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Par marialis2.2 le 24 Janvier 2016 à 02:22
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Espagne: les socialistes accusent
Podemos de "chantage"
Publié le <time datetime="2016-01-23T16:47" itemprop="datePublished">23/01/2016 à 16:47</time> - Modifié le <time datetime="2016-01-23T17:20" itemprop="dateModified">23/01/2016 à 17:20</time> | AFP lien
</header>Le Parti socialiste espagnol (PSOE) a refusé samedi de négocier, dans l'immédiat, la formation d'un gouvernement avec le parti de gauche radicale Podemos qu'il a accusé de "chantage" pour avoir imposé d'avance ses conditions.
Dans un communiqué, le parti de Pedro Sanchez a critiqué, sans jamais le nommer, l'attitude du parti anti-austérité Podemos et de son dirigeant Pablo Iglesias. Ce dernier avait proposé vendredi, par surprise, la formation d'un gouvernement avec les socialistes et les écolo-communistes de Izquierda unida, en posant une série de conditions et en réclamant des ministères clés et la vice-présidence du gouvernement pour lui-même.
Le PSOE a répondu que dans la situation actuelle, il n'allait "pas entreprendre des négociations avec d'autres forces politiques pour essayer de trouver une alternative de gouvernement stable et encore moins quand elles sont proposées à travers le chantage et en faisant passer les intérêts partisans avant ceux des citoyens".
Le PSOE écrit que pour "construire un nouveau projet de pays", il faut prioritairement s'entendre sur "des politiques et des idées concrètes" et non sur "des tactiques, des intérêts partisans ou des (décisions) imposées unilatéralement".
Le parti de Pedro Sanchez a cependant répété qu'il allait "maintenir le dialogue" avec toutes les forces politiques pour "évaluer la situation".
Pedro Sanchez a ainsi fait savoir, samedi, sur Twitter qu'il avait parlé avec le dirigeant du petit parti libéral Ciudadanos, Albert Rivera, et qu'ils resteraient "en contact dans les prochains jours".
Le PSOE semble ainsi avoir pris en compte les réticences de certains de ses barons qui avaient jugé "insultante" ou "humiliante" la façon dont Iglesias avait fait son offre.
Le PSOE, arrivé à la deuxième place des élections législatives avec 22% des voix, dit par ailleurs avec insistance qu'il revient d'abord au Parti populaire (PP, conservateur, premier avec 28%) de se risquer à proposer un candidat à la formation d'un gouvernement.
Il a jugé "inacceptable" l'attitude du chef du gouvernement sortant, Mariano Rajoy (PP), qui a préféré vendredi passer son tour pour s'épargner un échec devant la chambre des députés.
"Rajoy a l'obligation constitutionnelle (...) de présenter sa candidature à l'investiture ou d'y renoncer définitivement", il ne peut pas "se maintenir dans l'attente pour des raisons de survie politique et personnelle", a plaidé le PSOE.
Le quotidien de gauche El Pais a affirmé vendredi, dans un éditorial très offensif, qu'Iglesias ne faisait que "tendre un piège en forme de gouvernement de coalition" aux socialistes et que son offre n'était "qu'un grossier bonbon empoisonné".
L'analyste José Ignacio Torreblanca a également soutenu dans El Pais que l'objectif de Podemos n'était "pas de gouverner avec le PSOE, comme au Portugal, mais de le détruire et de le remplacer, comme (le parti anti-austérité) Syriza l'a fait avec le Pasok (parti socialiste grec)".
23/01/2016 17:19:53 - Madrid (AFP) - © 2016 AFP
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Par marialis2.2 le 10 Janvier 2016 à 16:06
Agressions à Cologne : Angela Merkel
pour l’expulsion des réfugiés condamnés,
même avec sursis
Le Monde | <time datetime="2016-01-09T13:37:59+01:00" itemprop="datePublished">09.01.2016 à 13h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-09T20:43:22+01:00" itemprop="dateModified">09.01.2016 à 20h43 lien </time>
Alors que le scandale de centaines d’agressions de femmes lors du Nouvel An à Cologne secoue l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice, l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.
