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    " N'ayez pas peur", lance Marine Le Pen

    avant le second tour des régionales

    <time>Publié le 10-12-2015 à 21h35Mis à jour à 23h57lien </time>
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    La président du FN Marine Le Pen (centre), le 10 décembre 2015 à Paris (c) Afp
                              La président du FN Marine Le Pen (centre), le 10 décembre 2015 à Paris (c) Afp
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    Paris (AFP) - Marine Le Pen a appelé jeudi soir les Français, lors d'un meeting national à Paris, à ne "pas avoir peur" en choisissant son parti pour le second tour des régionales, lors duquel le FN espère conquérir ses premières régions.

    "Face à ce déferlement classique dans les régimes totalitaires, n'ayez pas peur ! Ne vous laissez pas infantiliser ! Ne doutez pas et ne vous démobilisez pas ! Le soleil du renouveau se lève...", a-t-elle lancé devant un millier de personnes selon le FN.

    "En quoi serait-il si inconvenant qu'en démocratie, le premier parti d'un pays ne puisse être représenté dans les assemblées nationales ou locales, n'est-il pas scandaleux qu'un tiers des Français soient considérés comme des sous citoyens ? Nous n'acceptons pas ce terrorisme intellectuel, ils ne nous feront pas céder", a insisté la patronne du parti d'extrême droite, en présence de la plupart des têtes de liste du parti à l'élection, tous qualifiés pour le second tour.

    Dans un discours d'une demi-heure, elle a estimé que "les listes nationales sont soumises à un pilonnage médiatique insensé qui est une véritable campagne d'Etat contre les opposants (...), orchestrée depuis les palais de la République, servie par les lapidateurs du système", a-t-elle affirmé, s'en prenant à Pierre Gattaz, à Philippe Martinez, Dany Boon, Bruno Bonduelle, sans jamais les citer.

    "Dimanche (...), le plafond de verre qui s'était fissuré lors des européennes et départementales a très largement cédé. Six millions de voix dans une élection locale, le FN en tête dans six régions, à égalité dans une septième, ce n'était jamais arrivé", a souligné la fille de Jean-Marie Le Pen.

    Ignorant pratiquement François Hollande, elle a en revanche attaqué Manuel Valls, "matamore de sous-préfecture et accessoirement Premier ministre qui s'est autopromu au rang de directeur de campagne de l'UMP", et s'est demandée concernant Nicolas Sarkozy si "son aventure qui devait voir son triomphe ne scelle sa mise à l'écart définitive."

    "Même s'il reste un second tour et que rien n'est acquis", a mis en garde Marine Le Pen, "nous savons que le mouvement de basculement est enclenché."

    -- Le "vivre en paix" plutôt que le "vivre ensemble" --

    Le FN a dominé dimanche le premier tour avec d'impressionnants scores en Nord-Pas de Calais-Picardie et en Paca (plus de 40% des voix), mais l'entre-deux-tours est difficile: dans ces deux régions, les candidats PS se sont désistés au profit des Républicains Xavier Bertrand et Christian Estrosi. Une situation "plus compliquée", a-t-elle résumé dimanche soir.

    Un dirigeant FN le concède: "Ce sont deux duels très difficiles, et je ne parle pas des sondages" dévoilés mercredi et jeudi donnant les deux candidates de la famille Le Pen battues. "Ca reste jouable, mais face à la droite, c'est difficile", d'après lui.

    Les départementales de mars l'ont prouvé: sur 538 duels de second tour droite-FN, selon les données du Monde... 535 victoires de la droite. Mais le FN compte sur ses deux "locomotives" Le Pen pour renverser la vapeur.

    Pour plusieurs dirigeants FN interrogés par l'AFP, c'est vers le Grand Est et Florian Philippot qu'il faut chercher la meilleure chance de succès frontiste, même si jeudi un sondage l'a toutefois donné perdant de deux points, à 41% contre 43% pour Philippe Richert, candidat union de la droite..

    Outre cette région, les régions les plus gagnables sont "peut-être celles qui ne sont pas sous les feux de la rampe", estime un membre du bureau exécutif, plaçant un billet sur la région Bourgogne-Franche-Comté, où Sophie Montel, candidate FN, a devancé ses deux rivaux de 7 à 8 points.

