• Wikileaks publie des mails personnels

    du patron de la CIA

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      • Mis à jour <time datetime="2015-10-22T15:13:44+02:00" itemprop="dateModified">le 22/10/2015 à 15:13</time>
      • Publié <time datetime="2015-10-22T14:58:21+02:00" itemprop="datePublished"> le 22/10/2015 à 14:58    lien </time>
    <figure class="fig-photo"> L'agence rappelle au passage que le piratage de cette boîte mail personnelle constitue un délit <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Les documents concernés sont censés provenir du compte AOL de John Brennan piraté récemment par un adolescent. Selon l'agence gouvernementale, il ne contenait aucune information classée confidentielle.

     

    La CIA dénonce un piratage malveillant. L'organisation Wikileaks a publié mercredi plusieurs documents qu'elle présente comme provenant de la boîte mail personnelle du patron de l'agence gouvernementale. Celle-ci a récemment été piratée par un adolescent. Or, d'après l'organisation, John Brennan «a utilisé ce compte occasionnellement pour des projets liés au renseignement». «Il n'y a aucune indication que les documents publiés jusqu'à maintenant soient classés confidentiels», rétorque la CIA. L'agence rappelle au passage le piratage de cette boîte mail personnelle constitue un délit. Mais Wikileaks promet déjà de nouvelles révélations dans les jours qui viennent.

    Pour l'heure, les six documents dévoilés concernent la période qui précède sa prise de fonction, de 2007 à 2009. À l'époque, John Brennan travaillait dans le secteur privé après avoir quitté l'agence deux ans plus tôt. Il sera finalement embauché en 2009 par Barack Obama pour devenir son conseiller en matière de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme. L'un des documents comporte justement un court mémo sur l'Iran dans lequel l'auteur adresse ses recommandations au président élu avant sa prise de fonction en janvier 2009. Wikileaks a également mis en ligne un questionnaire SF86 partiellement rempli par John Brennan en 2008. Le document d'une quarantaine de pages, qui permet d'obtenir une habilitation de sécurité, comprend de nombreuses informations personnelles sur lui et son entourage.

    Mardi, le FBI et le Sercret Service ont ouvert une enquête sur le piratage présumé de la messagerie personnelle du patron de la CIA. La veille, le hacker, un adolescent, expliquait au New York Post avoir trouvé plusieurs dossiers sensibles sur le compte AOL de John Brennan. Sur Twitter, @phphax revendiquait le piratage. Pour prouver ces dires, il a mis en ligne des captures d'écran montrant des documents semblant comporter des informations officielles sensibles, qui ont été masquées. L'utilisation d'une messagerie personnelle à des fins professionnelles est prohibée par la loi fédérale. Si cela s'avérait être le cas, l'affaire deviendrait sérieusement embarrassante pour la CIA qui a déjà dû faire face à plusieurs fuites majeures ces dernières années.


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  • Une électricité 100 % verte en 2050 : le scénario de l'Ademe

    Par AFP <time datetime="2015-10-22T12:18:36" itemprop="datePublished">22 octobre 2015 à 12:18</time>
    <article class="article-box top-line " data-url="/futurs/2015/10/22/l-ademe-lache-son-scenario-sur-une-electricite-100-verte_1408017" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    Dans son cas de référence à 100 % de renouvelable, l'Ademe répartit la consommation d’énergie entre 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique et 7 % de géothermie et thermique renouvelable. Photo Andres Stapff. Reuters

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    L'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a fini par publier jeudi son étude envisageant quatorze variantes de mix électriques en France. Dont le scénario d'une électricité entièrement issues des énergies renouvelables

    L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a finalement dévoilé jeudi son scénario d’une France avec une électricité 100 % issue des énergies renouvelables (à lire en détail ici ), sept mois après le report de la publication d’une version provisoire, malgré tout mise en ligne par le site Mediapart. Le report de la publication, initialement prévue début 2015, soit en plein débat parlementaire de la loi sur la transition énergétique, avait suscité la polémique. L’Ademe s’était défendu de ce report, évoquant «des hypothèses à retravailler».

    L’un des points de frictions pendant les débats a en effet porté sur la trajectoire de réduction de la part du nucléaire (75 % aujourd’hui) dans le mix électrique du pays et la montée en puissance des renouvelables (40 % du mix électrique en 2030, selon la loi). Dans la présentation de sa version finale, le président de l’Ademe, Bruno Léchevin, insiste très fortement sur le fait que cette étude n’est pas un «scénario politique» mais «une étude scientifique à caractère prospectif et exploratoire».

    «Acceptabilité cruciale»

    Ce scénario de mix électrique 100 % renouvelable en France en 2050 fait qu'«une hypothèse jusqu’ici impensable pour la majorité des acteurs en France devienne une hypothèse techniquement possible», estime-t-il toutefois. L’étude présente donc 14 variantes de mix électriques avec une part des énergies renouvelables qui oscille entre 40 %, 80 %, 95 % et 100 % en fonction de critères d’appropriation sociétale, de coûts des énergies, d’accès au financement ou encore de maîtrise de la demande.

