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Coupe du monde de rugby : les All Blacks,
la finale et les sueurs froides !
Bousculés face à l'Afrique du Sud, les Néo-Zélandais parviennent à s'imposer (18-20). Ils défieront l'Argentine ou l'Australie en finale samedi prochain.
Par Antoine GrenapinPublié le <time datetime="2015-10-24T11:33" itemprop="datePublished">24/10/2015 à 11:33</time> - Modifié le <time datetime="2015-10-24T19:01" itemprop="dateModified">24/10/2015 à 19:01</time> | Le Point.fr lienLes All Blacks étaient prêts pour le combat, prêts à prendre la revanche de leurs aînés qui en 1995 avaient cédé en finale face aux Springboks sous les yeux de Nelson Mandela (15-12 a.p.). Les bourreaux des Bleus ont souffert mais ont fini par s'imposer, à l'abnégation (18-20). Quelques jours plus tôt, ils avaient reçu la visite de Bill "Willie" Apiata, membre des forces spéciales néo-zélandaises, qui avait sauvé l'un des siens en Afghanistan. Il leur a parlé d'engagement et d'entraide. Sans briller, les tenants du titre ont relevé le défi face à l'Afrique du sud, gérant un match qui semblait sur un fil. Mais ce sont bien les All Blacks qui se hisse en finale pour défendre « leur » titre. Retour sur un match très tendu avec des Springboks qui n'ont rien lâché.
Les All Blacks et le doute
En première mi-temps, après le haka de rigueur, ce sont d'ailleurs les Sud-Africains qui dominent. A l'image d'une percée de Le Roux (2e), les Springboks donnent le ton. Pollard passe une première pénalité (3e) mais il ne faut qu'un éclair néo-zélandais pour le premier essai du match. McCaw, d'une passe sautée, permet à Kaino de profiter du surnombre (3-7, 6e). La suite : une phase rare et longue où l'Afrique du Sud fait déjouer les tenants du titre. Les joueurs de Hansen multiplient les fautes – neuf en première mi-temps – et Pollard en profite pour creuser l'écart (3 pénalités, 8e, 20e, 38e). Pire pour les All Blacks : Carter touche le poteau (33e) et Kaino, pour avoir tapé volontairement dans le ballon, écope d'un carton jaune (39e).
Au bout du suspense
Pourtant à la reprise, toujours en infériorité numérique, les Néo-Zélandais accélèrent. Carter s'offre un drop (12-10, 46e) – le septième de sa carrière international – et Barrett, fraichement rentré en jeu, est lancé par Nonu avant d'aplatir le deuxième essai du match (12-15, 52e). Dans le même temps, Habana écope d'un carton jaune pour un en-avant (52e). Les buteurs continuent leurs sans-faute (Pollard 58e, Carter 60e, Lambie 69e), l'écart se ressert (18-20) et la pluie redouble d'intensité. Vaillant et précis en défense, les Néo-Zélandais tiennent, résiste et parviennent même à « gratter » quelques ballons gênants dans leurs vingt-deux mètres. Certes, la Nouvelle-Zélande ne s'est pas offert la même démonstration que face à la France mais l'essentiel est ailleurs : les All Blacks pourront défendre leur titre, samedi prochain, en finale.
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Eiffage annonce le décès de son PDG Pierre Berger
23 Oct. 2015, 10h47 | MAJ : 23 Oct. 2015, 11h50 lienLe groupe français de BTP et de concessions Eiffage, dont le siège social se situe à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) a annoncé vendredi le décès de son PDG Pierre Berger, âgé de 47 ans, qui avait succédé au fondateur Jean-François Roverato à la tête de l'entreprise en août 2012.
«Eiffage annonce avec une grande émotion et une profonde tristesse que son président directeur général, Pierre Berger, est décédé cette nuit», indique le communiqué. «Les premières pensées de la direction et des employés d'Eiffage vont à son épouse, à ses enfants et aux proches de Pierre Berger», ajoute le texte, sans préciser les causes de sa mort.
Le groupe annonce la tenue d'un conseil d'administration dès lundi 26 octobre, selon un autre communiqué.
Eiffage perturbé en Bourse
L'action du groupe de BTP reculait de plus de 2% ce vendredi matin à la Bourse de Paris. A 11h30, la valeur perdait 2,34 % à 55,12 euros, dans un marché en hausse de 1,39%. «Cette mort brutale prend le marché parisien par surprise entraînant une réaction intempestive du titre», a souligné Xavier de Villepion, un vendeur d'actions de HPC. Pierre «Berger avait bien remis le groupe sur les rails et depuis son arrivée la valeur a quasiment doublé», note encore le vendeur.
