• La lettre Q

    lien

     

    Elle fait partie du Quotidien, tant elle se dissimule,

    Dans les jolis Quadrilles d’antan, toujours vive, en Quadrature

    Exigeante et Qualifiante, elle déteste que l’on recule.

    Elle disparait parfois dans des Quasars minuscules, nés d’une rupture

    Compte en Quantas puis en Quantum fière de sa majuscule.

    Tissée parfois à la Quenouille, destinée au Queue -de- pie d’un funambule

    Ou d’un  Quidam obséquieux jouant dans un  Quintette d’envergure…

    Cherchant Querelle parfois, Quémandant notre attention sans préambule,

    Elle se veut Qualifiante et Qualitative, tenant son rang , toujours si pure

    Elle vient chercher sa quote-part, tout en évitant le crépuscule,

    Elle est toujours dans la lumière, Quintessence, poussière de Quasars

    Elle vogue dans l’univers en toute Quiétude, laissant aux humains  le hasard

    Le désordre des sens d’un Quarteron de fêtards, qui n’ont qu’une idée en tête :

    « Explorer dans tous les sens la lettre Q »…


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  • La lettre P

    Chaque  Parole est un engagement : elle sort du plus Profond de nous. Construite, élaborée ou sPontanée et rude, elle roule vers les autres et rebondit sur eux…

     Dans un monde muet, où l’un ignore l’Autre, où l’un a Peur de l’Autre, l’acte de communiquer est une rébellion : il bouscule les codes,

    Pose la vérité, émet des hyPothèses, raisonne et conteste…AccePte aussi Parfois !

    Par ce comPortement elle se fit de l’Ordre, est révolutionnaire,

    Porte souvent l’esPoir ou bien de doux aveux… Car elle se sait changeante :

    Pratique, méthodique ou rêveuse, romantique Par l’amour aPPelée ! Elle nous réunit aussi bien qu’elle nous séPare,

    lien secret à l’intérieur de nous, qui fait de nous des Hommes,

    Pour le meilleur et le Pire !

    Elle Prend toutes les tonalités, toutes les couleurs, s’enroule autour de nous ou nous touche au cœur, d’un violent uPPercut…

    Doit-elle être transmise ?... Socrate Pensait que Non, mais Platon a transmis…Depuis elle est un véhicule Pour toutes les Pensées : des Plus sombres aux Plus claires, éclatantes de Vérité !

    On l’étudie, on la dissèque, on la construit  Puis  on la Propose… Alors vient le débat, l’échange et très vite la contradiction, la remise en cause !

    On rePrend le raisonnement, cherche une solution…Que de temps perdu en sPéculations…

    « Je Pense donc je suis » nous Propose Descartes et voilà, la Parole détrônée… Un autre nous dira que « le silence est d’or et la Parole d’argent »et voilà qu’elle perd beaucouP de sa  valeur. La Pensée la détrône…

    Pour un temPs, car Pour qu’une Pensée  soit transmise elle a besoin du Livre ou bien de la Parole... Sinon elle reste vaine, enfermée dans l’esprit, prisonnière des mots !

    Lorsqu’ elle se libère, elle revient plus forte :

     « La Paroleest au Peuple. La Paroledu Peuple, c’est la Paroledu souverain. »a dit  Charles de Gaulle

    Et  voilà, en quelques mots elle redevient centrale…


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  • La lettre o

     


    Tout un monde Onirique, plein de belles Ombelles
    Défile devant moi déroulant tout un tapis d’Odeurs
    Me rappelant celle des fleurs, juste après une Ondée,
    La fraîcheur de l’Onde s’écoulant doucement,
    L’Oasis bienfaitrice aux Ombrages charmants.
    Puis la puissance insolente de l’Océan,
    Porté par l’Odyssée et les Oracles anciens,
    Offrande à notre Monde, que nous ne voyons pas
    Tel OEdipe trompé, fils rejeté des siens
    Que l’Olympe a choisi pour mieux forcer ses pas.
    Un froissement de plume me rappelle l’Oiseau
    Offrande de Beauté dans ce monde en plein chaos.
    La Vie comme une Ogresse, tout comme l’Oiseleur
    Nous enchaine à sa cage et calme nos ardeurs
    Elle mange la clarté, ne nous laisse que l’Ombre
    Odalisque promptement lassée de ses jouets cassés
    Elle nous perd dans l’Obscur et le désenchanté…


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  • LA LETTRE N


    Ne pas vouloir, dire Non, revendiquer la Négation,
    Et un acte désuet, sans écho, sans raison,
    Dans une société où le oui est la Norme,
    Où l’Être inconsistant se perd pour la forme,
    Surfant sur la vague plutôt que de lutter
    L’Homme refuse le combat, préfère la facilité
    Nargue ceux qui se battent, pour mieux les contrôler
    Nie la réalité, préfère encore rêver à d’autres vérités…
    Mais la Nature est têtue et revient à la charge
    Positionne ses pions et attend à l’affût, en marge
    A la première désillusion, lourde de non sens,
    Habillée de violence et de rage, sans nuances…
    La Négation reprend alors toute sa valeur, sa force,
    Elle enfonce les portes, Nageant vers d’autres cieux,
    Plus porteurs d’avenir ! Naïvement alors elle s’efforce
    De bâtir un Nouveau Monde, si fragile et précieux
    Qui Né tout encombré d’espoirs et de projets,
    Portant si Naturellement, tranquille, facétieux,
    Les tables de la loi d’un univers rêvé…


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  • La Lettre M



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    La Mutine, la Mâtine, Celle qui se dérobe,
    Qui Marche avec aisance, fait s’envole sa robe,
    Elle enflamme les coeurs Meurtris, Marris ou exigeants
    Milite pour sa liberté et refuse les dogmes lénifiants.
    Elle se joue du Matin, préfère surtout le soir,
    De lumière parée, elle danse alors le Mambo ou le tango
    Jusqu’à ce que, comblée, Moulue, pleine d’espoir
    Elle se rende Matée, Mélusine parée d’un caraco.
    Elle vient alors, superbe Magicienne, ondulant toute en noir,
    Vers cette nuit porteuse de promesses, et tout guillerette
    Se laisse aller alors, d’un coup, comme une Marionnette,
    Submergée par cette vague d’un Magnétisme enivrant et fou,
    Qui réjouit son corps et emporte son âme loin , très loin de nous.


    Marialis


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