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COP21 : affrontements entre manifestants
et forces de l'ordre à République
Des échauffourées entre manifestants masqués par un foulard ou une capuche et forces de l'ordre ont éclaté place de La République.
Source AFPPublié le <time datetime="2015-11-29T15:12" itemprop="datePublished">29/11/2015 à 15:12</time> - Modifié le <time datetime="2015-11-29T16:05" itemprop="dateModified">29/11/2015 à 16:05</time> | Le Point.fr lienDes tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre. © AFP/ FRANCOIS GUILLOT
</figcaption></figure></header>Ils ont bravé l'interdiction et la manifestation a dégénéré. Plusieurs centaines de manifestants, nombre d'entre eux le visage masqué, certains jetant des projectiles, faisaient face aux policiers qui ont répondu par des jets de gaz lacrymogènes, aux abords de la place de la République à Paris, ont constaté dimanche des journalistes de l'Agence France-Presse. Ces manifestants, bravant l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre, se sont rassemblés à partir de midi sur la place à l'appel de groupuscules se disant "Anticop21".
En début d'après-midi, des manifestants se sont engouffrés sur l'avenue de la République, clamant "État d'urgence, état policier. On ne nous enlèvera pas le droit de manifester". Des militants pacifiques, brandissant un drapeau arc-en-ciel, ont demandé de cesser de jeter des projectiles. "Choisis ton camp", leur a répondu un Black Bloc. "Toi, tu manifestes comme t'en as envie, moi je manifeste comme ça", a affirmé un autre manifestant, hué alors qu'il cassait une poubelle. Certains ont alors jeté des chaussures, ou encore des bouteilles sur les CRS déployés en masse. D'autres ont jeté une barrière sur les policiers qui ont riposté d'abord à coups de gaz lacrymogène puis ont chargé les manifestants qui ont ensuite reflué vers la place de la République.
"Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite"
La place, recouverte dans la matinée de milliers de chaussures pour symboliser la marche sur le climat, annulée après les attentats, a ensuite été bouclée par les forces de l'ordre, chaque entrée étant soigneusement filtrée pour laisser partir les passants et personnes qui s'étaient plus tôt rassemblées dans le calme pour une chaîne humaine formée à proximité. La circulation automobile a été coupée. Vers 15 heures, la police a utilisé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes contre les militants cagoulés, tandis que les militants pacifiques quittaient les lieux.
"Cette situation énerve tout le monde. Je suis choqué que l'état d'urgence soit utilisé contre des militants", expliquait Mathieu, 43 ans, ingénieur dans une ONG, arguant de la nécessité d'une "pression citoyenne pour qu'il y ait un accord qui ne soit pas en deçà des besoins". Présent sur la place, Julien Bayou, porte-parole d'EELV, a dit être "là pour surveiller et témoigner s'il y a des provocations", notamment de la police. "Ils sont 80 énervés, cagoulés, habillés en noir. Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite. Si elle avait été autorisée, ils auraient été 40. Ça donne une image catastrophique de ce rassemblement qui est à la base un rassemblement pacifique", a-t-il affirmé.
"C'était une manif pour le climat, ça devient une manif contre la police. Quand tu es violent, personne ne voudra rejoindre ton combat. Ce n'est pas le bon message", regrettait Fanja, une jeune Allemande membre d'une ONG.
Consultez notre dossier : COP21 : le défi climatique
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Monde
Arabie Saoudite: Une «procédure de grâce» en cours pour le blogueur condamné à 1.000 coups de fouet
ARABIE SAOUDITE La sentente à l'encontre de Raef Badawi aurait été suspendue... lien
<figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> <figcaption>Une manifestation de soutien au blogueur saoudien Raef Badawi à Paris, le 7 mai 2015. - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP</figcaption> </figure>
Une lueur d'espoir pour Raef Badaoui, condamné en Arabie saoudite à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouet. Une procédure de grâce serait en effet en cours pour le blogueur, que son épouse Ensaf Haidar a dit samedi espérer voir aboutir favorablement.
>> A lire aussi: Qui est le blogueur Raef Badawi?
Plus tôt samedi, le secrétaire d'Etat suisse aux Affaires étrangères, Yves Rossier a indiqué que la sentence à l'encontre du blogueur de 31 ans «a été suspendue». «Une procédure de grâce est maintenant en cours auprès du chef de l'Etat, donc du roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud», a-t-il déclaré à Radio-Canada, précisant avoir évoqué cette affaire lors de sa visite officielle à Ryad cette semaine.
«Insulte» envers l'islam
«J'espère que c'est vrai, mais je fais confiance au gouvernement suisse», a déclaré Ensaf Haidar, l'épouse du blogueur réfugiée avec ses trois enfants à Sherbrooke, au Québec . «J'ai rencontré la présidente suisse il y a quelques mois et elle m'a assurée que le gouvernement suisse travaillait très dur sur le cas de Raef», a-t-elle confié.
