• Appli Gossip : Vallaud-Belkacem

    appelle à la vigilance

    03 Juin 2015, 10h00 | MAJ : 03 Juin 2015, 10h14lien
     
     
     
    <figure> La ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem à Nancy le 1er juin 2015 <figcaption class="articleChapeau ">La ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem à Nancy le 1er juin 2015 (AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN)</figcaption> </figure>

    La polémique monte autour de l'application Gossip, qui permet de mettre en ligne des ragots de manière anonyme. Mardi, plusieurs syndicats lycéens ont réclamé son interdiction, affirmant que cette plateforme a induit un climat malsain dans plusieurs établissements scolaires et qu'elle favorise le harcèlement.

     

    La ministre de l'Education nationale a réagi ce mercredi. Najat Vallaud-Belkacem appelle à «une extrême vigilance sur la teneur des messages qui seraient mis en ligne».

    Dans un communiqué, la ministre demande également aux recteurs d'académie, avec l'aide des chefs d'établissement des lycées et collèges, de signaler aux procureurs de la République «tous propos injurieux ou diffamatoires proférés à l'encontre d'élèves ou de personnels». Selon elle, «la réouverture de cette application pourrait venir affecter un climat serein au sein des établissements». Najat Vallaud-Belkacem, qui déclare considérer «la lutte contre le harcèlement scolaire comme l'une des priorités», dit vouloir continuer à «prévenir des dangers du cyberharcèlement».

    L'utilisateur de Gossip peut y poster une rumeur via un texte de maximum 140 caractères, en identifiant la ou des personnes concernées parmi ses contacts (Facebook ou du répertoire téléphonique) ou «une preuve» (photo, vidéo). Les ragots publiés n'apparaissent que dix secondes sur la page des utilisateurs. Selon la créatrice de la plateforme, Cindy Mouly, les utilisateurs accèdent aux "potins" postés par leurs contacts, mais peuvent aussi accéder aux «ragots concernant un de [leurs] contacts mais qui sera posté par des personnes qui ne font pas partie de vos répertoires téléphoniques ni de Facebook».

    Lancée il y a environ deux semaines mais suspendue par la suite, Gossip (potin en anglais) était encore inaccessible mercredi matin. Lorsqu'on tente de la lancer, un message prévient que «suite aux nombreuses réactions suscitées par "Gossip", nous avons pris la décision de mettre l'application hors service quelques jours, le temps de mettre en place un système de modération plus élaboré».


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    L'OCDE prévoit une "légère" inversion de la courbe du chômage en France fin 2015

    <nav class="breadcrumb" role="breadcrumb"> </nav> Par LEXPRESS.fr , publié le <time datetime="03/06/2015 10:40:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/06/2015 à 10:40 </time> , mis à jour à <time datetime="03/06/2015 10:56:33" itemprop="dateModified"> 10:56 </time>
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    Le chômage en France va-t-il enfin diminuer? Oui, selon l'OCDE, avant 2016.</figure>
     

    Le chômage en France va-t-il enfin diminuer? Oui, selon l'OCDE, avant 2016.

    afp.com/Alain Lemasson

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    L'Organisation de coopération et de développement économiques prévoit que le nombre de chômeurs atteindra un pic à 10,2%, avant une décroissance au second semestre.

    François Hollande va être ravi de lire ces prévisions, lui qui en faisait une promesse de campagne. Le taux de chômage devrait entamer une "légère" décrue en France durant la seconde moitié de 2015 après un pic en milieu d'année, selon les dernières perspectives de l'OCDE publiées ce mercredi. 

    Décrue au 2e semestre

    Le chômage atteindrait 10,1% de la population active métropolitaine au premier trimestre 2015, soit +0,1 point par rapport à fin 2014, puis 10,2% au deuxième. Mais ensuite, il devrait redescendre à 10,1% en fin d'année puis à 10% fin 2016, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques. En incluant l'outre-mer, le chômage s'élèverait à 10,5% fin 2015 et à 10,4% fin 2016. 

    Ces prévisions confortent celles du ministre du Travail François Rebsamen, qui attend "une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en fin d'année". 

    L'Insee dévoilera jeudi son taux de chômage au premier trimestre, trois jours après la publication d'un nouveau record de demandeurs d'emploi sans activité inscrits à Pôle emploi fin avril (3,53 millions en métropole). 

    Besoin de "réformes structurelles"

    "La faible confiance des entreprises pèse toujours sur les investissements, ce qui implique une reprise retardée des embauches et une baisse seulement légère du chômage" ces prochains trimestres, écrit l'OCDE dans son rapport, qui se base sur une prévision de croissance de 1,1% en 2015 et de 1,7% l'année suivante. Pour accélérer la marche, l'organisation internationale recommande, en "priorité", de mener des "réformes structurelles du marché du travail". 

    Elle adresse un satisfecit au Pacte de responsabilité et au Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) qui vont "abaisser le coût du travail d'environ 1,4 point de Produit intérieur brut (PIB) lorsqu'ils auront atteint leur pleine mesure en 2016". Mais ces politiques en faveur de la compétitivité des entreprises risquent d'être "contrebalancées par une hausse dynamique des salaires", met en garde l'OCDE. 