    Dans son cas de référence à 100 %, l’étude répartit la consommation d’énergie entre 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique et 7 % de géothermie et thermique renouvelable, comme dans sa version provisoire révélée en avril. Dans ce scénario, le mégawattheure consommé coûte 119 euros, contre 117 euros pour celui avec 40 % d’énergies renouvelables, associé à 55 % de nucléaire et 5 % d’énergies fossiles. Une différence de prix minime qui, lors de la fuite en avril, avait servi d’arguments aux antinucléaires.

    L’étude conclut que pour atteindre un maximum d’énergies renouvelables, une meilleure maîtrise de la demande d’électricité est une «condition essentielle». De même, le coût des technologies «doit continuer à baisser» et «l’acceptabilité est cruciale», prévient l’Ademe.

    AFP

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  • <article>

    Un écrivain algérien sera-t-il couronné du prix Goncourt ? La question se pose depuis que Kamel Daoud l'a frôlé l'an dernier avec Meursault, contre-enquête (Actes Sud). Il était le premier Algérien à figurer dans les listes du plus prestigieux des prix littéraires français auquel tout écrivain de langue française et publié par un éditeur francophone peut prétendre. Daoud a bien remporté un Goncourt, mais celui du Premier roman, que, bien avant lui, et du temps où il s'agissait encore d'une "bourse Goncourt », Salim Bachi avait remporté pour Le Chien d'Ulysse (Gallimard) en 2001.

    Sansal, l'écrivain sur toutes les listes de prix littéraires

    Cette année, l'attente du résultat n'en est que plus forte avec le roman 2084 (Gallimard) de Boualem Sansal qui, après avoir été écarté des listes Médicis, Renaudot et Flore,  figure toujours par ailleurs dans celles des prix Femina et Interallié. L'unanimité n'est pas toujours le meilleur indice, un jury n'apprécie guère qu'on remplisse sa copie à sa place, il faudra donc encore deux étapes, l'annonce des finalistes le 27 octobre, depuis le musée du Bardo à Tunis, puis celle du lauréat le 3 novembre pour répondre oui ou non à la question : un prix Goncourt pour un écrivain algérien ? Ce serait une première, ce qui ne laisse pas d'étonner au regard de l'histoire de la littérature algérienne et des si grands écrivains francophones qu'elle compte. Or ni les feu Mohammed Dib (qui avait reçu le grand prix de l'Académie française), Kateb Yacine, Assia Djebar (de l'Académie française),  et l'on pourrait encore citer Rachid Boudjedra et bien d'autres, n'ont jamais été seulement nominés… « Au regard de cent ans de littérature algérienne, souligne l'écrivain et critique Rachid Mokhtari (auteur notamment de l'essai Le Nouveau Souffle du roman algérien, où il évoque bien sûr les écrits de Kamel Daoud), cette reconnaissance viendrait inscrire les lettres algériennes dans la littérature française, puisque le français demeure la langue de la création littéraire du pays. »

    La présence algérienne sur les listes, un phénomène récent

    « C'est très récent pour l'Algérie de voir des écrivains comme Yasmina Khadra, Boualem Sansal ou Kamel Daoud circuler sur les listes des prix littéraires français, le grand public découvre le phénomène des prix », ajoute Sofiane Hadjadj, directeur des éditions Barzakh, qui remarque depuis une dizaine d'années la présence de plus en plus notable d'auteurs venus d'Afrique du Nord et d'Afrique, dont Fouad Laroui l'an dernier, Alain Mabanckou actuellement , « mais aussi de sujets concernant l'islam pas forcément islamophobes comme le roman de Mathias Énard, et cette ouverture est très intéressante ». L'éditeur algérien publie aussi sa compatriote Maïssa Bey, qui a figuré sur la seconde liste du prix Femina, pour son beau roman Hyzia, publié simultanément aux éditions de l'Aube en France. La nouvelle lui a valu aussitôt un torrent de messages de soutien admiratif sur les réseaux sociaux,  et donné immédiatement une visibilité à son livre dans le paysage algérien jusque-là plutôt calme. L'ébullition médiatique avait insufflé au roman de Daoud, publié dès 2013 par Barzakh, une nouvelle carrière, au point que la bien connue Librairie du tiers monde, à Alger, avait dû refuser du monde quand l'auteur y retrouva le public après avoir été remis sur orbite par les instances de « légitimation » hexagonales… La vie littéraire algérienne ne connaît pas de tels rendez-vous autour des prix, un nouveau prix Assia Djebar voit le jour cet automne, un autre jeune prix a été lancé en 2013, « le prix des escales littéraires d'Alger »,  mais «  la France reste un passage obligé », explique le libraire Ali Bey.  Qu'on le désire ou qu'on le regrette.

