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    Logement, transport... L'accueil acrobatique

    des

    152 chefs d'Etat de la COP21

    L' Obs <time>Publié le 30-11-2015 à 16h44     lien </time>

    Dans le contexte post-attentats, comment gérer les 152 chefs d’Etat invités à Paris à l’occasion de la COP21 ? Revue de détails.

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    François Hollande entouré des chefs d'Etat étrangers pour la traditionnelle photo de famille lors de l'ouverture de la COP21, lundi 30 novembre 2015. (JACKY NAEGELEN / POOL / AFP)
     
    François Hollande entouré des chefs d'Etat étrangers pour la traditionnelle photo de famille lors
    de l'ouverture de la COP21, lundi 30 novembre 2015. (JACKY NAEGELEN / POOL / AFP)
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    À lire aussi

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    Dans le parc d'expositions du Bourget, transformé en forteresse après les attentats du 13 novembre, l'américain Barack Obama, le chinois Xi Jinping, le canadien Justin Trudeau et leurs homologues du monde entier ont été accueillis par le président François Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, protégés par 2.800 policiers et militaires en alerte. Le marathon des négociations de cet COP21 doit durer jusqu'au 11 décembre.

    La COP21 accueille 10.000 délégués et autant d'observateurs et journalistes : c'est la plus grande conférence climat, la plus importante concentration de chefs d'Etat réunis par l'ONU hors son Assemblée annuelle, la plus grande réunion diplomatique jamais organisée en France… Comment s’organise ce ballet ? Revue de détails.

    # Le logement

    Selon Europe 1, la plupart des chefs d’Etat "dorment dans six palaces de la capitale : le Meurice, le Bristol, le Shangri-La, le Raphael, le Regina et l'InterContinental à Opéra." Quant à Barack Obama, il a passé la nuit dans sa résidence de l'ambassade américaine, près de l'avenue des Champs-Elysées.

    # Le transport

    Les chefs d’Etat se déplacent en voitures blindées avec des cortèges de police et motos suiveuses. Seulement voilà, "les chefs d'Etat invités veulent tous aller se recueillir à place de la République ou au Bataclan", explique un haut responsable de l'organisation à Europe 1. Tout au long de la journée, ils s’éclipseront donc du Bourget avec leur cortège pour aller rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.La voiture dans laquelle se déplace Barack Obama est un véritable "tank", comme le montre une infographie réalisée par le site Gawker : les vitres résistent aux balles et les portières sont aussi lourdes que celle d’un Boeing 757. Le président américain est en outre escorté par un convoi d'une vingtaine de voitures qui a particulièrement impressionné les internautes.

    Olivier Girard@jolromg

    #COP21 convoi officiel Barack Obama boulevard Malesherbes #BarackObama 🇺🇸 #Paris

     
     

     

    # Le déjeuner

    Cinq chefs, tous étoilés, voire multi-étoilés, ont préparé le déjeuner des chefs d’Etat : Yannick Alléno (Pavillon Ledoyen à Paris), Alexandre Gauthier (La Grenouillère dans le Nord-Pas-de-Calais), Nicolas Masse (La Grand'Vigne, Les sources de Caudalie, en Gironde) Marc Veyrat (La maison des bois en Haute-Savoie) et la chef pâtissière Christelle Brua (Le Pré Catelan à Paris).

    Selon "Paris Match", les ingrédients sont arrivés pendant le week-end. Les chefs ont quitté le Quai d’Orsay à l’aube ce lundi, accompagné d'un membre de leurs brigades, contre cinq prévus avant les attentats du 13 novembre et l’état d’urgence. Ils sont également assistés par les cuisiniers de plusieurs ministères et l’équipe du traiteur Lenôtre. 

    # Le dîner

    Toujours selon Europe 1, François Hollande dînera avec Barack Obama. Les deux hommes ne se retrouveront pas à l’Elysée, mais dans un grand restaurant parisien choisi par le président américain himself. Ce sera L’Ambroisie, un établissement trois étoiles place des Vosges.

    # Le protocole diplomatique

    En temps normal, c’est l’ancienneté au pouvoir qui décide de l’ordre d’arrivée. Mais la France a obtenu qu’on adapte les horaires en fonction des désirs des uns et des autres. Les dirigeants ont été accueillis ce matin au fur et à mesure par François Hollande et Ban Ki-Moon. Conformément à l'usage, la vice-présidente de la République islamique d’Iran a refusé de serrer la main du chef de l’Etat.

     

    "C'est toujours comme ça avec l'Iran, c'est le protocole" me dit-on du côté de l'ONU sur le non serrage de main entre Hollande et Iranienne.

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    (CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP)

    # Une salle trop petite

    Dimanche soir, lors de l’ouverture anticipée du sommet, à 17 heures, un grand nombre de délégués n’ont pu trouver place dans la plénière, rapporte "Libération". Les 1.300 places de la salle Loire ont été prises d’assaut tandis que la plus grande salle, La Seine (1.900 places), était réservée pour ce lundi. Des chefs de délégations ont donc dû poireauter de l’autre côté des barrières de sécurité. 

