale des actionnaires d’EDF, prévenant qu’il proposerait « un prix de marché ». Sous-entendu : un prix inférieur à la valeur inscrite dans les comptes d’Areva (2,7 milliards).

    Le PDG d’EDF avait fait part à ses actionnaires de sa « préoccupation » sur le niveau d’endettement d’une entreprise à la veille des très lourds investissements : au moins 55 milliards d’euros pour le « grand carénage », le plan de modernisation et de sécurisation des 58 réacteurs français d’ici à 2025.

    Le rachat d’Areva NP présente néanmoins, selon lui, « une logique industrielle » en renforçant EDF dans les métiers qu’il maîtrise déjà. Elle se traduirait par la création d’une filiale indépendante dans laquelle entreraient des partenaires industriels et financiers, français et étrangers – notamment chinois.

    « Cette société aurait une grande autonomie industrielle et de gestion, mais elle serait proche de son actionnaire majoritaire EDF pour être plus efficace », a précisé M. Lévy.

    • La solution avancée par EDF fait-elle consensus ?

    L’Etat plaide depuis des mois pour le rachat de la totalité d’Areva NP, pour sauver la filière nucléaire française après la perte de 4,8 milliards d’euros enregistrée par Areva en 2014.

    Mais les dirigeants du groupe nucléaire restent hostiles à une cession de la totalité de ce pôle qui représente environ 40 % du chiffre d’affaires et des effectifs, et à un recentrage sur le seul cycle du combustible (mines d’uranium, chimie, enrichissement, traitement-recyclage des combustibles usés), confié jusqu’en 2000 à la Compagnie générale des matières atomiques (Cogema).

    Pour leur part, les syndicats d’Areva dénoncent un « démantèlement sans logique industrielle. » Mardi 2 juin, les salariés d’Areva se sont d’ailleurs mobilisés (à travers des barrages filtrants, des arrêts sur les sites de production, des manifestations) pour défendre les emplois (3 000 à 4 000 suppressions de postes prévues en France) et dire non à un démantèlement. « Le message est clair : on veut que le groupe soit préservé et pérenne », a déclaré Jean-Pierre Bachmann (CFDT) devant le siège du groupe à la Défense (Hauts-de-Seine).

    Sur l’ouverture aux industriels chinois, sujet sensible, le gouvernement ne souhaite visiblement pas que les actuels partenaires d’EDF et d’Areva, China National Nuclear Corporation (CNNC) et China General Nuclear (CGN), prennent dans un premier temps plus de 10 % de cette filiale.

    Il réclamera, en échange, un renforcement des coopérations et des partenariats avec la filière chinoise pour participer au développement du programme nucléaire de l’empire du Milieu, le premier marché au monde, et l’accompagner dans son ambitieuse politique d’exportation.

    Lire aussi : Trois entreprises chinoises intéressées par Areva

    La question du prix à payer Areva NP fait par ailleurs débat. En l’état, la proposition d’EDF couvre à peine un tiers des 7 milliards de besoins d’Areva, notamment pour financer des activités dans le cycle du combustible très gourmandes en capital.

    Le gouvernement s’est certes engagé à aider financièrement le groupe en difficulté : « L’Etat prendra ses responsabilités en tant qu’actionnaire, y compris jusqu’aux recapitalisations en temps voulu » d’Areva, a prévenu M. Macron, dès le 13 mai. Mais, plus EDF fera d’efforts et moins la puissance publique aura à débourser d’argent.

    • Comment Engie peut-il s’insérer dans le « jeu » ?

    Gérard Mestrallet, le PDG d’Engie ne veut pas laisser passer l’occasion de se renforcer dans le nucléaire. Il a réaffirmé, mardi 2 juin, l’intérêt de son groupe pour les services de maintenance nucléaire à l’international d’Areva, mais jugé qu’il était trop tôt pour évoquer la valorisation de ces activités. « On n’en est pas là », a-t-il indiqué en marge du Congrès mondial du gaz.

    La semaine dernière il avait déclaré qu’il n’envisageait pas une acquisition d’actifs, ni une entrée directe au capital du groupe, mais plutôt « une prise de participation dans les activités de maintenance nucléaire à l’international d’Areva, tout en gardant Areva impliqué dans ces activités ».

    Lire aussi : Engie dispute à EDF une partie de l’activité d’Areva

    Si Gérard Mestrallet et Isabelle Kocher (directrice générale déléguée) évoquent les activités internationales d’Areva, c’est qu’ils savent qu’EDF n’acceptera jamais qu’Engie accède aux secrets de ses 58 réacteurs exploités en France et à la quinzaine de tranches d’EDF Energy au Royaume-Uni.

    En revanche, Engie pourrait intervenir sur le parc des électriciens étrangers, un secteur qui se développera dans les prochaines décennies avec le vieillissement des installations et le durcissement des normes de sûreté.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/02/reunion-au-sommet-pour-tracer-l-avenir-d-areva_4645882_3234.html#3t8tosMFx1rQoZz2.99

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  • Woerth veut réformer le marché du travail

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-06-03T10:01" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/06/2015 à 10:01</time>

    Le député de l'Oise dénonce dans un livre la mollesse de notre marché du travail et prône une sorte de "travailler plus pour gagner plus" version 2015.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    L'ancien ministre veut en finir avec les 35 heures et les jours fériés.

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    L'ancien ministre veut en finir avec les 35 heures et les jours fériés. © Jacques Brinon/AP/SIPA / AP PHOTO

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    Sur France Info, au lendemain de sa nomination par Nicolas Sarkozy au poste clef de délégué général au projet du nouveau mouvement, le député a évoqué les idées qu'il détaille dans un livre qu'il publie avec le think tank la boîte à idées Une crise devenue française, quelle politique économique pour la France ? (éditions L'Archipel). « Il faut réformer le marché du travail, le temps du travail », a déclaré l'ex-ministre.

    « Dire que le marché du travail crée du chômage, c'est une réalité », a tranché l'élu de l'Oise. Il faut le transformer « en gardant dans le Code du travail ce qui est d'ordre public et en rapprochant de l'entreprise le plus de décisions possible ». « On ne travaille pas assez en France », a tranché le maire de Chantilly, qui évoque dans son livre une remise en cause des 35 heures, la suppression de certains jours fériés, un report de l'âge du départ en retraite, le niveau du smic.

    « On ne peut pas, a expliqué Éric Woerth, accepter d'avoir 5,6 millions de chômeurs, d'avoir des personnes formées exclues définitivement du marché du travail, d'avoir beaucoup de travailleurs pauvres. . « On ne peut pas accepter non plus de financer à crédit notre protection sociale. »

    La loi Macron, qui passe ce jour en commission mixte paritaire ? « C'est une toute petite loi. Le bon sens, c'est d'aller plus loin, plus vite, on ne peut pas passer son temps à des réformettes. » « Il faut tout réformer en même temps », selon lui.


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