• Football : le FC Barcelone

    champion du monde des clubs

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-12-20T16:59:01+01:00" itemprop="datePublished">20.12.2015 à 16h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-20T17:01:48+01:00" itemprop="dateModified">20.12.2015 à 17h01  lien </time>

    Iniesta, Messi, Neymar et Suarez sur le toit du monde pour la troisième fois.

    Iniesta, Messi, Neymar et Suarez sur le toit du monde pour la troisième fois. TOSHIFUMI KITAMURA / AFP

    Le FC Barcelone, déjà roi d’Espagne et d’Europe, a étendu sa domination sans partage sur le football planétaire en remportant son troisième Mondial des clubs grâce à un doublé de Luis Suarez et un but de Lionel Messi, Neymar étant double passeur décisif.

    « Nous étions venus (à Yokohama) pour gagner le titre et il était important de terminer le travail », a résumé Suarez, élu meilleur joueur du tournoi avec cinq buts, après la victoire 3-0 de son équipe devant les Argentins de River Plate.

    « Nous sommes restés calmes tout en continuant à jouer notre football habituel jusqu’au premier but de Léo. Mes deux buts sont moins importants que le fait d’avoir le trophée entre les mains », a ajouté l’Uruguayen.

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    Déjà vainqueur en 2009 et 2011, le Barça, auteur d’un triplé Ligue des champions -Liga-Coupe du Roi, réalise donc le quadruplé et succède au Real Madrid au palmarès du Mondial des clubs. La troisième place est revenue à Hiroshima , vainqueur 2-1 des Chinois de Guangzhou Evergrande, champions d’Asie en titre.

    Le Barça, grand favori, a eu besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour percer la défense bien organisée et agressive des champions d’Amérique du Sud. Et c’est, bien sûr, Lionel Messi qui a trouvé la faille pour ouvrir la marque à 36e minute.

    A droite de la surface, Daniel Alves a centré pour Neymar, à gauche, le Brésilien, de retour de blessure, a ensuite remis le ballon de la tête pour Messi qui, de l’extérieur du pied gauche, a marqué dans le petit filet.

    Messi recordman des trophées gagnés avec le Barça

    « Je suis heureux de faire un peu plus partie de l’histoire du club. C’était un titre difficile à gagner mais un trophée important pour Barcelone. Alors, nous allons le fêter », a réagi Messi, premier joueur à avoir disputé et gagné trois finales. Avec 26 titres conquis avec le Barça, il devient aussi le seul recordman du club devant Xavi Hernandez (25).

    Sur leur lancée, les Barcelonais auraient pu doubler la mise juste avant la pause, mais le tir de Suarez, après une belle passe de Messi, passait à côté des buts de Marcelo Barovero.
    Ce n’était que partie remise pour l’international uruguayen, célèbre également pour ses morsures sur ses adversaires footballeurs. Quatre minutes après le retour des vestiaires, Suarez, lancé par Sergio Busquets et seul devant la surface, n’a laissé aucune chance à Barovero. Au sol, le gardien n’a pu qu’effleurer des pieds le ballon avant qu’il ne finisse dans ses buts.

    Dès lors la partie était quasiment terminée d’autant que Suarez, auteur d’un triplé en demi-finale, allait réussir son doublé personnel après l’heure de jeu.

    Neymar, qui n’a pas marqué, a encore fait une passe décisive, son centre ayant été repris de la tête par l’Uruguayen pour le 3-0 du K.O.

    « Messi et Neymar voulaient disputer la finale à tout prix. Et ils ont dû faire des efforts et des sacrifices pour jouer », a encore expliqué Suarez.

    Claudio Bravo, le gardien barcelonais, contraint au chômage technique en raison de la nette domination de son équipe, a pu quand même montrer ses talents. Il a ainsi détourné des poings un ballon envoyé d’une tête rageuse, de près, de Lucas Alario (77e).

    « Après une telle compétition, la plupart des clubs ont tendance à s’essouffler. Nous devons l’éviter et avoir la volonté de gagner des titres afin d’être la meilleure équipe du monde », a lancé Suarez en allusion au match du Championnat d’Espagne face à Gijon mercredi.


