• Ejecté d'un manège, le patron du

    club de rugby de Perpignan

    grièvement blessé

    <time datetime="2015-12-18T19:10:20+01:00" itemprop="datePublished">18 Déc. 2015, 19h10</time> | MAJ : <time datetime="2015-12-18T19:10:09+01:00" itemprop="dateModified">18 Déc. 2015, 19h10   lien </time>

    <figure> François Rivière est très grièvement blessé.  <figcaption class="articleChapeau ">François Rivière est très grièvement blessé.  (RAYMOND ROIG / AFP.)</figcaption> </figure>

    Vers 16 heures ce vendredi, François Rivière, président de l'USAP, le club de rugby de Perpignan, a été éjecté d'un manège à Narbonne. Alors qu'il se trouvait en famille au marché de Noël, il est tombé du Shangaï Express, explique L'Indépendant. D'après les premiers éléments recueillis par La Dépêche, il a percuté une barrière après avoir été éjecté de l'attraction à grande vitesse. Un pompier volontaire lui a apporté les premiers secours.

    Il enterrait sa mère le matin 

    L'homme de 51 ans a été grièvement blessé. Victime d'un traumatisme crânien, il a été dans un premier temps évacué vers le centre hospitalier de Narbonne. Toujours selon L'Indépendant, son état suscitant beaucoup d'inquiétudes, le blessé a été transféré dans un service de neuro-chirurgie de Montpellier. 

    Son épouse se trouvait à ses côtés, ainsi que son associé, extrêmement choqué, rapporte encore L'Indépendant. 

    Une vidéo filmée par les proches des victimes a été saisie par les enquêteurs qui devront éclaircir les circonstances de l'accident. Le matin même, François Rivière enterrait sa mère et avait souhaité faire ensuite un tour de manège pour honorer une tradition familiale.


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  • Raïf Badawi, le prix Sakharov qui embarrasse l'Arabie Saoudite

    Par <time datetime="2015-12-16T12:17:15" itemprop="datePublished">16 décembre 2015 à 12:17    lien </time>
     
     
     
    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description">

    Ensaf Haidar, la femme de Raif Badawi, reçoit en son nom prix Sakharov, mercredi au

    Parlement européen. Photo Patrick Hertzog. AFP

    </figcaption> </figure>

    Défendu par l'Union européenne, le blogueur saoudien condamné à mille coups de fouet met à mal le régime de Riyad, à l'heure où le royaume monte une coalition contre l'Etat islamique.

    L’Arabie Saoudite a deux façons de combattre ce qu’elle appelle «le mal», c’est-à-dire l’Etat islamique (EI). L’une est de se montrer, à l’intérieur du royaume, intransigeante pour tout ce qui concerne l’islam, ne tolérant ni la moindre critique à son égard, ni la remise en cause de l’omnipotence des religieux. L’autre est de bâtir un grand axe sunnite pour combattre sur tous les fronts l’organisation jihadiste. Cet axe a pris la forme d’une coalition militaire, dont la naissance a été annoncée mardi à Riyad.

    .C’est dans ce contexte qu’est intervenue, fin 2014, la condamnation à mille coups de fouet (répartis sur vingt semaines), à dix ans de prison et 260 000 dollars (238 000 euros) d’amende d’un jeune blogeur saoudien de 31 ans, Raïf Badawi. Depuis, il a reçu le prix Sakharov des droits de l’homme qui, du fait de sa détention, sera remis à son épouse, mercredi à Strasbourg, par le Parlement de l’Union européenne.

    Allié indispensable

    Bien que l’Arabie Saoudite demeure un allié indispensable dans la lutte contre l’EI, les parlementaires européens n’entendent pas relâcher la pression sur le cas du jeune dissident, qui fut aussi nominé pour le prix Nobel de la paix en 2015. Lorsque la décision avait été prise de lui remettre le prix, les députés s’étaient levés pour applaudir longuement le choix des chefs de file de leurs groupes politiques.

    Le jeune journaliste a été arrêté le 17 juin 2012 pour une série de «crimes» : cybercrime, désobéissance à son père, critiques faites à l’islam et apostasie. En fait, il est simplement l’animateur du site internet Liberal Saudi Network, un blog qui dénonce l’emprise des religieux sans remettre directement en cause la monarchie. Ce n’est donc pas un opposant dangereux mais une personnalité libérale, qui pourrait même être utile au régime s’il voulait se confronter au pouvoir des oulémas.