    Au final, résume-t-on, "c'est tout ou rien, ça peut être trois régions, ça peut être zéro."

    Une hypothèse que n'a pas exclue Marine Le Pen dans Le Figaro mardi, menaçant déjà d'une "vengeance" des électeurs à la présidentielle si aucune région ne tombait dans l'escarcelle frontiste.

    Wallerand de Saint Just, tête de liste FN en Île-de-France, a lui été distancé au premier tour. Il a tout de même chauffé la salle Wagram (XVIIe) en brocardant le "multiculturalisme" et en opposant le "vivre en paix" au "vivre ensemble" prôné notamment par ses adversaires.


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    Bartolone : "Pécresse défend Versailles, Neuilly

    et la race blanche"

    Julien Martin <time>Publié le 09-12-2015 à 18h06Mis à jour le 10-12-2015 à 13h31</time>   lien

    Dans un entretien à "L'Obs", le candidat socialiste en Ile-de-France analyse les résultats du premier tour et s'en prend à la candidate des Républicains qu'il affrontera dimanche prochain.

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    Claude Bartolone, candidat PS pour présider la région Ile-de-France (JOEL SAGET / AFP)
    Claude Bartolone, candidat PS pour présider la région Ile-de-France (JOEL SAGET / AFP)
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    À lire aussi

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    Prétendant socialiste désigné sur le tard, Claude Bartolone est longtemps apparu distancé dans les sondages par son adversaire de droite, Valérie Pécresse. Au soir du premier tour des élections régionales en Ile-de-France, le président de l'Assemblée nationale est bien arrivé en seconde position, mais seulement cinq points derrière l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy (25,19% contre 30,51%), et devant le candidat frontiste Wallerand de Saint-Just (18,41%).

    Mieux, en additionnant les suffrages de ses partenaires de gauche, l'écologiste Emmanuelle Cosse (8,03%) et le communiste Pierre Laurent (6,63%), l'ex-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis peut espérer l'emporter à l'issue du second tour. Interview.

    Est-ce une surprise, pour vous, de n'être que cinq points derrière Valérie Pécresse au premier tour ?

    Claude Bartolone - Il y a toujours l'écart entre ce que vous ressentez sur le terrain et l'éclairage projeté sur votre campagne par le couple infernal sondeurs-journalistes. Sur le terrain, je sentais qu'il se passait quelque chose. Mes colistiers ou les militants me le disaient aussi. Mais c'est vrai que cela a été une bonne surprise d'arriver plus haut que le meilleur des sondages publiés.

    Que ressentiez-vous sur le terrain ?

    - On sentait qu'il y avait une adhésion à la fois à mon programme, à mon parcours et à ma connaissance de l'Ile-de-France. Et peut-être encore plus devant les propos tenus par la droite extrême et l'extrême droite, qui touchent à l'identité de l'Ile-de-France. Cette région est de toutes les couleurs, toutes les origines, toutes les religions. Elle a été heurtée de voir les candidats de la droite faire une "génuflexion" lors de la réunion de la Manif pour tous.

    <aside class="lire"><header>Lire</header>La part belle à la Manif pour tous sur la liste de Pécresse</aside>

    Il vous faudra quand même combler ces cinq points de retard. Pensez-vous pouvoir réunir tous les électeurs de gauche sur votre nom ?

    - D'abord, cinq point de retard, c'est quand même incroyable... On m'aurait proposé ce chiffre dès le début de la campagne, je signais tout de suite. A un point près, je fais le même score que celui réalisé par le PS en 2010. C'est un bon résultat qui montre la résistance du PS à Paris et dans la petite comme dans la grande couronne. Après, cela a été facile de faire le rassemblement avec les communistes et les écologistes parce qu'on a géré la région ensemble. C'était d'ailleurs intéressant de voir les programmes des uns et des autres contenir les mêmes mesures. Cela permettait de partir d'une bonne base.

    "Je n'ai forcé personne à s'unir dès les premier tour"

    Pour autant, ce sont les états-majors des partis qui se présentaient en Ile-de-France : Pierre Laurent pour les communistes, Emmanuelle Cosse pour les écologistes. Des personnalités qui sont habituellement très dures avec les socialistes...

    - Nous sommes dans des organisations politiques différentes, mais nous avons toujours su faire la différence entre les critiques de la politique gouvernementale et les projets portés au niveau régional.

