• Espagne : la droite en tête des législatives

    sans majorité absolue

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-12-20T20:15:36+01:00" itemprop="datePublished">20.12.2015 à 20h15</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-20T20:24:05+01:00" itemprop="dateModified">20.12.2015 à 20h24   lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy lors des élections législatives, à Madrid, le 30 décembre. </figure>

    Le Parti populaire (PP) du chef de gouvernement conservateur sortant, Mariano Rajoy, a perdu dimanche 20 décembre sa majorité absolue au parlement à l’issue des élections générales, marquées par une forte poussée des nouveaux partis Podemos et Ciudadanos.

    Selon les premiers sondages de sortie d’urnes, le PP, au pouvoir depuis 2011, obtiendrait autour de 27 % des voix, ce qui lui donnerait entre 114 et 124 sièges, loin de la majorité absolue (176 sièges) dont il disposait jusqu’alors (186 sièges).

    La deuxième place est disputée par le nouveau parti de gauche radicale Podemos (environ 22 % des voix et 70 à 80 sièges) et les socialistes du PSOE (entre 79 et 85 sièges). L’autre nouvelle formation du centre-droit issue de la société civile, Ciudadanos, obtiendrait entre 46 et 50 sièges dans la nouvelle assemblée.


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  • Podemos, "oui, nous pouvons !"

    Et si la bonne réponse aux populismes d'extrême droite était à chercher du côté de ces revitalisations de la démocratie représentative ? Et s'il était temps de dire, en France aussi : « Oui, nous pouvons » ?
     
    Fernando Alvarado/SIPA

    Les idées changent le monde. Ou, au moins, le rendent meilleur. C'est ce que démontre la success story des jeunes universitaires espagnols qui ont fondé le parti Podemos. Leur fraternité militante a une histoire qui se déploie depuis quinze ans sur deux continents, de Madrid à La Paz en passant par Buenos Aires. La voici restituée par plusieurs livres d'enquête ; celui de l'historien Christophe Barret se distingue par son approche : raconter Podemos au travers de ses choix idéologiques et doctrinaux.

    Derrière le débraillé créatif et l'anarchisme de Pablo Iglesias et de ses amis, on ne trouve pas une ribambelle de spin doctors, de hauts fonctionnaires ou de spécialistes de gestion de l'image, mais... des philosophes. Comme le rappelle l'auteur, le programme de rupture de Podemos « est la traduction d'un immense espoir qui s'étend bien au-delà des frontières de la gauche ». Et pour cause : « Héritiers de la tradition marxiste, les dirigeants fondateurs de Podemos entendent assumer leurs responsabilités, en suivant le modèle des expériences proposées par l'Amérique latine d'un "patriotisme" au service des "gens". » Patriotisme au service des gens ? Le mentor principal de Podemos n'est pas par hasard un philosophe argentin du nom d'Ernesto Laclau. Disparu l'année dernière, Laclau, lecteur assidu de Gramsci, a coécrit il y a trente ans un livre avec sa femme, la philosophe belge Chantal Mouffe, Hégémonie et stratégie socialiste. Leur thèse : les échecs de l'expérience soviétique et l'émergence de nouveaux mouvements sociaux ont aggravé, depuis les années 70, la crise de la gauche. Pour la surmonter, il faut poser la seule question qui vaille : les « catégories du marxisme » correspondent-elles aux enjeux contemporains ?

    Face au tournant néoféodal du capitalisme et au verrouillage de la cage d'acier austéritaire, Podemos a préempté le débat. En invitant les Espagnols à revisiter une intuition centrale de Laclau et de sa femme : l'urgence de redonner au peuple, « pensé dans un cadre national, une nouvelle unité, afin de contrer les profondes inégalités générées par un pouvoir économique, politique, culturel et médiatique écrasant ». L'un des leaders de Podemos, le politologue Inigo Errejon, s'est d'ailleurs fait le champion d'un « projet politique d'irruption plébéienne ». Inspiré par Laclau, il a théorisé le remplacement de l'alternance gauche-droite par la confrontation bas-haut, d'une grande capacité inclusive.

    Irruption plébéienne, défi lancé aux poderosos, aux puissants... Et si la bonne réponse aux populismes d'extrême droite était à chercher du côté de ces revitalisations de la démocratie représentative ? Et s'il était temps de dire, en France aussi : « Oui, nous pouvons » ?

