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    FRANCE

    Le Monde prend position avant les élections, en dénonçant « l’ imposture » du Front national

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    <figcaption> -Lemonde .fr </figcaption>
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    L’influent quotidien français Le Monde a pris position contre le parti d’ extrême droite Front national en le qualifiant d’«imposture» qui «constitue une grave menace pour le pays», dans un éditorial signé vendredi de son directeur Jérôme Fenoglio.

    + Lire l’article du Monde

    À deux jours du premier tour des élections régionales, le Front national est en tête des intentions de vote dans les sondages avec 29,5% des voix, devant le parti de droite Les Républicains (28,5%) et le Parti Socialiste (23%).

    Soulignant la progression du parti de Marine Le Pen , le directeur du Monde estime qu’il «faut prendre le parti d’extrême droite au sérieux» et que ses propositions «sont contraires aux valeurs républicaines, à l’ intérêt national, à l’image de la France dans le monde ».

    Il critique ainsi les propositions du FN de retour au franc , de rétablissement de la peine de mort, de priorité nationale ou encore de sortie de l’ Union européenne.

    «Nous avons fait fréquemment des éditos contre le Front national. Mais nous faisons rarement un édito signé du directeur, avant le 1er tour d’une élection . Là, la situation nous a semblé assez grave, inquiétante, dangereuse, pour prendre position dès le 1er tour en rappelant notre position constante depuis des années contre le FN», a expliqué à l’AFP Jérôme Fenoglio.

    «Le 28 mars 2015, juste avant le 2e tour des départementales, le directeur du Monde Gilles van Kote avait signé un édito intitulé “ Face au Front national, républicains ressaisissez-vous ” qui déjà portait sur les dangers du FN», a-t-il ajouté.

    L’Express et L’Obs ont également tous deux publié cette semaine des éditoriaux contre le Front national ainsi que le quotidien régional la Voix du Nord.


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  • Politique 57 secondes<time datetime="2015-12-04T17:22:00+01:00">hier à 17h22   lien </time>

    Régionales : "le FN sera au second tour dans toutes les régions"


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  • Elections régionales 2015 : « Le Courrier picard » s’engage à son tour contre le FN

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-12-02T08:10:45+01:00" itemprop="datePublished">02.12.2015 à 08h10</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-02T08:43:51+01:00" itemprop="dateModified">02.12.2015 à 08h43    lien </time>

     

    L’engagement de la presse quotidienne de la région Nord - Pas-de-Calais - Picardie à quelques jours des élections régionales s’accentue. Alors que La Voix du Nord vient de publier deux dossiers très critiques sur le programme du Front national, Le Courrier picard, autre quotidien local, titre, mercredi 2 décembre, sur « le vrai visage du FN dans la région. »

     

    <article data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    PICARDIE Pourquoi le Courrier picard publie un dossier sur le Front national ce mercredi http://www.courrier-picard.fr/region/fn-en-picardie-pourquoi-nous-avons-choisi-de-publier-ce-dossier-ia0b0n683324 …

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    Là où La Voix du Nord énumérait point par point les raisons de son opposition au FN, puis faisait le portrait des membres du parti, Le Courrier picard, qui appartient au même groupe de presse, a choisi de démontrer que le discours « musclé » du parti d’extrême droite pourrait être un écran de fumée :

    « Tout cela, évidemment, ne fait pas une politique mais aura permis au Front national d’exister politiquement et de cultiver son image de principal opposant. »

    Lire sur Les Décodeurs : Elections régionales : Marine Le Pen s’embourbe dans sa guerre contre « La Voix du Nord »

    Le programme du FN à l’épreuve des faits

    S’appuyant sur des votes et des prises de position déjà actées par le FN dans la région, Le Courrier picard relève les points du programme :

    « Reste donc, au-delà des postures et des programmes, les éléments avérés, factuels, révélateurs de l’attitude qui fut celle du Front national tout au long des deux dernières mandatures (…) ».

    Le dossier du Courrier picard fait également la liste des corps professionnels opposés à l’arrivée du Front national à la tête de la région, où Marine Le Pen est donnée gagnante à 42 % des voix selon un sondage BVA pour La Voix du Nord.

    Citant l’interview du patron du Medef, Pierre Gattaz, dansLe Parisien, qui dénonçait un programme économique « ni tourné vers l’avenir, ni vers la compétitivité », le journal renchérit avec des témoignages de chefs d’entreprise locaux. Il rappelle qu’un collectif d’artistes de la région s’est aussi engagé contre le Front national et les coupes budgétaires annoncées dans les budgets « superfétatoires » et la rupture avec les fonds régionaux pour l’art contemporain (FRAC).


