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    VIDÉOS. Le bilan de l'incendie qui s'est produit peu avant 20 heures mercredi fait état, pour l'instant, de 5 à 15 morts et de plus de 160 blessés.

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    © LARRY W. SMITH / Maxppp

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    Texas : une explosion fait 5 à 15 morts dans une usine d'engrais à Waco

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-04-18T06:46" itemprop="datePublished" pubdate=""> 18/04/2013 à 06:46</time> - Modifié le <time datetime="2013-04-18T12:55" itemprop="dateModified"> 18/04/2013 à 12</time>

     

     

     

    Une puissante explosion a soufflé mercredi soir une usine d'engrais près de Waco (Texas, sud des États-Unis), provoquant un gigantesque incendie qui fait craindre de nombreuses victimes, les médias américains avançant des bilans très variables pouvant aller jusqu'à 70 morts. La chaîne locale KWTX avait avancé jeudi dans la matinée le chiffre de 60 à 70 morts en citant le directeur des services d'urgence de West, au nord de Waco, George Smith. Un porte-parole de la police locale fait, quant à lui, état de 5 à 15 morts et de plus de 160 blessés. Les chiffres peuvent encore changer, mais le bilan "est estimé pour l'instant à entre 5 et 15 morts", a déclaré devant la presse le sergent W. Patrick Swanton, ajoutant que les 3 hôpitaux de la région avaient traité plus de 160 personnes pour des blessures diverses.

    L'explosion s'est produite mercredi peu avant 20 heures dans l'usine West Fertilizer dans la ville de West, a indiqué par téléphone le porte-parole des pompiers, Don Yeager. Il a précisé que son origine n'avait pas encore été déterminée, mais qu'elle pourrait être due à de l'ammoniac. "C'est comme si une bombe nucléaire avait explosé", a déclaré Tommy Muska, maire de West, sur CNN. L'explosion a envoyé une boule de feu d'une trentaine de mètres de large dans l'air, ont indiqué des témoins aux médias locaux.

    REGARDEZ un passant a filmé l'explosion de l'usine :

    "La situation évolue en permanence"

    Interrogé au cours d'un point de presse sur le chiffre de 60 à 70 morts, D. L. Wilson, porte-parole de la sécurité publique du Texas, a répondu : "Je ne peux ni confirmer ni infirmer. Il y a des morts. Le nombre n'est pas définitif. Il pourrait augmenter rapidement. Les recherches sont en cours. Les pompiers ne luttent pas contre le feu pour le moment... Ils sont sur la zone, mais ils ne peuvent s'approcher en raison des fumées toxiques qui s'échappent."

    Les autorités craignent l'explosion d'un autre silo dans l'usine, située près de West, une localité de quelque 2 500 personnes. "L'explosion était si puissante qu'elle a provoqué des incendies dans les bâtiments adjacents", a ajouté le porte-parole des pompiers. "La situation évolue en permanence", a déclaré Josh Havens, porte-parole de Rick Perry, gouverneur du Texas. "Dès que le feu sera éteint et que les équipes pourront évaluer la situation sur l'usine et dans les alentours, nous en saurons plus", a-t-il ajouté, sans donner de bilan. Les blessés ont été conduits vers des hôpitaux de la région.

    "Comme la bombe d'Oklahoma"

    Selon les médias locaux, les fenêtres des habitations voisines ont volé en éclats, à cause du souffle de la déflagration. "Il y a eu d'abord un petit incendie et l'eau est entrée en contact avec l'ammoniac, et cela a explosé comme la bombe d'Oklahoma", a raconté Jason Shelton, réceptionniste d'un hôtel proche, cité par The Dallas Morning News. "Je vis à environ 300 mètres et mes vitres ont été soufflées", a-t-il ajouté.

    Ce drame intervient deux jours après l'attentat qui a été perpétré sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston (nord-est), et qui a fait 3 morts et 180 blessés lundi. Vendredi (le 19 avril) marquera le 20e anniversaire de la fin du siège d'une secte à Waco, au Texas, qui avait coûté la vie à 76 personnes. Et ce sera aussi la commémoration de l'attentat d'Oklahoma City, qui avait vu un sympathisant du Mouvement des miliciens, une organisation d'extrême droite, tuer à l'explosif 168 personnes dans un immeuble du gouvernement fédéral le 19 avril 1995.