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  • L'ONU dresse un tableau alarmant

    sur la situation au Burundi

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    <figure> <figure class="ratio-16x9-height cell-news"> </figure> <figcaption>Un soldat patrouille dans un cimetière à Bujumbura, lors de l'enterrement de Welly Nzitonda, le fils du défenseur des droits de l'homme Pierre-Claver Mbonimpa, le 10 novembre 2015.
    © AFP PHOTO / LANDRY NSHIMIYE</figcaption> </figure>

    <section class="row metadata">

    Par RFI Publié le 16-12-2015 Modifié le 16-12-2015 à 07:56

    </section> <section class="row intro">

    Le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU s'est dit très alarmé de la dégradation de la sécurité et des violences qui ont fait près de 90 morts vendredi 11 décembre, jugeant que le Burundi avait fait un pas de plus vers la guerre civile. A New York, deux agences chargées de l'aide humanitaire, Ocha et l'Unicef, ont tiré la sonnette d'alarme. Les manques de fonds pourraient contribuer à accroître les actes de violence.

    Avec notre correspondante à New York,  Marie Bourreau

    C'est un tableau dramatique qu'ont dépeint les deux responsables onusiens de retour d'un voyage au Burundi. 700 000 personnes manquent de nourriture, soit 36 % des de la population. 80 % des Burundais vit sous le seuil de pauvreté. Mais surtout, un peu plus de 29 millions d'euros manquent toujours aux caisses des agences humanitaires sur le terrain.

    « S'il n'y a aucune aide au développement ou aide humanitaire remise dans le budget d'aides, les ressources actuelles sont insuffisantes pour couvrir le coût de services très très basiques pour la population », prévient l'une des deux responsables.

    Conséquences : les services de santé ont rencontré leurs premières ruptures de stocks de médicaments et les prises en charge gratuites des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes se sont arrêtées.

    Le rôle des Nations unies en cause

    A New York, l'ONU est de plus en plus pointée du doigt pour son incapacité à résoudre la crise burundaise. Un constat que le directeur des opérations humanitaires, John Ging, refuse de faire.

    « Sur ce que font les Nations unies sur le front politique, nous ne nous sommes pas aventurés sur cette question-là, explique-t-il. Tout ce qui nous préoccupait, c'était de nous assurer que nous, les agences humanitaires des Nations unies, avec nos ONG partenaires, faisions ce que nous devions faire. »

    Mais les voix s'élèvent pour faire plus et notamment engager une opération de maintien de la paix sur laquelle le Conseil de sécurité a été jusqu'à présent incapable de s'entendre.

    </section>

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    Espagne: «Podemos ne peut plus être

    le seul acteur du changement»

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    En Espagne, des militants de Podemos dans les rues de Madrid à quelques jours des élections. Laurent Berthault/RFI

    Dimanche 20 décembre se tiennent les élections législatives en Espagne. Le Parti populaire (PP, droite) de Mariano Rajoy, au pouvoir, est favori pour l’emporter, devant le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, centre-gauche). Après une ascension fulgurante lors de sa création en janvier 2014, le parti Podemos (« Nous pouvons », gauche anti-austérité), en partie issu du mouvement des Indignés de 2011, semble s’être essoufflé, en tout cas dans les sondages. Il est même rattrapé aujourd’hui par un autre nouveau parti, Ciudadanos (« Citoyens », centre-droit), qui partage avec Podemos une certaine méfiance envers les partis traditionnels. Décryptage avec Héloïse Nez.

    Héloïse Nez est maître de conférences en sociologie à l’université de Tours. Spécialiste de la démocratie participative et des mouvements sociaux, elle a mené des recherches en Espagne sur le mouvement des Indignés et sur Podemos. Elle a récemment publié l’ouvrage Podemos, de l’indignation aux élections (Les Petits Matins).

     

    Maître de conférences en sociologie à l’université de Tours, Héloïse Nez a mené des recherches en Espagne sur le mouvement des Indignés et sur Podemos. David Agueda

    Créé en janvier 2014, Podemos a connu une ascension fulgurante. Mais depuis près d’un an maintenant, il est en baisse dans les sondages. Peut-on parler d’un essoufflement de Podemos ?

    Il faut d’abord rappeler que Podemos est un parti très jeune, qui n’a pas encore deux ans et qui, aujourd’hui, est au cœur de la campagne électorale. Sur les résultats électoraux, qui sont tout de même des chiffres plus tangibles que les sondages, il n’y a pas d’essoufflement de Podemos. Le premier scrutin auquel le parti prend part, ce sont les élections européennes en mai 2014. Il y totalisait 8 % des suffrages et y fait élire cinq eurodéputés.