    «Comment pouvons-nous, avec de tels individus, bâtir une civilisation humaine, et avoir des relations normales avec 6 milliards de personnes, dont plus de 4 milliards et demi ne sont pas de confession musulmane ?» plaide-t-il. Pour lui, musulmans, chrétiens, juifs et athées sont tous égaux. Il dénonce également l’oppression infligée aux non-musulmans, aux femmes, aux libre-penseurs, et témoigne de son rejet de toute forme d’islamisme politique. A propos de la Palestine, il a écrit : «Je ne suis pas pour l’occupation d’un pays arabe par Israël, mais, en revanche, je ne veux pas remplacer Israël par une nation islamique qui s’installerait sur ses ruines, et dont le seul souci serait de promouvoir une culture de mort et d’ignorance parmi ses fidèles, à une époque où nous avons désespérément besoin de ceux qui en appellent à une culture de vie et de développement, propre à cultiver l’espoir dans nos âmes.»

    Cercle de l’enfer

    Comme la charia exige l’obéissance totale d’un fils envers son père, celui-ci le conduit dès 2009 devant un tribunal saoudien pour l’obliger à mettre fin à ses activités. C’est le premier cercle de l’enfer qui s’ouvre : interdiction de sortir du territoire, retrait de permis, interdiction de travailler… Sa femme et ses trois enfants quittent le pays pour se réfugier au Québec. Raïf Badawi, lui, résiste et fonde le site web Free Saudi Liberals. S’ouvre alors le second cercle : prison, condamnation en première instance et par la cour d’appel qui, en mai 2014, le déclare coupable pour «insultes envers l’islam», renonçant à valider l’accusation d’apostasie, ce qui lui aurait valu la peine capitale.

    Le blogeur subit, le 9 janvier, une première séance de flagellation devant la mosquée Djufali, à Jeddah, en présence d’une foule nombreuse. Mais la séance du vendredi suivant est repoussée, le médecin de la prison faisant savoir que ses «blessures n’étaient pas encore cicatrisées correctement et qu’il ne serait pas capable de supporter d’autres coups de fouet». Elles n’ont depuis pas repris. Aucune raison n’a été avancée pour justifier leur report, ce qui laisse supposer que Riyad cherche à aménager la peine du supplicié, voire à le gracier. Les vidéos tournées sur le lieu du supplice qui montrent un bourreau retenant ses coups plaident en faveur de cette hypothèse.

    Embarras des autorités

    L’affaire témoigne de l’embarras des autorités, soucieuses de l’image du royaume à un moment où elle se détériore, en particulier aux Etats-Unis et en Europe. Or, les dirigeants saoudiens ont besoin d’être en phase avec eux à un moment où la lutte contre l’EI monte en puissance. Or, ils voient bien que l’actuelle administration américaine ne leur accorde plus la même confiance que la précédente. D’où la décision de former une coalition militaire de 34 pays musulmans pour lutter contre le terrorisme. Dix-huit des Etats participants sont arabes, 16 autres sont d’Asie et d’Afrique, dont l’Egypte, la Turquie, le Pakistan, la Malaisie ou le Sénégal. Sous la conduite de l’Arabie Saoudite, cette nouvelle coalition disposera d’un centre de commandement à Riyad, afin de coordonner les opérations militaires et «combattre le terrorisme dans plusieurs lieux du monde islamique», selon le ministre de la Défense et prince héritier Mohammed Ben Salman. Elle s’ajoute à celle, aérienne, dirigée par les Etats-Unis et à laquelle participe l’aviation saoudienne. En réalité, c’est plutôt un axe des pays sunnites qui se met en place et permet à Riyad d’affermir son leadership sur ceux-ci, en prenant bien soin d’exclure l’Iran chiite, lui aussi en guerre contre l’EI, en Irak et en Syrie. On ne voit pas cette alliance fonctionner avant des mois.

    Jean-Pierre Perrin

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    PSA Aulnay : les prud'hommes donnent

    raison à 101 ex-salariés

    Le groupe est condamné à verser une nouvelle indemnité de licenciement à ses anciens ouvriers qui condamnaient le motif économique de leur licenciement.

    Publié le <time datetime="2015-12-15T15:47" itemprop="datePublished">15/12/2015 à 15:47</time> | Le Point.fr   lien
    <figure class="man full-width-img" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
    Le conseil des prud'hommes de Bobigny a donné raison mardi à 101 ex-salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
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    Le conseil des prud'hommes de Bobigny a donné raison mardi à 101 ex-salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). © SOLAL/SIPA

    </figcaption> </figure>
    C'est une victoire pour les ex-PSA. Le conseil des prud'hommes de Bobigny a donné raison mardi à 101 anciens ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), sur 150 qui contestaient le motif économique de leur licenciement en mai 2013. Selon le prononcé, consulté par un journaliste de l'Agence France-Presse, les 101 ex-salariés verront leur licenciement économique requalifié en "licenciement sans cause réelle ni sérieuse". Leur avocat, Fiodor Rilov, a salué "une victoire de principe", qui "condamne Peugeot pour la fermeture d'Aulnay". "On a gagné !", s'est-il félicité sous les vivats d'une cinquantaine d'anciens d'Aulnay, la plupart adhérents au syndicat Sud, réunis devant le conseil des prud'hommes de Bobigny.
    </header>

    Concrètement, le groupe PSA Peugeot Citroën est condamné à verser une nouvelle indemnité de licenciement à ses anciens ouvriers. Mais ceux-ci devront au préalable lui rembourser les sommes, plus élevées, qu'ils ont perçues lors de leur départ dans le cadre de transactions individuelles. En conséquence, les 101 ex-salariés, gagnants symboliquement, seront perdants financièrement. "Ce qui est déterminant, c'est le jugement sur l'invalidité des licenciements, la bataille ne fait que commencer", a lancé Me Rilov, qui entend faire appel. "On va obtenir confirmation de cette victoire sur le principe et une amélioration sur les indemnisations", a-t-il espéré.

    49 anciens salariés ont été déboutés

    À l'inverse, les 49 autres ex-PSA ont été déboutés par les prud'hommes. Les condamnations prononcées "ne paraissent pas remettre en cause ni le motif économique, ni la qualité intrinsèque du Plan de sauvegarde de l'emploi, ni même le processus de reclassement dont ont bénéficié les salariés", a réagi la direction de PSA Peugeot Citroën, sollicitée par l'Agence France-Presse. "Le groupe étudiera les suites à donner à cette décision quand les motifs lui auront été communiqués" en fin de journée.

    Arguant d'un problème de compétitivité et de surcapacités, PSA avait annoncé en juillet 2012 la fermeture de cette usine au nord de Paris, qui employait 3 000 personnes. Plus d'un tiers avaient retrouvé un emploi au sein du groupe mais, à l'exception de ceux partis dans le cadre d'un départ volontaire en retraite ou d'un "congé seniors", beaucoup d'autres pointent aujourd'hui à Pôle Emploi, selon les syndicats. Cette décision est de bon augure pour 200 ex-salariés CGT qui ont saisi les prud'hommes de Bobigny sur le même motif. Ils seront fixés sur leur sort le 8 mars.


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  • Propos sur les gens du voyage : la condamnation du maire de Cholet annulée

    <time datetime="2015-12-15T15:57:53+01:00" itemprop="datePublished">15 Déc. 2015, 15h57</time> | MAJ : <time datetime="2015-12-15T15:57:51+01:00" itemprop="dateModified">15 Déc. 2015, 15h57   lien </time>
     
    <figure> Lors d'une altercation sur un terrain de sa commune occupé illégalement par des gens du voyage, Gilles Bourdouleix avait été la cible de saluts nazis et d'accusations de racisme avant de glisser à un journaliste qu'«Hitler n'en avait peut-être pas tué assez». <figcaption class="articleChapeau ">Lors d'une altercation sur un terrain de sa commune occupé illégalement par des gens du voyage, Gilles Bourdouleix avait été la cible de saluts nazis et d'accusations de racisme avant de glisser à un journaliste qu'«Hitler n'en avait peut-être pas tué assez».
    (AFP/Jean-Sébastien Evrard.)</figcaption> </figure>

    La décision devrait faire du bruit. La Cour de cassation a annulé ce mardi la condamnation du député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix (ex-UDI), à 3.000€ d'amende, pour avoir déclaré lors d'une altercation en 2013 avec des gens du voyage, qu'Hitler «n'en avait peut-être pas tué assez». La haute juridiction a rappelé que le délit d'apologie de crime contre l'Humanité ne peut être établi que si les propos incriminés ont été «proférés», «c'est-à-dire tenus à haute voix dans des circonstances traduisant une volonté de les rendre publics».

    En effet, Gilles Bourdouleix avait fait appel se déclarant innocent au regard du contexte dans lequel il s'était exprimé. Au cours de cette altercation, le 21 juillet 2013, sur un terrain agricole de sa commune occupé illégalement par plus d'une centaine de caravanes de gens du voyage, l'élu avait été la cible de saluts nazis et d'accusations de racisme avant de glisser à un journaliste qu'«Hitler n'en avait peut-être pas tué assez». Ses propos avaient été rapportés le lendemain par le quotidien régional Le Courrier de l'Ouest provoquant un tel tollé en France que Gilles Bourdouleix, maire de Cholet depuis 1995 et député depuis 2002, avait été contraint de quitter l'UDI.