    REGARDEZ les images de l'incendie qui ravage l'usine West Fertilizer de Waco, au Texas :


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    Nicolas Demorand va quitter la direction de la rédaction de "Libération"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-04-18T11:12:14+02:00" itemprop="datePublished">18.04.2013 à 11h12</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-04-18T11:27:54+02:00" itemprop="dateModified">18.04.2013 à 11h27</time>
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    "Le directoire a proposé au conseil de surveillance d'élaborer une nouvelle organisation, à mettre en place d'ici le 1er juillet 2013, pour conduire les transformations du groupe", selon un communiqué publié à l'issue du conseil de surveillance de la société éditrice de Libération, présidé par Anne Lauvergeon, qui s'est tenu mercredi 17 avril.

    Le conseil a aussi annoncé qu'il renouvelait "toute sa confiance" au management alors qu'il se tenait dans un climat de défiance de la rédaction vis-à-vis de son patron Nicolas Demorand, qui dirige le quotidien depuis mars 2011. La semaine dernière, le journaliste a été mis en cause pour le choix d'une "une" sur une "possible affaire" de compte en Suisse du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius.

    Lire : Le personnel de Libération dénonce une "faute" après sa "une" sur la "rumeur Fabius"

    Cette annonce vient en réponse à la crise de confiance dénoncée par la société des personnels de Libération (SCPL), qui demandait la stricte application des statuts prévoyant que le président du directoire ne cumule pas ces fonctions avec celle de directeur de la rédaction, ce qui est le cas aujourd'hui avec Nicolas Demorand.

    "Cet épisode (...) confirme l'urgence de l'élection d'un directeur de la rédaction de plein droit, en vertu des statuts de l'entreprise, réclamée depuis le 19 mars par 94 % de l'équipe. A nouveau, la SCPL l'exige dans les plus brefs délais", avait alors déclaré la SCPL dans un communiqué.

    "J'AI ENTENDU LE MESSAGE DE LA RÉDACTION"

    "J'ai entendu le message de la rédaction de Libération. Ce message contribue à la remise à plat du management mais cela va de la base au sommet, en passant par les cadres intermédiaires", a déclaré Nicolas Demorand. Cette organisation de la rédaction devra être "en phase avec les attentes et les impératifs d'une entreprise de presse aujourd'hui", a conclu le patron de Libération, qui pourrait, d'ici à juillet, quitter ses fonctions de directeur de la rédaction pour prendre la présidence du quotidien.

    D'ici là, le directoire a nommé Fabrice Rousselot directeur délégué de la rédaction par intérim après le départ pour Le Monde de Vincent Giret qui occupait le poste.

    Le conseil de surveillance s'est en outre réjoui que Libération ait "enregistré en 2012 un résultat d'exploitation hors amortissement (EBITDA) positif, ainsi qu'un résultat net positif", sans toutefois en préciser les montants.

    Le conseil a par ailleurs "encouragé le directoire à poursuivre la mutation du modèle économique de Libération, qui a permis un résultat positif pour la troisième année consécutive". "On en est fiers car c'est quand même pas facile dans le contexte actuel. C'est une victoire collective", a déclaré Nicolas Demorand à ce propos.

    A l'occasion de sa réunion, le conseil a entériné l'augmentation de capital d'un montant de 7,6 millions d'euros, réservée à la société Bruno Ledoux Holding Media (BLHM). Ce dernier est entré au capital en 2011. Le journal, qui doit fêter cette année ses quarante ans d'existence, voit ses ventes stagner, avec en 2012 une diffusion France payée de 119 418 exemplaire en moyenne chaque jour, 0,18 % de moins qu'en 2011.

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  • COUPE-SCOOP : « Libé » provoque une tempête politico-médiatique autour de la rumeur Fabius

    "Une information plus un démenti, cela fait deux informations pour le prix d'une". Cet adage, bien connu des journalistes, est généralement évoqué au second degré et accueilli par des sourires entendus. Il est plus rare qu'il soit cité comme un moyen concret de remplir des pages.

    La une du Libération de ce lundi, qui a commencé à circuler dimanche soir sur les réseaux sociaux, est un cas d'école, un sujet de déontologie à elle toute seule. Le quotidien consacre son événement du jour au fait que l'avocat de Laurent Fabius a démenti une rumeur faisant état d'une hypothétique enquête non encore publiée de Mediapart sur un éventuel compte en Suisse détenu par le ministre des affaires étrangères. "Mediapart aurait en sa possession les preuves que Laurent Fabius détient un ou plusieurs comptes en Suisse", écrit Libé, qui évoque un rendez-vous entre Fabrice Arfi, le journaliste de Mediapart qui a travaillé sur l'affaire Cuhuzac, et le ministre.

