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    Trois rugbymen internationaux de Clermont

    agressés à la machette à Millau

    <time>Publié le 20-07-2014 à 15h42Mis à jour à 22h57   </time>lien 

     

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    Le joueur de l'ASM Clermont Benjamin Kayser à l'entraînement le 17 juillet 2014 au stade des Gravanches.(c) Afp
    Le joueur de l'ASM Clermont Benjamin Kayser à l'entraînement le 17 juillet 2014 au stade
    des Gravanches. (c) Afp
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    Grenoble (AFP) - L'escale à Millau a mal tourné pour trois rugbymen internationaux de l'ASM Clermont-Auvergne, agressés à la machette et au sabre après une soirée dans un bar-discothèque de la sous-préfecture de l'Aveyron, dans la nuit de samedi à dimanche.

    Le talonneur de l'équipe de France Benjamin Kayser, le deuxième ligne Julien Pierre et le centre Aurélien Rougerie, le capitaine de l'ASM, ont été attaqués à l'arme blanche par une "dizaine" de personnes, alors qu'ils rentraient à leur hôtel, vers 03h00 du matin dimanche, a précisé la police locale.

    C'est le club auvergnat du Top 14, sur son site internet, qui avait révélé ces "faits d'une extrême violence", en affirmant que les armes blanches en question étaient notamment des "machettes et des sabres".

    Benjamin Kayser et Aurélien Rougerie ont été blessés au bras et Julien Pierre à une hanche, avait précisé le club, soulignant aussitôt que "leur diagnostic vital n'est pas engagé", même si Julien Pierre "devrait subir une opération afin de soigner de profondes coupures".

    Dimanche soir, quatre "jeunes connus des services de police" ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Millau, a indiqué la police de la ville, sans plus de précisions.

    Selon les premiers éléments de l'enquête en cours, l'agression aurait suivi une sortie des joueurs en boîte de nuit, à Millau, où une première altercation verbale aurait pu avoir lieu avec d'autres occupants de l'établissement.

    "C'était aussi inattendu que brutal, un truc assez incroyable. Personne ne s'attendait à ça. La soirée s'était très bien passée. Aucune provocation ne pouvait laisser penser à ce genre de choses", a déclaré dimanche le directeur sportif du club, Jean-Marc Lhermet, à l'AFP, précisant que les joueurs étaient une quinzaine au moment de l'agression.

     

    - Le club 'profondément choqué' -

    "Rien dans les heures qui ont précédé ne permet d'expliquer ça. On a tous été assez choqué. On s'en est relativement bien sorti compte tenu de la violence de l'agression", a ajouté l'ancien joueur de l'ASM et ex-international, avant de préciser que Kayser et Rougerie devaient sortir dimanche soir de l'hôpital pour rejoindre l'équipe.

    "Plus de peur que mal, on s'en sortira avec quelques points de suture", a réagi Rougerie sur sa page Facebook, dimanche dans un post signé "Roro".

    Julien Pierre lui ne devrait pas rejoindre ses partenaires, son état nécessitant une opération. "On communiquera sur son état de santé une fois qu'on en saura un peu plus", a déclaré Jean-Marc Lhermet.

    Les joueurs clermontois étaient à Millau pour une simple halte sur la route de Falgos (Pyrénées-Orientales), où le club finaliste de la Coupe d'Europe 2013 et demi-finaliste européen 2014 doit effectuer un stage de quelques jours.

    "L'ensemble du club est à la fois profondément choqué et indigné par ces faits et apportera tout le soutien nécessaire aux autorités locales qui ont ouvert une enquête relative à cette agression afin de retrouver et punir les agresseurs", a ajouté le club sur son site internet.

    "En plus des plaintes déposées individuellement par les joueurs concernés, le club envisage également des poursuites judiciaires. Nous donnerons dès que possible de plus amples informations sur l'état de santé de nos joueurs", est-il précisé
    .