    "Restaurer la compétitivité et améliorer la productivité nécessitent des réformes structurelles plus ambitieuses", martèle-t-elle, appelant à "amplifier significativement" les efforts "pour alléger la charge réglementaire et accroître la concurrence". Enfin, l'OCDE conseille au gouvernement de favoriser la montée en "compétences", notamment par une augmentation "significative" de l'apprentissage dans le secondaire, pour "alimenter la croissance sur le long terme". 


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  • Dette grecque : Tsipras rencontre Juncker

    pour trouver un accord

    Les négociations pour parvenir au déblocage de la situation de la Grèce entrent ce mercredi dans une phase décisive avec la mise au point, par Athènes et ses créanciers, de deux programmes de réformes concurrents que les protagonistes ont quelques jours pour concilier.

    03 Juin 2015, 08h35 | MAJ : 03 Juin 2015, 10h27 lien
     
     
    <figure> ARCHIVE. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Riga en Lettonie, le 22 mai 2015 <figcaption class="articleChapeau ">ARCHIVE. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Riga en Lettonie, le 22 mai 2015 (AFP/Janek Skarzynski)</figcaption> </figure>

    C'est reparti pour un tour. Depuis son élection en janvier, le Premier ministre grec Alexis Tsipras n'a pas d'autres choix que d'enchainer des séries de négociations avec ses créanciers pour épancher la dette faramineuse de son pays avec le moins de casse possible.

     
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    Ce mercredi encore, quelques jours de pourparlers doivent commencer à Bruxelles pour tenter de débloquer la situation et établir un échéancier plus souple. Chaque partie arrivera avec ses propositions alors qu'Athènes entretient le suspense depuis deux semaines sur sa capacité réelle à rembourser.

    Alexis Tsipras, porté en Grèce par la contestation de l'austérité, s'est fait élire sur la promesse de s'affranchir de la dette auprès de l'Europe. Une fois arrivé au pouvoir, le leader de l'extrême gauche Syriza a dû adoucir son discours devant les dirigeants européens mais continue de tout faire pour ne pas décevoir son peuple. Les relations avec l'Union et la dite «troïka» - les créanciers de la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) - varient selon les dispositions affichées du Premier ministre à honorer ses dettes.

    Une offre «réaliste»

    Une première confrontation entre les propositions des uns et des autres devraient intervenir ce mercredi soir lors d'une rencontre entre Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Deux programmes de réformes concurrents que les protagonistes ont quelques jours pour concilier.

    Côté grec, une proposition d'accord, comprenant 46 pages de réformes et de mesures budgétaires auxquelles s'engagerait Athènes pour obtenir le versement de 7,2 milliards de prêts, a été envoyée lundi soir à l'UE, la BCE et au FMI, en charge de l'assistance financière apportée au pays depuis 2010. Selon Alexis Tsipras, il s'agit d'une offre «complète» et «réaliste».

    Un accord vendredi ?

    Les créanciers de la Grèce ont aussi planché, sur la base des discussions techniques menées depuis plusieurs semaines entre représentants des deux parties. Et ils ont leur propre offre d'accord à faire aux dirigeants grecs. Selon une source européenne, ce plan des créanciers sera présentée à Alexis Tsipras cette semaine «pour idéalement parvenir à un accord vendredi».

    Ce jour-là, la Grèce, dont les finances sont à sec, doit rembourser une tranche de prêts de 300 millions d'euros au FMI, premier versement d'un total de 1,6 milliard d'euros dus à l'institution de Washington en juin.

    Selon plusieurs sources, Athènes dispose des fonds pour effectuer le versement du 5 juin mais le gouvernement a laissé entendre que des gages d'accord seraient bienvenus d'ici cette date pour envisager les prochains paiements du mois.


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  • Pour les sponsors de la FIFA, la démission de Sepp Blatter est «un pas dans la bonne direction»

    Le <time datetime="2015-06-03T10:30+01:00" itemprop="datePublished">03/06/2015 à 10:30:24  lien </time>
    Plusieurs sponsors de la FIFA -Coca-Cola, Adidas, Visa et McDonald's- se sont très vite félicités, mardi, de la démission de Sepp Blatter. Le départ du dirigeant suisse n'a peut-être pas constitué pour ces marques une si grande surprise.
     
    A l'image d'Adidas, les sponsors de la FIFA appellent au changement. (L'Equipe)

    A l'image d'Adidas, les sponsors de la FIFA appellent au changement. (L'Equipe)

    Il n'est pas interdit de s'interroger sur le vrai rôle des puissants partenaires économiques de la FIFA dans le dénouement de la séquence qui ébranle le monde du foot depuis le coup de filet de la police suisse de mercredi dernier. Trois des six sponsors majeurs de l'organisateur de la Coupe du monde -Coca, Visa, McDo- sont basées aux Etats-Unis où ont été inculpés neuf responsables de la FIFA et cinq proches de l'insitution pour des faits de corruption et d'achat de voix. Mardi, ces sponsors ont estimé à l'unisson que la démission du président de la FIFA, qui serait aussi dans le collimateur du FBI, représentait «un pas dans la bonne direction» pour restaurer la confiance.