    Quelles concessions avez-vous faites dans votre programme de second tour aux écologistes et aux communistes ?

    - Ce ne sont pas des concessions, ce sont des améliorations de mon programme. J'ai ajouté plusieurs propositions comme la gratuité des transports pour les moins de onze ans défendue par le Front de Gauche ou le million d'arbres plantés au cours du mandat défendu par les écologistes.

    Mais il y avait surtout un fond de programme qui nous était commun, que ce soit sur les créations d'emplois, la sécurité dans les transports, l'amélioration des transports en grande couronne, la volonté d'accroître la démocratie locale, le renforcement de la vie associative... On n'a vraiment pas eu à se forcer pour s'unir.

    Regrettez-vous toujours que cette union n'ait pas été réalisée dès le premier tour ?

    - Non. Dès le départ, j'ai fait des propositions pour pouvoir se rassembler dès le premier tour, mais je n'ai forcé personne parce que je savais aussi que cela pouvait nous permettre de rassembler davantage et dans plus de clarté au second tour.

    Claude Bartolone (PS), Emmanuelle Cosse (EELV) et Pierre Laurent (PCF) annoncent la fusion de leurs listes au second tour des régionales (ADRIEN MORLENT / AFP)

    "La compilation des vieux tubes de Nicolas Sarkozy"

    Comment expliquez-vous que Valérie Pécresse finisse, à l'inverse, plus bas qu'annoncé ?

    - A partir du moment où elle a fusionné Les Républicains, l'UDI et le MoDem, son score n'a plus bougé, elle n'était pas en dynamique. Elle a fait la fusion avec les centristes, mais elle les a fait totalement disparaître. Elle s'est de plus en plus radicalisée. Regardez sa prestation à la réunion de la Manif pour tous, c'était incroyable. Regardez les propos de ses colistiers annonçant la suppression des subventions pour le planning familial. Pendant la campagne, elle nous a servi la compilation des vieux tubes de Nicolas Sarkozy.

    Pourquoi, selon vous, le FN est-il moins fort en Ile-de-France que dans tout le pays ?

    - Les habitants d'Ile-de-France savent la chance que représente la dynamique économique, sociale, environnementale de la région. C'est d'ailleurs la partie de la grande couronne qui se sent la moins concernée par cette dynamique qui a le plus voté FN. L'enjeu de cette élection, c'est aussi cela : permettre à chaque Francilien de se sentir concerné par les atouts de cette région.

    Valérie Pécresse peut-elle parvenir à capter cet électorat frontiste ?

    - Je n'en sais rien. Elle est prête, pour cela, à revenir sur une partie des positions qui étaient les siennes. Ne serait-ce que sur cette question du mariage pour tous. Au départ, elle était contre, elle était dans les rangs de la Manif pour tous, elle voulait démarier les homosexuels, puis elle a dit qu'on ne pourrait finalement pas défaire les mariages existants, et maintenant elle redonne un coup de volant incroyable vers l'extrême droite. On ne peut pas faire confiance à une telle personne. Elle pratique la politique à l'ancienne, c'est du clientélisme ! Elle tient le discours qui est attendu par les gens qui sont en face d'elle.

    "Elle tient les mêmes propos que le FN"

    Vos détracteurs portent contre vous les mêmes accusations. Ils parlent aussi de "politique à l'ancienne", de "clientélisme", de "système Barto", de "parrain du 9-3", de "Don Bartolone"...

    - Quand je réalise un score aussi homogène sur des territoires aussi différents, quand je fais mes meilleurs scores à Paris et en Seine-Saint-Denis, c'est peut-être que je suis ressenti par les gens de ces territoires comme étant proche d'eux. Je connais cette région, je l'aime, je ne terrorise pas ses habitants. On essaye de me disqualifier en disant cela. J'ai toujours senti un parfum de racisme dans cette expression de "Don Bartolone" qui renvoie à mes origines italiennes. Comment va-t-on appeler les jeunes issus de l'immigration musulmane dans deux ou trois générations ? "Le mufti de Paris", "le mangeur de couscous du Val-d'Oise", "le marchand de tapis de la Seine-Saint-Denis" ?