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  • Une tornade fait deux morts et cinq blessés dans des campings

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    19h15 : A Bourg-Saint-Andéol, la nationale 86 est coupée à la circulation en direction du Gard. De nombreux automobilistes sont bloqués sur des routes coupées par des chutes d’arbres.

    19h05 : Plus de 20 gendarmes de la compagnie du Teil sont sur place.
    Selon nos informations, la victime _un homme âgé de 42 ans et originaire de Nîmes_ a été violemment percutée par la chute d’une branche d’arbre alors qu’il se trouvait à proximité de sa caravane.

     

    18h55 : Dans le Gard, toujours à Saint-Paulet-de-Caisson, un bébé a également été blessé et pris en charge par les secours selon le site de Midi Libre, tandis que 45 campeurs ont été évacués lors d’un violent orage. Le Gard avait été placé dimanche en vigilance jaune pour les orages par Météo-France.

    18h40 : Pierre-Louis Rivier, maire de Saint-Just d'Ardèche, présent sur place témoigne : « C’est la catastrophe ici. Nous n’avons jamais connu un tel drame.Les trois campings sont dévastés. Des arbres centenaires sont tombés sur les tentes, les caravanes. Tout le monde est traumatisé. Il faut sécuriser l’ensemble du secteur, le travail va durer plusieurs heures ».

    18h35 : Une femme a également trouvé la mort dans le Gard à quelques kilmomètres de Saint-Just-d'Ardèche

     

    La femme a été victime de la chute d'un arbre à Saint-Paulet-de-Caisson, une commune du Gard limitrophe des campings de Saint-Just-d'Ardèche touchés par la tornade.

    Gard : une femme tuée par la chute d'un arbre à Saint-Paulet-de-Caisson via @midilibre http://www.midilibre.fr/2014/07/20/gard-une-femme-tuee-par-la-chute-d-un-arbre-a-saint-paulet-de-caisson,1027257.php 


    18h30 :  Une centaine de caravanes, de tentes, mobile-homes et un restaurant ont été touchés sur les trois campings de la zone.

    La tornade a aussi endommagé de nombreux véhicules.  Une vingtaine de gendarmes ainsi que des pompiers étaient sur place dimanche en fin d’après-midi.
    «On va évacuer les campeurs et les reloger dans les salles des fêtes des communes avoisinantes», a précisé le capitaine Degrange.
    La route départementale 86, qui traverse Saint-Just-d’Ardèche, était coupée à la circulation en raison de nombreux arbres tombés sur la chaussée.

    18h20 : selon nos informations, la victime serait originaire de Nîmes dans le Gard.

    Selon un témoin se trouvant sur place, à Saint-Just d'Ardèche, les dégâts occasionnés par la mini-tornade sont très importants. Il n’y a plus d’électricité dans la commune.
    Les occupants du camping de la Plage, comme ceux de deux autres campings se trouvant sur le même secteur sont en train d’être évacués vers un gymnase à Bourg-Saint-Andéol. Au total, plus de 500 personnes sont en cours de rapatriement.

    Voir l'image sur Twitter

    🔴URGENT INTEMPÉRIES (Photo) Le Camping de Saint-Just d'Ardèche dévasté par une mini-tempête (@franceinter)


    18h15 : Le bilan s'est alourdi à un mort, un homme de 42 ans et cinq blessés

    Un Français de 42 ans qui se trouvait sous un arbre, a été tué lorsque celui-ci a été emporté par la tornade. Deux personnes ont été gravement blessées, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Trois autres personnes ont été plus légèrement blessées. Les blessés étaient en cours d’évacuation vers les hôpitaux de la région dimanche en fin d’après-midi.
    Les dégâts les plus importants ont eu lieu au camping des Ponts, à Saint-Just-d’Ardèche, à la limite du département du Gard, où a été tué l’homme de 42 ans et où quatre autres personnes ont été blessées.
    Une personne a aussi été blessée au camping de La Plage sur la même commune, qui borde le cours de la rivière Ardèche. Des dégâts matériels ont été recensés dans un troisième camping.
    La mini-tornade a frappé vers 16H00, abattant la plupart des arbres et poteaux électriques de la zone. «Sur un rayon de 3 à 4 km, les arbres ont été complètement couchés», a indiqué le capitaine François Degrange, commandant en second de la compagnie de gendarmerie du Teil.