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    La Voix du Nord et Nord Eclair

    prennent position contre Le Pen

    Challenges.fr

    <time>Publié le 30-11-2015 à 12h06</time>

    Les deux quotidiens nordistes alertent ce lundi leurs lecteurs contre le risque de voir leur région basculer au Front National. Une prise de position très rare dans la presse régionale.

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    Le "Une" de La Voix du Nord ce lundi 30 novembre. (c) La Voix du NordLe                             "Une" de La Voix du Nord ce lundi 30 novembre. (c) La Voix du Nord
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    </article>

    Les quotidiens La Voix du Nord et Nord Eclair ont pris position lundi 30 novembre contre le Front national, en expliquant pourquoi une éventuelle victoire de sa présidente aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie les "inquiète". "Pourquoi une victoire du FN nous inquiète", titre en Une La Voix du Nord à six jours du premier tour du scrutin, une prise de position très rare de la part de la presse quotidienne régionale. "La région a-t-elle vraiment besoin du Front national?", s'interroge de son côté Nord Eclair, autre quotidien du groupe belge Rossel. Les deux journaux publient la même double page sur le sujet.

    La Voix du Nord justifie son inquiétude d'une éventuelle victoire du FN "parce que nous ne portons pas les mêmes valeurs", "parce qu'il n'a pas l'expérience", "parce qu'il se contredit", "parce que la région est naturellement ouverte" et "parce qu'il menace la solidarité nordiste". Dans un éditorial, le directeur de la rédaction, Jean-Michel Bretonnier, écrit qu'en cas de victoire du FN, "les ferments de la division seront à l'oeuvre, diffusés par un parti aux deux visages". "Il s'inscrit dans le jeu démocratique sans renoncer à sa radicalité; il adopte une posture 'anti-établissement' en profitant du système", ajoute-t-il, à quelques heures d'un meeting de Marine Le Pen prévu lundi soir à Lille.

    La Voix du Nord rappelle à ses lecteurs dans ses colonnes l'histoire du journal, né dans la Résistance. "La Voix du Nord s’adresse à toutes les opinions en s’appuyant sur des valeurs républicaines. Son humanisme est une croyance en un progrès moral et social ; son goût de la liberté l’attache à une démocratie qui se méfie des extrémismes. Ces principes, qu’on disait creux quand les idéologies nous promettaient le bonheur sur terre, sont brandis aujourd’hui dès que l’essentiel est en jeu. Ils sont les nôtres plus que jamais, et ils sont ceux des habitants de la région, y compris la très grande majorité des électeurs de Marine Le Pen"

    "Profondément scandaleux" pour Le Pen

    Selon un sondage BVA publié dimanche, Marine Le Pen l'emporterait en cas de triangulaire au second tour le 13 décembre avec 44% des voix, devant la droite (30%) et la gauche (26%). Elle est aussi donnée gagnante en cas de duel face à Xavier Bertrand sans fusion avec la gauche (52% contre 48%), et en cas de fusion des listes de droite et de gauche (51-49). La présidente du Front National s'est aussitôt indignée de la prise de position de la Voix du Nord. "C'est profondément scandaleux, ils ont fait deux pages aujourd'hui, ils font deux pages aussi demain de tract, car c'est un tract pour le Parti socialiste", a lancé sur RTL la tête de liste du FN dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    "Il ne faut pas s'en étonner, c'est la contrepartie des 9 millions de subventions qu'ils ont touchés du Conseil régional socialiste sous cette mandature", a-t-elle accusé. La présidente du FN a assuré qu'elle couperait les subventions si elle était élue et que c'était pour cette raison que le journal l'attaquait.

    (avec AFP)


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    Les cinq points chauds des élections régionales

    Par <time datetime="2015-11-29T08:41:27" itemprop="datePublished">29 novembre 2015 à 08:41  lien </time>
     
    La présidente du FN Marine Le Pen (g) et la vice-présidente du parti Marion Maréchal-Le Pen durant une réunion publique à Nice, le 27 novembre 2015
     
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> La présidente du FN Marine Le Pen (g) et la vice-présidente du parti Marion Maréchal-Le Pen durant une réunion publique à Nice, le 27 novembre 2015 Photo VALERY HACHE. AFP

    </figcaption></figure>

    Entre poussée du FN, région capitale et ministre-candidat, les cinq points chauds du premier tour des élections régionales:

    Nord-Pas-de-Calais-Picardie: Marine Le Pen peut entrevoir une victoire

    LILLE - Fief de la gauche depuis 1986, la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie pourrait basculer à l’extrême droite, emmenée par Marine Le Pen, de loin la mieux placée pour l’emporter selon tous les sondages.