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    Dans la salle "Loire" les délégués s'installent avant l'ouverture officielle de la

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    <article data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    La "cathédrale" de bois (100% made in France) baptisée "la Seine" où vont se retrouver à 11h les 150 chefs d'Etat

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    A.S.


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    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Pour Poutine, la Turquie a décidé d’abattre l’avion russe

    pour protéger le trafic de pétrole de l’EI

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-11-30T12:26:10+01:00" itemprop="datePublished">30.11.2015 à 12h26</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-30T20:48:31+01:00" itemprop="dateModified">30.11.2015 à 20h48   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Un incident aérien a tendu les relations russo-turques ce mois-ci, les chasseurs turcs ayant abattu un bombardier Soukhoï russe qui, selon Ankara, était entré dans l’espace aérien turc et n’avait pas répondu aux mises en garde. </figure>

    Aucune rencontre n’est prévue à Paris entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, malgré la demande d’entretien « en face à face » du dirigeant turc, a annoncé le Kremlin, qui avait déjà laissé entendre, la semaine dernière, que cela n’aurait pas lieu.

    En revanche, il y aura « vraisemblablement » des discussions « dans les couloirs » du sommet sur le climat de Paris entre M. Poutine et le président américain Barack Obama, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov

    « Nous sommes prêts à parler »

    Un incident aérien a tendu les relations russo-turques ce mois-ci, les chasseurs turcs ayant abattu un bombardier Soukhoï russe qui, selon Ankara, était entré dans l’espace aérien turc et n’avait pas répondu aux mises en garde. Moscou affirme que le bombardier était resté dans l’espace aérien syrien, où il menait une frappe contre des insurgés hostiles à Bachar Al-Assad.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a d’ailleurs accusé, lundi 30 novembre, Ankara d’avoir abattu le bombardier russe près de la frontière syrienne afin de protéger le trafic de pétrole auquel se livre l’organisation État islamique (EI). M. Poutine a assuré avoir « toutes les raisons de penser que la décision d’abattre notre avion a été dictée par la volonté de protéger ces chemins d’acheminement de pétrole vers le territoire turc ».

    Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a de son côté refusé lundi, à nouveau, de s’excuser pour cet incident.

    « Aucun premier ministre turc, aucun président, aucune autorité ne s’excusera (...) d’avoir fait son devoir. »

    M. Davutoglu a aussi demandé à Moscou de reconsidérer les sanctions économiques adoptées à la suite de cet incident « car elles sont contraires à nos intérêts à tous les deux ».

    « Nous sommes prêts à parler, via des canaux diplomatiques et militaires, à la Russie. Nous n’avons aucunement l’intention d’avoir une escalade. »

    Lire aussi : Ce que l’on sait de l’avion russe abattu par la Turquie

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    La Voix du Nord et Nord Eclair

    prennent position contre Le Pen

    Challenges.fr

    <time>Publié le 30-11-2015 à 12h06</time>

    Les deux quotidiens nordistes alertent ce lundi leurs lecteurs contre le risque de voir leur région basculer au Front National. Une prise de position très rare dans la presse régionale.

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    Le "Une" de La Voix du Nord ce lundi 30 novembre. (c) La Voix du NordLe                             "Une" de La Voix du Nord ce lundi 30 novembre. (c) La Voix du Nord
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    </article>

    Les quotidiens La Voix du Nord et Nord Eclair ont pris position lundi 30 novembre contre le Front national, en expliquant pourquoi une éventuelle victoire de sa présidente aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie les "inquiète". "Pourquoi une victoire du FN nous inquiète", titre en Une La Voix du Nord à six jours du premier tour du scrutin, une prise de position très rare de la part de la presse quotidienne régionale. "La région a-t-elle vraiment besoin du Front national?", s'interroge de son côté Nord Eclair, autre quotidien du groupe belge Rossel. Les deux journaux publient la même double page sur le sujet.

    La Voix du Nord justifie son inquiétude d'une éventuelle victoire du FN "parce que nous ne portons pas les mêmes valeurs", "parce qu'il n'a pas l'expérience", "parce qu'il se contredit", "parce que la région est naturellement ouverte" et "parce qu'il menace la solidarité nordiste". Dans un éditorial, le directeur de la rédaction, Jean-Michel Bretonnier, écrit qu'en cas de victoire du FN, "les ferments de la division seront à l'oeuvre, diffusés par un parti aux deux visages". "Il s'inscrit dans le jeu démocratique sans renoncer à sa radicalité; il adopte une posture 'anti-établissement' en profitant du système", ajoute-t-il, à quelques heures d'un meeting de Marine Le Pen prévu lundi soir à Lille.