    17h35 Une mini-tornade a fait un mort et quatre blessés dimanche après-midi dans un camping du sud de l’Ardèche, où une trentaine de caravanes et de tentes ont été touchées par des chutes d’arbres, a-t-on appris auprès des pompiers et de la gendarmerie.
    Un homme de 50 ans, de nationalité française, a été tué, tandis que deux personnes ont été gravement blessées et deux autres plus légèrement, au camping de la Plage à Saint-Just-d’Ardèche, à la limite du département du Gard.
    La mini-tornade a frappé vers 16H00, couchant tous les arbres et poteaux électriques de ce camping bordant le cours de la rivière Ardèche. Une trentaine de caravanes, de tentes et un restaurant ont été touchés, selon un premier bilan.
    Les secours étaient encore sur place dimanche en fin d’après-midi.
    Le département de l’Ardèche avait été placé dimanche par Météo-France en vigilance orange «orages».

    Plus d'informations à suivre


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  • Paris : un braquage tourne en fusillade dans le métro

    Par Gaétan Supertino avec Alain Acco et AFP

    Publié le 19 juillet 2014 à 15h06Mis à jour le 19 juillet 2014 à 22h33

     
     
    Un numismate a été victime d'une tentative de braquage samedi après-midi dans le centre de Paris, au cours de laquelle des coups de feu ont été tirés, y compris dans le métro où le braqueur a été interpellé.
    • Paris: fusillade lors d'une tentative de braquage

    • RDC: début de la Fashion Week de Kinshasa

    • Italie: nouvelles découvertes sur le site archéologique d'Ostie

    • Vol MH17: Le difficile accès à la zone du drame

    Un numismate a été victime d'une tentative de braquage samedi après-midi dans le centre de Paris, au cours de laquelle des coups de feu ont été tirés, y compris dans le métro où le braqueur a été interpellé. © Google Map

    INFO E1 - La fusillade a eu lieu samedi sur les Grands Boulevards, dans le cœur de Paris, après un braquage qui a mal tourné vers 14h30.

    Un braquage dans le centre de Paris a mal tourné samedi vers 14h30, se transformant en fusillade et en course poursuite dans le métro. Un suspect a été interpellé, selon les informations d'Europe1, après avoir ouvert le feu sur les forces de l'ordre.

    Le braquage. Il s'agit à l'origine d'une tentative de braquage dans la boutique d'un collectionneur de monnaie, un numismate, située à l'angle de la rue Quatre septembre et de la rue Vivienne. Le suspect y dérobe pour 100.000€ de pièces d'or. "En rentrant de mon déjeuner j'ai ouvert la porte et j'ai vu un homme dans le reflet de la vitre", raconte Claude Burgan, la victime, gérant du magasin. "Par habitude, car je me suis déjà fait braquer deux fois, je me suis retourné, mais le voleur a poussé la porte et m'a fait tomber au sol", a-t-il ajouté devant son magasin, la tête et la chemise encore ensanglantées, à peine quelques minutes après le braquage.

    Selon son récit, le suspect reçoit une fois au sol plusieurs coups de crosse sur le crâne, mais parvient à s'échapper et à enfermer son agresseur dans la boutique, située près de la place de la Bourse." Pour s'échapper, il a du tirer, au moins deux fois, dans la vitrine. Il est parti en prenant deux plateaux de pièces d'or d'environ 100.000 euros", poursuit Claude Burgan, écrasant sous ses pieds les débris de verre sur le trottoir qui jouxte sa boutique.