    Trois enquêtes publiées depuis le 15 novembre créditent la dirigeante du FN d’un score impressionnant au premier tour (40% selon Ipsos et OpinionWay, 36,5% selon l’Ifop) qui en ferait la favorite du second tour s’il se confirmait dans les urnes le 6 décembre.

    Xavier Bertrand, pour Les Républicains, obtiendrait 26% au premier tour, et Pierre de Saintignon (PS), numéro deux actuel à la Région Nord-Pas-de-Calais, 20%. Les deux autres listes de gauche (EELV-Parti de gauche et PCF) recueilleraient de 5 à 8%.

    Si les deux hommes devaient se maintenir comme ils en affichent l’intention, Marine Le Pen dominerait le second tour (de 38 à 41%), avec une avance de sept à treize points d’après tous les sondages.

    Jusqu’ici, la pression pèse uniquement sur les épaules de la tête de liste socialiste: aux sondages suggérant que le danger pour Mme Le Pen ne peut venir que de M. Bertrand se sont ajoutées les petites phrases de Manuel Valls évoquant une fusion des listes de droite et de gauche avant le 2e tour «pour empêcher le FN de gagner» une région.

    «Cessons ces petites phrases qui jettent le trouble et nuisent à notre campagne», a répliqué, irrité, Pierre de Saintignon.

    D’un côté, Xavier Bertrand, bon deuxième dans les sondages, s’applique à enraciner l’idée que le seul combat est entre lui et Marine Le Pen et que lui seul peut la battre. Un sondage Ifop lui donne 53% contre 47% à Mme Le Pen, un autre d’OpinionWay met les deux protagonistes à 50/50.

    De l’autre, Pierre de Saintignon répète que le total des voix de gauche le placera devant M. Bertrand, et se fait fort de «rassembler une gauche qui sera gagnante au second tour».

    Marine Le Pen, elle, ignore superbement ses adversaires, tentant d’exploiter à son profit la réaction de François Hollande aux attentats de Paris, présentée comme un «hommage au FN».

    En Paca, le FN creuse l’écart après les attentats de Paris

    MARSEILLE - En tête dans les sondages en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le FN creuse l’écart avec les Républicains et la gauche depuis les attentats et remporterait largement la région dans une triangulaire.

    Selon une enquête Ipsos, le Front national obtiendrait 40% des voix au premier tour et 41% au second, devant la liste Les Républicains-UDI-MoDem (30% au 1er, 34% au second) et la gauche (25% au second tour).

    En 3e position dans tous les cas de figure, la gauche (PS, EELV, PCF) qui dirige la région depuis 18 ans est donnée perdante.

    Privée au 1er tour d’alliés EELV et Front de gauche, la liste PS, qui avait obtenu 25,8% au 1er tour en 2010, dégringole à 18% voire 16%.

    Les sondages prévoient en revanche un saut spectaculaire de la liste FN, menée par Marion Maréchal-Le Pen, qui obtient 40% (+5) d’intentions de vote après les attentats de Paris (contre 20,3% pour Jean-Marie Le Pen en 2010).

    Si elle améliore également fortement son score de 2010, avec 30% à 32% des intentions de vote au premier tour, la liste LR-UDI-MoDem reste cependant loin derrière le FN au second tour, où elle réaliserait 34% en triangulaire.

    Dans ce contexte, la droite qui ne voulait pas en entendre parler, évoque désormais l’hypothèse d’un front républicain. «Le troisième devra se retirer», plaide la tête de liste LR dans les Bouches-du-Rhône, Renaud Muselier.

    «Il nous faut tout faire pour que l’hypothèse (d’une victoire FN) n’existe pas», dit la tête de liste PS de la région, Christophe Castaner, qui tente de mobiliser les électeurs en se prononçant toujours contre une alliance au second tour avec LR. Reste l’hypothèse d’un retrait pur et simple, sans alliance.

    Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne: droite et FN au coude à coude

    STRASBOURG - Donné au coude-à-coude avec le numéro 2 du Front national, Florian Philippot, Philippe Richert (Les Républicains) espère l’emporter de justesse grâce au «vote utile».

    Actuel président du conseil régional d’Alsace, Philippe Richert se présente face à son homologue lorrain Jean-Pierre Masseret, investi par le PS. Mais ce dernier n’était pas crédité de plus de 19% des intentions de vote avant les attentats de Paris.

    Un sondage Odoxa donnait alors le candidat frontiste en tête au 1er tour avec 32%, contre 30% pour Philippe Richert, avec une marge d’erreur de 2,5%. Une triangulaire LR-PS-FN au second tour pourrait se solder, selon l’institut, par une courte victoire de la droite (37%) devant le FN (35%) et le PS (28%).