    Quand Pécresse fait des affiches disant "nous ne voulons pas devenir la Seine-Saint-Denis de Bartolone", c'est du racisme là aussi. Se rend-elle compte de l'opprobre qu'elle jette sur un million et demi d'habitants ? Ils connaissent des difficultés, mais ils connaissent aussi des réussites. Heureusement que des entreprises, y compris du CAC 40, sont moins débiles, viennent s'y installer, découvrent la richesse de cette jeunesse et des surfaces qui leurs sont proposées.

    Bien entendu que la Seine-Saint-Denis connaît des difficultés économiques, sociales, sécuritaires, mais quel élu local peut prétendre y répondre seul ? Elle devrait plutôt s'en prendre à l'action qui a été la sienne et celle de Sarkozy, quand ils ont supprimé dans le département 13.000 postes de policiers, quand ils ont envoyé valdinguer les postes d'enseignant. C'est cela qu'elle devrait regarder au lieu de pointer du doigt les habitants. Elle tient les mêmes propos que le FN, elle utilise une image subliminale pour faire peur. Avec un discours comme celui-là, c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux.

    La Seine-Saint-Denis est le département qui a connu le plus fort taux d'abstention au premier tour. Est-ce un échec personnel ?

    - Malheureusement, ce n'est pas la première fois. C'est une difficulté qui m'interpelle. C'est très difficile pour une personne d'avoir confiance dans le temps long quand le quinze du mois c'est déjà la fin du mois.

    Mais si les habitants de Seine-Seine-Denis avaient trouvé votre action exceptionnelle à la tête du conseil départemental, ils se seraient déplacés en masse...

    - J'ai obtenu mes meilleurs scores dans trois villes de mon secteur : le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Les Lilas. Romainville et Bondy figurent aussi dans les dix meilleures villes. C'est que j'ai dû être reconnu pour l'action qui était la mienne.

    Vous semblez confiant pour le second tour...

    - Je ne suis pas un joueur, je suis un combattant. Tant que le résultat définitif n'est pas tombé, je ne m'avance pas. C'est aussi mon expérience qui est reconnue dans cette période de doute.

    Propos recueillis par Julien Martin


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  • FN: «Je vais pourrir la vie du gouvernement», promet Marine Le Pen

    Par <time datetime="2015-12-10T11:09:06" itemprop="datePublished">10 décembre 2015 à 11:09</time> (mis à jour à <time datetime="2015-12-10T13:17:18" itemprop="dateModified">13:17</time>) lien
     
    La présidente du FN Marine Le Pen le 8 décembre 2015 à Boulogne-Billancourt
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    La présidente du FN Marine Le Pen le 8 décembre 2015 à Boulogne-Billancourt Photo JOEL SAGET.AFP

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    La présidente du Front national Marine Le Pen a promis jeudi de «pourrir la vie du gouvernement» si elle est élue présidente de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, affirmant qu’elle porterait plainte «contre l’Etat» sur la situation de Calais et des migrants.

    «Je ne laisserai pas au gouvernement une minute de tranquillité. Vous savez ce que ça veut dire? Et la première chose que je ferai, c’est de porter plainte, comme présidente, au nom de la région, contre l’Etat», a déclaré la candidate du FN sur BFMTV et RMC.

    «Pourquoi? Vous croyez que ça n’a pas de conséquences économiques, non plus, au-delà de l’horreur que vivent les habitants de Calais ? Que ça n’a pas de conséquences économiques, cette situation à Calais ?», a-t-elle poursuivi.

    «Je vais pourrir la vie du gouvernement, vous m’entendez, chaque jour, de chaque semaine. Chaque minute de chaque jour ils entendront parler de moi et des habitants. Parce que ce sont les habitants qui ne veulent plus de cette situation. Vous le comprenez ça, ou on fait comme s’ils existaient pas ?», a-t-elle lancé.

    La candidate FN a par ailleurs dénoncé le fait que la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), «délivre» des «laissez-passer» aux Calaisiens riverains de la «Jungle», où vivent environ 4.500 migrants dans des conditions précaires, qu’ils seraient «obligés» de présenter pour «rentrer chez eux».

    Mme Bouchart a démenti dans un communiqué être à l’origine de ces laissez-passer, «émanant» de la préfecture et visant «à assurer la sérénité des riverains de la lande». Elle a affirmé qu’une «plainte» en «diffamation» était en préparation à l’encontre de Madame Le Pen.