    "Ça aurait pu être un carnage"

    La course poursuite. Selon une source policière, l'homme a ensuite pris la fuite en direction du métro Grands Boulevards, une station très fréquentée sur un axe animé du centre de Paris. Une équipe de policiers sur place le repère et le prend en chasse dans la station. "Le malfaiteur a sorti son arme dans la rame", raconte un témoin, choqué, qui ne souhaite pas donner son nom. "Il a commencé à tirer et les policiers ont riposté. Ça a bombardé", ajoute-t-il, disant avoir entendu "au moins une vingtaine de coups de feu". "Il y avait du monde, ça aurait pu être un carnage", soupire-t-il.

    Selon Christophe Crépin, délégué syndical UNSA Police, le suspect a tiré "un certain nombre de fois" "au moment où il entrait dans la rame" et les policiers ont répliqué "par trois fois en état de légitime défense", le blessant au bras. "Son pronostic vital n'est pas engagé", a-t-il toutefois précisé. Selon Christophe Crépin, le suspect était déjà connu des services de police pour des faits de vols à main armée.

     

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    Manifestations pro-palestiniens.

    38 interpellations à Paris

    France - <time datetime="2014-07-19T20:52:00+02:00" itemprop="datepublished">20h52      </time>lien écouter
    • <figure>Jets de projectiles et  lacrymogènes<figcaption>Jets de projectiles et lacrymogènes | Photo: PQR/Le Parisien</figcaption></figure>
    • <figure>Rassemblement à Barbès à Paris<figcaption>Rassemblement à Barbès à Paris | Photo: AFP</figcaption></figure>
    • <figure>La manifestation était interdite<figcaption>La manifestation était interdite | Photo :AFP</figcaption></figure>
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    En dépit des interdictions, il y a eu de nombreuses manifestations de soutien à Gaza ce samedi. Jets de projectiles et lacrymogènes à Paris suivis d'interpellations.

     Plusieurs centaines de manifestants ont afflué samedi à Barbès, dans le nord de Paris, pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza, malgré l'interdiction de cette manifestation.

    Peu auparavant, le président de la République a lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que « ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité ».

    Rassemblement près de la gare du Nord

    Mais, vers 15H00, plusieurs centaines de militants, certains munis de pancartes, étaient massés sur le carrefour situé près de la Gare du Nord .

    Des dizaines de cars de police étaient stationnés de chaque côté du métro aérien. Plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages.

    « C'est l'interdiction qui nous a donné envie de venir », déclarent Louisa et Mourad, 26 et 27 ans, qui manifestent pour la première fois pour Gaza. « Ce qui se passe là-bas est très grave et on nous empêche de crier notre colère en manifestant », poursuit la jeune femme.

     Jets de projectiles et lacrymogènes à Paris

    Des manifestants ont jeté des projectiles, des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre à la fin de la manifestation interdite.

    Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de foule disparates dans les petites rues autour du carrefour Barbès, dans le nord de la capitale.

    Selon eux, au moins une personne a été blessée pendant ces échauffourées, un homme ensanglanté au niveau du bassin.

    Dans une grande confusion, plusieurs poubelles ont été jetées à terre et de nombreux magasins du quartier ont baissé leur rideau.

    Dans les grandes villes également

    Plus de 5.000 personnes à Lyon, 1.700 à Saint-Etienne, 1300 à Strasbourg, 250 à Rennes et 600 à Clermont-Ferrand ont également défilé en agitant des drapeaux palestiniens pour demander l'arrêt des bombardements sur Gaza.

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Londres  à l'appel de sept associations parmi lesquelles Stop the War, Palestine Solidarity Campaign ou Islamic Forum of Europe. Elle a débuté à 12H00  sous un ciel gris et humide, devant les grilles du 10 Downing Street, cabinet et résidence du Premier ministre.

     Washington met en garde ses ressortissants

    Les Etats-Unis ont mis en garde leurs ressortissants contre les risques d'affrontements et de violence .

    « Nous recommandons aux citoyens américains d'éviter ces manifestations et d'être prudents à proximité de toute manifestation », indique l'ambassade des Etats-Unis à Paris  cela en raison du  "contexte politique actuel au Proche-Orient, des affrontements spontanés et des éruptions de violence ne peuvent pas être exclus ».