    Des auteurs édités en Algérie et en France

    Pour autant, ces écrivains, tout comme Yasmina Khadra, sont édités dans leur pays, en même temps qu'en France, ou même avant, comme Daoud, et Maïssa Bey de souligner ce nouveau mouvement: « Il montre que l'on sort du schéma qui va du centre à la périphérie, c'est important. » La situation est différente pour Boualem Sansal, dont plusieurs romans ont été traduits en arabe (Harraga, publié par la maison d'édition algérienne Sedia, Le serment des Barbares chez Aden, et 2084, cela vient d'être signé, par Le centre culturel arabe, basé au Maroc), mais qui en français reste exclusivement édité chez  Gallimard : « J'avais posé la question à Antoine Gallimard, dont la réponse a été très claire : Gallimard ne cède pas ses droits en français sous aucune forme. Et pour une coédition, cela restait à voir."  Son livre devrait arriver prochainement dans les librairies algériennes (du moins celles qui le demandent). C'est le cas de la Librairie du tiers monde : «  2084 sera en vitrine après le Salon du livre, et son prix a été négocié à 1 000 dinars algériens, soit environ 10 euros », précise Ali Bey. C'est d'ailleurs en plein salon, 20e édition du salon international du livre d'Alger,  SILA, dont la France est le pays invité, que l'on apprendra qui est le lauréat. Boualem Sansal y est invité du côté français, mais se doit d'être à Paris le 3 novembre au cas où… Ensuite, tout est possible, y compris un saut dans un avion pour Alger !

    Entre idéologie et passions

    "Un Goncourt pour l'Algérie serait très important pour la fierté nationale, peut-être pas du point de vue du gouvernement mais pour les Algériens, bien sûr !" confie l'écrivain. Il faut se souvenir des réactions qui ont suivi localement la désillusion Daoud, l'an dernier, mais savoir que la reconnaissance par la France déchaîne aussi des passions à l'inverse,  compte tenu des relations toujours sensibles entre les deux pays. « Côté positif, il y a le prestige, le rayonnement. Côté négatif, les suspicions", remarque Sofiane Hadjadj. Que Sansal obtienne, ou pas, le Goncourt, les débats iront bon train ! « Tout est idéologique, confie Maïssa Bey, et encore analysé à l'aune de la colonisation. Si la France couronne un auteur, ce dernier sera soupçonné de faire son jeu, d'écrire ce que le public français a envie de lire… »   Les thèses du professeur Merdaci sont à cet égard éloquentes… D'un côté de la Méditerranée comme de l'autre, «les sujets qu'abordent ces écrivains sont pour le moins corrosifs », remarque Mokhtari.  Et le libraire Ali Bey parle même de thèmes encore « tabous », qu'il s'agisse de la figure d' Albert Camus pour Daoud ou de l'islam pour Sansal… Autre différence entre les deux auteurs : le plus jeune est journaliste (à Oran et dans les colonnes du Point notamment) et très présent dans la vie littéraire algérienne, le plus ancien, qui fut l'un des hauts fonctionnaires de l'État, s'y fait très rare : « J'espère le voir un jour accepter une signature à la Librairie du tiers monde, confie Ali Bey, mais il est pris par un agenda dans le monde entier. Je pense aussi qu'il redoute que certains n'y assistent que pour créer l'incident… Boualem Sansal a osé dire des choses que beaucoup d'Algériens n'osaient pas dire, tout en restant dans son pays. »  Le premier concerné devine déjà, après l'état de grâce qui pourrait entourer la belle nouvelle, ce qui peut s'ensuivre dans son Algérie de passion : « Les islamistes diront qu'on couronne un anti-islamiste, d'autres diront que c'est un nègre qui écrit sous dictée française… Et tout ce genre de croisades… Mais, pour beaucoup de gens, l'orgueil national serait flatté, et en Kabylie je deviendrais un héros régional ! Vous savez comme c'est contrasté, La Méditerranée… »

     

    Et si l'on parlait… littérature ? Alors là, et n'est-ce pas l'essentiel, tout le monde s'accorde. Saluer, au-delà de ce livre, un écrivain majeur de la littérature universelle fait l'unanimité, et ce geste fondateur rattraperait à tout le moins le retard pris à distinguer la littérature algérienne.

    </article>

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  • Des paroles et des actes : la Société des journalistes de France 2 défend David Pujadas

    Capture d'écran / France 2

    LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO - La SDJ condamne les propos de Marine Le Pen qui a accusé l'animateur de France 2 «d'amateurisme» après avoir annulé sa venue dans son magazine politique.