    Le coup de Libé, intitulé "Une possible affaire Fabius tétanise l'Elysée", est accueilli avec stupeur par les journalistes qui la découvrent sur Twitter.

     

    Mais le mal est fait. A 23 h 42, l'AFP publie une alerte. Laurent Fabius dément "formellement" la "rumeur, relayée par Libération" dans son édition datée de lundi lui "attribuant un compte en Suisse", et ajoute qu'il engage des poursuites judiciaires. Les sites d'informations de tout le pays (Le Parisien.fr, Le Figaro.fr, Le Monde.fr, Sud-Ouest.fr, Slate.fr, Europe1.fr, La Tribune.fr, etc.) s'engouffrent dans la brèche et se font l'écho du démenti du ministre, bientôt imités par les télévisions et les radios. Pressé de faire la preuve de son innocence, Fabius charge son avocat, Jean-Michel Darrois, de demander formellement à des banques suisses de confirmer qu'il ne possède pas de compte dans leur établissement. Un ministre sommé par un journal relayant une simple rumeur de faire la preuve de son innocence : le procédé ne passe pas dans la profession.  


    "Ce n'est qu'une rumeur, reconnait sur BFMTV le directeur adjoint de la rédaction de Libération, Sylvain Bourmeau, ancien journaliste de Mediapart. Pour l'instant Mediapart n'a rien publié. Il semble bien que Mediapart explore une piste à ce propos, ce qui l'a conduit à rencontrer le ministre des affaires étrangères, ce qui a conduit le ministre des affaires étrangères à dire au président de la République qu'il n'avait pas de compte en Suisse, ce qui a conduit l'avocat de Laurent Fabius à appeler Libération pour démentir cette rumeur". Sur LCI, Sylvain Bourmeau justifie l'attitude de son journal : "Nous avons fait cette une non pas sur une rumeur mais sur un démenti, car une rumeur n'est pas une information".

    Une analyse qu'est loin de partager la rédaction de Libération. La société civile des personnels de Libération a publié lundi le communiqué suivant, intitulé "La faute" :

    "La SCPL déplore que Libération ait relayé ce matin une rumeur sans fondement sur un prétendu compte en Suisse de Laurent Fabius, avec pour effet de l'accréditer. Notre travail de journaliste ne consiste pas à rendre publique une rumeur, mais à enquêter pour savoir si elle correspond à des faits. Ce travail élémentaire n'a pas été fait. Il s'agit là d'une faute déontologique grave.

    Cet épisode dommageable à l'image de Libération, qui engage la responsabilité de Nicolas Demorand, illustre une nouvelle fois la mauvaise gouvernance du journal. Il confirme l'urgence de l'élection d'un directeur de la rédaction de plein droit, en vertu des statuts de l'entreprise, réclamée depuis le 19 mars par 94 % de l'équipe. A nouveau, la SCPL l'exige dans les plus brefs délais."

    La lecture de l'information de Sylvain Bourmeau n'est pas non plus du goût d'Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, écoeuré tant par la méthode que par la tentative d'un concurrent de court-circuiter une de ses éventuelles enquêtes en cours.


    Edwy Plenel répond à Libé plus en détails sur son blog : "Libération prétend en effet savoir ce qu’il en est des enquêtes en cours de notre rédaction, au point de dévoiler les supposés rendez-vous honorés par tel ou tel d’entre nous. Nous n’aurions jamais imaginé qu’un journal se voulant sérieux puisse ainsi violer le secret professionnel qui protège sources et investigations d’autres confrères".

    En 2008, Nicolas Demorand, le patron de Libération avait pourtant parfaitement théorisé ce "journalisme de rumeur, d'échotier", à propos de bruits attribuant son arrivée sur France 2 en 2008 à une décision Nicolas Sarkozy, rappelle Brain Magazine : "Ce sont des échos et des rumeurs qui sont imprimés comme des vérités, les gens les reprennent le lendemain, sans avoir fait l'enquête".