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  • Violents affrontements à Paris à l'occasion d'une manifestation propalestienne interdite

     

    Créé le 19/07/2014 à 16h20 -- Mis à jour le 19/07/2014 à 22h07
    <aside>Des manifestants contre l'offensive israélienne à Gaza dans le quartier de Barbès-Rochechouart à Paris affrontent les forces de l'ordre le 19 juillet 2014

    Des manifestants contre l'offensive israélienne à Gaza dans le quartier de Barbès-Rochechouart à Paris affrontent les forces de l'ordre le 19 juillet 2014 JACQUES DEMARTHON AFP

    </aside>

    SOCIETE - Retour sur les violences qui ont émaillé le rassemblement dans la capitale ce samedi....

    Ce samedi à Paris, les sympathisants pro-palestiniens, ont bravé l'interdiction de manifester samedi à Paris.

    Plusieurs milliers de manifestants

    La manifestation avait été interdite vendredi par la préfecture de police, évoquant des «risques graves de trouble à l'ordre public» après les heurts du 13 juillet devant deux synagogues, en marge d'un autre rassemblement.

    Samedi à la mi-journée, le président de la République François Hollande avait lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que «ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité».

    «Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi», avait prévenu vendredi Alain Pojolat, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), seul parti politique à avoir maintenu son appel au rassemblement.

    A 15h, ils se sont en effet massés, certains avec des pancartes, sur le carrefour Barbès, près de la Gare du Nord, selon des journalistes de l'AFP. «Palestine vivra, Palestine vaincra», ont-ils scandé sous l'œil attentif de nombreux CRS en position.Selon des sources policières, ils étaient au moins un millier au rendez-vous. Pour les organisateurs, entre 5.000 et 10.000.

    «C'est l'interdiction qui nous a donné envie de venir», ont expliqué Louisa et Mourad, 26 et 27 ans. «Ce qui se passe à Gaza est très grave et on nous empêche de crier notre colère en manifestant.»

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    Jets de projectiles et gaz lacrymogènes

    Dès le début du mouvement, au moins deux drapeaux israéliens ont été déchirés et brûlés, sous les applaudissements de la foule. En tête du cortège, de jeunes hommes, keffiehs sur le visage, défiaient les CRS en les filmant avec leurs smartphones, avant les premières altercations. Le rassemblement a alors rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre.

    Une centaine de manifestants s'en sont pris aux CRS et gendarmes mobiles «principalement avec des jets de projectiles», pierres et bouteilles, selon une source policière.

    Le climat restait particulièrement tendu en fin de journée et l'air irrespirable en raison de nombreux tirs de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu de blessé dénombré.

    Dans une grande confusion, les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes hommes, se sont dispersés dans les rues du quartier, croisant des familles parties faire leurs courses ou des touristes ébahis non loin du Sacré Cœur.

    >> revivez les événements de la manifestation de samedi par ici

    Dans un bruit assourdissant de pétards et de sirènes de police, des passants étaient en pleurs, un mouchoir ou un foulard sur le visage. Bars et commerces, rapidement pris d'assaut, ont baissé leurs rideaux et replié leur terrasse dans la panique.

    En fin d'après-midi, une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau palestinien sur les épaules, jetaient sur les forces mobiles de grosses pierres récupérées sur un chantier. D'autres cassaient un trottoir pour récupérer des pavés.

    38 interpellations

    Selon une source policière, 38 personnes avaient été interpellées vers 19 heures pour jets de projectiles, violences contre les forces de l'ordre et outrage. Quatorze policiers ont été blessés, selon cette source.

    Les boulevards autour de Barbès étaient recouverts de bris de glace, entre abribus et cabines téléphoniques détruites, et deux camionnettes de la RATP étaient calcinés au milieu de la chaussée, ainsi que des poubelles, selon des journalistes de l'AFP.

    La maire de Paris a réagi dans la soirée sur Twiter en condamnant les violence et en appelant à l'apaisement. et «à l’expression pacifique des convictions dans le respect des principes républicains qui nous rassemblent».

     C.P. avec AFP
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