« Si des réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (…) cela veut dire que le droit [de séjour] doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion ou même avec sursis », a déclaré Mme Merkel, faisant référence aux agressions sexuelles survenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne (Ouest), qui impliqueraient des demandeurs d’asile.
Lors d’une réunion à Mayence (Sud-Ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s’est accordée pour demander que la perte du droit d’asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l’autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.
Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne
Modification de la loi
« Il est important que là où la loi n’est pas suffisante, elle soit modifiée », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse, y voyant là aussi « l’intérêt de la grande majorité des réfugiés ».
A ce jour, selon la loi allemande, l’expulsion d’un demandeur d’asile n’a lieu qu’après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d’origine.
Lire aussi : Après Cologne, Merkel durcit le ton sur les réfugiés
En fin de journée samedi, la police de Cologne a annoncé que le nombre de plaintes liées aux violences dans la ville durant la nuit du Nouvel An avait grimpé à 379. Les suspects sont principalement des « demandeurs d’asile » ou des « immigrés en situation illégale », a ajouté la police.
L’extrême droite allemande a tenté samedi de tirer profit à Cologne de l’émoi suscité par les violences dans cette ville rhénane, le tout dans une atmosphère très tendue. Au bout de trois heures de rassemblement, la police, cible de jets de bouteilles et de pétards, a finalement fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène. Les débordements ont fait quatre blessés légers selon les forces de l’ordre.
L’Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d’asile, et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l’égard de la politique d’ouverture aux demandeurs d’asile suivie depuis septembre par la chancelière.
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Par marialis2.2 le 10 Janvier 2016 à 15:42
Des milliers de Kurdes ont manifesté à Paris trois ans après l’assassinat de militantes
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2016-01-09T21:07:46+01:00" itemprop="datePublished">09.01.2016 à 21h07 lien </time>
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Des milliers de Kurdes ont manifesté samedi 9 janvier à Paris pour réclamer « justice » trois ans après l’assassinat de militantes dans la capitale française. Ils ont également marché pour dénoncer les « crimes du régime turc » contre les Kurdes qui se battent contre les djihadistes en Syrie.
Au moins 7 000 personnes, selon la police, et plus de 10 000 selon les organisateurs, ont manifesté de la gare du Nord à la place de la Bastille. « Non à l’impunité des crimes politiques », ont scandé les manifestants, venus de toute l’Europe, trois ans jour pour jour après l’assassinat de Sakine Cansiz, 54 ans, une des fondatrices du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, 28 ans, et Leyla Saylemez, 24 ans.
Une rixe à la fin de la manifestation
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Les trois femmes avaient été abattues de plusieurs balles dans la tête au siège du Centre d’information du Kurdistan (CIK), dans le Xe arrondissement. L’exécutant présumé de ces crimes, un Turc de 33 ans nommé Omer Güney, a été renvoyé devant les assises, mais les enquêteurs suspectent une implication des services secrets turcs, le MIT, dans la phase de préparation.
Lire aussi : Assassinat de militantes kurdes à Paris : la justice souligne l’implication des services secrets turcs
Au son d’un chant révolutionnaire kurde, le cortège s’est ébranlé vers la Bastille, après une halte au siège du CIK où une dizaine de gerbes de fleurs avaient été déposées trois jours plus tôt. Une fois la marche arrivée place de la Bastille, dans l’après-midi, une rixe a opposé plusieurs participants. Des policiers intervenus pour séparer les manifestants ont été pris à partis mais il n’y a eu ni interpellation ni blessé.
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Par marialis2.2 le 9 Janvier 2016 à 02:55
<aside class="top-left">
</aside><article><header>Agressions de femmes à Cologne : le scandale qui secoue l’Allemagne
L'opinion publique allemande est encore sous le choc des violences du Nouvel An et réclame des comptes aux autorités.
