• Creuse : les parents du bébé disparu

    principaux suspects

    lien Des plongeurs de la gendarmerie cherchant le petit Loan, le 29 août 2014 à Chenerailles - Thierry Zoccolan/AFP


    Des plongeurs de la gendarmerie cherchant le petit Loan, le 29 août 2014 à Chenerailles

    - Thierry Zoccolan/AFP

     

    Les parents du petit Loan, qui affirmaient depuis trois jours que leur bébé avait été enlevé par un inconnu dans la Creuse, ont été placés en garde à vue samedi pour "enlèvement, séquestration et violences", a annoncé le procureur de la République, qui a qualifié de "très minces" les chances de retrouver l'enfant vivant.

    Le père et la mère, âgés respectivement de 31 ans et 24 ans, ont été placés en garde à vue à 15H15, a annoncé lors d'une conférence de presse à Guéret le Procureur de la République, Sébastien Farges, qui n'a pas souhaité dévoiler le lieu où ils étaient entendus.

    Pour justifier le placement en garde à vue du couple, le magistrat a évoqué "des incohérences et des invraisemblances dans le discours des deux parents, tant sur le plan matériel que sur le scénario", avec "une partie de leur propos qui semble scénarisée". Les parents affirmaient depuis le début de l'affaire que leur enfant, âgé de quatre mois, avait été enlevé sous leurs yeux à Chénérailles par un mystérieux ravisseur.

    "J'ai des raisons de penser que les parents ont participé aux faits", a poursuivi le magistrat, indiquant que le "bébé a pu subir des violences, sans savoir qui a pu les commettre". "Nous ne travaillons que sur des hypothèses : accident domestique, un tiers", a-t-il ajouté, sans plus détails.

    Le procureur s'est dit par ailleurs "pessimiste" sur le sort du bébé qui souffrait d'une malformation cardiaque et qui avait été opéré en juillet. "Les chances de retrouver ce soir ou dans les jours qui viennent un enfant vivant, et même tout simplement de retrouver l'enfant, sont très minces", a-t-il déclaré.

    Les parents avaient signalé à la gendarmerie, le 27 août au soir, la disparition de leur enfant, sur une aire de loisirs, à une dizaine de kilomètres de leur domicile, dans l'est du département. Aux enquêteurs, ils avaient déclaré que le bébé, qui se trouvait dans un couffin de type "cosy" déposé près de leur véhicule, avait été kidnappé par un inconnu alors qu'eux jouaient à la pétanque.

    - climat familial violent -

    "Le bébé peut être n'importe où dans le département", a estimé samedi le procureur. Il a indiqué que les gendarmes allaient désormais se concentrer "sur l'enquête pure" et "chercher quand le bébé a été vu vivant pour la dernière fois". Il a par ailleurs mentionné des recherches "de traces de caches ou d'enfouissement".

    Le magistrat a souligné que les parents, domiciliés depuis trois ans à Lavaveix-les-Mines, à 25 km au sud-est de Guéret, évoluaient dans un "climat familial de violence". Le père de famille a notamment été condamné en février par le tribunal de Guéret pour des faits de "violences", a-t-il indiqué, sans en préciser la nature. Des violences conjugales ont été mentionnées par plusieurs proches.

    Dès l'annonce de la disparition, un vaste dispositif de recherches avait été mis en place sur l'aire de loisirs et dans les environs. Plusieurs dizaines de gendarmes se sont relayés pendant trois jours pour ratisser la zone, se concentrant sur les espaces boisés et les étangs, sans résultat. Une équipe cynophile et un hélicoptère ont été également mobilisés.

    D'emblée, le parquet avait appelé à la prudence dans cette affaire, se refusant à qualifier les faits, enlèvement ou disparition. Aucun appel à témoin n'avait été lancé et le dispositif alerte-enlèvement n'avait pas été déclenché.

    Cette affaire n'est pas sans rappeler celle de la petite Fiona à Clermont-Ferrand.

    La mère de la fillette, âgée de cinq ans, avait alerté la police en mai 2013, déclarant que cette dernière avait disparu dans un parc, alors qu'elle-même s'était assoupie sur un banc.

    La France entière avait alors cru à un enlèvement mais quatre mois plus tard, la mère et son compagnon, tous deux cocaïnomanes, avaient avoué le décès de la fillette, qui aurait été battue. Le couple a dit l'avoir enterrée dans une forêt, mais le corps de la fillette est resté introuvable depuis malgré plusieurs épisodes de recherches.

     

    AFP

    Bébé disparu dans la Creuse: le grand-père ne croit pas au kidnapping
     

    votre commentaire
  • Sports extrêmes: deux base-jumpers

    se tuent dans les Alpes

     

    Créé le 17/08/2014 à 20h39 -- Mis à jour le 17/08/2014 à 20h41
    <aside>L'Américain Chris McDougall lors d'un «base jump» en «wingsuit» dans les Alpes.

    L'Américain Chris McDougall lors d'un «base jump» en «wingsuit» dans les Alpes. D.R.