>> A lire aussi: Le blogueur Raef Badawi dit avoir survécu «par miracle» aux coups de fouet
Animateur du site internet Liberal Saudi Network et lauréat 2014 du prix Reporters sans frontières pour la liberté de la presse, Raef Badaoui est emprisonné depuis 2012. Il a été condamné à 10 ans de prison pour «insulte» envers l'islam il y a un an et à 1.000 coups de fouet à raison de 50 coups par semaine pendant 20 semaines.
>> A lire aussi: Derrière les barreaux, le blogueur Raef Badawi ne se résigne pas
Le blogueur a obtenu le 29 octobre dernier le prix Sakharov pour la liberté d'expression décerné par le Parlement européen, qui avait alors appelé à sa libération «immédiate». Ensaf Haidar avait émis le souhait que Raef Badaoui puisse aller lui-même chercher le 16 décembre à Strasbourg ce prix décerné par les chefs de file des groupes politiques du Parlement européen et parfois considéré comme l'équivalent européen d'un Prix Nobel. Maintenant, «j'espère simplement que nous pourrons accueillir Raef à l'aéroport de Montréal», a souligné Ensaf Haidar.
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Le pape François arrive à Bangui,
troisième étape de sa tournée africaine
<time>Publié le 28-11-2015 à 08h51Mis à jour le 29-11-2015 à 15h18 lien </time>Le pape François dans sa papamobile à Kampala, le 28 novembre 2015 (c) Afp<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>Bangui (AFP) - Le pape François est arrivé dimanche matin à Bangui, en provenance de Kampala, pour la troisième étape de sa tournée africaine dans un pays en proie à des violences intercommunautaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Accueilli à l'aéroport par la présidente de transition Catherine Samba Panza et des milliers de fidèles tenus à distance, le pape entame une visite de deux jours placée sous haute sécurité par les forces des Nations unies (Minusca), française (Sangaris) et la police centrafricaine.
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Sommet UE-Turquie: l'Europe veut sceller un pacte avec Ankara pour freiner l'afflux de migrants
- 29/11/2015
Les dirigeants européens reçoivent dimanche après-midi à Bruxelles le Premier ministre turc, pour que son pays s'engage à endiguer le flux de migrants déstabilisant l'Europe en échange de contreparties financières et politiques.
Ce sommet inédit entre les 28 pays membres de l'UE et la Turquie devrait confirmer les trois milliards d'euros que les Européens sont prêts à verser pour aider la Turquie à accueillir les réfugiés syriens (plus de 2,2 millions sur son sol). Et pour éviter qu'ils ne cherchent à rejoindre l'Europe, dont l'unité vacille sous la pression migratoire.
En quatre ans et demi, la guerre en Syrie a fait plus de 250.000 morts et près de 12 millions de déplacés et réfugiés.
L'UE veut aussi obtenir l'engagement qu'Ankara rendra ses frontières européennes plus imperméables aux migrants économiques irréguliers. Plus de 700.000 migrants ont emprunté depuis janvier cette porte d'entrée vers l'Europe, rejoignant la Grèce par la mer. (AFP)
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Mali : Ansar Dine revendique l’attaque meurtrièrecontre l’ONUCrédit photo : Rebecca Blackwell/AP/SIPA lienLe groupe djihadiste Ansar Dine a revendiqué l’attaque meurtrière contre l’ONU, à Kidal, au Mali et qui a coûté la vie à trois personnes.
L’attentat contre la base de l’ONU a un auteur. Ansar Dine a revendiqué l’attaque contre un camp de la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA) à Kidal (nord-est) qui a fait trois morts, ce samedi 28 novembre 2015. Deux soldats guinéens de l’ONU et un civil ont été tués dans cette attaque à la roquette.
« Nous revendiquons, au nom de tous les moujahidines, l’attaque contre le camp de Kidal. C’est une réponse à la violation de nos terres par les ennemis de l’islam », a déclaré Hamadou Ag Khallini, un responsable d’Ansar Dine, dirigé par l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly. Deux soldats guinéens de l’ONU et un civil ont péri dans cette attaque à la roquette et quatorze personnes blessées.
Le nord du Mali était tombé, en mars-avril 2012, sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée. Les djihadistes ont été chassés à la suite du lancement, en janvier 2013, de l’opération Serval, à l’initiative de la France. Cette opération qui ne couvrait que le Mali, a été remplacé par Barkhane, qui, elle, couvre tout le Sahel qui est sous la menace terroriste.
L’assaut contre la base de l’ONU intervient une semaine après l’attaque de l’hôtel Radisson, perpétrée le 20 novembre 2015, faisant 22 morts. L’attentat a été revendiqué le jour même par le groupe djihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune. Par la suite, c’est le groupe djihadiste, le Front de libération du Macina (FLM), qui a à son tour revendiqué l’attentat avec la collaboration d’Ansar Dine.
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