    La préfecture a en effet confirmé à l’AFP qu’elle avait délivré un document «à quelques riverains, qui attestent de leur lieu de résidence lors des contrôles de police» afin de «sécuriser le campement de la +Jungle+ et ses abords».

    Ce document, que l’AFP a consulté, est intitulé «laissez-passer riverains chemin des Dunes Calais». Il indique que le riverain en sa possession est «amené à emprunter régulièrement» ce chemin et «est de fait, autorisé à y circuler».

    Au total, «sept documents nominatifs et un non nominatif destiné à une entreprise ont été transmis», a indiqué la préfecture.

    Mme Le Pen a aussi réaffirmé que si elle était élue à la tête de la région, elle supprimerait les subventions régionales aux associations qui viennent en aide aux migrants. «Toutes», a-t-elle précisé, «car en réalité ils créent un appel d’air».

    La présidente du Front national a par ailleurs qualifié de «braquage républicain» le retrait des candidatures PS au second tour en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca.

    «M. (Christian) Estrosi et M. (Xavier) Bertrand (les candidats Les Républicains, ndlr) deviennent des candidats de gauche, là, entre les deux tours, tac, il y a une espèce de virage sur la tranche», a-t-elle déclaré. «Les uns parlent de Mauroy, les autres expliquent que la sécurité c’est pas leur tasse de thé, brutalement, et ils vont même jusqu’à cracher au visage de Nicolas Sarkozy en lui disant +taisez-vous+», a-t-elle poursuivi.

    Xavier Bertrand, seul en lice face à Marine Le Pen dans le Nord, a vivement attaqué mercredi les ténors de son parti, notamment Nicolas Sarkozy, enjoints de «se taire».

    AFP

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  • <article class="centre"><header id="titre_article">

    Régionales : 46 listes en lice au second tour

    Les Echos | <time datetime="2015-12-09T14:55:10+01:00" itemprop="datePublished">Le 09/12 à 14:55, mis à jour à <time datetime="2015-12-09T16:33:34+01:00" itemprop="dateModified"> 16:33       lien </time></time>
     
     

    Le second tour des régionales aura lieu le dimanche 13 décembre. - AFP

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      </figcaption> </figure>

    Le ministère de l’Intérieur a rendu publiques les listes pour le second tour, dimanche, des élections régionales.

    Un total de 46 listes a été enregistré pour le second tour des élections régionales qui se dérouleront dimanche en métropole et outre-mer, a indiqué ce mercredi le ministère de l’Intérieur.

    Comme pour le premier tour, ces listes sont régionales, mais composées de sections départementales, c’est-à-dire d’autant de listes que les nouvelles régions comptent de départements. Les listes comportent autant de candidats qu’il y a de sièges à pourvoir, en fonction de la population de chaque département. A ce nombre sont ajoutés deux candidats par section départementale, pour parer à toute éventualité. Elles doivent respecter les règles de la parité.

    En métropole, deux duels mettant aux prises la droite et le FN seront particulièrement scrutés : en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la présidente du FN Marine Le Pen, qui veut faire du Grand Nord une « région fière et enracinée », sera opposée à Xavier Bertrand (LR-UDI-Modem), qui souhaite faire de ce territoire une « région au travail » , selon l’intitulé de leurs listes. En Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Marion Maréchal-Le Pen (FN) sera face à Christian Estrosi (Les Républicains), soutenu par la gauche après son retrait.

    Nombreuses triangulaires

    Sur le reste du territoire métropolitain, à l’exception de la Corse, des triangulaires verront s’affronter les candidats de la droite et du centre, la gauche et le FN, notamment dans le Grand Est (Alsace/Champagne-Ardenne-Lorraine), où l’ex-candidat PS Jean-Pierre Masseret, président sortant de la région Lorraine, s’est maintenu contre l’avis de son parti.

    En Corse, une quadrangulaire verra s’affronter le frontiste Christophe Canioni, le nationaliste Gilles Simeoni, maire de Bastia, le président sortant du Conseil exécutif, Paul Giacobbi (DVG), et le candidat de la droite réunie, José Rossi.