    La Voix du Nord rappelle à ses lecteurs dans ses colonnes l'histoire du journal, né dans la Résistance. "La Voix du Nord s’adresse à toutes les opinions en s’appuyant sur des valeurs républicaines. Son humanisme est une croyance en un progrès moral et social ; son goût de la liberté l’attache à une démocratie qui se méfie des extrémismes. Ces principes, qu’on disait creux quand les idéologies nous promettaient le bonheur sur terre, sont brandis aujourd’hui dès que l’essentiel est en jeu. Ils sont les nôtres plus que jamais, et ils sont ceux des habitants de la région, y compris la très grande majorité des électeurs de Marine Le Pen"

    "Profondément scandaleux" pour Le Pen

    Selon un sondage BVA publié dimanche, Marine Le Pen l'emporterait en cas de triangulaire au second tour le 13 décembre avec 44% des voix, devant la droite (30%) et la gauche (26%). Elle est aussi donnée gagnante en cas de duel face à Xavier Bertrand sans fusion avec la gauche (52% contre 48%), et en cas de fusion des listes de droite et de gauche (51-49). La présidente du Front National s'est aussitôt indignée de la prise de position de la Voix du Nord. "C'est profondément scandaleux, ils ont fait deux pages aujourd'hui, ils font deux pages aussi demain de tract, car c'est un tract pour le Parti socialiste", a lancé sur RTL la tête de liste du FN dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    "Il ne faut pas s'en étonner, c'est la contrepartie des 9 millions de subventions qu'ils ont touchés du Conseil régional socialiste sous cette mandature", a-t-elle accusé. La présidente du FN a assuré qu'elle couperait les subventions si elle était élue et que c'était pour cette raison que le journal l'attaquait.

    (avec AFP)


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  • Barack Obama au Bataclan

    Dès son arrivée à Paris cette nuit pour la Cop 21, le président américain est allé se recueillir devant le Bataclan, la salle de spectacle notamment visée par les attentats du 13 novembre. Obama était accompagné de François Hollande et Anne Hidalgo.


    Obama et Hollande se sont recueillis devant le... par

    lien

    C’est l’image de la nuit : Barack Obama, arrivé à Paris pour assister à la COP 21 sur le climat, a tenu à se rendre devant le Bataclan pour se recueillir en compagnie de François Hollande et la maire de Paris, Anne Hidalgo.

    Une rose blanche

    Arrivé sous bonne escorte, le président américain a déposé une rose blanche avant de se recueillir. Il a ensuite eu un geste fraternel en posant sa main sur l’épaule de François Hollande et d’Anne Hidalgo.
    Pour des raisons de sécurité, le déplacement de Barack Obama devant la salle de spectacle endeuillée par les attentats du 13 novembre n’avait pas été annoncée à l’avance. Anne Hidalgo l'a remercié ce matin sur
    Twitter :

    Un geste d'amitié

    Depuis deux semaines et l’attaque du Bataclan qui a coûté la vie à 90 personnes, Barack Obama a multiplié les signes d’amitié avec la France, déclarant notamment un "Nous sommes tous Français", en recevant François Hollande à la Maison blanche, dix jours après les attentats.
     

     


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  • <article class="article-box top-line " data-url="/france/2015/11/30/cop21-francois-hollande-demande-un-accord-differencie-universel-et-contraignant_1417219" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    COP21: François Hollande demande un accord

    «différencié, universel et contraignant»

    Par <time datetime="2015-11-30T14:13:07" itemprop="datePublished">30 novembre 2015 à 14:13   lien </time>
    Le président François Hollande, au Bourget le 30 novembre 2015
     
     
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Le président François Hollande, au Bourget le 30 novembre 2015 Photo STEPHANE MAHE. AFP

    </figcaption> </figure>

    Le président François Hollande a exhorté lundi les quelque 150 dirigeants de la planète réunis au Bourget pour la COP21 à parvenir à un accord «différencié, universel et contraignant».

    Au terme de la conférence, «le 12 décembre, un accord doit être trouvé à Paris», a souligné François Hollande qui demande un accord «différencié, universel et contraignant».

    Pour le président français, un «bon accord, un grand accord» reposerait sur «trois conditions». La première, selon lui, serait de «dessiner une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés celsius ou même 1,5 degré».

    La deuxième, a-t-il poursuivi, serait d’apporter «au défi climatique une réponse solidaire» alors qu'«aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements» même si les écarts de développement doivent être «pris en compte».

    «Les pays développés doivent assumer leur responsabilité historique, ce sont eux qui ont émis pendant des années le plus de gaz à effet de serre; les pays émergents doivent accélérer leur transition énergétique, les pays en développement doivent être accompagnés dans leur adaptation aux impacts climatiques», a-t-il résumé.

    Quant à la troisième condition, c’est, a-t-il poursuivi «que toutes nos sociétés, dans leur grande pluralité, diversité, se mettent en mouvement».

    AFP

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