    Le plus long débat de Des paroles et des actes. La Société des journalistes de France 2 a condamné vendredi les propos de Marine Le Pen, qui avait accusé leur confrère David Pujadas «d'amateurisme» en annulant sa venue à Des Paroles et des Actes, mais demandé «la plus grande rigueur» dans l'élaboration de l'émission.

    «Fuir le débat constitue le pire des choix pour un représentant politique qui sollicite les suffrages de ses concitoyens. Et les insultes à l'encontre de notre confrère sont indignes du chef d'un parti qui se revendique démocratique», a déclaré la SDJ dans un communiqué transmis à l'AFP. La SDJ a cependant demandé que «la plus grande rigueur soit appliquée pour l'élaboration de ce programme, dans le respect des règles déontologiques et qu'aucune pression, de gauche ou de droite, ne vienne altérer sa nécessaire indépendance éditoriale». À quelques semaines des élections régionales, «il en va de la crédibilité du service public», poursuit la SDJ.

    Un syndicat se félicite du désistement de Marine Le Pen

    France 2, critiquée pour avoir une nouvelle fois invité la présidente du Front national à cette émission, avait décidé dans la nuit de mercredi à jeudi de convier ses deux principaux adversaires aux régionales en deuxième partie. La dirigeante du FN a alors conditionné sa participation à l'émission au remplacement du débat «national» prévu dans la première partie par une confrontation avec ses adversaires régionaux, avant de refuser de venir sur le plateau de David Pujadas. «L'amateurisme et la servilité de M. Pujadas ont transformé aujourd'hui l'organisation de cette émission en véritable pantalonnade», avait-elle déclaré.

    De son côté, le syndicat SNJ-CGT, qui demandait que des représentants d'autres têtes de listes soient conviés dans l'émission, s'est félicité vendredi dans un communiqué de son annulation, tout en regrettant que Marine Le Pen reste la personnalité politique la plus invitée de ce programme. L'annulation du débat de jeudi constitue la première polémique éditoriale à laquelle est confrontée la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, depuis sa prise de fonction en août.

    Jeudi soir, David Pujadas, filmé seul sur le plateau de l'émission, a défendu sur France 2 Des Paroles et des Actes. «Cette émission respectait scrupuleusement l'équilibre des temps de parole (...) Il y a eu beaucoup de pressions pour que nous l'annulions, mais nous l'avons maintenue en tenant compte de l'avis du CSA», a déclaré le journaliste, ajoutant que «Des Paroles et des Actes continuera».


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    L'EI revendique des attentats anti-chiites au Bangladesh

    <time>Publié le 24-10-2015 à 13h31  lien </time>
     
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    Blessés dans un hôpital de Dacca. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui contrôle des régions entières de Syrie et d'Irak, a revendiqué les attentats à la bombe qui ont visé samedi des chiites la capitale du Bangladesh. a fait savoir SITE, organisme qui surveille les sites internet intégristes. October 24, 2015. A series of blasts targeting Shia Muslims in Dhaka killed at least one person and wounded dozens more early on Saturday as they gathered for a procession in the old part of the Bangladesh capital to mark the holy day of Ashura, police said. REUTERS/Ashikur Rahman (c) ReutersBlessés dans un hôpital de Dacca. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui contrôle des régions entières de Syrie et d'Irak, a revendiqué les attentats à la bombe qui ont visé samedi des chiites la capitale du Bangladesh. a fait savoir SITE, organisme qui surveille les sites internet intégristes. October 24, 2015. A series of blasts targeting Shia Muslims in Dhaka killed at least one person and wounded dozens more early on Saturday as they gathered for a procession in the old part of the Bangladesh capital to mark the holy day of Ashura, police said. REUTERS/Ashikur Rahman (c) Reuters
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    DACCA/DUBAÏ (Reuters) - Le groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui contrôle des régions entières de Syrie et d'Irak, a revendiqué les attentats à la bombe qui ont visé samedi des chiites à Dacca, la capitale du Bangladesh, a fait savoir SITE, organisme qui surveille les sites internet intégristes.

    L'EI, indique SITE, a déclaré que des "soldats du Califat du Bangladesh" avaient déclenché des explosions lors de "rituels polythéistes" à Dacca.

    La série d'explosions visant la communauté chiite du Bangladesh a fait au moins un mort et plusieurs dizaines de blessés dans la matinée de samedi, alors que se formait le cortège d'une procession dans la vieille ville à l'occasion de l'Achoura, a rapporté la police bangladaise. Quatre suspects ont été interpellés, ont indiqué les forces de l'ordre.

    Les attaques contre la minorité chiite sont rares au Bangladesh, pays à majorité sunnite.

    Lors de l'Achoura, les chiites commémorent la mort de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet, à la bataille de Kerbala, en Irak, en l'an 680.

    (Serajul Quadir et Jeremy Gaunt; Eric Faye pour le service français)


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