    Ensuite viennent les élections régionales et municipales en 2015. Sur les quinze régions où ont eu lieu des élections, Podemos arrive en troisième position dans neuf d’entre elles. Et dans le cadre de larges coalitions, il remporte des grandes villes, en particulier Madrid et Barcelone. Cela constitue des scores élevés pour un tout nouveau parti. Et si l’on regarde les sondages, Podemos a augmenté de façon fulgurante de mai 2014 à janvier 2015. Fin 2014-début 2015, il va jusqu’à dépasser le Parti socialiste. Un sondage l’a même placé en première position, devant le Parti populaire.

    Certes, depuis janvier, il y a une diminution de Podemos. Mais dans les nombreux sondages publiés plus récemment, la tendance est que Podemos remonterait, que Ciudadanos et le PSOE stagneraient, et que le PP resterait en première position. Donc même dans les sondages, ce n’est pas si évident. Au fur et à mesure de la campagne, il y a une remontée. C’est d’ailleurs un des slogans de Podemos, la « remontada ».

    Comment peut-on expliquer l’ascension de Ciudadanos, qui devrait être, selon les sondages, le troisième ou le quatrième parti aux législatives ?

    J’ai davantage travaillé sur le phénomène Podemos, mais cette ascension de Ciudadanos est intéressante. C’est un parti catalan, fondé en 2006, qui a commencé à avoir une assise nationale en 2014. On peut en partie comprendre son ascension par le fait qu’une partie de l’électorat prêt à voter pour Podemos, parce qu’il n’en pouvait plus des partis traditionnels, a été finalement attiré par Ciudadanos. Il faudrait vérifier avec des études sociologiques plus poussées, mais un électorat de classes moyennes, plus âgé et plus libéral, a peut-être trouvé en Ciudadanos une autre option du changement, plus proche de ses opinions. J’ajouterai que l’ascension de Ciudadanos est liée à celle de Podemos, au sens où ce dernier a ouvert une brèche. Il a remis en cause le bipartisme, et a montré qu’il y avait un espace pour un nouveau parti politique.

    Justement, est-ce que Ciudadanos n’est pas en train de prendre la place de Podemos dans cette brèche et pourrait le remplacer ? Même s’il a un programme libéral, Ciudadanos se situe sur le même créneau que Podemos, en tout cas en ce qui concerne le discours anti-corruption et pour le renouvellement des pratiques politiques.

    Ciudadanos ne peut pas remplacer Podemos, parce que les deux partis portent des projets politiques très différents et n’ont pas le même programme. D’un point de vue économique, Ciudadanos est un parti libéral, qui ne remet pas en cause les fondements de la politique économique de Mariano Rajoy. Mais il est vrai qu’en se présentant aussi comme un parti du renouveau, Ciudadanos gêne beaucoup la stratégie de Podemos. Il devient un concurrent direct de Podemos, qui ne peut plus être le seul acteur du changement politique. Désormais, il faut qu’il partage avec un autre parti ce créneau de la lutte pour la transparence et contre la corruption politique.

    Peut-être aussi que le message de Podemos commence à être moins populaire, parce que finalement le chômage est en train de baisser, et la situation économique en Espagne semble en relative amélioration.

    Il faut être vigilant. C’est vrai que si l’on regarde les données macro-économiques, elles sont assez favorables. Il y a une légère diminution du chômage et une petite reprise de la croissance. Le PP met d’ailleurs en valeur ces chiffres pour défendre sa gestion économique. Mais il n’y a pas non plus un retournement de la conjoncture. La crise économique et sociale a encore des conséquences directes très importantes sur le quotidien des Espagnols. Le chômage reste à plus de 20 %. Et surtout, la reprise de l’emploi se fait au prix de contrats très précaires, liés à la réforme du marché du travail mise en place par le gouvernement Rajoy. Donc, pour l’instant, il n’y a pas un changement au niveau du quotidien des Espagnols qui pourrait faire dire que le message de Podemos ne passe plus. Podemos dit qu’il faut arrêter les expulsions de logements – et il y en a encore beaucoup –, qu’il faut créer de l’emploi – et il y a encore beaucoup de chômage.

    Mais le message de Podemos n’a-t-il pas perdu de son crédit à cause de la situation en Grèce ? Dans ce pays, le Premier ministre Alexis Tsipras a été contraint, en juillet dernier, d’accepter les mesures austéritaires imposées par Bruxelles, alors qu’il a été élu sous la bannière de Syriza, parti résolument anti-austérité. En quoi Podemos ferait mieux pour appliquer son programme également anti-austérité ?