    «La réputation de la FIFA est touchée, nous expliquait en janvier dernier Lionel Maltese, consultant en marketing sportif et professeur à la Kedge Business School, alors que la FIFA faisait face à une vague de départs de sponsors. Il peut y avoir l’impression de parrainer une sorte d’Etat soumis à la corruption, même si elle n’est pas prouvée». Depuis, le soupçon s'est renforcé et même si la vérité judiciaire est loin d'être établie, le parfum de scandale qui a poussé Blatter à rendre son tablier quatre jours après sa réelection «n'est bonne ni pour l'image de marque du football, ni pour celle de l'institution FIFA, ni pour celle des partenaires», soulignait déjà M. Maltese.
    «Un pas positif pour le bien du sport, du football et de ses fans» (Coca)
    «Nous saluons l'engagement de la FIFA à changer», a indiqué un porte-parole de l'équipementier sportif allemand Adidas, rappelant que le groupe est «totalement mobilisé en faveur de la création d'une culture qui promeuve les standards les plus élevés en matière d'éthique et de conformité».«L'annonce d'aujourd'hui constitue un pas dans la bonne direction sur le chemin de la FIFA pour établir et appliquer des standards de conformité transparents dans tout ce qu'elle fait», a-t-il poursuivi.

    Le groupe Coca-Cola, qui verse chaque année une trentaine de millions de dollars à la FIFA, a estimé de son côté que cette démission était «un pas positif pour le bien du sport, du football et de ses fans». «Nous attendons de la FIFA qu'elle continue d'agir avec célérité pour prendre des mesures concrètes afin de gérer jusqu'au bout tous les problèmes qui ont été révélés», a indiqué une porte-parole. «Nous pensons que cette décision permettra à la FIFA de se transformer rapidement en une structure et une institution du 21e siècle, tellement nécessaire
    «La transparence, l'intégrité et le fair-play doivent être les principales caractéristiques de la nouvelle administration» (Visa)
    L'émetteur de cartes Visa s'est lui félicité de la «reconnaissance par la FIFA qu'une vaste réforme fondamentale était nécessaire, ce qui ressort de l'annonce» de M. Blatter. «Il s'agit d'un pas important vers la reconstruction de la confiance du public, mais davantage de travail reste à faire», a commenté une porte-parole. «La transparence, l'intégrité et le fair-play doivent être les principales caractéristiques de la nouvelle administration», a-t-elle poursuivi, appelant à des actions «immédiates» pour régler les problèmes et rebâtir une culture avec «de solides pratiques éthiques pour restaurer la réputation» de ce sport dans le monde.

    Pour le groupe de restauration rapide McDolnald's, «les allégations de corruption et l'éthique douteuse au sein de la FIFA ont éclipsé le jeu qui a ainsi été enlevé au sport, aux fans et aux joueurs». «Nous espérons que les changements en cours au sein de la FIFA constitueront un premier grand pas vers une réforme positive de l'organisation et vers le retour de la confiance des supporters dans le monde entier

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  • Les Républicains. Pourquoi NKM sauve

    son poste de numéro 2

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    Tout le monde annonçait l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le nouvel organigramme du parti. Elle reste, mais ne s'occupera plus du projet.

     

    Changement de nom, changement de logo et changement d’équipe. Le 9 juin, Nicolas Sarkozy installera la nouvelle équipe de direction des Républicains. Tout le monde s’attendait à ce que Nathalie Kosciusko-Morizet n’en soit plus. Trop bavarde et pas assez loyale, au goût de l’ancien chef de l’État qui supporterait de moins en moins les prises de position de sa numéro deux. Il la soupçonne de « jouer perso » et de préparer sa propre candidature à la primaire.

    NKM a toujours prévenu qu’elle continuerait à s’exprimer comme elle l’entendait. Elle s’en est rarement privée. Que l’on se souvienne du « ni-ni » lors de l’élection législative dans le Doubs. Ou de l’interdiction des menus de substitution dans les cantines scolaires. Dernier exemple en date: Nicolas Sarkozy n’a pas apprécié les déclarations de NKM, la semaine dernière, quand elle a affirmé qu’il faudra « baisser les impôts de 100 milliards d’euros dès 2017 ».

    Déjouant tous les pronostics, NKM restera pourtant numéro deux des Républicains. Nicolas Sarkozy, qui a promis la parité à tous les étages du nouveau parti, a finalement considéré qu’il lui serait difficile de se priver des compétences de l’ancienne polytechnicienne. Son éviction aurait aussi été vécue comme une déclaration de guerre par les amis d’Alain Juppé, dont Nathalie Kosciusko-Morizet est proche sur bien des points.

    NKM, qui fut porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne de 2012, n’a toutefois plus la totale confiance de l’ancien chef de l’État. Dans le nouvel organigramme, elle ne s’occupera plus du projet et de la ligne politique du parti. Tâche qui est désormais confiée à Eric Woerth, l’ancien ministre, blanchi par la justice.


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