    </aside>

    FAIT DIVERS - Cela porte à quatre le nombre de décès depuis le début du mois d'août en France...

    Deux pratiquants de base-jump, un Australien et un Français, ont trouvé la mort dimanche dans les Alpes, l'un en Haute-Savoie et l'autre en Isère, a-t-on appris auprès des secours. Cela porte à quatre le nombre de décès depuis le début du mois d'août en France parmi les adeptes de ce sport extrême, consistant à se jeter dans le vide depuis une falaise avant d'ouvrir son parachute.

    En Haute-Savoie, un Australien de 33 ans s'est tué vers 9 heures dimanche après avoir fait une erreur de pilotage dans un couloir très technique du massif des Aiguilles Rouges, près de Chamonix. L'accident s'est produit quelques minutes après qu'il se fut lancé de la plateforme autorisée de wingsuit du sommet du Brévent, à 2.600 mètres d'altitude. D'après les secours, le base-jumper est mort sur le coup. Il a été retrouvé «plusieurs centaines de mètres plus bas dans une partie forestière située en contrebas du site, dans le massif».

    Voile ouverte trop tard

    En Isère, un Français de 55 ans originaire du Var qui s'était élancé de la face nord du Mont Granier, dans le massif de la Chartreuse, est décédé vers 11 heures, après avoir percuté une barre rocheuse située à 200 mètres en dessous de son point de saut, à 1.500 mètres d'altitude. Décrit comme «très expérimenté» par les secours, cet homme aurait, semble-t-il, ouvert sa voile trop tard. «Il a réussi à passer une première barre rocheuse 40 mètres plus bas, mais pas la seconde», ont précisé ces derniers, qui avaient été alertés par des témoins du drame.

    Le 6 août dernier, deux pratiquants de base-jump avaient déjà trouvé la mort dans les Alpes et dans les Pyrénées. Le premier, un Suisse de 34 ans, s'est tué en sautant de la falaise du Magland, un site très prisé en Haute-Savoie. Le second, âgé de 46 ans, était mort sur le coup après une chute de 700 mètres lors d'un saut de la face nord du Pic du Midi d'Ossau, dans les Pyrénées. Dans les deux cas, les secours avaient évoqué un problème d'ouverture de parachute.

    >> Diaporama sur le base jumping, une discipline qui prend de la hauteur

     M.B. avec AFP

    votre commentaire
  • Persuadée que son mari la trompe,

    une Canadienne arrête un avion

     

    Créé le 12/08/2014 à 23h01 -- Mis à jour le 12/08/2014 à 23h12
    <aside>Un avion décolle de l'aéroport d'Halifax. (Illustration)

    Un avion décolle de l'aéroport d'Halifax. (Illustration) ANDREW VAUGHAN/AP/SIPA

    </aside>

    INSOLITE - Elle pensait que son mari partait rejoindre une autre femme…

    Il ne vaut mieux pas trop l’énerver. Une Canadienne de 37 ans a réussi à se faufiler sur le tarmac de l’aéroport international de Halifax en Nouvelle-Ecosse (Canada), interrompant brièvement le trafic aérien dimanche matin. Elle a escaladé les barrières de sécurité pour empêcher l’appareil de décoller. Persuadée que son époux était à bord de l’avion prêt à partir pour rejoindre une autre femme, raconte le Daily Mail.

    Dans un premier temps, cette épouse jalouse avait directement demandé au comptoir de la compagnie d’arrêter l’engin. Elle finit par s’en charger elle-même. Mais pas de chance, son mari ne se trouve pas dans l’avion. Le sergent Al LeBlanc de la gendarmerie royale du Canada raconte n’avoir jamais vu un tel incident de sa carrière, relate le Daily Mail. Conclusion: l’aéroport revoie son système de sécurité.

     L.B.

    votre commentaire
  • Le tunnel du Mont-Blanc a rouvert à la circulation

    Créé le 07/08/2014 à 21h28 -- Mis à jour le 08/08/2014 à 09h08    lien 

    <aside>Passage obligatoire du tunnel du Mont-Blanc, à Passy-le-Fayet.

    Passage obligatoire du tunnel du Mont-Blanc, à Passy-le-Fayet.  FAYOLLE/SIPA

    </aside>

    METEO - Il avait été fermé jeudi soir dans les deux sens en raison d'une inondation...

    Le tunnel du Mont-Blanc a rouvert à la circulation, annoncent ce vendredi matin les autorités. Il avait fermé jeudi soir dans les deux sens, entre la France et l'Italie, en raison d'une inondation. «En Haute-Savoie, l'accès au Tunnel du Mont-Blanc est de nouveau possible et permet le franchissement du tunnel du Mont-Blanc dans les deux sens», indique le Tunnel dans un communiqué.