    Le fait que Tsipras ait été contraint d’appliquer les politiques d’austérité en Grèce fragilise en effet la position de Podemos. Si Syriza avait pu mettre fin à l’austérité, cela aurait pu redynamiser Podemos. Ces deux partis sont très proches sur la stratégie à adopter au sein de l’Union européenne (UE) : rester dans l’euro et dans l’UE, tout en impulsant un changement des politiques économiques pour mettre fin à l’austérité. De son côté, Podemos affirme que si eux arrivent au pouvoir, ils pourront peser davantage dans le rapport de forces, au côté de la Grèce, car l’Espagne représente 12,1 % du PIB de la zone euro, alors que la Grèce, ce n’est que 2,3 %. Mais cette intransigeance vis-à-vis de Syriza, de la part d’Angela Merkel et des gouvernements libéraux en Europe, était bien volontaire. Leur stratégie était d’envoyer un message aux Grecs, mais aussi aux Espagnols, pour montrer qu’il n’y avait pas d’alternative possible.

    Est-ce que l’arrivée de Podemos, puis de Ciudadanos, dans l’échiquier politique a eu un impact sur les autres partis ?

    Absolument. Il y a eu un renouvellement et un rajeunissement des élites politiques. L’an dernier, le PSOE a remplacé son vieillissant secrétaire général, Alfredo Pérez Rubalcaba (64 ans) par le plus jeune Pedro Sanchez (43 ans). De même à Izquierda Unida (Gauche unie, coalition autour du Parti communiste). Même le roi Juan Carlos a passé la main à son fils Felipe VI ! Cela a aussi eu un impact sur les pratiques politiques. Les débats électoraux se sont déroulés entre trois ou quatre candidats, alors qu’auparavant, il n’y avait que des débats à deux candidats. C’est une forme de reconnaissance des nouveaux partis, et cela signe la fin du bipartisme. Cela a été le cas dès les régionales. Le PSOE et le PP y sont arrivés en tête, mais sans recueillir la majorité absolue. Ces deux partis ont donc été contraints de passer des alliances, soit avec Ciudadanos, soit avec Podemos, pour l’investiture. Même si Podemos n’arrive pas au pouvoir, il y a eu de fait, grâce à ce parti, un changement radical dans la façon de faire de la politique en Espagne.


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    Le restaurant "La Mère Poulard" épinglé

    par TripAdvisor

    <time datetime="2015-12-18T20:35:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 18/12/2015 à 20h35   lien </time>

    Le site internet doute de la sincérité de certains commentaires laissés sur le restaurant.

     

    (Boursier.com) — TripAdvisor, site qui classe les hôtels et restaurants en fonction des commentaires laissés par les clients ne veut pas voir sa réputation salie et sa raison d'exister bafouée. En inspectant les posts relatifs au très célèbre restaurant d'omelettes 'La Mère Poulard' situé sur le site touristique du Mont Saint-Michel, l'équipe du site internet a éprouvé des doutes quant à leur fiabilité.

    Falsification d'avis

    Désormais, lorsque l'on se rend sur la page TripAdvisor du restaurant, un bandeau rouge met en garde les internautes. "Nous avons des raisons de penser que des individus ou entreprises associées ou ayant des intérêts avec cet établissement ont tenté de falsifier des avis de voyageurs et/ou l'indice de popularité de cet établissement", peut-on lire. "Nous mettons tout en oeuvre pour identifier les contenus suspicieux et nous essayons en permanence d'améliorer nos processus d'évaluation des avis de voyageurs", ajoute le site internet. L'équipe de la Mère Poulard a, semble-t-il, voulu redorer son blason. Sur TripAdvisor, le restaurant est classé 26ème sur 28 au Mont Saint-Michel. Près de 600 commentaires sont classés dans la catégorie "horrible", contre 291 posts épinglés dans "excellent".

    Environ 30% de faux commentaires ?

    TripAdvisor veut se prémunir contre d'éventuelles poursuites. L'an dernier, sa filiale italienne a été condamnée à payer une amende de 500.000 euros par l'Autorité de la concurrence italienne (AGCM) pour faux commentaires. En France, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) reconnaît avoir du mal à évaluer l'ampleur du phénomène. "Certaines enquêtes réalisées en la matière estiment qu'il pourrait y avoir jusqu'à 30% de faux avis en ligne", indique-t-elle. Elle ajoute que "les différentes enquêtes menées ont abouti à la rédaction de plus d'une vingtaine de procédures contentieuses. Un site d'avis a ainsi été condamné par le TGI de Paris pour pratiques commerciales trompeuses, en 2014".

    — ©2015, Boursier.com

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