</header>Des policiers à Cologne, le mardi 6 janvier 2015. (Hermann J. Knippertz/AP/SIPA)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"></aside></article><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
À lire aussi
</section></aside>En Allemagne, le scandale ne retombe pas. Une centaine de femmes ont porté plainte après avoir été victimes de vols et d'agressions sexuelles menées par des centaines d'hommes pendant les fêtes du Nouvel An à Cologne. Ce vendredi 8 janvier, le chef de la police de la ville a été écarté pour tenter de calmer la colère de l'opinion publique. "L'Obs" fait le point.
De combien d’agressions parle-t-on ?
La police de Cologne assure que 121 plaintes ont été déposées, dont un tiers concernant des violences sexuelles.
Dans environ un tiers des cas, il s'agit de délits à caractère sexuel. [...] Dans les autres cas, les enquêtes sont en cours pour des faits de blessures ou de vols", indique-elle
Au-delà des attouchements, décrits par de nombreuses victimes dans les médias, deux femmes auraient été victimes de viols caractérisés.
Le "Spiegel" évoque de son côté environ 200 plaintes, un chiffre qui n’est pas confirmé par la police.
Des cas ont aussi été signalés dans d'autres villes, comme Stuttgart ou Hambourg. "Le Monde" assure ainsi que 50 autres plaintes pour agression sexuelle ont été enregistrées à Stuttgart, Munich, Berlin et Hambourg. D’autres cas ont aussi été signalés dans d’autres pays, en Suisse ou en Finlande par exemple.
# Qui sont les suspects ?
Selon le ministre fédéral de la Justice Heiko Maas, "plus de 1.000 personnes" sont impliquées dans ces agressions. Soit parce qu’ils les ont commises, soit parce qu’ils ont protégé leurs auteurs.
De son côté, selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, la police fédérale effectue des vérifications sur 31 "suspects" au total, dont 18 demandeurs d'asile, pour des vols et violences survenus le soir de la Saint-Sylvestre. Ce groupe de personnes comprend notamment 9 Algériens, 8 Marocains, 4 Syriens, 5 Iraniens, un Irakien et un Serbe, assure le ministère.
# Une enquête confuse
Une certaine confusion règne sur l'état exact de l'enquête : du côté fédéral, le ministère ne fait pas état de suspect concernant les agressions sexuelles proprement dites, ni ne mentionne d'interpellation.
De son côté, la police de Cologne évoque 16 suspects. "La cellule d'enquête 'Nouvel An'", dans laquelle travaillent 80 policiers, "a identifié 16 jeunes hommes [...] en grande partie originaires d'Afrique du Nord" qui "pourraient" être impliqués dans les faits, indique dans un communiqué la police locale, qui ne parle pas non plus d'interpellations. La police assure qu’elle va procéder à l'examen d'images de vidéosurveillance et de récits de témoins afin de déterminer le degré d'implication de ces hommes.
Faute de communication coordonnée, et en raison à Cologne d'une communication très restrictive et de ce fait controversée des forces de l'ordre, impossible de savoir si certains de ces chiffres se recoupent ou s'ajoutent.
# La question des migrants relancée
Le débat se cristallise justement sur la présence de réfugiés parmi les auteurs des troubles alors que le pays a accueilli en 2015 un nombre record de 1,1 million de demandeurs d'asile.
Il faut réduire sensiblement le nombre, nous ne pourrons pas accueillir chaque année un million de réfugiés", a ainsi estimé vendredi le chef de file des députés du parti social-démocrate, Thomas Oppermann.
Comme l'avaient fait plusieurs responsables dès mardi lors de la découverte des incidents du Nouvel An, l'un des porte-parole de la chancelière, George Streiter, a de son côté appelé à éviter les amalgames. "Il ne s'agit pas en premier lieu [d'un problème] de réfugiés, mais [d'un problème] de criminalité", a-t-il affirmé, rappelant que les populations arrivées dans le pays ont souffert et y sont venues chercher protection.
Sur la même ligne, la maire de Cologne, citée par "Le Monde", a précisé qu’"il n’existait aucune preuve permettant de dire qu’il s’agissait de personnes accueillies à Cologne en tant que réfugiés". "Certains éléments indiquent au contraire qu’il pourrait s’agir de criminalité organisée, active à Cologne depuis plusieurs années", estime la correspondante du quotidien à Berlin.