    L'incident a été «sans conséquence sur les véhicules en transit», selon l'exploitant. «Depuis 21h, en raison d'une crue torrentielle et de la rupture d'une poche d'eau ayant entraîné une inondation, le tunnel du Mont Blanc est fermé dans les deux sens pour une durée indéterminée», informait ainsi jeudi soir dans un communiqué le Centre d'information et de coordination routières (CRICR) Rhône-Alpes et Auvergne.

    Débordement du torrent la Creusaz

    «L'événement n'a eu aucune conséquence sur les véhicules en transit, ni sur leurs occupants», avait précisé l'exploitant franco-italien du tunnel, le Groupement Européen d'Intérêt Economique du Tunnel du Mont-Blanc (GEIE-TMB) dans le communiqué.

    Selon lui, la circulation de «tous les véhicules» a été interrompue peu après 20h «à la suite de l'obstruction de l'itinéraire d'accès à la plate-forme française, à 300 mètres environ de l'entrée du tunnel, par le débordement du torrent de La Creusaz», en Haute-Savoie. La coupure de la circulation a d'abord été opérée dans le sens France-Italie sur la commune de Chamonix, selon le CRICR.

    Sur l'année, environ 5.000 véhicules en moyenne circulent chaque jour dans les deux sens du tunnel, selon l'exploitant.

     20 minutes avec AFP

    Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

    <wbr></wbr>

    votre commentaire
  • 52 kilos de cocaïne envolés : une disparition… stupéfiante

     

    le 02/08/2014 à 05:00 | Patrice Barrère Vu 508 fois
    Et si la drogue se trouvait toujours sur place au 36 Quai des orfèvres ?  AFP

    Et si la drogue se trouvait toujours sur place au 36 Quai des orfèvres ? AFP

    Un « règlement de comptes » dans le service des stupéfiants du 36 Quai des orfèvres n’est pas écarté pour expliquer la disparition de pas moins de 52 kg de cocaïne. L’institution joue gros.

     

    Mais où sont passés les 52 kg de cocaïne ? Hier, l’enquête se poursuivait au 36 Quai des Orfèvres, siège mythique de la police judiciaire (PJ) parisienne, pour tenter d’éclaircir le mystère de cette disparition digne d’un bon polar de l’été. Les hommes de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la « police des polices »), communément appelés les « boeuf-carottes » pour leur façon de faire mijoter leurs collègues « ripoux », ont rendu une nouvelle visite à la brigade des stupéfiants. Tous les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la PJ, soit une centaine de personnes, devront être entendus par l’IGPN.

    Les policiers interrogés font part de leur « incrédulité » et indiquent pour la plupart ne pas croire à un vol. « Ce serait l’horreur absolue. Je ne veux pas y croire. Cela me paraît aussi très compliqué, même la nuit, de passer avec des valises devant le gardien de l’entrée de la Police judiciaire située au 2e étage puis devant le surveillant de l’entrée principale », explique Claude Cancès, un ancien directeur du 36 Quai des Orfèvres qui connaît très bien les lieux. Et ensuite que faire de la drogue ? « Il y en a bien trop pour la distribuer à des indics. Depuis l’affaire Neyret (lire ci-contre), les collègues ont été échaudés. C’est d’ailleurs interdit », note Claude Cancès.

    Des rivalités ?

    « Ce bâtiment est vieillot, mal foutu et inadapté au travail d’une police moderne. Une personne qui n’a jamais été sur place ne peut pas se rendre compte. C’est le lieu idéal pour perdre un truc… », souligne Matthieu Frachon, spécialiste de l’histoire de la police et auteur de 36 Quai des orfèvres, des hommes, un mythe. Le « 36 » doit d’ailleurs déménager en 2016-2017 dans le quartier des Batignolles dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans la future cité judiciaire.

    Des rivalités entre services de la police judiciaire pourraient être à l’origine de cette mystérieuse disparition. « Pour semer la pagaille, quelqu’un a très bien pu subtiliser la drogue et la cacher quelque part. On risque de la retrouver sur place », imagine Claude Cancès, auteur de L’histoire du 36 Quai des orfèvres. Une bagarre interne au sein des stupéfiants est également possible. « Mais jouer à ce petit jeu serait suicidaire pour l’image de l’institution », se désole Claude Cancès. « Pas très malin », ajoute Matthieu Frachon. « Ce serait un coup de tonnerre, un électrochoc si c’est avéré », disait hier une source policière.

    Hier matin, le patron de la Police judiciaire Bernard Petit devait être dans une position très inconfortable. Et si cette affaire le visait ? Nommé à la fin de l’année dernière par Manuel Valls alors ministre de l’Intérieur, il avait remplacé Christian Flaesch, évincé pour « faute déontologique » après avoir donné des informations à l’ex-locataire UMP de Beauvau Brice Hortefeux au sujet d’une procédure judiciaire. « Ce serait politique ? Peu probable. Il y a eu des coups tordus dans l’histoire de la police, mais pas à ce point ! », avance Matthieu Frachon.

    Plus de 50 kilos de cocaïne volatilisés au "36, quai des Orfèvres"
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique