• Lettre A, citation:

     « L’Art vole Autour de lA Vérité, mAis Avec lA volonté bien Arrêtée de ne pAs se brûler »

    Franz Kafka(extrait de Préparatifs de noce à la campagne)

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    L’Art est un don du ciel et pourtant une malédiction :

    Beau pour celui qui regarde, pour son créateur, une affliction !

    Nous admirons le trait, la couleur, le fini, louons sa virtuosité

    Alors que l’Artiste git là, défait et tourmenté, toujours insatisfait…

    Nous en buvons le miel, délicieux, odorant, grisés par ses effets,

    Lui, fiévreux, torturé, souffre en silence d’un gout d’inachevé !

    Qu’il est lourd son fardeau : le talent a un prix difficile à payer,

    Seul compte, pour lui, notre plaisir et il continue donc mille maux d’endurer….


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    La Lettre Z : Un peu Zarbi le Zoo ce matin…

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    La Lettre Z

    Un peu Zarbi le Zoo ce

    matin…

    Un aliZé mutin agite la crinière du Zèbre en goguette sur le gaZon!!

    Quel BaZar… Un vrai raZ de marée. Imaginer des singes qui  Zoukent en se dandinant, des girafes jaZZy qui agitent leurs têtes comme des métronomes, portées par le gaZouillis des oiseaux. L’aZur du ciel rend cette scène surréaliste :

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    le Zébu n’en revient pas, rêve-t-il tout éveillé ? C’est ce que se disent les douZe BonZes qui Zonent par là ! Zoé toujours gentille leur avait porté la veille des restes de méZés, un peu de pain aZyme, et du riZ qu’avec beaucoup de Zèle ils arrosent d’ouZo…

    Un Zigue passant par là a pris un photo avec son Zoom : Je crois que Dali était passé par là…. Qu’en penseZ- vous ?

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    MARIALIS


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  • La Lettre Y

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    Aujourd’hui mon âme est rêveuse, en parenthèse, tournée vers le lYrique et la mYthologie,

    Quelque part dans l’OlYmpe à côtoyer les dieux,  mon cœur va s’égarer, en marge de la Vie.

    De DYonisos humain accompagné de sa thYrse courtisant  Aphrodite  de ChYpre  la sublime Beauté, Ou Artémis, vierge aux Yeux farouches, sYmbole de chasteté qui de son arc tendu chasse avec cruauté,

    Rencontrer Apollon,  son jumeau qui jouait de la lYre, mais  qui se transformait en être  impitoYable

    Contre ceux qui le défiait, comme Niobé dont les enfants furent massacrés d’une manière effroyable.

    Puis je repars vers Zeus, régnant  sur tous  les dieux, maniant la foudre et l'égide par les Cyclopes fabriquée,

     Père d’Athéna, la fille préférée, maniant les mêmes armes pour protéger UlYsse le héros exalté,

    Ou protéger Athènes en affrontant Neptune  et son trident, tYpe de fourche, ennemi naturel, ardemment détesté.

    Tous ces dieux ont créé bien des bouleversements mais des villes sublimes sur tous les continents,

    CYrène en LYbie, sur la région côtière à l'est de la CYrénaïque, ou SYrtis Maior  dans le golfe de Gabès,

    BabYlone, phare de la Mésopotamie, aux mains de Nabuchodonosor, dont le  mYthe est porté par les récitsbibliques

    Celui  rYthmé de la tour de Babel  ou  des jardins suspendusqui titillent l’esprit de manière onirique.

    Athènes la grecque, raYonnant sur le Monde, de sa philosophie  éclairant notre pensée païenne

    Ou Mycènes, fondée par Persée, royaume du héros homérique  Agamemnon, chef des  Achéens

    Ville chère à Héra, ivre de son or rapporté par des mercenaires partis combattre les pharaons Hyksôs,

    Qui se désintégra sans raison apparente, soudainement : de sa disparition, l’Histoire ne dit rien…

    Il nous reste aujourd’hui  l’immense porte aux lionnes, fidèles protectrices régnant sur un tas d’os…

    Et BYsance la grande, aux milles et un visage, de Yerebatan, palais englouti, aux divines mosquées de dentelles anciennes,

    Et sa côte propice à la légèreté où le passé revient à travers les Hittites et  la contemplation  de ses tombeaux lYciens.

    C’est  compter sans l’EgYpte et ses majestueuses pYramides, mYstérieux édifices interrogeant  le ciel

    AYant pour pendant, sur un autre continent,  les temples incas,  Cuzco, le temple du Soleil, un peu artificiel

     L’art architectural dans sa forteresse   SacsaYhuamán, ou OllantaYtamboet ses impressionnantes ruines …

    Tout cela est si beau, défiant l’éternité et rappelant  pourtant aux hommes qu’un jour ils sont mortels

    Que dans ce  court passage, ce qui importe est le message, le savoir faire, pour ceux qui vont venir se croYant immortels !

    Marialis


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  • LA LETTRE X


    Comme elle est douce la caresse des dieuX, l’éliXir chaud ambré
    Coulant lentement dans la gorge des amoureuX entrelacés.
    Les corps roulants, cambrés par l’eXtase, recherchant le plaisir,
    Tombant dans la luXure, avides de tout eXcès, poussés par le désir.
    Le corps soigné, poudreuX, attendant la caresse, tendu d’eXcitation
    Ou sculpté de lateX, cherchant d’autres rencontres, d’autres stimulations
    Parfois mises à l’indeX, le seXe alors devient X, et perd de la couleur
    S’égare dans des joutes qui sont bien souvent mixtes, sans réelles saveur.
    Je le préfère douX, d’or et d’onyX vêtu au fond de nos fantasmes, nuiteuX
    Et si secret qu’il en devient si beau, saXo aux courbes tendres, ou aXel vigoureux
    Qui eXplose et se tend en direction des cieuX dans un gémissement, HeureuX….


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  • Un air de Walkyries

     

    Du fin fond des temps, caché dans nos mémoires  revient  l’air Wagnérien

    Si puissant et si fort, portant les Walkyries et leur mythe vivant, si malsain.

    Il martèle nos tempes venu de Westphalie, franchissant  la Bade –Württemberg,

    Portant avec lui des accents Wisigoths, implacables, chargés du feu  des enfers…

    Il se trouve toujours quelqu’un, comme le dit DarWin, pour choisir cette voie

    Est-ce une évolution, le bruit des Winchesters arrosé de Whisky montant du fond des bois ?

    Le Western a son charme en divertissement, mais devient tragédie dans la réalité !

    Le poète  Goethe donne au pauvre Werther un destin romantique, que clôt un pistolet …

    Pourquoi toujours en nous ce côté noir, celui des Walkyries remontant au Wahöll

    Chevauchant, emportant  les âmes des morts, harpies qui par leur cri  ébranlent le Bémol.

     Brünhild  trahissant son père Wotan, déchaîne  sur nous ses sœurs, vierges guerrières,

    Rejaillissant parfois du fond de leur abîme, crachant leur fureur et leur hargne meurtrière.

    Nous les préférerons se produisant salle Wagram, bien assis,  nous en écouterons l’opéra lyrique :

    Souhaitons  que ces temps restent dans les livrets, éloignons à jamais la tentation tragique.


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