    En évinçant Nadine Morano de Meurthe-et-Moselle après ses propos controversés sur la «race blanche» et en la remplaçant par Valérie Debord, Philippe Richert a fait un appel du pied à une frange modérée de l’électorat de gauche, qui pourrait choisir dès le premier tour le «vote utile» pour faire barrage au FN.

    Un accord droite-PS au second tour est en tout cas catégoriquement exclu tant par Philippe Richert, qui assure avoir déjà commandé 18 millions de bulletins de vote identiques pour l’ensemble des deux tours, que par Jean-Pierre Masseret, pour qui «il n’y aura pas de front républicain».

    Sur ces terres, entre une Alsace relativement riche et une Lorraine meurtrie par la désindustrialisation, 67% des personnes interrogées rejettent la nouvelle grande région fusionnée, une proportion qui grimpe jusqu’à 80% en Alsace, où l’identité régionale est la plus affirmée face à la «France de l’intérieur».

    Pour autant, les régionalistes anti-fusion ne devraient pas franchir la barre des 5%, selon les sondages. La gauche de la gauche totaliserait autour de 7% des intentions de vote. Et 6% iraient aux écologistes, soutenus par le PRG.

    Ile-de-France: duel Bartolone/Pécresse incertain, le FN en hausse

    PARIS - Après deux semaines de suspension de sa campagne en raison des attentats, Claude Bartolone (PS) va tenter de combler l’écart avec Valérie Pécresse (LR), toujours en tête des sondages, sous l’œil d’un FN en nette progression.

    M. Bartolone, qui a repris son rôle de président de l’Assemblée nationale durant cette période, ne semble pas profiter de l’embellie de popularité du couple exécutif et va devoir mettre les bouchées doubles.

    Dans les trois derniers sondages, Mme Pécresse, candidate de la liste d’union de la droite et des centres (UDI et MoDem), reste invariablement en tête aux premier et second tours, de façon plus ou moins large.

    Pour sa deuxième et dernière tentative d’emporter la région capitale (12 millions d’habitants), la députée des Yvelines s’est montrée offensive, même durant le deuil national.

    Le candidat du Front national, Wallerand de Saint Just, a lui aussi multiplié les attaques, surtout contre M. Bartolone et Emmanuelle Cosse (EELV), en prenant comme repoussoir l’accueil des réfugiés et en axant son discours (comme son clip de campagne) sur la sécurité et les dangers de l’islam radical en banlieue.

    Dans les sondages, il talonne ou rattrape désormais M. Bartolone au premier tour (21% contre 23% ou égalité à 23%) et semble à même d’atteindre la barre des 25% au second, alors que le FN n’avait même pas franchi les 10% au premier tour en 2010, nécessaires au maintien.

    Les autres listes de gauche, celle de Mme Cosse ou celle de Pierre Laurent (Front de gauche), espèrent un «sursaut citoyen» pour la défense de la République et du «vivre ensemble» qui se traduirait par une mobilisation massive des électeurs. Ces derniers, dans la région directement frappée par les attentats, n’ont pas encore l’esprit aux thématiques régionales.

    Bretagne: candidat et ministre, le rôle de Le Drian agite la campagne

    RENNES - Après les attentats du 13 novembre, la candidature en Bretagne du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, à l’heure où la France est «en guerre», suscite critiques et interrogations.

    Tour à tour, les principaux challengers du ministre-candidat, qui part favori pour garder la région au PS, l’ont appelé à clarifier sa position, voire à renoncer à se présenter.

    Pour Marc Le Fur (LR), chef de file de la droite mais lâché récemment par les centristes, M. Le Drian «ne pourra pas assumer sa tâche de président de Bretagne s’il est élu» et doit dire qui la présidera à sa place.

    Un avis partagé par Gilles Pennelle, tête de liste du FN, et l’ancien «Bonnet rouge» Christian Troadec (DVG), à la tête de la liste régionaliste «Oui la Bretagne», qui évoque «le respect dû aux électeurs».

    L’intéressé a répondu qu’il resterait ministre «tant que le président de la République le jugera nécessaire», n’excluant pas une période de cumul durant laquelle il gérerait la région «avec les compétences de ses vice-présidents».

    Reste à savoir si «les Bretons comprendront», comme l’assure M. Le Drian, qui a déjà dirigé la Bretagne de 2004 à 2012. En attendant, il a renoncé à tous ses meetings de campagne.

    Avant les attentats et la déclaration de l’état d’urgence, les sondages semblaient promettre une victoire relativement confortable à la gauche avec 46% des voix au second tour, contre 36% à la liste Le Fur et 18% au FN, en forte progression, scrutin après scrutin, sur des terres longtemps rétives à l’extrême droite.

    Christian Troadec espère troubler ce jeu à trois en passant la barre des 10% au premier tour.

    AFP

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