# Comment de telles agressions ont-elles été possibles ?
Le quotidien allemand "Bild" et l'édition en ligne de l'hebdomadaire "Der Spiegel" font état d'un procès-verbal de police, rédigé le 4 janvier, soit trois jours après les faits, décrivant le "chaos" le soir du Réveillon à Cologne, alors que la police a été accusée d'incurie.
L'auteur du PV, un cadre de police, écrit que "des femmes en pleurs ont rapporté les agressions sexuelles" et que "des victimes et témoins ont été menacés". "Des policiers et des passants ont pu empêcher que des viols" ne soient commis et "des femmes, accompagnées ou pas, ont essuyé un harcèlement nourri indescriptible", poursuit-il.
Les forces d'intervention ne pouvaient pas maîtriser tous les événements, les actes de violence, les infractions, etc., car il se passait trop de choses au même moment."
La soirée a aussi été marquée par des tirs de feux d'artifice sur la foule rassemblée en centre-ville, qui, selon le rapport, auraient pu entraîner "des morts".
# Le chef de la police de Cologne écarté
Sous le feu des critiques depuis plusieurs jours, le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, a lui été suspendu de ses fonctions ce vendredi. Wolfgang Albers a été mis "en congé provisoire", a précisé le ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Ralf Jäger.
Cette décision vise à "regagner la confiance du public et la capacité d'action de la police de Cologne", notamment "dans l'optique des grands événements à venir", a poursuivi Ralf Jäger, allusion au carnaval de Cologne début février. Le "congé provisoire" est une sanction administrative en Allemagne qui dans les faits équivaut à une mise à l'écart le plus souvent définitive.
Les critiques n'ont cessé de pleuvoir contre le responsable policier de 60 ans, auquel on reproche à la fois l'inaction de ses services le soir des faits et le manque d'informations livrées ensuite sur l'ampleur des violences et le profil des suspects.
Qualifié de "risque pour la sécurité" par le patron du parti libéral FDP Christian Lindner, qui avait réclamé sa tête, Wolfgang Alberts avait jugé vendredi "complètement absurdes" qu'on l'accuse de "dissimulation". Il a assuré à la presse avoir "de nombreuses fois" indiqué que parmi les personnes contrôlées par la police sur les lieux des faits se trouvaient beaucoup de demandeurs d'asile, sans qu'on puisse pour autant leur attribuer les violences commises.
Mais la maire de Cologne, Henriette Reker, a elle aussi regretté d'avoir été si peu tenue au courant par la police de la ville et s'interroge sur les motifs "politiques ou tactiques" de cette rétention d'informations, assure son porte-parole.
Renaud Février
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Par marialis2.2 le 20 Décembre 2015 à 23:20
Législatives en Espagne: les conservateurs de Rajoy vainqueurs mais sans majorité
<time class="metadata-date-published time" datetime="2015-12-20T20:08:28+01:00" itemprop="datePublished"> 20/12/2015 à 20h08 </time> Mis à jour le <time class="metadata-date-modified time" datetime="2015-12-20T23:04:04+01:00" itemprop="dateModified"> 20/12/2015 à 23h04 lien </time><header class="header"></header><figure class="figure relative modulx4 xs-modulx2-5-inside-bloc md-1000-modulx3 sm-modulx3-5 bg-color-0 no-margin main-figure"><figcaption class="figcaption color-txt-0 title-xs text-right padding-inside-all" itemprop="description"> Le Premier ministre conservateur espagnol Mariano Rajoy - AFP </figcaption>Selon des résultats partiels, le Parti populaire (PP) obtient 28,34% des suffrages, et 124 députés, et perd donc la majorité absolue. Il est suivi du Parti socialiste, avec 22,52% des voix et 94 députés, et du parti de gauche radicale Podemos, qui avec ses alliés totalise 20,46% des voix et 68 députés.
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