Depuis sa nomination le 29 août 2012, le titre est passé de 22,90 euros à 53,69 euros jeudi soir à la clôture. Polytechnicien et diplômé de l'école des Ponts et Chaussées, Pierre Berger avait été nommé président de Vinci Construction Grands Projets en 2005. A partir de 2007, il avait occupé en parallèle les fonctions de directeur général, en charge des travaux public, de Vinci Construction France.
Il avait été choisi par le conseil d'administration d'Eiffage pour devenir directeur général délégué du groupe en décembre 2010, un poste de numéro 2 derrière Jean-François Roverato en attendant de prendre sa suite à la tête du troisième groupe de BTP français, derrière Vinci et Bouygues, en 2012.
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Opération commando américaine en Irak, un soldat tué
LES FORCES SPÉCIALES US LIBÈRENT 70 OTAGES EN IRAK (c) Reuters<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>WASHINGTON/ERBIL (Reuters) - Un membre des forces spéciales de l'armée américaine a été tué lors d'une opération commando qui a permis de libérer 69 otages détenus par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, ont annoncé jeudi les autorités américaines.
Il s'agit du premier militaire américain tué lors d'une opération terrestre contre l'EI.
Peter Cook, porte-parole du Pentagone, a précisé que l'attaque, menée dans la nuit de mercredi à jeudi, avait été décidée à la demande des autorités du Kurdistan irakien, à la suite d'informations selon lesquelles les otages allaient être prochainement massacrés.
Plus d'une vingtaine de djihadistes de l'EI ont été tués dans les affrontements et six autres ont été capturés, a-t-il dit.
Tous les otages libérés dans l'opérations sont arabes, a dit jeudi un responsable américain. Vingt d'entre eux étaient des membres des forces spéciales irakiennes.
"Certains des autres prisonniers étaient des combattants de Daech soupçonnés d'être des espions" par l'Etat islamique, a dit le responsable.
Les autorités du Kurdistan irakien avaient déclaré plus tôt que, selon leurs informations, il n'y avait pas de Kurdes parmi les otages libérés. Une vingtaine de djihadistes de l'EI ont été tués dans l'opération et six autres capturés, ajoutent-elles.
Selon un responsable du secrétariat américain à la Défense, "des dizaines" de soldats américains ont été engagés dans cette mission. L'un d'eux, blessé, a été évacué à Erbil mais n'a pas survécu.
Cinq hélicoptères américains ont été engagés, a ajouté ce responsable. Il a ajouté que des frappes aériennes avaient été menées avant et après la mission pour bloquer les approches de la prison de l'EI et ensuite la détruire.
Un chef militaire kurde irakien a précisé que le raid héliporté des forces spéciales avait été mené dans la région d'Haouidja, province de Kirkouk.
Selon une source dans cette région, les militaires américains ont attaqué une maison où étaient réunis des chefs militaires de l'EI. Les fusillades et les explosions ont duré plusieurs heures, a ajouté cette source.
(Yeganeh Torbati, Mohammad Zargham, Phil Stewart et Isabel Coles; Jean-Stéphane Brosse et Guy Kerivel pour le service français)
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Ligue Europa Gr. B. Ligue Europa : Bordeaux tombe face à Sion (0-1), la qualification s'éloigne
Le <time datetime="2015-10-22T23:09+01:00" itemprop="datePublished">22/10/2015 à 23:09:00</time> | Mis à jour le <time datetime="2015-10-22T23:30+01:00" itemprop="dateModified">22/10/2015 à 23:30:59</time> | 54 CommentairesMalgré une bonne entame de match, les Bordelais ont été surpris par un but de Sion, et n'ont jamais pu revenir au score (0-1). Avec cette défaite, les hommes de Willy Sagnol sont au dernier rang de leur groupe, en situation compliquée.Le match : 0-1
Après deux matches nuls, face à Liverpool (1-1) et au Rubin Kazan (0-0), Bordeaux était à la recherche d’un premier succès, face à une équipe de Sion leader du groupe B. Willy Sagnol avait aligné une équipe résolument offensive, avec un 4-2-3-1, composé notamment Jaroslav Plasil en meneur de jeu, Diego Rolan à droite, Thomas Touré à gauche, et Cheick Diabaté en pointe. Et le plan du technicien girondin a semblé se dérouler sans accroc, du moins au début. D’entrée, les Bordelais ont été offensifs, Touré (2e), Chantôme (11e), puis Diabaté (14e) ont tour à tour été proche dangereux. Mais Bordeaux s’est fait surprendre. Après un ballon boxé par Carrasso, Carlitos côté gauche a déposé un centre sur la tête de Lacroix, laissé seul par Pallois (22e).