    De l'eau a depuis coulé sous les ponts. Mediapart n'a eu de cesse de dénoncer son "isolement" dans l'affaire Cahuzac, et Edwy Plenel a lui-même mis ses confrères et le monde politique sur les dents en annonçant dimanche d'autres révélations à venir : "Mediapart, après cette affaire Cahuzac, va avoir d'autres informations qui vont aller dans ce sens là et qui vont poser cette question, dont je sais le caractère lourd, il nous faut un sursaut démocratique et social", expliquait-il sur France Ô avant d'évoquer "un scandale républicain" car "c'est toute la République qui est concernée".

    Interrogé par Le Monde, Nicolas Demorand explique que l'article est "le récit à plat du week-end avec le cheminement d'une rumeur, la manière dont elle circule et les effets qu'elle produit". M. Bourmeau justifie lui aussi, toujours dans les colonnes du Monde, son choix par l'attitude de Mediapart. "C'est rare qu'ils fassent des roulements de tambours en annonçant 'un scandale républicain à venir', insiste-t-il. Aujourd'hui, il suffit que Mediapart s'exprime pour que le monde devienne fébrile. D'une certaine façon, Mediapart fait de la politique, et nous, nous décrivons le champ politique."

    Dimanche, Mediapart publiait une enquête (payante) sur Reyl & Cie, l'établissement genevois où ont été transférés les fonds du compte UBS de Jérôme Cahuzac. L'article affirme que "l'établissement financier genevois pourrait bien dissimuler d'autres cas d’évasion fiscale au bénéfice de hautes personnalités françaises. Dont des responsables politiques".

    Samedi, Le Monde avait également publié une enquête, intitulée "La boîte de Pandore d'une banque suisse très prisée des VIP parisiens" dans le cadre des "Offshore Leaks" sur cette "officine à laquelle des dizaines de VIP français - hommes politiques de droite comme de gauche, grands industriels et entrepreneurs - se sont durant des décennies adressés en toute confiance".


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    L'auteur qui avait écrit l'attentat de Boston

    • Home ACTUALITE International
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 17/04/2013 à 20:43" datetime="2013-04-17T20:43:43+02:00" itemprop="dateModified">le 17/04/2013 à 20:43</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original="le 17/04/2013 à 20:00" datetime="2013-04-17T20:00:12+02:00" itemprop="datePublished">le 17/04/2013 à 20:00</time>
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    <figure class="fig-photo"> Capture d'écran de la couverture du livre de Tom Lonergan.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

    Capture d'écran de la couverture du livre de Tom Lonergan.

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    Un romancier américain avait imaginé dans un livre publié en 2002 une tentative d'attentat lors du marathon de Boston.

    L'auteur des attentats de Boston s'est-il inspiré du roman de Tom Lonergan pour commettre son crime? La question doit sans doute empêcher l'écrivain américain de dormir, ces derniers jours. Il a en effet envoyé un courriel au site internet The Huffington Post, mardi, pour faire part de sa «réaction viscérale» après les explosions qui ont fait trois morts et 180 blessés lundi, lors du marathon de Boston. Car en 2002, il avait publié un livre intitulé Heartbreak Hill, le thriller du marathon de Boston , dans lequel un membre de l'extrême-droite américaine menaçait de faire exploser des bombes le long du parcours de la course. Dans cette fiction, l'individu était toutefois interpellé avant de commettre l'attentat.

    «Oh mon Dieu, comme je l'avait prédit»

    Tom Lonergan raconte qu'il a eu l'idée d'écrire ce livre après les attentats du 11-Septembre, et alors qu'il avait participé au 100e marathon de Boston, en 1996. A l'époque, il craignait «qu'une bombe ne soit déclenchée à n'importe quelle heure de la journée»; il s'était même vite éloigné de la ligne d'arrivée.

    «Oh mon Dieu, comme je l'avais prédit», a ainsi pensé l'auteur, en apprenant ce qui s'était passé lundi à Boston. Il n'a toutefois pas l'intention de retirer son livre des ventes, sous prétexte qu'il «représente ce qu'il ressent de meilleur pour le marathon, la ville de Boston et la course à pied». Le Huffington Post estime qu'il est toutefois peu probable que l'auteur des attentats ait eu connaissance du livre de Lonergan, car l'auteur l'a publié lui-même, à travers la société iUniverse. Et selon l'écrivain lui-même, «il n'en n'a pas vendu beaucoup, du tout».

    </article>

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