    >> Podemos. Pour une autre Europe, de Christophe Barret (Cerf, 19€)


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    Des élections législatives à suspense

    en Espagne

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-12-20T13:34:19+01:00" itemprop="datePublished">20.12.2015 à 13h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-20T17:50:00+01:00" itemprop="dateModified">20.12.2015 à 17h50   lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Bureau de vote à Barcelone pour les élections législatives espagnoles le 20 décembre. </figure>

    Les Espagnols ont commencé à voter à 9 heures, dimanche 20 août, pour des élections législatives qui représentent un grand saut vers l’inconnu, avec l’érosion de la droite au pouvoir et l’arrivée des nouveaux partis Podemos et Ciudadanos. Après la fermeture des bureaux de vote à 20 heures, les premiers résultats significatifs sont attendus vers 22 h 30. A 14 heures, la participation n’était que de 36,9 %, « un point de pourcentage en dessous de celle de 2011 à 37,9 % », selon le gouvernement.

    « On a déjà gagné », aiment dire les partisans du parti Podemos (gauche radicale) et de Ciudadanos (centre libéral). Tous en sont sûrs : au lendemain du scrutin, les formations traditionnelles devront écouter leurs exigences de régénération démocratique. « Nous sommes au seuil d’une nouvelle transition démocratique, une nouvelle ère », a assuré Albert Rivera, le chef de Ciudadanos, en déposant son bulletin de vote à L’Hospitalet de Llobregat, la deuxième ville de Catalogne. « Ce soir, c’est sûr, l’histoire de notre pays aura changé », a lancé de son côté Pablo Iglesias, le chef du parti anti-austérité Podemos, professeur de sciences politiques de 37 ans, en votant dans son quartier populaire de Vallecas, dans la banlieue de Madrid.


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    Espagne: «Podemos ne peut plus être

    le seul acteur du changement»

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    En Espagne, des militants de Podemos dans les rues de Madrid à quelques jours des élections. Laurent Berthault/RFI

    Dimanche 20 décembre se tiennent les élections législatives en Espagne. Le Parti populaire (PP, droite) de Mariano Rajoy, au pouvoir, est favori pour l’emporter, devant le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, centre-gauche). Après une ascension fulgurante lors de sa création en janvier 2014, le parti Podemos (« Nous pouvons », gauche anti-austérité), en partie issu du mouvement des Indignés de 2011, semble s’être essoufflé, en tout cas dans les sondages. Il est même rattrapé aujourd’hui par un autre nouveau parti, Ciudadanos (« Citoyens », centre-droit), qui partage avec Podemos une certaine méfiance envers les partis traditionnels. Décryptage avec Héloïse Nez.

    Héloïse Nez est maître de conférences en sociologie à l’université de Tours. Spécialiste de la démocratie participative et des mouvements sociaux, elle a mené des recherches en Espagne sur le mouvement des Indignés et sur Podemos. Elle a récemment publié l’ouvrage Podemos, de l’indignation aux élections (Les Petits Matins).

     

    Maître de conférences en sociologie à l’université de Tours, Héloïse Nez a mené des recherches en Espagne sur le mouvement des Indignés et sur Podemos. David Agueda

    Créé en janvier 2014, Podemos a connu une ascension fulgurante. Mais depuis près d’un an maintenant, il est en baisse dans les sondages. Peut-on parler d’un essoufflement de Podemos ?

    Il faut d’abord rappeler que Podemos est un parti très jeune, qui n’a pas encore deux ans et qui, aujourd’hui, est au cœur de la campagne électorale. Sur les résultats électoraux, qui sont tout de même des chiffres plus tangibles que les sondages, il n’y a pas d’essoufflement de Podemos. Le premier scrutin auquel le parti prend part, ce sont les élections européennes en mai 2014. Il y totalisait 8 % des suffrages et y fait élire cinq eurodéputés.

    Ensuite viennent les élections régionales et municipales en 2015. Sur les quinze régions où ont eu lieu des élections, Podemos arrive en troisième position dans neuf d’entre elles. Et dans le cadre de larges coalitions, il remporte des grandes villes, en particulier Madrid et Barcelone. Cela constitue des scores élevés pour un tout nouveau parti. Et si l’on regarde les sondages, Podemos a augmenté de façon fulgurante de mai 2014 à janvier 2015. Fin 2014-début 2015, il va jusqu’à dépasser le Parti socialiste. Un sondage l’a même placé en première position, devant le Parti populaire.

    Certes, depuis janvier, il y a une diminution de Podemos. Mais dans les nombreux sondages publiés plus récemment, la tendance est que Podemos remonterait, que Ciudadanos et le PSOE stagneraient, et que le PP resterait en première position. Donc même dans les sondages, ce n’est pas si évident. Au fur et à mesure de la campagne, il y a une remontée. C’est d’ailleurs un des slogans de Podemos, la « remontada ».