Et l’animation offensive, jusqu’ici intéressante, s’est éteinte. L’équilibre a été perdu, la confiance aussi, et la partie a basculé dans un faux rythme. Comme face à Montpellier (0-0), le manque de mouvement s’est cruellement fait ressentir. En face l’équipe de l’ancien attaquant bordelaisDidier Tholot a géré, exploitant chacune de ses occasions pour faire le break. Le collectif bordelais a tenté de réagir, sans jamais trouvé de solution. L’expulsion de Khazri (voir par ailleurs), a clôt le cauchemar ( 0-1). Bordeaux passe dernier du groupe, et n’aura plus le droit à l’erreur.L'homme : Cheick Diabaté, retour compliqué
Pour sa première titularisation depuis le 15 août, Cheick Diabaté n’a pas été en réussite. Après son entrée en jeu face à Montpellier, deux mois après sa blessure au quadriceps contre Saint-Etienne, l’international malien était aligné en pointe du dispositif de Willy Sagnol, mais n'a pas su se montrer décisif. Il a d’abord tenté sa chance de la tête, mais après avoir pris le dessus sur son adversaire, n’a pas cadré sa tentative (14e). Servi par Plasil, il a ensuite tenté une volée compliqué, encore une fois manquée (19e). Il a encore manqué le cadre de la tête, sur un service de Poko cette fois (24e). Sa maladresse a perduré en deuxième mi-temps, à l’instar d’une tête totalement ratée, alors qu’il était seul face aux cages, sur un centre de Poko (54e). Il a finalement laissé sa place à Crivelli (65e), sous les sifflets du stade Matmut Atlantique. Encore en manque de rythme.Le fait : Khazri symbole de la frustration
Whabi Khazri n’aura passé que 22 minutes sur la pelouse. L’international tunisien, habituel feu follet bordelais, a illustré à lui seul la frustration de son équipe. Entré en jeu à la 64e minute, il a d’abord reçu un premier carton jaune, pour des contestations beaucoup trop fréquentes (76e). Malgré quelques bons mouvements, Khazri est sorti de son match une deuxième fois, avec une vilaine semelle sur Carlitos (86e). Expulsé, il n’a pas manqué de faire savoir son ressentiment au joueur portugais, déclenchant même un début d’altercation, lors de laquelle Didier Tholot a été lui aussi exclu.Liverpool n'en profite pas
Liverpool avait l'occasion de prendre trois points d'avance sur Bordeaux, en cas de victoire face au Rubin Kazan, mais a concédé le nul sur son terrain (1-1). Pour son deuxième match sur le banc des Reds, le premier à Anfield, Jurgen Klopp avait titularisé une nouvelle fois le Belge Divock Origi, reléguant sur le banc Firmino et Benteke. Mais le Liverpool du coach allemand s'est rapidement fait surprendre, quand Devic a cueilli le ballon devant Clyne, avant d'ajuster Mignolet d'une belle reprise (15e). Les Reds ont mis du temps à se mettre en route, mais l'expulsion de Kuzmin, pour un deuxième jaune (36e), a accéléré le réveil d'Anfield. Sur le coup-franc suivant, Coutinho a trouvé la tête d'Origi, dont la déviation a été reprise victorieusement par Can (37e). Le premier but de l'ère Klopp.
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L’arbitre assistant du futur Clasico a dénoncé les tentatives d’intimidations du Real afin d’orienter l’arbitrage en leur faveur... Et surtout contre le Barça.
La polémique risque de faire couler beaucoup d’encre dans la presse ibérique. En effet, depuis ce matin, la police espagnole enquête sur les plaintes d'un arbitre assistant.
Ce dernier, qui devrait arbitrer le célèbre Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, qui aura lieu le 21 novembre prochain, aurait en effet dénoncé les agissements du club madrilène pour tenter d’obtenir de lui un arbitrage favorable.
Faire pression pour "nuire" au Barça
La radio Cadena COPE a même obtenu un document de 6 pages présenté à la police par Jacinto Vicente Hernandez, l’avocat spécialiste des sports qui défend les intérêts de l’arbitre, où ce dernier dénonce les agissements des dirigeants espagnols.
L’avocat y dénonce les pressions subies par l’arbitre à l’approche du choc entre les deux rivaux emblématiques. Il y explique par exemple que l’arbitre aurait été invité à sanctionner plus durement le Barça afin de "nuire au club", et que ce dernier a décidé de parler pour dénoncer les agissements du club, malgré les risques que cela peut impliquer pour le reste de sa carrière professionnelle.
"Il y a d'autres assistants qui reçoivent cette pression et sont en colère à ce sujet. Voyez si vous décidez de le signaler ou non", a déclaré l’avocat auprès du comité d’éthique des arbitres.
Ces déclarations, en tout cas, ne risquent pas d’arranger les relations tendues entre les deux ennemis de la Liga.
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