    Dans les Outre-mer, en revanche, le duel sera une constante. A La Réunion, le président sortant Didier Robert (Les Républicains - union de la droite) affrontera Huguette Bello (ex-PCR, union de la gauche dont une partie du PS local). En Guadeloupe, un duel très serré opposera le sortant Victorin Lurel (PS) au DVG Ary Chalus. En Martinique, le président du conseil régional Serge Letchimy (PPM-DVG) tentera d’emporter la Collectivité Territoriale (CTM) face à Alfred Marie-Jeanne (MIM-REG). Enfin, pour la nouvelle collectivité de Guyane, le président sortant du conseil régional, Rodolphe Alexandre (DVG), sera opposé à Alain Tien-Liong (DVG).

     
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    Source AFP
    </section></article>

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  • Dans l'Est, le PS retire à Masseret

    son investiture socialiste

    Par <time datetime="2015-12-08T18:46:09" itemprop="datePublished">8 décembre 2015 à 18:46</time> (mis à jour à <time datetime="2015-12-08T21:07:18" itemprop="dateModified">21:07</time>) lien
     
    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Jean-Pierre Masseret, candidat PS en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, lors d'une conférence de presse à Metz, le 7 décembre 2015 Photo JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN. AFP

    </figcaption> </figure>

    En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le Parti socialiste a retiré son investiture à la liste conduite par Jean-Pierre Masseret qui se maintient au second tour des élections régionales, malgré la tentative de plusieurs colistiers de démissionner.

    Cela s’est joué à pas grand chose. Deux petites dizaines de signatures sur les 95 qui étaient nécessaires pour «débrancher» la liste socialiste en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Acal). Au lendemain du dépôt de la liste de Jean-Pierre Masseret, bien décidé à se maintenir au second tour, plusieurs de ses colistiers, appuyés par Solférino, ont tenté ce mardi une démission collective. C’est une possibilité du code électoral qui n’a jamais été employée : selon l'article L352, un colistier ne peut pas jeter l’éponge individuellement entre les deux tours mais une liste peut se désister avant le second si une majorité de ses membres signe une «déclaration de retrait» et la dépose avant la date limite de dépôt. Soit ce mardi, 18 heures.

    Opposés au refus de leur chef de file régionale de se désister pour faire barrage au Front national, arrivé en tête dimanche devant LR et le PS, deux colistiers du Bas-Rhin ont donc tenté de recueillir les signatures d’une majorité de leurs camarades favorables au retrait. Il en fallait donc 95 sur 189. Parallèlement Solférino s’est efforcé de convaincre un à un les candidats de décrocher, conformément à la consigne de désistement républicain que le Bureau national avait donnée dès dimanche soir. «Ils passent leur journée au téléphone. C’est Christophe Borgel (secrétaire national aux élections) qui est chef d’orchestre», raconte un socialiste alsacien.

    Le suspense est monté d’un cran dans les deux dernières heures précédant le gong final, les signatures arrivant à la préfecture de Strasbourg en vrac, depuis les dix départements de la nouvelle Acal. D'après l’un des socialistes démissionnaires, chargé de centraliser les paraphes, «entre 80 et 85 personnes se sont dites prêtes à démissionner mais 71 signatures ont été confirmées par la préfecture, avec tous les documents nécessaires. Il y en a pas mal pour lesquelles il manquait des pièces et les deux dernières sont arrivées en retard.»

    Jean-Pierre Masseret, qui a gagné son bras-de-fer sur la direction du PS, a réaffirmé ce mardi soir, à Maizières-les-Metz (Moselle), qu'il mènerait son combat «jusqu’au bout». Mais il se présentera dimanche avec 71 candidats qui n'ont pas pu se retirer et appelle à voter pour «la liste républicaine arrivée en tête». Le chef de file (Les Républicains) et président sortant de la région Alsace, Philippe Richert s'était classé deuxième à l'issue du premier tour, devancé par le frontiste Florian Philippot. «Avec un tiers de la liste qui a voulu démissionner, celle-ci est complètement fragilisée. On a passé la journée à faire campagne contre notre propre liste. Pour nous, c'est dur», Maxime Munschy l'un des candidats à l’initiative de la lettre de démission. Dans son département du Bas-Rhin, ils étaient 25 sur 35 à vouloir renoncer, dont la tête de liste, Pernelle Richardot.

    La sanction a été immédiate : le Parti socialiste a décidé ce mardi soir de lui retirer son investiture. Jean-Pierre Masseret ne pourra donc pas se présenter sous l'étiquette PS.

    Laure Equy

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