    Comment peut-on expliquer l’ascension de Ciudadanos, qui devrait être, selon les sondages, le troisième ou le quatrième parti aux législatives ?

    J’ai davantage travaillé sur le phénomène Podemos, mais cette ascension de Ciudadanos est intéressante. C’est un parti catalan, fondé en 2006, qui a commencé à avoir une assise nationale en 2014. On peut en partie comprendre son ascension par le fait qu’une partie de l’électorat prêt à voter pour Podemos, parce qu’il n’en pouvait plus des partis traditionnels, a été finalement attiré par Ciudadanos. Il faudrait vérifier avec des études sociologiques plus poussées, mais un électorat de classes moyennes, plus âgé et plus libéral, a peut-être trouvé en Ciudadanos une autre option du changement, plus proche de ses opinions. J’ajouterai que l’ascension de Ciudadanos est liée à celle de Podemos, au sens où ce dernier a ouvert une brèche. Il a remis en cause le bipartisme, et a montré qu’il y avait un espace pour un nouveau parti politique.

    Justement, est-ce que Ciudadanos n’est pas en train de prendre la place de Podemos dans cette brèche et pourrait le remplacer ? Même s’il a un programme libéral, Ciudadanos se situe sur le même créneau que Podemos, en tout cas en ce qui concerne le discours anti-corruption et pour le renouvellement des pratiques politiques.

    Ciudadanos ne peut pas remplacer Podemos, parce que les deux partis portent des projets politiques très différents et n’ont pas le même programme. D’un point de vue économique, Ciudadanos est un parti libéral, qui ne remet pas en cause les fondements de la politique économique de Mariano Rajoy. Mais il est vrai qu’en se présentant aussi comme un parti du renouveau, Ciudadanos gêne beaucoup la stratégie de Podemos. Il devient un concurrent direct de Podemos, qui ne peut plus être le seul acteur du changement politique. Désormais, il faut qu’il partage avec un autre parti ce créneau de la lutte pour la transparence et contre la corruption politique.

    Peut-être aussi que le message de Podemos commence à être moins populaire, parce que finalement le chômage est en train de baisser, et la situation économique en Espagne semble en relative amélioration.

    Il faut être vigilant. C’est vrai que si l’on regarde les données macro-économiques, elles sont assez favorables. Il y a une légère diminution du chômage et une petite reprise de la croissance. Le PP met d’ailleurs en valeur ces chiffres pour défendre sa gestion économique. Mais il n’y a pas non plus un retournement de la conjoncture. La crise économique et sociale a encore des conséquences directes très importantes sur le quotidien des Espagnols. Le chômage reste à plus de 20 %. Et surtout, la reprise de l’emploi se fait au prix de contrats très précaires, liés à la réforme du marché du travail mise en place par le gouvernement Rajoy. Donc, pour l’instant, il n’y a pas un changement au niveau du quotidien des Espagnols qui pourrait faire dire que le message de Podemos ne passe plus. Podemos dit qu’il faut arrêter les expulsions de logements – et il y en a encore beaucoup –, qu’il faut créer de l’emploi – et il y a encore beaucoup de chômage.

    Mais le message de Podemos n’a-t-il pas perdu de son crédit à cause de la situation en Grèce ? Dans ce pays, le Premier ministre Alexis Tsipras a été contraint, en juillet dernier, d’accepter les mesures austéritaires imposées par Bruxelles, alors qu’il a été élu sous la bannière de Syriza, parti résolument anti-austérité. En quoi Podemos ferait mieux pour appliquer son programme également anti-austérité ?

    Le fait que Tsipras ait été contraint d’appliquer les politiques d’austérité en Grèce fragilise en effet la position de Podemos. Si Syriza avait pu mettre fin à l’austérité, cela aurait pu redynamiser Podemos. Ces deux partis sont très proches sur la stratégie à adopter au sein de l’Union européenne (UE) : rester dans l’euro et dans l’UE, tout en impulsant un changement des politiques économiques pour mettre fin à l’austérité. De son côté, Podemos affirme que si eux arrivent au pouvoir, ils pourront peser davantage dans le rapport de forces, au côté de la Grèce, car l’Espagne représente 12,1 % du PIB de la zone euro, alors que la Grèce, ce n’est que 2,3 %. Mais cette intransigeance vis-à-vis de Syriza, de la part d’Angela Merkel et des gouvernements libéraux en Europe, était bien volontaire. Leur stratégie était d’envoyer un message aux Grecs, mais aussi aux Espagnols, pour montrer qu’il n’y avait pas d’alternative possible.