    La Cour de cassation a donc estimé que c'est à tort que la cour d'appel d'Angers a condamné, en 2014, Gilles Bourdouleix. Les juges avaient alors estimé qu'«en exprimant publiquement, et à voix suffisamment audible pour être enregistrée (...) son regret que le crime contre l'Humanité exercé par les autorités allemandes contre les gens du voyage durant la Seconde Guerre mondiale n'ait pas été mené assez loin, le prévenu a bien fait une telle apologie» .

    Le député-maire de Cholet encourait une peine de 5 ans d'emprisonnement et 45.000€ d'amende.


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  • Trente-quatre pays musulmans s’unissent

    au sein d’une coalition antiterroriste

    Par <time datetime="2015-12-15T05:35:00" itemprop="datePublished">15 décembre 2015 à 05:35</time> (mis à jour à <time datetime="2015-12-15T15:25:52" itemprop="dateModified">15:25</time>) lien
     
    La coalition est menée par l'Arabie saoudite, régulièrement accusée de complaisance envers les jihadistes.
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> La coalition est menée par l'Arabie saoudite, régulièrement accusée de complaisance envers les jihadistes. Photo -. AFP

    </figcaption> </figure>

    Annoncée par l'Arabie saoudite, cette union doit permettre de mener la guerre «des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion».

    L’Arabie saoudite a annoncé la création d’une coalition de 34 pays musulmans dont l’objectif sera de «combattre le terrorisme militairement et idéologiquement » dans un contexte de montée en puissance de groupes jihadistes. Ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Syrie ne font partie de la liste de ces Etats diffusée par l’agence officielle SPA après l’annonce de Ryad.

    La coalition comprend des pays majoritairement sunnites comme l’Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal. Elle sera dotée d’un centre de commandement basé à Ryad pour «soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme», a ajouté SPA.

    L’alliance témoigne de la volonté du «monde islamique de combattre le terrorisme et d’être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau », a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed Ben Salmane lors d’une conférence de presse à Ryad. Des mécanismes seront établis pour « la coordination avec des pays amis épris de paix et des organismes internationaux» afin de soutenir les efforts pour «sauver la sécurité internationale», selon l’agence SPA.

    «La guerre contre le terrorisme» est «notre guerre», celle «des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion», a réagi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohamad Momani. Pour le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, «le fait que les pays musulmans s’élèvent ensemble contre la terreur» est «la meilleure des réponses à ceux qui s’efforcent d’assimiler la terreur à l’islam».

    Le monde musulman, «premier à avoir souffert du terrorisme»

    Les 34 pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie de la coalition sont membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, dans l’ouest du royaume saoudien. Certains d’entre eux, comme l’Arabie saoudite, font déjà partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

    Interrogé sur le fait de savoir si la nouvelle coalition se consacrerait à la lutte contre l’EI, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien Salmane, a souligné qu’elle allait combattre «toute organisation terroriste qui fait son apparition» dans le monde musulman, «le premier à avoir souffert du terrorisme».

    Parmi les pays ou régions confrontés au terrorisme, il a cité «la Syrie, l’Irak, le Sinaï (Egypte), le Yémen, la Libye, le Mali, le Nigéria, le Pakistan et l’Afghanistan ». Cette initiative est également lancée après la série d’attentats revendiqués par l’EI ayant frappé la France, le Liban, la Tunisie, la Russie et les Etats-Unis.

    Soutien de l'Indonésie

    Dix autres pays, dont l’Indonésie, le plus grand pays musulman par sa population, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, a précisé l’agence SPA. L’Azerbaïdjan a dit examiner cette éventualité.

    Le royaume saoudien, régi par l’idéologie wahhabite (version rigoriste de l’islam), est régulièrement accusé en Occident de laxisme envers le jihadisme. Certaines personnalités l’accusent même de financer des mosquées et des groupes radicaux.

    Alire aussi La course de fonds de l’Etat islamique

    L’annonce de Ryad intervient alors que les Etats-Unis multiplient les déclarations sur la nécessité de mobiliser des troupes au sol, notamment arabes, pour réussir la guerre contre les jihadistes de l’EI. Le Kremlin a réagi prudemment à l’annonce saoudienne. « Il nous faut du temps pour analyser puis prendre une décision basée sur les informations précises dont nous avons besoin », a dit le porte-parole Dmitri Peskov.

    AFP

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