    Est-ce que l’arrivée de Podemos, puis de Ciudadanos, dans l’échiquier politique a eu un impact sur les autres partis ?

    Absolument. Il y a eu un renouvellement et un rajeunissement des élites politiques. L’an dernier, le PSOE a remplacé son vieillissant secrétaire général, Alfredo Pérez Rubalcaba (64 ans) par le plus jeune Pedro Sanchez (43 ans). De même à Izquierda Unida (Gauche unie, coalition autour du Parti communiste). Même le roi Juan Carlos a passé la main à son fils Felipe VI ! Cela a aussi eu un impact sur les pratiques politiques. Les débats électoraux se sont déroulés entre trois ou quatre candidats, alors qu’auparavant, il n’y avait que des débats à deux candidats. C’est une forme de reconnaissance des nouveaux partis, et cela signe la fin du bipartisme. Cela a été le cas dès les régionales. Le PSOE et le PP y sont arrivés en tête, mais sans recueillir la majorité absolue. Ces deux partis ont donc été contraints de passer des alliances, soit avec Ciudadanos, soit avec Podemos, pour l’investiture. Même si Podemos n’arrive pas au pouvoir, il y a eu de fait, grâce à ce parti, un changement radical dans la façon de faire de la politique en Espagne.


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  • Revue de presse

    09 décembre 2015 16:27; Act: 09.12.2015 17:18 Print    lien

    «Le gouvernement suisse continue de virer à droite»

    L'élection de Guy Parmelin au Conseil fédéral est commentée dans la presse étrangère . Certains soulignent le renforcement de la droite, d'autres évoquent l'image de centriste pragmatique du nouvel élu.

     

    Un ministre de plus au gouvernement suisse pour la droite populiste, titre l' Agence France Presse (AFP). La droite marque des points au gouvernement, en s'appuyant sur une politique anti- immigration , souligne le «Wall Street Journal».

    L'agence de presse italienne ansa se se contente de relayer l'élection de Guy Parmelin au Conseil fédéral, renforçant ainsi la droite au gouvernement. L'AFP est un peu plus diserte.

    Elle qualifie l'UDC de droite populiste suisse, «résolument anti-immigration et anti- Union européenne », avant de revenir sur la «progression spectaculaire» enregistrée à la mi- octobre.

    Guy Parmelin: un «centriste pragmatique»

    Pour l'AFP, Guy Parmelin a une image de «centriste pragmatique», ce qui a séduit la gauche et le centre qui reprochaient aux deux autres candidats, proposés par l'UDC «leur radicalisme à droite».

    Le site du «Wall Street Journal» évoque l'élection du Conseil fédéral en parlant d'un «déplacement vers la droite qui risque de rendre difficiles les relations suisses avec l' Union européenne». Elle explique aussi que l'UDC est «le plus anti-UE des partis politiques majoritaires suisses».

    Nouveau virage à droite

    D'autres sites comme ceux du journal de la région de New York «Times Union» et du quotidien « San Francisco Chronicle » publient la dépêche de l'agence de presse Associated Press (AP). «Le parti nationaliste» gagne un second siège au sein du gouvernement suisse, ce qui a pour conséquence de «pousser le gouvernement un peu plus à droite», avance AP.

    «Le parti anti-immigration reprend un deuxième siège au sein du Conseil fédéral», titre le site du «The Peninsula », un quotidien qatari. L' article mentionne les effets de cette élection qui «renforce les forces isolationnistes du pays alors que celui-ci tente de revitaliser les bilatérales avec l' Europe tout en y incluant des freins à la migration».

    «Le gouvernement suisse continue de virer à droite», peut-on lire sur le site du «Spiegel ». Le fait que la droite populiste gagne un deuxième siège au gouvernement marque finalement le retour à une certaine normalité politique, poursuit le site allemand , faisant référence à une représentation des partis au gouvernement, proportionnelle à leurs forces.

    Vite au pied du mur

    dpa, l'agence de presse allemande compare elle la montée en puissance de l'UDC à celle observée en France avec le Front national ou avec le parti de la liberté aux Pays-Bas . Le premier écueil pour le nouveau gouvernement helvétique sera l' application de l'initiative sur l'immigration de masse.

    Les débats sur ce thème promettent d'être tendus au Conseil fédéral, relève dpa. «La capacité tant vantée des Suisses de trouver des compromis sera vite mise à rude épreuve».

    (nxp/ats)

     
     
     
     
     
     
     
     


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